Qu'est ce que le mérite ?

il y a 2 minutes, guernica a dit :

oui, je disais juste que la loterie génétique était beaucoup plus importante et aléatoire que prévu

Pas d'accord avec ça. 

il y a 1 minute, brooder a dit :

Cela me rappel mon enfance en classe de cp, un môme avait pris une fessée en classe, il est passé à coté de moi et m'a dit d'essayer comme la maitresse disait s'il y en avait qui en avait envie, j'ai levé la main  (mdr) !

 

même si je préfère L.V.Sacher-Masoch, je te recommande Sade

il y a 50 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Et si on se fout de "réussir" ?

Et bien c'est juste la preuve que le mérite ne fait pas partie des valeurs de celui qui se fout de réussir.

il y a 47 minutes, Henri. a dit :

Tu associes mérite et réussite. Ce qui sous-entend que celui qui ne réussit pas manque de mérite. Le mérite est dans l'action, pas dans le résultat. @jul77 écrit "faire avec ce qu'on a". J'irai plus loin : faire malgré ce qu'on a...

Oui, c'est le sempiternel débat de savoir si le mérite est dans le résultat ou dans le chemin parcouru.

Quoiqu'on en pense cela reste une façon de valoriser les efforts.

il y a 1 minute, guernica a dit :

même si je préfère L.V.Sacher-Masoch, je te recommande Sade

... oh depuis je me suis racheté ... j'ai fais beaucoup pire

il y a 3 minutes, jul77 a dit :

Pas d'accord avec ça. 

si par rapport à l'adn non codant, en fait il est plus important pour nos comportements et défenses face aux microbes ou au froid par exemple, que le peu d'adn codant qu'on a... Peut être allons nous survivre grâce à lui

il y a 2 minutes, Quasi-Modo a dit :

Et bien c'est juste la preuve que le mérite ne fait pas partie des valeurs de celui qui se fout de réussir.

Oui, c'est le sempiternel débat de savoir si le mérite est dans le résultat ou dans le chemin parcouru.

Quoiqu'on en pense cela reste une façon de valoriser les efforts.

Crois tu que la valorisation, par exemple d'un joueur de football, on parle de dizaines de millions et celui d'un aide soignant, soit justifié ?

Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

Ou le situez vous ?

 

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( on evitera si possible le DTC )

 

il y a 49 minutes, hell-spawn a dit :

La réponse n'est-elle pas des plus simples au fond ?

 

Le mérite c'est de faire au mieux avec ce que l'on a hérité.

il y a 21 minutes, hell-spawn a dit :

On hérite aussi de nos gènes, en premier lieu.

Cette question me semble fondamentale et des plus compliquées.  Par le caractère (plus génétique que la personnalité), les habitudes acquises très précocement (qui donc sont difficiles à distinguer de la génétique par la signature profonde qu'elles apposent), dessinent un ensemble d'habitus (des comportements habituels) qui rendent plus ou moins facile l'accès aux comportements convenables selon la société.

Ainsi celui qui a le comportement convenable dans une situation lambda, parce que son patrimoine génétique le lui permet, ou parce que ses habitudes sur-apprises lui facilitent ce comportement convenable, est-il réellement méritant ? Il semblerait que nous soyons tous un peu victimes de nous-même, de notre passé la plus lointain.

Mais nous avons une apparente marge de manoeuvre pour lutter contre nos penchants quand ils ont tendance à nous faire tomber : une sorte de libre arbitre, de combat contre nous-même, d'efforts acharnés. 

Mais qu'est-ce qui nous donne cette force de lutter contre nous-même ou de faire de notre mieux? Comment accède-t-on à ce libre arbitre relatif (relatif à ce que nous sommes) ? Je me demande si tout le monde a les mêmes capacités ou possibilités de mener cette lutte contre soi-même, de s'améliorer, de maintenir ses efforts.

il y a 3 minutes, guernica a dit :

si par rapport à l'adn non codant, en fait il est plus important pour nos comportements et défenses face aux microbes ou au froid par exemple, que le peu d'adn codant qu'on a... Peut être allons nous survivre grâce à lui

On parlait de mérite....

à l’instant, Quasi-Modo a dit :

Oui, c'est le sempiternel débat de savoir si le mérite est dans le résultat ou dans le chemin parcouru.

Quoiqu'on en pense cela reste une façon de valoriser les efforts.

Non, parce que si tu subordonnes le mérite au résultat, tu ôtes tout mérite à l'effort...

il y a 1 minute, CAL26 a dit :

 

 

Cette question me semble fondamentale et des plus compliquées.  Par le caractère (plus génétique que la personnalité), les habitudes acquises très précocement (qui donc sont difficiles à distinguer de la génétique par la signature profonde qu'elles apposent), dessinent un ensemble d'habitus (des comportements habituels) qui rendent plus ou moins facile l'accès aux comportements convenables selon la société.

Ainsi celui qui a le comportement convenable dans une situation lambda, parce que son patrimoine génétique le lui permet, ou parce que ses habitudes sur-apprises lui facilitent ce comportement convenable, est-il réellement méritant ? Il semblerait que nous soyons tous un peu victimes de nous-même, de notre passé la plus lointain.

