Afghanistan : L'avancée des Talibans

il y a 4 minutes, garthriter a dit :

qu'ils pourraient en changer les mentalités facilement.

ce n'est pas vraiment à nous d'en décider ... un peuple qui a faim , très vite il se soulève ... et 's'il n'a qu'une fourche face aux armes , c'est rebelote la même histoire qui arme qui , avec quel argent etc....

Il est urgent que l'europe se réveille et que les pays arrêtent de croire au monde des bisounours .

il y a 1 minute, menon a dit :

Qu'elles prennent exemple sur les femmes Kurdes ... des vraies combattantes.

J'en suis à me dire que c'est ce qu'ils auraient dû faire. Une armée de femmes. Car elles (enfin, beaucoup plus que les hommes), auraient eu des raisons de se battre. Et une femme derrière une kalashnikov peut faire autant de dégâts qu'un homme.

A mes yeux , le seul point positif des talibans ,  c'étaient d'avoir saccagé tous les champs d'opium !

aujourd'hui , feront -ils de même ? je ne crois pas.

il y a 11 minutes, menon a dit :

ce n'est pas vraiment à nous d'en décider ... un peuple qui a faim , très vite il se soulève ... et 's'il n'a qu'une fourche face aux armes , c'est rebelote la même histoire qui arme qui , avec quel argent etc....

Il est urgent que l'europe se réveille et que les pays arrêtent de croire au monde des bisounours .

Je n'ai jamais dit que c'était à nous d'en décider. Malheureusement, c'est ce que nous faisons (nos gouvernements). Et c'est sans doute l'une des raisons qui explique cet effondrement rapide de l'armée afghane (qui n'en a que le nom).

On a juste voulu leur transposer notre modèle. Le résultat était donc parfaitement artificiel et superficiel. Un Etat régalien dans un pays clanique qui n'a jamais réellement connu cela...

A notre arrivé en Afghanistan, on s'est dit que tous les guerriers qui ont combattu les talibans depuis des années, représentaient également un potentiel problème pour la stabilité du pays. Que la sécurité ne devait être assuré que par le gouvernement

Du coup, on les a désarmés et cherché à les intégrer dans l'armée afghane ou rendu à la vie civile. Je doute qu'ils soient restés longtemps dans cette armée, habitué qu'ils étaient plutôt à la guérillas et non à une stricte vie militaire.

Au final, ces combattants doivent bien s'en mordre les doigts d'avoir fait confiance à l'Etat...et à des étrangers, pour les défendre. Aujourd'hui, ils n'ont plus les moyens de se défendre et leurs anciens ennemis ont pris le pouvoir. Et mieux armés que jamais avec tout le matos militaire qu'ils ont récupéré. On parle de blindés, d'hélicoptères, de véhicules de combats, de drones....

Il n'y a pas à dire. Une fois de plus nos dirigeants ont totalement merdé...

il y a 51 minutes, Gouderien a dit :

Mais les républicains sont gonflés de rejeter la responsabilité sur Biden, alors que c'est Trump qui a initié le retrait américain d'Afghanistan.

tu peux vérifier si sous Obama , biden n'avait pas mis le dossier du retrait des troupes sur le bureau ? ( en tant que vice président ) M’étonnerait pas avec ses idées progressistes de canscel érat .

il y a 13 minutes, menon a dit :

tu peux vérifier si sous Obama , biden n'avait pas mis le dossier du retrait des troupes sur le bureau ? ( en tant que vice président ) M’étonnerait pas avec ses idées progressistes de canscel érat .

Désolé, je n'en sais rien. Le retrait américain d'Afghanistan peut paraître scandaleux, mais d'un autre côté si le régime (islamique, rappelons-le) qu'ils soutenaient s'est effondré si rapidement, c'est qu'il y avait quelque chose de pourri dans ce pays. On ne peut pas faire la guerre éternellement pour défendre un pays, si la population de ce pays ne vous soutient pas.

