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Invité JOSEPH DELETRE

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 48 minutes, Blaquière a dit :

Non ! On est parce qu'on est athée ou désolé !

"Être" tout court c'est le néant ! C'est n'être pas !

Être n'est pas générique mais seulement l'auxiliaire de l'athée et du désolé.

Être athée dit l'athée s'il n'y a pas d'athée, il ne dit rien !

être ou ne pas être, telle n’est pas la question ?

Ché qu’spire que Shakespeare 

 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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L'univers existe. Et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini. Dès lors, il n'y a d'autre concept plus fondamental qu'être ce que traduit la récursivité de l'essence de ce qui est. Puisque l'essence d'une chose est ce qu'elle est, ce qui, ramené à l'être, aboutit à une relation récursive.

Sans être, rien n'est donc possible. Aucune vérité et rien qui puisse lui être conforme en guise de vrai.

Dès lors, la question de la nature de ce qui est s'impose.

Pour y répondre, il est nécessaire d'admettre que nous sommes en ayant l'idée du néant.

Et de comprendre qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation, il ne puisse rester que l'inconscience de manière irréductible quelle que soit la réalité de départ.

Si bien qu'il faille toujours créer afin d'être conscient s'il ne doit jamais rien rester.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 1 minute, JOSEPH DELETRE a dit :

L'univers existe. Et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini. Dès lors, il n'y a d'autre concept plus fondamental qu'être ce que traduit la récursivité de l'essence de ce qui est. Puisque l'essence d'une chose est ce qu'elle est, ce qui, ramené à l'être, aboutit à une relation récursive.

Sans être, rien n'est donc possible. Aucune vérité et rien qui puisse lui être conforme en guise de vrai.

Dès lors, la question de la nature de ce qui est s'impose.

Pour y répondre, il est nécessaire d'admettre que nous sommes en ayant l'idée du néant.

Et de comprendre qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation, il ne puisse rester que l'inconscience de manière irréductible quelle que soit la réalité de départ.

Si bien qu'il faille toujours créer afin d'être conscient s'il ne doit jamais rien rester.

Heidegger est sensé distinguer la philosophie de la science ou de la religion sur ta notion d'être

il y a le niveau ontique qui "décortique les étants", les traduit par l'analyse scientifique du vivant

Il y a l'ontologie fondamentale qui est l'analytique de l'humain comme Dasein et qui met en avant le mystère de l'étant, celui exprimé par hegel par exemple

Il y a l'ontothéologie, donc la réponse à l'humain et à l'univers par une cause première : Dieu. Ici l'étonnement philosophique du monde tel que décrit par Shopenhauer disparait

Et le quatrième volet, c'est ce qu'Heidegger appelle l'ontologie "tout court" qui est cette interrogation sur l'étantité de l'étant... quels sont les points communs entre tous les objets, toutes les "choses" , par exemple que tout étant occupe un volume dans l'espace, qu'ils sont situés dans le temps, ont une certaine permanence dans le temps, une souris ne se transformant pas en éléphant dans les 15 minutes qui vont suivre

Ces caractéristiques sont appelés par Heidegger la précompréhension ontologique 

Ta notion de substance, tu la retrouves dans les lois de la thermodynamique.. il y a une permanence de la quantité d'énergie, rien ne se crée rien ne se perd tout se transforme et cette "certaine permanence" permet de qualifier un objet dans cette permanence absolue comme étant un véritable objet alors que si nous nous transformions à chaque seconde, nous n'aurions pas cette permanence partielle qui nous permet d'être qualifié comme un étant

Pour Platon, une idée est plus étante qu'un étant justement parce que l'idée ne varie pas alors que si un verre d'eau est un objet, il change tout le temps de propriété selon que l'eau se glace ou boue à l'inverse, il y a une précompréhension de l'étant

Comme un mathématicien qui définit l'ensemble vide ne contenant rien, il lui faut de la même manière cette précompréhension de l'étant que l'ensemble vide ne contient pas a contrario (on pourrait se demander si un ensemble... n'est pas un étant... fût il définit vide...)

