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Légitimité présidentielle


Fraction

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Si l'on extrapolait la morale,

Si l'on extrapolait la justice,

Si l'on extrapolait le pragmatisme,

On obtiendrait énormément de contradictions entre ces vertus.

 

Il faudrait alors un arbitre pour estimer la priorité de certaines vertus par rapport à d'autres.

Or, cet arbitre ne peut pas être abstrait, il ne peut être que réel.

Cet arbitre ne peut pas être Dieu, il ne peut être que le Président de la République.

Si Dieu me donne un ordre, et que Monsieur Macron me donne un ordre contraire, alors j'obéirai à Monsieur Macron et non à Dieu.

 

Je ne crois pas en Dieu, mais je crois en l'absolu.

Or, l'absolu n'a pas la faculté de décider, de choisir, de motoriser.

Il a besoin des hommes et de leurs choix fondamentaux pour être et pour devenir.

L'absolu et l'homme ne font qu'un, et l'absolu a besoin de l'homme et du temps, car ses équations sont irrésolvables par la seule rationalité mathématique.

 

Tout comme le dictionnaire a besoin d'exemples et d'illustrations pour manifester son évidence,

l'absolu n'aurait pas pu se passer du temps pour manifester la sienne propre.

Cordialement, Fraction

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 187 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Fraction a dit :

Si Dieu me donne un ordre, et que Monsieur Macron me donne un ordre contraire, alors j'obéirai à Monsieur Macron et non à Dieu.

C'est d'un illogisme sans nom, si tu considères que Dieu existe, alors Dieu c'est la Vie, si la Vie t a donné un ordre et que quelqu'un  te donne un ordre contraire, tu vas obéir à ce quelqu'un ? 

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Le président est légitime en vertu des règles de la constitution.

Sauf que la constitution n'est pas acceptée par le peuple, elle n'est pas non plus acceptée par l'état et moins encore par les médias.

 

Elle n'a aucun domaine d'application, et de même le PR n'en a aucun. Ce qui est à mettre en relation avec le fait que son élection est issue de fraudes multiples. Fraude technique, fraude morale, fraude mentale, fraude sociale, fraude médiatique, fraude économique. 

 

Le PR a autant de légitimité à décider que le gourou de secte local. Ses suiveurs le suivent. Il lui reste donc la violence pour s'imposer, ce qu'il fait sans vergogne.

 

 

 

 

 

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 791 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Fraction a dit :

Si l'on extrapolait la morale,

Si l'on extrapolait la justice,

Si l'on extrapolait le pragmatisme,

On obtiendrait énormément de contradictions entre ces vertus.

 

Il faudrait alors un arbitre pour estimer la priorité de certaines vertus par rapport à d'autres.

Or, cet arbitre ne peut pas être abstrait, il ne peut être que réel.

Cet arbitre ne peut pas être Dieu, il ne peut être que le Président de la République.

A quel moment, concrètement, y a-t-il contradictions qui ne peuvent être arbitrées que par un seul homme ?

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Fraction a dit :

Il faudrait alors un arbitre pour estimer la priorité de certaines vertus par rapport à d'autres.

Or, cet arbitre ne peut pas être abstrait, il ne peut être que réel.

Cet arbitre ne peut pas être Dieu, il ne peut être que le Président de la République.

Si Dieu me donne un ordre, et que Monsieur Macron me donne un ordre contraire, alors j'obéirai à Monsieur Macron et non à Dieu.

Mais les présidents changent et leurs priorités aussi, suivant leurs orientations politiques. Il n'y a rien d'absolu mais que du relatif, le seul arbitre c'est nous même, suivant la force que représente notre groupe.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, bouddean a dit :

C'est d'un illogisme sans nom, si tu considères que Dieu existe, alors Dieu c'est la Vie, si la Vie t a donné un ordre et que quelqu'un  te donne un ordre contraire, tu vas obéir à ce quelqu'un ? 

Bonsoir,

Vous dites que "Dieu c'est la vie".

Je trouve cela très réducteur.

Il y a dans la vie des valeurs supérieures à la vie.

