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Sexe faible


Révérend Wayne

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 768 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 20/05/2021 à 14:01, Fraction a dit :

Bonjour,

La méritocratie, sauf entretien d’embauche, n’est jamais directe.

Elle est induite par une offre et une demande.

Ici, l’offre c’est le parti politique, et la demande c’est l’électorat.

Or, le parti politique effectue une première sélection avant la candidature.

C’est comme ça qu’on se retrouve parfois avec des incompétents parachutés.

Mais j’ai du mal à envisager un système démocratique qui s’affranchirait des partis, tant leur fédération doctrinale, analogique, est pertinente, et tant le repère idéologique qu’ils offrent à l’électorat est pédagogique.

Ce serait un peu comme un hypermarché où les marques seraient prohibées.

Effectivement, toute forme de sélection est biaisée, ici tantôt par le corporatisme, le copinage, le carriérisme, ...

Mais on pourrait dire la même chose du système carcéral : ceux qui courent moins vite que la police sont surreprésentés en prison.

Il s’agirait là d’annuler les frottements et résistances entre l’offre et la demande, je ne sais comment.

Mais y a-t-il matière à repenser le système pour autant, puisque le problème n’est pas fondamental mais bassement technique ?

Mes hommages,

La méritocratie reste un concept de gauche, qui a trouvé sa place dans des états communistes (Chine, pays de l'Est). "The Rise of Meritocraty", oeuvre dystopique, écrite par Michael Young (parti travailliste), qui a introduit le terme méritocratie, soulève plusieurs questions et notamment : quelle sont les chances de ceux et celles qui ne vont pas à l'université ? La méritocratie génère aussi ses laisser pour compte. Elle n'est pas aussi juste qu'on veut le prétendre. 

Elle semble préférable à une ploutocratie ou encore à une gérontocratie, dans l'idée ; cependant dans les faits, il y règne tout autant de corruption (si ce n'est plus selon ses détracteurs). Les plus instruits ou les plus armés ne sont pas plus capables (ou le sont moins selon ces même détracteurs) de diriger un pays plus efficacement et plus honnêtement que les autres. 

Qui vous parle de s'affranchir des partis politiques, de tout révolutionner ? Nous sommes perfectibles. 

Depuis quelques années nous observons un délitement des deux partis majeurs de gauche et de droite, historiques, au profit de partis radicaux aux manettes de prolétaires ou hybrides (opportunistes), dont les têtes d'affiches sont des hommes, ou servent les hommes. C'est plutôt regrettable, tout autant que de voir des idiots utiles s'en réjouir.

Il y a encore à faire, c'est incontestable, et avec des femmes politiques, si elles le veulent, bien évidemment. Pour cela, il est nécessaire aussi d'ouvrir un champ des possibles, comme cela est fait de façon séculaire pour les hommes. La politique est souvent, trop souvent affaire d'entre-soi, un entre-soi masculin bien évidemment. Empêcher, limiter, sous prétexte de genre, c'est de la pure discrimination sexiste. 

Le 20/05/2021 à 14:01, Fraction a dit :

Plutôt que de la fantasmatique complémentarité homme-femme, j’ai plutôt l’impression que dans un couple, c’est l’ego le plus massif qui satellise l’autre.

Il se trouve que c’est plus souvent l’homme, mais j’ai déjà observé le cas inverse.

Dans les couples les plus évolués, chaque plan, chaque thème, chaque intérêt, est sujet à une satellisation propre, indépendamment des autres.

Pour ma part, ce n’est pas moi qui choisirais le programme TV, ni la destination d’un voyage, mais je serais intransigeant sur la finance du couple.

 

La dualité que je vous suggérais, c’est la dualité maître / génie.

Le maître est mécaniste, son déterminisme se coordonne en amont,

alors que le génie est finaliste, son déterminisme est conçu pour saturer l’aval.

Mais vous me prêtez alors un propos que je n’ai pas tenu, c’est-à-dire la systématicité du génie féminin, et la systématicité de la maîtrise masculine.