Si on ne jugeait que par notre sensibilité nous ne pourrions pas dire que la glace ou la vapeur sont issu du même objet qu'était mon verre d'eau .. et donc Platon définie l'idée de l'eau comme plus étante, plus réelle que le verre d'eau "sensible"

H20 serait plus réel que l'eau qui coule mais qui change

Pour Freud l'inconscient serait plus réel que le conscient, pour Marx, l'infrastructure est plus réel que la superstructure, pour Schopenhaueur, la volonté est plus réelle que la représentation...

A chaque fois, une ontologie implicite doit être rendue explicite et cette notion d'étantité de l'étant est une des interrogations de la philosophie

Pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ?

1 - Décortiquer le quelque chose en attributs qui le caractérisent qui est une activité scientifique = sphère de l'ontique

On réfléchit sur l'étant en tant qu'étant et on reste dans la sphère de l'étant comme les experts de la série américaine

2 - On peut séjourner dans le mystère de l'être, c'est presque le fondement de la philosophie de s'étonner qu'il y ait des étants, qu'il y ait quelque chose plutôt que rien, c'est cet étonnement de Rimbaud devant la rose... l'étonnement de schopenhauer...un glissement vers l'homme qui s'interroge et s'étonne sans apporter de réponse à la question

3 - On peut mettre un pied dans l'ontothéologie qui propose la réponse en distinguant la question du pourquoi il y a quelque chose et en répondant par Dieu qui répond au mystère de notre présence sans d'ailleurs qu'on ne réponde au mystère de Dieu... mais on peut avoir une version athée approchante en donnant à chaque question une réponse via la science comme un pseudo dieu ayant presque réponse à tout où qui aura la réponse, Jean Pierre changeux ce genre d'idées

4 - On a cette réflexion sur l'étantité de l'étant qui ne concerne ni dieu ni la science ni le premier niveau d'étonnement philosophique mais qui cherche à cerner les attributs de la chose

De mon point de vue, l'espace comme le temps ne sont pas fondamentaux

On le cerne très bien aux petites échelles où des phénomènes alocaux et atemporels se déroulent

Notre réflexion n'est qu'un fondement limité à la sensibilité qui définie notre propre existence dans un tout qui probablement s'en passe parfaitement bien

Mais certains ont touvé leurs réponse.

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
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C'est la raison pour laquelle un instant n'existe plus sitôt qu'il est perçu du fait d'une annihilation perpétuelle du présent.

La raison pour laquelle la mort nous fait face s'il est nécessaire de tout annihiler jusqu'à soi.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 5 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

C'est la raison pour laquelle un instant n'existe plus sitôt qu'il est perçu du fait d'une annihilation perpétuelle du présent.

La raison pour laquelle la mort nous fait face s'il est nécessaire de tout annihiler jusqu'à soi.

Il y a différentes conceptions du temps ne serait-ce qu’en interprétant philosophiquement la relativité générale 

Je conseille de passer de la philosophie aux sciences pour philosopher différemment et pourquoi pas intégrer la philosophie des sciences 

Mieux vaut ouvrir que fermer, s’interroger que conclure

 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
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Le divin ne saurait donc être qu'immanent à ce qui est pour être vrai.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 11 heures, zenalpha a dit :

Heidegger est sensé distinguer la philosophie de la science ou de la religion sur ta notion d'être

il y a le niveau ontique qui "décortique les étants", les traduit par l'analyse scientifique du vivant

Il y a l'ontologie fondamentale qui est l'analytique de l'humain comme Dasein et qui met en avant le mystère de l'étant, celui exprimé par hegel par exemple

Il y a l'ontothéologie, donc la réponse à l'humain et à l'univers par une cause première : Dieu. Ici l'étonnement philosophique du monde tel que décrit par Shopenhauer disparait

Et le quatrième volet, c'est ce qu'Heidegger appelle l'ontologie "tout court" qui est cette interrogation sur l'étantité de l'étant... quels sont les points communs entre tous les objets, toutes les "choses" , par exemple que tout étant occupe un volume dans l'espace, qu'ils sont situés dans le temps, ont une certaine permanence dans le temps, une souris ne se transformant pas en éléphant dans les 15 minutes qui vont suivre

Ces caractéristiques sont appelés par Heidegger la précompréhension ontologique 

Ta notion de substance, tu la retrouves dans les lois de la thermodynamique.. il y a une permanence de la quantité d'énergie, rien ne se crée rien ne se perd tout se transforme et cette "certaine permanence" permet de qualifier un objet dans cette permanence absolue comme étant un véritable objet alors que si nous nous transformions à chaque seconde, nous n'aurions pas cette permanence partielle qui nous permet d'être qualifié comme un étant