A côté de ça bien entendu les Américains sont toujours de grands naïfs, qui s'imaginent qu'il suffit d'arriver avec leurs armes, leur technologie et leurs grands principes démocratiques, pour que tout s'arrange. Mais le monde est un peu plus compliqué que ça, surtout quand, en coulisse, il y a un tas de gens pour souffler sur les braises.

Il est peu probable que dans les années à venir les USA interviennent de nouveau à l'étranger - sauf s'ils sont attaqués bien entendu - et ce n'est pas une si mauvaise nouvelle, dans la mesure où leurs interventions tournent de plus en plus souvent au désastre.

il y a une heure, Gouderien a dit :

Je te conseille la lecture de ce livre. Par exemple on y apprend que tout matériel militaire (avion, char, canon, missile, navire etc.) construit avec des micro-processeurs venant de Chine (c'est-à-dire, de nos jours, à peu près tout matériel militaire) serait inutilisable contre les Chinois, parce que bourré de puces "dormantes" ayant diverses missions : espionnage, guidage de cible, sabotage etc.

Le problème des puces a déjà été anticipé par l'administration Trump, on l'a vu lors du bras de fer avec Huawei.

il y a une heure, Gouderien a dit :

 

Ça, on peut dire que les Américains ont fait très fort!

Mais les républicains sont gonflés de rejeter la responsabilité sur Biden, alors que c'est Trump qui a initié le retrait américain d'Afghanistan.

Tu pourras me dire ce que tu voudras, jamais ce ne serait arrivé avec Trump, ou ne serait ce qu'un républicain. Ce fiasco porte l'empreinte démocrate Biden.

il y a 1 minute, Constantinople a dit :

 

Tu pourras me dire ce que tu voudras, jamais ce ne serait arrivé avec Trump, ou ne serait ce qu'un républicain. Ce fiasco porte l'empreinte démocrate Biden.

Quelle mauvaise foi! Et qui a abandonné les Kurdes? Trump, pas Biden! Le seul tort de Biden, c'est d'avoir continué la politique de Trump en Afghanistan.

il y a 2 minutes, Gouderien a dit :

Désolé, je n'en sais rien. Le retrait américain d'Afghanistan peut paraître scandaleux, mais d'un autre côté si le régime qu'ils soutenaient s'est effondré si rapidement, c'est qu'il y avait quelque chose de pourri dans ce pays. On ne peut pas faire la guerre éternellement pour défendre un pays, si la population de ce pays ne vous soutient pas.

A côté de ça bien entendu les Américains sont toujours de grands naïfs, qui s'imaginent qu'il suffit d'arriver avec leurs armes, leur technologie et leurs grands principes démocratiques, pour que tout s'arrange. Mais le monde est un peu plus compliqué que ça, surtout quand, en coulisse, il y a un tas de gens pour souffler sur les braises.

l'erreur des américains est la démocratie : ils pensent que le modèle occidental peut s'exporter, alors ils forment des armées, des politiques, investissent...A pure perte. L'objectif était de réduire à néant les ennemis, il aurait du rester le même. 80 milliards pour former une armée afghane était une hérésie.

il y a 1 minute, Constantinople a dit :

l'erreur des américains est la démocratie 

"La démocratie" - et surtout, leur conception particulière de la démocratie.

il y a 2 minutes, Gouderien a dit :

Quelle mauvaise foi! Et qui a abandonné les Kurdes? Trump, pas Biden! Le seul tort de Biden, c'est d'avoir continué la politique de Trump en Afghanistan.

Il a eu totalement raison sur le dossier syrien, le but était de ne pas commettre les mêmes erreurs qu'irakienne et afghane, ensuite le but ici était de se retirer progressivement du pays en le laissant sous contrôle. C'est ce que Biden a complétement foiré : il était normal de ne pas maintenir une politique, des objectifs, une présence aussi couteuse avec d'aussi maigres résultats, ce n'est pas le problème.

