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La Suède, pays pionnier de la reconnaissance des transgenres, revoit son protocole vis à vis des mineurs


Flower00

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Membre, 152ans Posté(e)
Flower00 Membre 3 785 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)

Depuis 10 ans, des milliers d’adolescents suédois sont devenus des Suédoises et vice versa. Une contagion, –ce mot est mis entre guillemets par le Figaro- qui a conduit le plus prestigieux hôpital de Suède à revoir son protocole et à ne plus donner d’hormones aux mineurs, explique le journal. Et on lira le témoignage d’Asa qui raconte ce qui est arrivé à sa fille : « elle est tombée malade, l’anorexie. A l’hôpital, j’ai remarqué qu’elle suivait des comptes transgenres sur les réseaux sociaux. Elle m’a annoncé qu’elle souffrait de dysphorie de genre, qu’elle ne supportait plus son corps. Et elle a décidé de devenir Kasper, un garçon »..

https://www.google.com/amp/s/www.radioclassique.fr/magazine/articles/la-suede-pays-pionnier-de-la-reconnaissance-des-transgenres-revoit-son-protocole-vis-a-vis-des-mineurs/amp/

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Membre, Devezh mat, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚ Devezh mat,
Posté(e)
il y a 22 minutes, Flower00 a dit :

 Elle m’a annoncé qu’elle souffrait de dysphorie de genre, qu’elle ne supportait plus son corps. Et elle a décidé de devenir Kasper, un garçon »..

 

Je pense que la première chose à faire aurait du être de lui faire consulter un psy. La majorité des ados se cherchent à l'adolescence ...

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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 673 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
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Et c'est une très bonne chose. 

Personnellement, la dysphorie m'interroge réellement : qu'est-ce que cela veut dire de ne pas se sentir de son sexe biologique, ou plus en avant de se sentir de l'autre ? 

Comment un individu, qui n'a de fait qu'une expérience humaine, peut savoir ce que cela veut dire d'être de l'autre sexe ? D'ailleurs, même, tant les différences existent entre individus de même sexe, on peut aussi s'interroger sur le fait de sentir appartenir à son sexe : il y aurait déjà à discuter. Je suis un homme. Je ne me sens pas pour autant "homme", je me sens surtout moi, car je suis la seule expérience de vécu que je connaisse. 

Alors bien évidemment, derrière ça, en fond, on se doute que ce qui joue ce n'est pas ce que l'on se sent être ou non, mais la proximité ou non que l'on ressent face aux archétypes, aux préjugés, ... qui accompagnent notre sexe dans la société, ce à quoi elle nous renvoie. 

Mais nous sommes dès lors dans une vision éminemment sexiste des individus et de leur sexe : est-ce la vision que nous souhaitons encourager dans nos sociétés modernes ? C'est à mon sens là le paradoxe de le modernité autour de la question de la transidentité : je ne peux m'empêcher d'y voir une vision datée des sexes, une accréditation de la notion sexiste de genre (qui est en sociologie est une constation et non pas une vocation).

J'ai donc toujours trouvé étrange que la science et la médecine valident cette logique, cette pensée selon laquelle il y aurait des cerveaux féminins et des cerveaux masculins (ou des âmes tant qu'on y est) qui echoueraient parfois dans le mauvais corps biologique. Car cela revient à ça. À faire du genre une réalité biologique, alors que sa définition propre est purement sociologique ou culturel. 

Bref, ces réserves que j'ai déjà pour ma part sont d'autant plus fortes en ce qui concerne les adolescents qui sont en pleine période de confrontation et de refus d'eux mêmes, de construction : ils sont encore plus propices à tomber dans une vision erronée, sexiste, de ce que devrait être un homme et une femme... et absolument pas en position de faire ce choix ! 

Lorsque l'on voit le phénomène en Suède, ou encore les enfants de star aux US où c'est la dernière tendance "moderne" que d'avoir un enfant qui entame une transition... Je me dis que c'est une bonne chose que la Suède s'interroge Je pense que l'on devrait s'interroger même plus grandement. 

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 564 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 18 minutes, Pheldwyn a dit :

Et c'est une très bonne chose. 

Personnellement, la dysphorie m'interroge réellement : qu'est-ce que cela veut dire de ne pas se sentir de son sexe biologique, ou plus en avant de se sentir de l'autre ? 