Pour Platon, une idée est plus étante qu'un étant justement parce que l'idée ne varie pas alors que si un verre d'eau est un objet, il change tout le temps de propriété selon que l'eau se glace ou boue à l'inverse, il y a une précompréhension de l'étant

Comme un mathématicien qui définit l'ensemble vide ne contenant rien, il lui faut de la même manière cette précompréhension de l'étant que l'ensemble vide ne contient pas a contrario (on pourrait se demander si un ensemble... n'est pas un étant... fût il définit vide...)

Si on ne jugeait que par notre sensibilité nous ne pourrions pas dire que la glace ou la vapeur sont issu du même objet qu'était mon verre d'eau .. et donc Platon définie l'idée de l'eau comme plus étante, plus réelle que le verre d'eau "sensible"

H20 serait plus réel que l'eau qui coule mais qui change

Pour Freud l'inconscient serait plus réel que le conscient, pour Marx, l'infrastructure est plus réel que la superstructure, pour Schopenhaueur, la volonté est plus réelle que la représentation...

A chaque fois, une ontologie implicite doit être rendue explicite et cette notion d'étantité de l'étant est une des interrogations de la philosophie

Pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ?

1 - Décortiquer le quelque chose en attributs qui le caractérisent qui est une activité scientifique = sphère de l'ontique

On réfléchit sur l'étant en tant qu'étant et on reste dans la sphère de l'étant comme les experts de la série américaine

2 - On peut séjourner dans le mystère de l'être, c'est presque le fondement de la philosophie de s'étonner qu'il y ait des étants, qu'il y ait quelque chose plutôt que rien, c'est cet étonnement de Rimbaud devant la rose... l'étonnement de schopenhauer...un glissement vers l'homme qui s'interroge et s'étonne sans apporter de réponse à la question

3 - On peut mettre un pied dans l'ontothéologie qui propose la réponse en distinguant la question du pourquoi il y a quelque chose et en répondant par Dieu qui répond au mystère de notre présence sans d'ailleurs qu'on ne réponde au mystère de Dieu... mais on peut avoir une version athée approchante en donnant à chaque question une réponse via la science comme un pseudo dieu ayant presque réponse à tout où qui aura la réponse, Jean Pierre changeux ce genre d'idées

4 - On a cette réflexion sur l'étantité de l'étant qui ne concerne ni dieu ni la science ni le premier niveau d'étonnement philosophique mais qui cherche à cerner les attributs de la chose

De mon point de vue, l'espace comme le temps ne sont pas fondamentaux

On le cerne très bien aux petites échelles où des phénomènes alocaux et atemporels se déroulent

Notre réflexion n'est qu'un fondement limité à la sensibilité qui définie notre propre existence dans un tout qui probablement s'en passe parfaitement bien

Mais certains ont touvé leurs réponse.

Ce que tu écris m'a donné envie de tenter une excursion chez Heidegger !

J'ai lu (relu) quelques pages de "l'Être et le temps" et là oh surprise j'ai maintenant l'impression que son questionnement sur l'Être ressemble beaucoup à une sorte de formalisme du langage ou de l'esprit... un peu comme une logique. Tout se passerait "du côté" de l'esprit et de la faculté d'attribution (quasi virtuelle) d'un étant à un autre étant. (Ce serait cette faculté l'Être ?) Mais rien "du côté" de l'existant ! Ce qui renvoie Sartre dans les cordes ! (La phénoménologie avait déjà fait le ménage pour lui (Heidegger), le séparant définitivement de la chose en soi, de l'existant.)  Je me souviens que @Annalevinea passé pas mal de temps sur Heidegger. Aussi, j'aimerais savoir ce qu'il en a tiré ou compris lui aussi de ce qu'est l'ontologique ou l'Être pour Heidegger...

Modifié par Blaquière
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 7 heures, Blaquière a dit :

Ce que tu écris m'a donné envie de tenter une excursion chez Heidegger !