A cette systématicité, je substitue une sexuation seulement préférentielle, et pourquoi pas hormonale.

Plus qu'un fantasme, c'est une colonne grecque : simple, symétrique, harmonieuse. Le mythe de l'androgyne a tout pour plaire... aux esprits les plus simples. 

Les rôles sont de moins en moins pré-établis, imposés, aujourd'hui, plus que jamais, mais il y avait déjà eu des signes avant-coureurs notamment quand les femmes ont du se débrouiller des exploitations agricoles (et ainsi subvenir aux besoins vitaux de tout le pays) alors que les hommes étaient au Front. Les "gueules cassées" ont ensuite repeuplées les champs.  

Il s'agit encore toujours de démanteler, de dépecer ces vieilles mentalités qui nous confinent toujours près des berceaux et derrière les fourneaux. Trois pas en avant, deux pas en arrière. Un backlash selon Susan Faludi.  

Tout ce que vous faites, je peux le faire. Mon indépendance financière fait de moi une femme libre. Il est hors de propos, hors de question, qu'un homme tienne mes finances, m'infantilise, me retienne prisonnière de quelle que manière que ce soit. Des hommes ont bien essayé de m'acheter, de me faire miroiter une protection, de m'entretenir. Une prison dorée n'en reste pas moins, une prison. 

Le patriarcat glorifie les femmes dans certaines fonctions, en faisant l'éloge de la mère allaitante, de la maîtresse qui donne du plaisir et encore de la femme au foyer, gardienne des traditions. Il enferme les femmes en des figures sociales plus ou moins valorisées, toutes liées à leur corps : l'utérus qui fabrique les enfants, les seins qui les nourrissent, le vagin qui donne du plaisir. Il ne s'agit pas là de génie, davantage de servilité.

Des hommes conserveraient leur statut de dominant via le paternalisme, la différenciation de genre et l'hétérosexualité. Néanmoins poursuivre leur domination seulement en utilisant un versant hostile (les femmes seraient des séductrices qui usent de leurs charmes et du sexe afin de dominer et manipuler les hommes) des ces 3 aspects les mettraient en péril, les empêcherait de satisfaire certains de leurs besoins vitaux et voire même ceux de l'espèce (reproduction). C'est là que le sexisme bienveillant prend tout son sens. Par son biais, des hommes pourraient exercer leur domination tout en préservant et également en profitant de la dépendance nécessaire qu'ils entretiennent avec les femmes. 

Vous versez dans le sexisme bienveillant, également, à l'égard des femmes politiques. Maintenant que vous le savez -et même si vous ne l'avouerez sûrement pas ici- vous pouvez vous corriger. Parce qu'il est tout à fait possible de ne pas verser dans le sexisme, de quelle que nature que ce soit. Des hommes, à l'instar des femmes, y parviennent très bien. 

Le 20/05/2021 à 14:01, Fraction a dit :

Je ne suis pas un partisan du tout-culturel.

Certes le conditionnement de l’enfant joue un rôle prépondérant.

Mais ce ne sont pas mes parents qui m’ont conditionné pour jouer aux cow-boys et au policier.

Ils ont horreur de la violence, et j’ai dû acheter mes nunchakus avec mon propre argent de poche.

A cet âge, il est sans doute difficile de parler d’hormones, mais j’ai une conception du destin spirituel dans lequel l’état futur rétroagit sur le passé.

Le culte de la puissance et le culte de la beauté relèveraient alors à la fois d’un conditionnement culturel et d’un destin naturel dont le temps peut subir des torsions.

Cordialement, Fraction

Je ne suis pas partisane du tout naturel. Certains se servent d'une supposée innéité des traits de caractère, afin d'assoir une domination masculine, d'excuser la violence, souvent. Invoquer notre nature, notre animalité, sert trop généralement et sans surprise, aux hommes. 