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

"La démocratie" - et surtout, leur conception particulière de la démocratie.

Je ne vois pas le souci avec la conception démocratique américaine, sinon qu'elle ne convient qu'à certains peuples.

il y a 1 minute, Constantinople a dit :

Il a eu totalement raison sur le dossier syrien, le but était de ne pas commettre les mêmes erreurs qu'irakienne et afghane, ensuite le but ici était de se retirer progressivement du pays en le laissant sous contrôle. C'est ce que Biden a complétement foiré : il était normal de ne pas maintenir une politique, des objectifs, une présence aussi couteuse avec d'aussi maigres résultats, ce n'est pas le problème.

Ne me parle pas de ce crétin de Trump, l'un des pires présidents de l'histoire des États-Unis! Un abruti total.

il y a 10 minutes, Gouderien a dit :

Désolé, je n'en sais rien. Le retrait américain d'Afghanistan peut paraître scandaleux,

La mise en place de l’appareil de sécurité afghan était l’un des éléments clés de la stratégie de l’administration Obama lorsqu’elle a cherché à trouver un moyen de transférer la sécurité et de partir il y a près de dix ans. Ces efforts ont produit une armée modelée à l’image de l’armée américaine, une institution afghane qui était censée survivre à la guerre américaine.

Mais elle sera probablement partie avant que les États-Unis ne le soient.

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

Ne me parle pas de ce crétin de Trump, l'un des pires présidents de l'histoire des États-Unis! Un abruti total.

Le franchouillard de base s'exprime.

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

l'un des pires présidents de l'histoire des États-Unis

pour crétin oui pour le pire , tu oublies Obama !

il y a 5 minutes, Constantinople a dit :

 le but ici était de se retirer progressivement du pays en le laissant sous contrôle.

parce que vous pensez vraiment que c'était possible?

il y a 4 minutes, Constantinople a dit :

Le franchouillard de base s'exprime.

non , chacun peut s'exprimer , ce n'est pas la peine d'invectiver.

La façon dont l’armée afghane s’est désintégrée n’est pas apparue la semaine dernière, mais il y a des mois, dans une accumulation de pertes qui a commencé avant même l’annonce par le président Biden que les États-Unis se retireraient le 11 septembre.

Cela a commencé par des avant-postes individuels dans des zones rurales où des soldats et des unités de police affamés et à court de munitions ont été encerclés par des combattants talibans et se sont vu promettre un passage sûr s’ils se rendaient et laissaient derrière eux leur équipement, donnant lentement aux insurgés le contrôle de routes de plus en plus nombreuses, puis de districts entiers. Lorsque les positions se sont effondrées, la plainte était presque toujours la même : il n’y avait pas de soutien aérien ou ils étaient à court de fournitures et de nourriture.

Et lorsque les talibans ont commencé à prendre de l’ampleur après l’annonce du retrait des États-Unis, cela n’a fait que renforcer la conviction que se battre dans les forces de sécurité – se battre pour le gouvernement du président Ashraf Ghani – ne valait pas la peine de mourir. Interview après interview, les soldats et les policiers ont décrit des moments de désespoir et des sentiments d’abandon.

il y a 7 minutes, chanou 34 a dit :

parce que vous pensez vraiment que c'était possible?

Vous croyez que c'est impossible de réduire 20 000 hommes à 10 fois moins et contrôler des montagnes ? Négocier des zones d'où ils ne sortent pas le petit doigt sous peine de se prendre le déluge sur la gueule. C'était le plan à faire.

Ces dernières semaines, les troupes afghanes ont été regroupées pour défendre les 34 capitales provinciales du pays, les talibans ayant cessé d’attaquer les zones rurales pour s’attaquer aux villes. Mais cette stratégie s’est avérée vaine, les combattants insurgés ayant envahi ville après ville, capturant environ la moitié des capitales provinciales afghanes en une semaine et encerclant Kaboul.