J'ai lu (relu) quelques pages de "l'Être et le temps" et là oh surprise j'ai maintenant l'impression que son questionnement sur l'Être ressemble beaucoup à une sorte de formalisme du langage ou de l'esprit... un peu comme une logique. Tout se passerait "du côté" de l'esprit et de la faculté d'attribution (quasi virtuelle) d'un étant à un autre étant. (Ce serait cette faculté l'Être ?) Mais rien "du côté" de l'existant ! Ce qui renvoie Sartre dans les cordes ! (La phénoménologie avait déjà fait le ménage pour lui (Heidegger), le séparant définitivement de la chose en soi, de l'existant.)  Je me souviens que @Annalevinea passé pas mal de temps sur Heidegger. Aussi, j'aimerais savoir ce qu'il en a tiré ou compris lui aussi de ce qu'est l'ontologique ou l'Être pour Heidegger...

Je déteste l'homme car je trouve que lorsque sa petite philosophie de vie n'est pas en accord avec sa Grande Philosophie intellectuelle, c'est discordant

Il aurait dû exprimer davantage de compassion pour le genre humain en s'occupant des étants pour ce qu'ils sont que du temps sur l'étantité de l'étant en passant au travers de tout humanisme.

Un faux jeton, opinion personnelle fortement subjective

En terme d'idées, arrive ce moment en philosophie où on confond réflexion sur le monde et branlette intellectuelle

De mon point de vue, il a atteint le sommet de la philo médiocrité mais incroyablement, il a touché l'ensemble des intellectuels et des philosophes

Encore pour moi, c'est une question d'ego

En donnant à la philosophie un souffle nouveau à une époque où le retour sur l'être était de circonstance, il a donné une impulsion à la philosophie qui ne trouvait plus dans quel registre donner une plus value rapporté à d'autres disciplines

Je trouve que les philosophes ont abdiqué dans la branlette intellectuelle

Parce que finalement, la science est capable de découvertes philosophiques négatives, donc de donner des éclairages qui viennent parfois appuyer une philosophie mais plus efficacement la réfuter

Kant doit être réinterrogé au travers de ce qu'on connait rationnellement du monde mais il garde sa place dans la réflexion

Mais il est évident que tous ces philosophes restent au niveau fondamental, lorsqu'on s'approche de la "création", de l'origine du monde, des fondements de la physique... dans des purs concepts abstraits... totalement enfermés ET dans l'espace ET dans le temps

Et ils passent au travers des fondements même des objets étants et du cadre dans lequel ces objets s'expriment

C'est d'une naÏveté qui frise à la sottise

La philosophie attend des philosophes capables d'être inter disciplinaires et bien évidemment s'il faut toujours être créateur de concepts, on a plus le droit de rester enfermer dans des réflexions cro magnonesques 

Heidegger est un faux cul a fort ego cro magnonesque

Néanmoins, il faut le lire, la cohérence qu'il exprime sert de cadre de référence soit pour l'adopter si on reste fainéant, soit pour cerner les contours des limites de la logique si on travaille

Un Luc Ferry est un intellectuel extrêmement brillant et fervent admirateur d'Heidegger mais je pense qu'arrive ce moment où il faut passer de son auto satisfaction de branlette intellectuelle à une méthode plus rigoureuse pour appréhender les contours du monde

Non pas qu'on trouve des solutions... mais qu'on trouve moulte terrains d'interrogations supplémentaires... et bien plus intéressantes bien sûr

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

L'assujettissement du divin au verbe substantif, être _ puisque dieu ne peut qu'être ou n'être pas _ serait d'ailleurs la conséquence directe de l'immanence. 

Puisque le divin ne peut que demeurer au sein de ce qui est en l'absence de concept plus fondamental qu'être tel que la récursivité de l'essence de ce qui est le démontre.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Je déteste l'homme car je trouve que lorsque sa petite philosophie de vie n'est pas en accord avec sa Grande Philosophie intellectuelle, c'est discordant

Il aurait dû exprimer davantage de compassion pour le genre humain en s'occupant des étants pour ce qu'ils sont que du temps sur l'étantité de l'étant en passant au travers de tout humanisme.