Selon Pascal Picq  « Les mâles de notre espèce sont parmi les primates les plus violents envers leurs femelles, les femmes ». Et les hommes des cavernes était sans doute moins hostiles envers les femmes que des idéologues ont bien voulu nous le faire croire. Il y a un mythe de l'Homme des cavernes, une image déformée qui a été relayée depuis des lustres, déformant les rapports originels homme/femme. 

https://www.franceinter.fr/histoire/domination-masculine-violences-faites-aux-femmes-pascal-picq-fait-parler-les-singes-et-la-prehistoire

Tout ceci a été corroboré par les travaux de divers anthropologues et encore de la directrice d'études de la chaire "biologie et société", Claudine Cohen. 

La société vous a conditionné à jouer aux cow-boys et au policier -on ne subit pas seulement l'influence, de nos parents- comme elle m'a conditionnée à faire de la danse et du piano, dès mon plus jeune âge. Je n'ai pas aimé cependant. 

Le culte de la puissance et de la beauté sont intrinsèquement culturels. 

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 651 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 27/05/2021 à 18:59, Mórrígan a dit :

Mes hommages,

La méritocratie reste un concept de gauche, qui a trouvé sa place dans des états communistes (Chine, pays de l'Est). "The Rise of Meritocraty", oeuvre dystopique, écrite par Michael Young (parti travailliste), qui a introduit le terme méritocratie, soulève plusieurs questions et notamment : quelle sont les chances de ceux et celles qui ne vont pas à l'université ? La méritocratie génère aussi ses laisser pour compte. Elle n'est pas aussi juste qu'on veut le prétendre. 

Elle semble préférable à une ploutocratie ou encore à une gérontocratie, dans l'idée ; cependant dans les faits, il y règne tout autant de corruption (si ce n'est plus selon ses détracteurs). Les plus instruits ou les plus armés ne sont pas plus capables (ou le sont moins selon ces même détracteurs) de diriger un pays plus efficacement et plus honnêtement que les autres. 

Qui vous parle de s'affranchir des partis politiques, de tout révolutionner ? Nous sommes perfectibles. 

Depuis quelques années nous observons un délitement des deux partis majeurs de gauche et de droite, historiques, au profit de partis radicaux aux manettes de prolétaires ou hybrides (opportunistes), dont les têtes d'affiches sont des hommes, ou servent les hommes. C'est plutôt regrettable, tout autant que de voir des idiots utiles s'en réjouir.

Il y a encore à faire, c'est incontestable, et avec des femmes politiques, si elles le veulent, bien évidemment. Pour cela, il est nécessaire aussi d'ouvrir un champ des possibles, comme cela est fait de façon séculaire pour les hommes. La politique est souvent, trop souvent affaire d'entre-soi, un entre-soi masculin bien évidemment. Empêcher, limiter, sous prétexte de genre, c'est de la pure discrimination sexiste. 

Plus qu'un fantasme, c'est une colonne grecque : simple, symétrique, harmonieuse. Le mythe de l'androgyne a tout pour plaire... aux esprits les plus simples. 

Les rôles sont de moins en moins pré-établis, imposés, aujourd'hui, plus que jamais, mais il y avait déjà eu des signes avant-coureurs notamment quand les femmes ont du se débrouiller des exploitations agricoles (et ainsi subvenir aux besoins vitaux de tout le pays) alors que les hommes étaient au Front. Les "gueules cassées" ont ensuite repeuplées les champs.  

Il s'agit encore toujours de démanteler, de dépecer ces vieilles mentalités qui nous confinent toujours près des berceaux et derrière les fourneaux. Trois pas en avant, deux pas en arrière. Un backlash selon Susan Faludi.  

Tout ce que vous faites, je peux le faire. Mon indépendance financière fait de moi une femme libre. Il est hors de propos, hors de question, qu'un homme tienne mes finances, m'infantilise, me retienne prisonnière de quelle que manière que ce soit. Des hommes ont bien essayé de m'acheter, de me faire miroiter une protection, de m'entretenir. Une prison dorée n'en reste pas moins, une prison. 