Comment un individu, qui n'a de fait qu'une expérience humaine, peut savoir ce que cela veut dire d'être de l'autre sexe ? D'ailleurs, même, tant les différences existent entre individus de même sexe, on peut aussi s'interroger sur le fait de sentir appartenir à son sexe : il y aurait déjà à discuter. Je suis un homme. Je ne me sens pas pour autant "homme", je me sens surtout moi, car je suis la seule expérience de vécu que je connaisse. 

Alors bien évidemment, derrière ça, en fond, on se doute que ce qui joue ce n'est pas ce que l'on se sent être ou non, mais la proximité ou non que l'on ressent face aux archétypes, aux préjugés, ... qui accompagnent notre sexe dans la société, ce à quoi elle nous renvoie. 

Mais nous sommes dès lors dans une vision éminemment sexiste des individus et de leur sexe : est-ce la vision que nous souhaitons encourager dans nos sociétés modernes ? C'est à mon sens là le paradoxe de le modernité autour de la question de la transidentité : je ne peux m'empêcher d'y voir une vision datée des sexes, une accréditation de la notion sexiste de genre (qui est en sociologie est une constation et non pas une vocation).

J'ai donc toujours trouvé dérangeant que la science et la médecine valident cette logique, cette pensée selon laquelle il y aurait des cerveaux féminins et des cerveaux masculins (ou des âmes tant qu'on y est) qui echoueraient parfois dans le mauvais corps biologique. Car cela revient à ça. 

Bref, ces réserves que j'ai déjà pour ma part sont d'autant plus fortes en ce qui concerne les adolescents qui sont en pleine période de confrontation et de refus d'eux mêmes, de construction : ils sont encore plus propices à tomber dans une vision erronée, sexiste, de ce que devrait être un homme et une femme... et absolument pas en position de faire ce choix ! 

Lorsque l'on voit le phénomène en Suède, ou encore les enfants de star aux US où c'est la dernière tendance "moderne" que d'avoir un enfant qui entame une transition... Je me dis que c'est une bonne chose que la Suède s'interroge Je pense que l'on devrait s'interroger même plus grandement. 

Il ne s'agit pas de définir un cerveau féminin ou masculin t il ne s'agit pas de définir une sexualité (c'est une évidence de dire que les homosexuels ne sont pas des transgenres).  Cette identité est très subjective au delà de l'adhésion simpliste  aux stéréotypes.

Je ne sais pas si on peut donner un rôle précis à la physiologie et à la psychologie sociale pour définir le transgenre, mais toutes ces (les) dimensions de la personne participant à l'identité définissent aussi le genre que l'on identifie comme le sien.

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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 673 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 1 minute, CAL26 a dit :

Il ne s'agit pas de définir un cerveau féminin ou masculin t il ne s'agit pas de définir une sexualité (c'est une évidence de dire que les homosexuels ne sont pas des transgenres). 

Je ne parle pas de sexualité (d'attirance sexuelle, si tu préfères).
D'ailleurs, c'est faux, un homosexuel (c'est à dire un individu d'un sexe biologique attiré sexuellement par des individus du même sexe) peut également - en parallèle - "se sentir" de l'autre sexe biologique.
Les deux questions peuvent être totalement indépendantes (même si, dans le cas de notre article, il peut y avoir confusion chez les plus jeunes).

Bref je parle bien du "sexe psychologique", le sexe auquel on ressentirait appartenir. 
 

il y a 1 minute, CAL26 a dit :

Cette identité est très subjective au delà de l'adhésion simpliste  aux stéréotypes.

Mais tout le combat féministe (et anti-sexiste) consiste justement à déconstruire ces stéréotypes, et, justement, les notions de genre.

Bref, à désolidariser la réalité biologique (le sexe) de toute construction ou imposition sociale (le genre).
En d'autres termes, à gommer le genre social, pour offrir une altérité à chaque individu.

 

il y a 1 minute, CAL26 a dit :

Je ne sais pas si on peut donner un rôle précis à la physiologie et à la psychologie sociale pour définir le transgenre, mais toutes ces (les) dimensions de la personne participant à l'identité définissent aussi le genre que l'on identifie comme le sien.

Bah tu identifies ton genre toi ? Tu te poses ou t'es posé la question de savoir si tu étais davantage un homme ou une femme ? (enfin, pas biologiquement du coup, mais "psychologiquement").

Personnellement, je suis biologiquement un homme. Pour le reste ... bah je suis moi. 