Un faux jeton, opinion personnelle fortement subjective

En terme d'idées, arrive ce moment en philosophie où on confond réflexion sur le monde et branlette intellectuelle

De mon point de vue, il a atteint le sommet de la philo médiocrité mais incroyablement, il a touché l'ensemble des intellectuels et des philosophes

Encore pour moi, c'est une question d'ego

En donnant à la philosophie un souffle nouveau à une époque où le retour sur l'être était de circonstance, il a donné une impulsion à la philosophie qui ne trouvait plus dans quel registre donner une plus value rapporté à d'autres disciplines

Je trouve que les philosophes ont abdiqué dans la branlette intellectuelle

Parce que finalement, la science est capable de découvertes philosophiques négatives, donc de donner des éclairages qui viennent parfois appuyer une philosophie mais plus efficacement la réfuter

Kant doit être réinterrogé au travers de ce qu'on connait rationnellement du monde mais il garde sa place dans la réflexion

Mais il est évident que tous ces philosophes restent au niveau fondamental, lorsqu'on s'approche de la "création", de l'origine du monde, des fondements de la physique... dans des purs concepts abstraits... totalement enfermés ET dans l'espace ET dans le temps

Et ils passent au travers des fondements même des objets étants et du cadre dans lequel ces objets s'expriment

C'est d'une naÏveté qui frise à la sottise

La philosophie attend des philosophes capables d'être inter disciplinaires et bien évidemment s'il faut toujours être créateur de concepts, on a plus le droit de rester enfermer dans des réflexions cro magnonesques 

Heidegger est un faux cul a fort ego cro magnonesque

Néanmoins, il faut le lire, la cohérence qu'il exprime sert de cadre de référence soit pour l'adopter si on reste fainéant, soit pour cerner les contours des limites de la logique si on travaille

Un Luc Ferry est un intellectuel extrêmement brillant et fervent admirateur d'Heidegger mais je pense qu'arrive ce moment où il faut passer de son auto satisfaction de branlette intellectuelle à une méthode plus rigoureuse pour appréhender les contours du monde

Non pas qu'on trouve des solutions... mais qu'on trouve moulte terrains d'interrogations supplémentaires... et bien plus intéressantes bien sûr

Je crois aussi que les philosophes  se sont jetés sur lui, parce qu'en paraissant redonner de l'air à la métaphysique il leur permettait d'éliminer la psychanalyse qui depuis un demi-siècle les avait complètement tétanisés ! Il leur a redonné du courage ! Pour un Type comme Sartre, c'est assez impardonnable : mais il a repris les concepts Heideggeriens en leur faisant dire autre chose...

Heidegger a longtemps et plusieurs fois voulu être prêtre, ça doit laisser des traces !  Si bien que je pense que sa "recherche" de l'Être ressemble à chercher une permission que l'esprit donnerait au monde d'exister. Un permission divine en quelque sorte... c'est totalement virtuel, le langage,  la parole qui s'emballe !

Oui pour Kant ! Les phénomènes comme seul domaine qui nous soit accessible et les noumènes qui ne sont même pas la chose en soi mais seulement l'idée qu'on peut s'en faire, comment on peut essayer de la concevoir.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

L'assujettissement du divin au verbe substantif, être _ puisque dieu ne peut qu'être ou n'être pas _ serait d'ailleurs la conséquence directe de l'immanence. 

Puisque le divin ne peut que demeurer au sein de ce qui est en l'absence de concept plus fondamental qu'être tel que la récursivité de l'essence de ce qui est le démontre.

Hello

Tout cela n’est qu’affaire de fondement

être dans l’espace et le temps est le tien et sa conséquence : être

Sauf que l’espace n’est pas indépendant du temps et que même l’espace temps dejà si difficilement conceptualisable de part notre expérience sensible n’est pas le fondement.

Que ce soit un photon ou une particule intriguée, l’infiniment petit d’ou émerge l’infiniment grand et sa relativité échappe à ses lois.

Faire coexister la mécanique quantique et la relativité reste une quête inachevée 

Dès lors ne sachant même pas définir le fondement de tout comment même définir l’éventuelle transcendance dont tout est issu

Pour Alain Connes, la variabilité fondamentale de la nature et la non commutativité de ces opérateurs génère le temps par un principe thermodynamique 

Autant de notions à creuser et même si elles sont plus fondamentales que l’espace ou le temps...d’ou viennent ces principes ?

D’ou viennent les lois de la physique ? 