Le patriarcat glorifie les femmes dans certaines fonctions, en faisant l'éloge de la mère allaitante, de la maîtresse qui donne du plaisir et encore de la femme au foyer, gardienne des traditions. Il enferme les femmes en des figures sociales plus ou moins valorisées, toutes liées à leur corps : l'utérus qui fabrique les enfants, les seins qui les nourrissent, le vagin qui donne du plaisir. Il ne s'agit pas là de génie, davantage de servilité.

Des hommes conserveraient leur statut de dominant via le paternalisme, la différenciation de genre et l'hétérosexualité. Néanmoins poursuivre leur domination seulement en utilisant un versant hostile (les femmes seraient des séductrices qui usent de leurs charmes et du sexe afin de dominer et manipuler les hommes) des ces 3 aspects les mettraient en péril, les empêcherait de satisfaire certains de leurs besoins vitaux et voire même ceux de l'espèce (reproduction). C'est là que le sexisme bienveillant prend tout son sens. Par son biais, des hommes pourraient exercer leur domination tout en préservant et également en profitant de la dépendance nécessaire qu'ils entretiennent avec les femmes. 

Vous versez dans le sexisme bienveillant, également, à l'égard des femmes politiques. Maintenant que vous le savez -et même si vous ne l'avouerez sûrement pas ici- vous pouvez vous corriger. Parce qu'il est tout à fait possible de ne pas verser dans le sexisme, de quelle que nature que ce soit. Des hommes, à l'instar des femmes, y parviennent très bien. 

Je ne suis pas partisane du tout naturel. Certains se servent d'une supposée innéité des traits de caractère, afin d'assoir une domination masculine, d'excuser la violence, souvent. Invoquer notre nature, notre animalité, sert trop généralement et sans surprise, aux hommes. 

Selon Pascal Picq  « Les mâles de notre espèce sont parmi les primates les plus violents envers leurs femelles, les femmes ». Et les hommes des cavernes était sans doute moins hostiles envers les femmes que des idéologues ont bien voulu nous le faire croire. Il y a un mythe de l'Homme des cavernes, une image déformée qui a été relayée depuis des lustres, déformant les rapports originels homme/femme. 

https://www.franceinter.fr/histoire/domination-masculine-violences-faites-aux-femmes-pascal-picq-fait-parler-les-singes-et-la-prehistoire

Tout ceci a été corroboré par les travaux de divers anthropologues et encore de la directrice d'études de la chaire "biologie et société", Claudine Cohen. 

La société vous a conditionné à jouer aux cow-boys et au policier -on ne subit pas seulement l'influence, de nos parents- comme elle m'a conditionnée à faire de la danse et du piano, dès mon plus jeune âge. Je n'ai pas aimé cependant. 

Le culte de la puissance et de la beauté sont intrinsèquement culturels. 

 

Bonjour,

_ A chacun selon ses besoins, c’est un positionnement plutôt collectiviste.

_ A chacun selon son mérite, c’est un positionnement plutôt social-démocrate.

_ A chacun selon sa valeur (marchande), c’est plutôt un positionnement libéral.

 

La méritocratie est moralement louable.

C’est elle qui finance l’ascenseur social.

Malheureusement, les neurones d’un enfant défavorisé ne sont pas suffisamment stimulés, et ce dès le plus jeune âge.

Si bien que l’ascenseur social est vain, la plupart du temps.

Cet ascenseur tourne à 1 000 watts, alors qu’il nécessite 1 mégawatt de financement.

La notion méritocratique doit alors s’enrichir d’un certain déterminisme social.

L’Etat n’a pas les moyens de se porter garant du déterminisme.

« C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme. »

 

J’ai assisté au débat Hidalgo-NKM aux municipales parisiennes, et j’ai été sidéré par son niveau de mesquinerie.