Mais nous avons une apparente marge de manoeuvre pour lutter contre nos penchants quand ils ont tendance à nous faire tomber : une sorte de libre arbitre, de combat contre nous-même, d'efforts acharnés. 

Mais qu'est-ce qui nous donne cette force de lutter contre nous-même ou de faire de notre mieux? Comment accède-t-on à ce libre arbitre relatif (relatif à ce que nous sommes) ? Je me demande si tout le monde a les mêmes capacités ou possibilités de mener cette lutte contre soi-même, de s'améliorer, de maintenir ses efforts.

Plutôt que de parler de mérite génétique sur lequel nous n'avons aucun levier, le mérite culturel autrement dit notre conscience sur laquelle nous pouvons travailler, est la seule échelle d'un mérite hypothétique !

il y a 1 minute, jul77 a dit :

On parlait de mérite....

à l'origine oui, mais tu as parlé d'hérédité... Et de fil en aiguille

il y a 8 minutes, Fraction a dit :

a méritocratie c'est la révolution bourgeoise qui a extrait le peuple de la nuit féodale et monarchique.

On n'est plus seigneur par titre ni par naissance, mais par compétence et reconnaissance.

Jusqu'ici, tout va bien.

J'ai deja eu l'occasion de vous dire que, selon moi, vous êtes naif  ou trés optimiste sur les questions sociales et politiques.

Vous ne voyez pas les inégalités flagrantes dans nos sociétés, a commencé par le systeme éducatif ?  Les enarques en général sont-ils des personnes méritantes et compétentes ( par exemple ) ?

J'ai aussi l'impression que pour vous  l'histoire va forcément dans le bon sens et qu'elle ne peut amener que le progres de l'humanité et non la décadence ( ce serait un peu Hégélien mais vu que pour lui la fin derniére c'est la liberté de l'homme, on en prend pas le chemin )

à l’instant, brooder a dit :

Plutôt que de parler de mérite génétique sur lequel nous n'avons aucun levier, le mérite culturel autrement dit notre conscience sur laquelle nous pouvons travailler, est la seule échelle d'un mérite hypothétique !

 

perso, tant que je peux me regarder en face dans une glace... Ca me va au niveau mérite

il y a 1 minute, guernica a dit :

à l'origine oui, mais tu as parlé d'hérédité... Et de fil en aiguille

Non, j'ai parlé d'héritage.

il y a 7 minutes, CAL26 a dit :

Mais qu'est-ce qui nous donne cette force de lutter contre nous-même ou de faire de notre mieux? Comment accède-t-on à ce libre arbitre relatif (relatif à ce que nous sommes) ? Je me demande si tout le monde a les mêmes capacités ou possibilités de mener cette lutte contre soi-même, de s'améliorer, de maintenir ses efforts.

La facilité serait de dire que l'on hérite de nos gènes mais pas de notre âme.

Et que c'est par la force de notre âme que l'on peut s'affranchir de la génétique, la transcender.

il y a 1 minute, guernica a dit :

perso, tant que je peux me regarder en face dans une glace... Ca me va au niveau mérite

Notre propre amour propre s'il n'est pas engagé, peut se révéler dans un certain étalage vers une certaine conscience !

il y a 3 minutes, brooder a dit :

Notre propre amour propre s'il n'est pas engagé, peut se révéler dans un certain étalage vers une certaine conscience !

 

en même temps, je dis ça, pour le miroir, mais j'ai eu de la chance, je ne suis pas née et je ne vis pas dans un pays en guerre...

Mes choix n'ont jamais été extrêmes

à l’instant, guernica a dit :

Je ne vis pas dans un pays en guerre...

Youpi..... 

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

J'ai deja eu l'occasion de vous dire que, selon moi, vous êtes naif  ou trés optimiste sur les questions sociales et politiques.

Vous ne voyez pas les inégalités flagrantes dans nos sociétés, a commencé par le systeme éducatif ?  Les enarques en général sont-ils des personnes méritantes et compétentes ( par exemple ) ?

J'ai aussi l'impression que pour vous  l'histoire va forcément dans le bon sens et qu'elle ne peut amener que le progres de l'humanité et non la décadence ( ce serait un peu Hégélien mais vu que pour lui la fin derniére c'est la liberté de l'homme, on en prend pas le chemin )

 

 

 

J'entretiens ma naïveté par peur de pourrir dans le désespoir.

Entre la virginité du député et le machiavélisme du ministre, je tente l'expérience d'une schizophrénie ondulatoire et stabilisée.

Je ne sais pas si les énarques sont des surhommes.

Mais je sais que les gilets jaunes n'en sont pas.

Certains sont nés pour donner, quand d'autres sont nés pour prendre.

Notre société est dimensionnée par des valeurs, et tout ne se vaut pas.

J'ai fait mon deuil du sens de l'histoire.

La culture peut se perdre en deux générations, et le monde peut s'effondrer en 15 jours.

Mais il me reste la foi en la nature, et en premier lieu la nature humaine.

La nature humaine est capable de changer le désordre en ordre, la fatigue en énergie, la haine en amour, le plomb en or ...

C'est ce que les scientifiques nomment la néguentropie.