Modifié par zenalpha
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, zenalpha a dit :

Hello

Tout cela n’est qu’affaire de fondement

être dans l’espace et le temps est le tien et sa conséquence : être

Sauf que l’espace n’est pas indépendant du temps et que même l’espace temps dejà si difficilement conceptualisable de part notre expérience sensible n’est pas le fondement.

Que ce soit un photon ou une particule intriguée, l’infiniment petit d’ou émerge l’infiniment grand et sa relativité échappe à ses lois.

Faire coexister la mécanique quantique et la relativité reste une quête inachevée 

Dès lors ne sachant même pas définir le fondement de tout comment même définir l’éventuelle transcendance dont tout est issu

Pour Alain Connes, la variabilité fondamentale de la nature et la non commutativité de ces opérateurs génère le temps par un principe thermodynamique 

Autant de notions à creuser et même si elles sont plus fondamentales que l’espace ou le temps...d’ou viennent ces principes ?

D’ou viennent les lois de la physique ? 

Je sais que c'est probablement botter en touche, mais ne peut-on pas dire que les lois de la physique n'existent pas ? Qu'elle sont la physique, la Nature elle-même ?

On les a "soutirées" de la nature elle-même et par la suite on finit par penser que la nature leur obéit !...

En fait on voudrait que la Nature obéisse à notre esprit et on en est tout sidérés, enchantés, alors que c'est lui qui découle d'elle.

La loi qui m'épate le plus c'est le parcours des planètes sur lune ellipse parce qu'elle est à la fois très visuelle et très numérique : c'est la surface décrite par la planète qui est la même dans un même temps ce qui fait que la planète ralentit quand elle est plus éloignée ! Alors, je me dis : "Mince, la planète en avançant CALCULE la surface parcourue " ?!!! (Comme nous le faisons nous ?!)

Modifié par Blaquière
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

Je sais que c'est probablement botter en touche, mais ne peut-on pas dire que les lois de la physique n'existent pas ? Qu'elle sont la physique, la Nature elle-même ?

On les a "soutirées" de la nature elle-même et par la suite on finit par penser que la nature leur obéit !...

En fait on voudrait que la Nature obéisse à notre esprit et on en est tout sidérés, enchantés, alors que c'est lui qui découle d'elle.

C’est extrêmement complexe 

Quand Kant dit que l’espace et le temps sont des a priori de notre sensibilité qu’en conclure de la véritable nature de l’univers s’il avait raison ?

Il y a même dans l’idéalisme l’idée que nous créons la nature davantage que la nature nous crèe, repris par Stephen Hawking dans son modèle hartle Hawking (lire y a t’il un architecte dans l’univers)

Chaque phrase que nous postulons d’évidence n’est est pas une même si cette idée de l’observation qui crée la réalité a un peu du plomb dans l’aile, elle n’est pas morte pour autant.

Quand aux lois de la physique si bien modélisé par les mathématiques c’est un miracle

 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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Bien que la nature et l'homme soient distincts, il demeurent indivisibles du fait qu'ils soient ensemble.

Il faut donc distinguer la nature inconsciente, du sujet conscient, sans jamais diviser.

Nous passons simplement de l'un à l'autre dans une itération sans fin dès lors que l'inconscience soit l'unique reliquat possible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose: si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement afin d'être conscient.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 7 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Bien que la nature et l'homme soient distincts, il demeurent indivisibles du fait qu'ils soient ensemble.

Il faut donc distinguer la nature inconsciente, du sujet conscient, sans jamais diviser.

Nous passons simplement de l'un à l'autre dans une itération sans fin dès lors que l'inconscience soit l'unique reliquat possible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose: si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement afin d'être conscient.

J’aime cette idée que nous sommes dans la nature, on a trop tendance à l’oublier.

La conscience avait elle besoin d’être dans la nature ? Ou complémentaire ? 

L’idée de Dieu montre que non.

Quelque part, étant à l’image de Dieu selon les religions, réfléchis à toutes ces pensées tournées vers notre salut ou vers la philosophie comme une activité spécifique à l’homme qui sont autant de diversions à notre rapport direct aux hommes déjà et plus encore à la préservation de la nature.