Je ne m’en remets pas à une grille de lecture sexiste, mais j’ai néanmoins souvent constaté que les filles rivales sont impitoyables entre elles.

 

La lutte est endogène.

Il n’y a pas de lutte des races ni des espèces, Darwin l’a indirectement mentionné.

L’essentiel de la lutte se fait à l’intérieur même de la race.

Le pire ennemi d’un lion, ce n’est pas une hyène, mais un autre lion.

Les catholiques ont été bien plus impitoyables envers les protestants qu’envers les musulmans.

Pour les hommes et les femmes, c’est pareil.

Moi-même, j’éprouve davantage d’antipathie envers les personnalités qui me ressemblent, mais en plus con ou en plus faible.

 

Vous me faites parfois penser à ces critiques littéraires qui savent déjà ce qu’ils vont interpréter avant même d’avoir ouvert le livre.

Ne lisez pas entre mes lignes, car entre mes lignes il n'y a que vous.

Mon « sexisme bienveillant » n’a rien de politique, il est d’ordre naturaliste.

La sexuation de l’ordre social (muscles viriles et beauté féminine) est un ordre différencié qui s’est opéré depuis Cro-Magnon.

Il fut un temps où les femelles étaient aussi musclées que les mâles, mais la civilisation et sa sélection sexuelle sont passées par là.

Libre à nous de nous affranchir de l’aliénation évolutive.

Mais considérez également que certaines femmes se complaisent naturellement dans la séduction, le maquillage, et les tâches domestiques et familiales.

 

Cordialement, Fraction

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 667 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Le 11/05/2021 à 17:03, Révérend Wayne a dit :

hum hum...alors, je vais tout bien relire lentement parce que c'est magnifiquement dit, mais complexe !

Mais non! Il a repris une chanson de Sardou.

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 436 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Le 13/05/2021 à 09:43, querida13 a dit :

Oui , un peu petite, je suis toujours en train de demander à un homme grand de me ramener les bouteilles d'eau minérale qu'un sadique de magasinier perche à un mètre quatre- vingt-dix du sol au supermarché.

Je fais parti de celles qui ont le bras assez long et fort pour vous rendre service...:sleep:

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 321 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Vue la distance qui nous sépare, permettez que j'en doute!

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 436 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Vue la distance qui nous sépare, permettez que j'en doute!

Ce qui n'empêche pas que cela m'arrive quasi à chaque fois que je fais mes courses...

J'ai fini par proposer quand je vois quelqu'un dans l'embarras...certaines personnes n'osant pas demander!

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 321 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Je pense que je devrais systématiquement emprter la pince qui permet de saisir les choses à distance...Mais elle me sert à la cuisine, pour  attraper ce qui est sur la dernière étagère de placards, au fond.

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Membre, Posté(e)
laurent pierre Membre 10 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

il n'y a aucun sexe faible, la Femme fait partie de la même classe que l'Homme , ce genre d'appellation est inappropriée

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 768 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 29/05/2021 à 12:26, Fraction a dit :

Bonjour,

_ A chacun selon ses besoins, c’est un positionnement plutôt collectiviste.

_ A chacun selon son mérite, c’est un positionnement plutôt social-démocrate.

_ A chacun selon sa valeur (marchande), c’est plutôt un positionnement libéral.

 

La méritocratie est moralement louable.

C’est elle qui finance l’ascenseur social.

Malheureusement, les neurones d’un enfant défavorisé ne sont pas suffisamment stimulés, et ce dès le plus jeune âge.

Si bien que l’ascenseur social est vain, la plupart du temps.

Cet ascenseur tourne à 1 000 watts, alors qu’il nécessite 1 mégawatt de financement.

La notion méritocratique doit alors s’enrichir d’un certain déterminisme social.

L’Etat n’a pas les moyens de se porter garant du déterminisme.