“Ils essaient simplement de nous achever“, a déclaré Abdulhai, 45 ans, un chef de police qui tenait la ligne de front nord de Kandahar la semaine dernière.

Les forces de sécurité afghanes ont subi bien plus de 60 000 morts depuis 2001. Mais Abdulhai ne parlait pas des talibans, mais plutôt de son propre gouvernement, qu’il jugeait si inepte qu’il devait faire partie d’un plan plus vaste visant à céder des territoires aux talibans.

Les mois de défaites ont semblé culminer mercredi, lorsque le quartier général d’un corps de l’armée afghane – le 217e – est tombé aux mains des talibans à l’aéroport de Kunduz, dans le nord du pays. Les insurgés ont capturé un hélicoptère de combat désaffecté. Des images d’un drone fourni par les Américains et saisi par les Talibans ont circulé sur Internet, ainsi que des images de rangées de véhicules blindés.

Les groupes de milices ethniques qui se sont fait connaître comme des forces capables de renforcer les lignes gouvernementales ont également été presque tous envahis.

La deuxième ville à tomber cette semaine est Sheberghan, dans le nord de l’Afghanistan, une capitale qui était censée être défendue par une formidable force placée sous le commandement du maréchal Abdul Rashid Dostum, un seigneur de guerre tristement célèbre et ancien vice-président afghan qui a survécu à ces 40 dernières années de guerre en concluant des accords et en changeant de camp.

Vendredi, un autre important seigneur de guerre et ancien gouverneur afghan, Mohammad Ismail Khan, qui avait résisté aux attaques des talibans dans l’ouest de l’Afghanistan pendant des semaines et rallié de nombreuses personnes à sa cause pour repousser l’offensive des insurgés, s’est rendu à ces derniers.

“Nous nous noyons dans la corruption“, a déclaré Abdul Haleem, 38 ans, officier de police sur la ligne de front de Kandahar au début du mois. Son unité d’opérations spéciales était à la moitié de son effectif – 15 personnes sur 30 – et plusieurs de ses camarades restés sur le front étaient là parce que leurs villages avaient été capturés.

“Comment sommes-nous censés vaincre les talibans avec cette quantité de munitions ?” a-t-il déclaré. La mitrailleuse lourde, pour laquelle son unité disposait de très peu de balles, s’est brisée plus tard dans la nuit.

Jeudi, on ignorait si M. Haleem était encore en vie et ce qui restait de ses camarades.

Alors que les talibans effectuent un balayage presque ininterrompu du pays, leur force a été remise en question. Les estimations officielles se situent depuis longtemps entre 50 000 et 100 000 combattants. Aujourd’hui, ce chiffre est encore plus flou à mesure que les forces internationales et leurs capacités de renseignement se retirent.

À la fin du mois dernier, alors que les talibans poussaient dans Lashkar Gah, la capitale de la province de Helmand, un avant-poste a appelé leur quartier général situé ailleurs dans la ville pour demander des renforts. Dans un enregistrement audio obtenu par le New York Times, le commandant supérieur au bout du fil leur a demandé de rester et de se battre.

Le capitaine Tofan apportait des renforts, disait-il, et de tenir un peu plus longtemps. C’était il y a environ deux semaines.

Vendredi, malgré la résistance fatiguée de l’armée afghane, les vols répétés de renforts et même les bombardiers américains B-52 au-dessus de la ville, celle-ci était aux mains des talibans.

The New York Times

via Fdesouche

il y a 7 minutes, Constantinople a dit :

Vous croyez que c'est impossible de réduire 20 000 hommes à 10 fois moins et contrôler des montagnes ? Négocier des zones d'où ils ne sortent pas le petit doigt sous peine de se prendre le déluge sur la gueule. C'était le plan à faire.

J'imagine qu'en 20 ans ils ont dû essayer...non? A moins de prendre le commandement militaire américain pour des brêles...ce que je ne pense pas qu'ils soient.