Je comprends que l'on puisse souffrir des préjugés de la société du fait de son sexe (d'ailleurs, je les combats) : mais dans le cas des transgenres, j'ai l'impression qu'il s'agit davantage de ne pas remettre en cause ces préjugés, de les accréditer même, et de choisir, vis-à-vis de ces préjugés, de se positionner en dehors ou à l'autre bout (l'autre genre).
En tout les cas, j'y vois là davantage une considération sociologique/psychologique, une opinion et des convictions, qu'une altération biologique à laquelle remédier par la médecine.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 564 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 36 minutes, Pheldwyn a dit :

Je ne parle pas de sexualité (d'attirance sexuelle, si tu préfères).
D'ailleurs, c'est faux, un homosexuel (c'est à dire un individu d'un sexe biologique attiré sexuellement par des individus du même sexe) peut également - en parallèle - "se sentir" de l'autre sexe biologique.
Les deux questions peuvent être totalement indépendantes (même si, dans le cas de notre article, il peut y avoir confusion chez les plus jeunes).

Bref je parle bien du "sexe psychologique", le sexe auquel on ressentirait appartenir. 
 

Mais tout le combat féministe (et anti-sexiste) consiste justement à déconstruire ces stéréotypes, et, justement, les notions de genre.

Bref, à désolidariser la réalité biologique (le sexe) de toute construction ou imposition sociale (le genre).
En d'autres termes, à gommer le genre social, pour offrir une altérité à chaque individu.

 

Bah tu identifies ton genre toi ? Tu te poses ou t'es posé la question de savoir si tu étais davantage un homme ou une femme ? (enfin, pas biologiquement du coup, mais "psychologiquement").

Personnellement, je suis biologiquement un homme. Pour le reste ... bah je suis moi. 

Je comprends que l'on puisse souffrir des préjugés de la société du fait de son sexe (d'ailleurs, je les combats) : mais dans le cas des transgenres, j'ai l'impression qu'il s'agit davantage de ne pas remettre en cause ces préjugés, de les accréditer même, et de choisir, vis-à-vis de ces préjugés, de se positionner en dehors ou à l'autre bout (l'autre genre).
En tout les cas, j'y vois là davantage une considération sociologique/psychologique, une opinion et des convictions, qu'une altération biologique à laquelle remédier par la médecine.

Tu n'as pas bien lu la cohérence de mon propos ce qui fait que ta réponse en tranches n'est pas cohérente : j'aborde la sexualité justement pour séparer la question de l'identité sexuelle et l'identité de genre.

Ensuite, ce que je veux dire c'est donc qu'ont ne peut pas lier facilement les stéréotypes à la fois sexuels et genrés à la démarche transgenre donc il me semble essentiel de complexifier ce besoin intime et personnel de changer biologiquement de sexe.

Notamment parce que la démarche reste encore rare, on ne peut pas y voir seulement les effets de la psychologie sociale. Il conviendrait donc de donner un sens à la très complexe identité sexuelle, qui est à la fois biologique et sociale, pour essayer de comprendre cette démarche marginale  consistant à changer son sexe biologique. 

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

moi ,mon chat veux changer !!

il veut devenir un clebs !!

ça promet !

je vais le montrer à un psychat !

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Membre, Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche, 55ans Posté(e)
lepequenot Membre 3 914 messages
55ans‚ Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche,
Posté(e)
Il y a 14 heures, Flower00 a dit :

Depuis 10 ans, des milliers d’adolescents suédois sont devenus des Suédoises et vice versa.

Dans le second cas, le problème doit être de trouver un donneur, à moins que les premiers... :D

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Membre, 41ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)

L'éléphant dans le corridor c'est que la transition de sexe à coup d'hormones et de chirurgie n'est que mutilation de corps sains avec très souvent comme conséquence la stérilité. Mais bon y voir une saloperie nuisible consistant à mutiler des corps pour soit disant régler un problème à la base psychologique cela est aujourd'hui du registre de la haine. Ensuite les adultes font ce qu'ils veulent mais perturber le développement hormonales de gamins mal dans leur peau avec toutes les conséquences irréversibles que cela peut avoir sur la santé c'est clairement une dérive et je pèse mes mots.

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 713 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, uno a dit :

Ensuite les adultes font ce qu'ils veulent mais perturber le développement hormonales de gamins mal dans leur peau avec toutes les conséquences irréversibles que cela peut avoir sur la santé c'est clairement une dérive et je pèse mes mots.

Tout à fait d'accord avec ça.
Sans compter ce qui va inévitablement se multiplier ; les demandes de restitution après chirurgie de ré-assignation.

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1158136012001132

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

Attention les mecs ... les féministes partisanes de la misanderie vont tous vous trans-former en nanas !!!! :D

J'rigole mais tout ça me dépasse .... j'ai surtout peur encore là des apprentis sorciers ....

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