Bonjour,

L’État n’a pas à se porter garant du déterminisme, puisque tout n’est pas déterminé tout simplement (RIP Spinoza). Il n’y a pas de « trajectoire déterminée » pour les êtres humains, tout est possible. Un enfant défavorisé peut très bien être stimulé intellectuellement, par son entourage, pour commencer, par l’Éducation Nationale, ensuite. Le savoir est une richesse, non mercantile, et d’autant alors que les bibliothèques sont ouvertes à toutes et à tous, que dès le secondaire les établissements scolaires, au moins, disposent d’un CDI et d’un accès à Internet. Il y a encore des plafonds de verre, des préjugés, à exploser. 

Si l’intellect est valorisé, dans divers et variés domaines, il y a peu de lien entre intellect et pécuniaire et c’est là que les tenants de la méritocratie aimeraient intervenir : j’injecte de l’intellect et en échange j’attends du profit. Le commerce et la spéculation fonctionnent autrement toutefois -genre depuis la nuit des temps- en prenant des risques financiers, on s’attend justement à un retour sur investissement. 

Le 29/05/2021 à 12:26, Fraction a dit :

« C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme. 

Renaud, ce grand philosophe.

Le 29/05/2021 à 12:26, Fraction a dit :

J’ai assisté au débat Hidalgo-NKM aux municipales parisiennes, et j’ai été sidéré par son niveau de mesquinerie.

Je ne m’en remets pas à une grille de lecture sexiste, mais j’ai néanmoins souvent constaté que les filles rivales sont impitoyables entre elles.

 

La lutte est endogène.

Il n’y a pas de lutte des races ni des espèces, Darwin l’a indirectement mentionné.

L’essentiel de la lutte se fait à l’intérieur même de la race.

Le pire ennemi d’un lion, ce n’est pas une hyène, mais un autre lion.

Les catholiques ont été bien plus impitoyables envers les protestants qu’envers les musulmans.

Pour les hommes et les femmes, c’est pareil.

Moi-même, j’éprouve davantage d’antipathie envers les personnalités qui me ressemblent, mais en plus con ou en plus faible.

Nous voudrions faire disparaître celles qui nous font de l’ombre, davantage que ceux qui nous font de l’ombre… et ceci ne pourrait absolument pas -ou au moins partiellement- être le fruit d’une éducation ? La religion, les contes pour enfants, les mythes -tout ce qui a servi au patriarcat, tout ce qui a constitué son bras armé- promulguent pourtant, renforcent cette idée de compétition entre femmes. 

Nous n’avons rien à gagner à être en compétition les unes avec les autres. Il convient de nous demander qui toute cette compétition sert, pour en saisir les desseins. 
La sororité est une solution contre les plafonds de verre. Hidalgo a d’ailleurs été taclée, il y a quelques temps, alors que son équipe est très féminine. Elle devait régler une amende. NKM est très sympathique, très accessible et humaine, elle pourrait être une bonne copine. 

Ces municipales sont aussi passées par votre prisme interprétatif. 
Je n’ai aucune antipathie envers les personnes qui me ressemblent (bien au contraire). 

Le 29/05/2021 à 12:26, Fraction a dit :

Vous me faites parfois penser à ces critiques littéraires qui savent déjà ce qu’ils vont interpréter avant même d’avoir ouvert le livre.

Ne lisez pas entre mes lignes, car entre mes lignes il n'y a que vous.

Mon « sexisme bienveillant » n’a rien de politique, il est d’ordre naturaliste.

La sexuation de l’ordre social (muscles viriles et beauté féminine) est un ordre différencié qui s’est opéré depuis Cro-Magnon.

Il fut un temps où les femelles étaient aussi musclées que les mâles, mais la civilisation et sa sélection sexuelle sont passées par là.

Libre à nous de nous affranchir de l’aliénation évolutive.

Mais considérez également que certaines femmes se complaisent naturellement dans la séduction, le maquillage, et les tâches domestiques et familiales.