Il y a dans l'esprit des valeurs supérieures à l'esprit.

C'est ce qu'on nomme les transcendances.

 

Je suis athée, la vie n'est pas sacrée.

Une carotte ou un navet sont vivants, pourtant ils ne sont pas sacrés.

Ce qui est sacré pour moi c'est la conscience, multipliée par le niveau de conscience.

Le sacrilège authentique c'est le crime contre la conscience, et le crime contre la matrice hôtesse de la conscience.

 

La vie et le bonheur peuvent aisément devenir des despotismes.

Le bonheur obligatoire infecte entreprises, associations, et cercles d'amis.

Les dépressifs et les névrosés en sont exclus.

Pourtant, si la condition humaine est indigne, alors elle mérite notre état dépressif.

Tant et si bien que le bonheur n'est qu'une propriété facultative de la conscience, sans en constituer le dessein universel.

Cordialement, Fraction

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Totof44 a dit :

A quel moment, concrètement, y a-t-il contradictions qui ne peuvent être arbitrées que par un seul homme ?

Bonsoir,

Je peux expliciter une contradiction classique entre les vertus.

Mettons qu'un chirurgien du cœur commette un crime.

Doit-on le mettre en prison sachant que de nombreux patients vont en mourir ?

Voilà un conflit typique entre pragmatisme, morale, et justice.

Certes, dans ce cas précis, la décision ne devrait pas relever d'un seul homme, mais plutôt d'un collège initié.

Mais dans le cas de la France, l'unité et la continuité sont un gage de cohérence.

Les hommes sont récursifs, unifiés et non contradictoires, alors que la société ne l'est pas.

Cordialement, Fraction

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 187 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Fraction a dit :

Une carotte ou un navet sont vivants, pourtant ils ne sont pas sacrés.

Ah ben fallait me dire , parce que depuis le temps que je demande ce que vous entendez par :" Dieu" , ben oui, si pour toi, Dieu , c'est une carotte ou un navet, je comprends que tu préfères écouter le président. 

 Perso, ce n'est pas en fonction de la personne que j'obéis ou que je n'obéis pas, c'est en fonction de l'ordre .

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 791 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Je peux expliciter une contradiction classique entre les vertus.

Mettons qu'un chirurgien du cœur commette un crime.

Doit-on le mettre en prison sachant que de nombreux patients vont en mourir ?

Voilà un conflit typique entre pragmatisme, morale, et justice.

Certes, dans ce cas précis, la décision ne devrait pas relever d'un seul homme, mais plutôt d'un collège initié.

Mais dans le cas de la France, l'unité et la continuité sont un gage de cohérence.

Les hommes sont récursifs, unifiés et non contradictoires, alors que la société ne l'est pas.

Cordialement, Fraction

Je ne comprends pas. Ton cas fait intervenir

1) Le législateur

2) L'autorité de poursuite

3) Le juge.

Nulle part ici il ne serait question qu'un chef d'Etat intervienne de quelque manière que ce soit

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, bibifricotin a dit :

Mais les présidents changent et leurs priorités aussi, suivant leurs orientations politiques. Il n'y a rien d'absolu mais que du relatif, le seul arbitre c'est nous même, suivant la force que représente notre groupe.

Bonsoir,

Dans la 5ème République, les partis ont un rôle à jouer, un rôle dimensionnel, idéologique, et doctrinal.

Mais leur doctrine ne doit jamais se substituer à la cohérence du candidat.

Lorsqu'on tente de maîtriser un génie, de l'infantiliser, il perd son inspiration et son talent.

Parce que l'intelligence n'est pas mécaniste, elle ne provient pas d'un amont, elle est finaliste et avaliste.

L'administration la plus efficace est celle qui responsabilise les hommes de terrain, et non la bureaucratie.

Les banques les plus pertinentes sont celles qui prêtent aux projets efficients et non aux acteurs solvables.

Cordialement, Fraction

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Totof44 a dit :

Je ne comprends pas. Ton cas fait intervenir

1) Le législateur

2) L'autorité de poursuite

3) Le juge.