L’homme maître et possesseur de la nature, une idée toute aussi destructrice que de ’penser le néant’, l’acte même de penser mobilisant une série de phénomènes qui est tout, sauf le néant

En vérité nous avons un problème d’ego

La pensée est un outil extrêmement puissant et comme toute chose, extrêmement limitée dans les contours.

Rien que le langage est la cage de notre esprit.

Pourquoi si tu arrives à conceptualiser le néant, c’est avec des mots.

Est il possible d’exprimer le rien dépourvu d’attributs et de cadre part des pensées qui plus est enfermées dans un langage et probablement de langue française...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Pour @JOSEPH DELETRE

Je te recommande cette vidéo sur la réflexion autour du concept d’objet qui perd tout son sens au niveau quantique

Une particule quantique n’est pas un objet

Est ce que la base de toute chose dans l’univers n’est pas un étant ?

Nous serions donc tous formés d’entités qui n’existent pas ?

Pourtant on les mesure...

Qui plus est les bases de l’épistémologie qui définit les relations du sujet qui cherche à connaître les propriétés de l’objet à connaître sont posées

Matière à réflexion 

 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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Le divin ne serait autre que cette faculté d'abstraction logique immanente à ce qui est en vertu de laquelle la réalité objective se maintient.

Le divin est donc en toute chose existante.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 7 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Le divin ne serait autre que cette faculté d'abstraction logique immanente à ce qui est en vertu de laquelle la réalité objective se maintient.

Le divin est donc en toute chose existante.

Tu remarqueras que la définition de Dieu est tellement différente de l’un à l’autre que ce qui est pensé de Dieu par l’un peut-être différent et même contradictoire à ce qui est pensé de Dieu par l’autre en brandissant pourtant la même référence divine unifiante pour des concepts extrêmement différents 

Tu parles de faculté d’abstraction et d’immanent, est ce encore le même Dieu que le Dieu transcendant, créateur, interventionniste, personnel auprès de qui on prie et on demande des faveurs, juge des âmes et trinitaire des catholiques.?

Le principe est lui universel....placer sa pensée singulière sous la bannière d’un mot universel.

Pour moi aussi Dieu existe, c’est un truc qui montre des signes pouvant nous apparaître plus intelligent dans la nature que notre propre capacité de compréhension et de créativité Pratique selon des principes qui ont conduit à notre propre apparition dans l’univers.

A bien y penser, chacun se considère comme son chef d’œuvre puisque notre propre intelligence nous dit de lui ce que nous en comprenons sans que les autres ne le comprennent et ne nous comprennent 

Cela nous donne le même caractère divin à son image, chacun pense être le seul à toucher l’absolu par sa propre intelligence et expérience personnelle 

D’ailleurs applique ta définition pour toi même qu’elle semble encore plus pertinente

Modifié par zenalpha
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a une heure, zenalpha a dit :

Tu remarqueras que la définition de Dieu est tellement différente de l’un à l’autre que ce qui est pensé de Dieu par l’un peut-être différent et même contradictoire à ce qui est pensé de Dieu par l’autre en brandissant pourtant la même référence divine unifiante pour des concepts extrêmement différents 

Tu parles de faculté d’abstraction et d’immanent, est ce encore le même Dieu que le Dieu transcendant, créateur, interventionniste, personnel auprès de qui on prie et on demande des faveurs, juge des âmes et trinitaire des catholiques.?

Le principe est lui universel....placer sa pensée singulière sous la bannière d’un mot universel.

Pour moi aussi Dieu existe, c’est un truc qui montre des signes pouvant nous apparaître plus intelligent dans la nature que notre propre capacité de compréhension et de créativité Pratique selon des principes qui ont conduit à notre propre apparition dans l’univers.

A bien y penser, chacun se considère comme son chef d’œuvre puisque notre propre intelligence nous dit de lui ce que nous en comprenons sans que les autres ne le comprennent et ne nous comprennent 

Cela nous donne le même caractère divin à son image, chacun pense être le seul à toucher l’absolu par sa propre intelligence et expérience personnelle 

D’ailleurs applique ta définition pour toi même qu’elle semble encore plus pertinente

Bien vu ! Tu as mis le doigt là où ça fait mal !

Et je crois que tu as tout dit là :

"Croire en Dieu", c'est "se croire Dieu" !

Et le pire : sous couvert d'une fausse modestie...

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