 

Cordialement, Fraction

Vous me sembliez être une nouveauté ici et je constate maintenant que vous accusez plus de 2000 messages au compteur. Je ne saurais dire ce que vous êtes ou à quoi vous me faites penser, puisqu’au dehors de ce fil, je ne vous ai pas croisé ou alors vous ne m’avez pas laissé un souvenir impérissable.  

Pour le reste, il n’y a pas besoin de lire entre les lignes -ou dans le marc de café- alors que vos idées sont affichées plutôt clairement, au milieu des fioritures (votre verbiage). Ce n’est ceci dit pas très original. Ces poncifs sur les femmes en politiques sont malheureusement très et trop répandus. 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 275 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Qu'est-ce que la faiblesse?

Bonne question...

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 651 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Mórrígan a dit :

Bonjour,

L’État n’a pas à se porter garant du déterminisme, puisque tout n’est pas déterminé tout simplement (RIP Spinoza). Il n’y a pas de « trajectoire déterminée » pour les êtres humains, tout est possible. Un enfant défavorisé peut très bien être stimulé intellectuellement, par son entourage, pour commencer, par l’Éducation Nationale, ensuite. Le savoir est une richesse, non mercantile, et d’autant alors que les bibliothèques sont ouvertes à toutes et à tous, que dès le secondaire les établissements scolaires, au moins, disposent d’un CDI et d’un accès à Internet. Il y a encore des plafonds de verre, des préjugés, à exploser. 

Si l’intellect est valorisé, dans divers et variés domaines, il y a peu de lien entre intellect et pécuniaire et c’est là que les tenants de la méritocratie aimeraient intervenir : j’injecte de l’intellect et en échange j’attends du profit. Le commerce et la spéculation fonctionnent autrement toutefois -genre depuis la nuit des temps- en prenant des risques financiers, on s’attend justement à un retour sur investissement. 

Renaud, ce grand philosophe.

Nous voudrions faire disparaître celles qui nous font de l’ombre, davantage que ceux qui nous font de l’ombre… et ceci ne pourrait absolument pas -ou au moins partiellement- être le fruit d’une éducation ? La religion, les contes pour enfants, les mythes -tout ce qui a servi au patriarcat, tout ce qui a constitué son bras armé- promulguent pourtant, renforcent cette idée de compétition entre femmes. 

Nous n’avons rien à gagner à être en compétition les unes avec les autres. Il convient de nous demander qui toute cette compétition sert, pour en saisir les desseins. 
La sororité est une solution contre les plafonds de verre. Hidalgo a d’ailleurs été taclée, il y a quelques temps, alors que son équipe est très féminine. Elle devait régler une amende. NKM est très sympathique, très accessible et humaine, elle pourrait être une bonne copine. 

Ces municipales sont aussi passées par votre prisme interprétatif. 
Je n’ai aucune antipathie envers les personnes qui me ressemblent (bien au contraire). 

Vous me sembliez être une nouveauté ici et je constate maintenant que vous accusez plus de 2000 messages au compteur. Je ne saurais dire ce que vous êtes ou à quoi vous me faites penser, puisqu’au dehors de ce fil, je ne vous ai pas croisé ou alors vous ne m’avez pas laissé un souvenir impérissable.  

Pour le reste, il n’y a pas besoin de lire entre les lignes -ou dans le marc de café- alors que vos idées sont affichées plutôt clairement, au milieu des fioritures (votre verbiage). Ce n’est ceci dit pas très original. Ces poncifs sur les femmes en politiques sont malheureusement très et trop répandus. 

Bonjour,

Vous, vous vivez dans un monde de luttes : lutte des sexes, luttes des classes, et pourquoi pas lutte des races.

Alors que moi, je vis dans un monde contractuel, où toute violence est à la fois inutile et illégitime.

Un monde où même la guerre est un contrat conventionné.

 

Je vous vois venir :

Vous allez me dire que ce monde contractuel est biaisé, et qu’il profite toujours aux mêmes.

Mais votre monde de lutte est, lui aussi, biaisé :

Ce ne sont pas les plus malheureux qui hurlent le plus fort.