Nulle part ici il ne serait question qu'un chef d'Etat intervienne de quelque manière que ce soit

Mon exemple avait vocation à expliciter les conflits théoriques entre les vertus.

Il n'avait pas de prétention institutionnelle.

 

Cependant, on pourrait parfaitement transposer des cas pratiques dans la fonction présidentielle.

A l'international, l'Etat doit-il défendre ses intérêts ou doit-il défendre la justice ?

 

En Chine, les musulmans finissent dans des camps de rééducation.

Pourtant, on ne lui en tient pas rigueur.

Le peut-on, le doit-on, le veut-on ?

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 791 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Fraction a dit :

A l'international, l'Etat doit-il défendre ses intérêts ou doit-il défendre la justice ?

Si dans un cas isolé la défense de ses intérêts peut heurter la Justice, d'une façon générale, défendre la Justice, c'est défendre aussi ses propres intérêts. Les ricains ont cru que l'impérialisme était leur intérêt, en réalité ils ont mis la pagaille et créé le terreau dans lequel les islamistes ont pu se développer et menacer l'occident.

 

Il y a 21 heures, Fraction a dit :

Mon exemple avait vocation à expliciter les conflits théoriques entre les vertus.

Il n'avait pas de prétention institutionnelle.

C'était pourtant un exemple qui venait en réponse à ma question sur le rapport avec la prétendue nécessité de paterniser un peuple.

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

AFP, publié le dimanche 05 septembre 2021 à 16h10

Le président du Sénat Gérard Larcher a critiqué la "verticalité" du pouvoir d'Emmanuel Macron, et l'a mis en garde contre l'idée d'utiliser la présidence française de l'UE comme un "tremplin" pour sa réélection, dimanche au deuxième jour de la rentrée des Républicains.

"Notre pays n'a jamais été aussi fracturé, archipelisé. Le président doit être père de la nation qui rassemble, qui rassure et raccorde", a-t-il lancé.

Or "les décisions se prennent en conseil de défense, se prennent autour de trois hommes, (...) cela ne peut pas durer", a-t-il ajouté, en préambule d'une session de questions-réponses avec les jeunes LR rassemblés au Parc floral de Paris pour leurs universités d'été.

Déplorant "une crise des résultats", M. Larcher a appelé à "réformer, libérer mais aussi rassurer, donner confiance", et estimé qu'il fallait "retrouver la proximité avec les Français" et "la voix du respect des uns et des autres".

A l'approche de la présidence française de l'Union européenne au premier semestre 2022, M. Larcher a regretté qu'Emmanuel Macron n'ait pas cherché à déplacer ce mandat au second semestre, pour qu'il ne chevauche pas le calendrier de la présidentielle.

"Nous allons avoir un président à temps partiel", a-t-il assuré, accusant Emmanuel Macron d'avoir "fait le choix que la présidence française soit un élément du tremplin de sa réélection".

Or "nous allons avoir des sujets majeurs" tels que "la sécurité et la défense" européennes que "nous devons prendre à bras le corps", a-t-il dit.

Quant à la question du droit d'asile, "on ne pourra pas continuer à se cacher d'un sujet à traiter avec nos valeurs humaines, républicaines, mais aussi avec la réalité que notre pays n'est plus en capacité d'accueillir et d'intégrer" pour préserver "sa cohésion", a affirmé M. Larcher.

Enfin à huit mois de la présidentielle, "nous entamons une ligne droite, nous ne pouvons pas être les derniers à sortir du virage car nous risquons de ne pas être au rendez vous", a-t-il averti.

Un peu plus tôt dans la journée, Laurent Wauquiez avait fait un passage remarqué à ces universités d'été, cheminant aux cris de "Merci Laurent" , ou encore "Lui il est de droite!"

Ces universités de la jeunesse, avec plus de 1.500 inscrits selon les organisateurs, avaient vu la veille le passage des quatre principaux candidats à une éventuelle primaire: Michel Barnier, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse.

https://actu.orange.fr/politique/larcher-lr-critique-la-verticalite-de-la-presidence-macron-CNT000001E6bfZ.html

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