Les vrais malheureux sont humbles et pudiques, ils ne manifestent pas, ils ne cassent rien, et même la charité des autres leur fait honte.

Je pense par exemple aux agriculteurs.

Le décibel et la cinétique du pavé ne sont pas proportionnels à la douleur de l’âme.

 

Et on pourrait en dire autant de quelques féministes privilégiées :

Combien de femmes ont évité les coups de leur mari grâce à l’écriture inclusive et à la théorie du genre ?

Pensez-vous vraiment que le remède soit adapté au mal, où s’agit-il plutôt d’une idéologie bourgeoise une once capricieuse ?

 

Maintenant, je souhaite vous entretenir sur un principe bien connu.

C’est le principe darwiniste, mais ici appliqué au marché.

_ Mettons que les femmes soient aussi productives que les hommes.

_ Mettons aussi que la plupart des entreprises aient des préjugés envers les femmes, et qu’elles les rémunèrent moindrement.

L'entreprise qui n’embaucherait que des femmes ferait alors une belle affaire, puisqu’elle réduirait ses coûts.

Et puisque ces femmes sont présumément aussi productives, ces entreprises « new age » devraient mathématiquement faire plus de bénéfices.

Elles s’épanouiraient donc davantage que les autres, puis finiraient par conquérir leurs parts de marché.

Or ce n’est pas ce qui se passe.

On pourrait dire de même pour les métiers pénibles :

Plus un métier est pénible, moins il y a de candidats à l’embauche, et plus l’offre d’emploi doit surenchérir en rémunération.

 

Evidemment, le darwinisme des marchés n’est pas perceptible à l’échelle humaine, mais seulement à l’échelle de l’histoire.

Il n’en demeure pas moins que les marchés sont des êtres vivants, ou disons autopoïétiques, et que leur adaptation est permanente.

Certes, cette adaptation peut sembler insuffisante et nécessiter une intervention politique.

Mais n’allons pas croire que les marchés soient teintés d’idéologie inhérente, autre que le profit, et la déontologie pour les plus vertueux.

Cordialement, Fraction

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 768 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 05/06/2021 à 12:46, Fraction a dit :

Bonjour,

Vous, vous vivez dans un monde de luttes : lutte des sexes, luttes des classes, et pourquoi pas lutte des races.

Alors que moi, je vis dans un monde contractuel, où toute violence est à la fois inutile et illégitime.

Un monde où même la guerre est un contrat conventionné.

Bonjour,

Vous ne verrez aucun inconvénient à ce que je désolidarise de ces cases dans lesquelles vous voulez me faire à tout prix -même celui de l’honnêteté intellectuelle- entrer : ni dieu, ni maître, ni Marx et pas même De Beauvoir. 

Maintenant que ceci est clarifié, passons à la suite vos interprétations sauvages et circonvolutions caverneuses. 

Le 05/06/2021 à 12:46, Fraction a dit :

Je vous vois venir :

Vous allez me dire que ce monde contractuel est biaisé, et qu’il profite toujours aux mêmes.

Mais votre monde de lutte est, lui aussi, biaisé :

Ce ne sont pas les plus malheureux qui hurlent le plus fort.

Les vrais malheureux sont humbles et pudiques, ils ne manifestent pas, ils ne cassent rien, et même la charité des autres leur fait honte.

Je pense par exemple aux agriculteurs.

Le décibel et la cinétique du pavé ne sont pas proportionnels à la douleur de l’âme.

Nuance : vous voudriez me voir venir. 

À l’évidence, il y a peu de de chance pour que vous souteniez une telle comparaison au chevet d’une femme qui a été violée et/ou battue ou à des enfants qui ont vu leur mère mourir sous les coups de leur propre père.
Ce mouvement d’émancipation -le féminisme- remarquablement non-violent (c’est un habitus féminin, nous avons été façonnées ainsi, tandis que les hommes ont été éduqués à devenir téméraires) va bien au-delà de l’inégalité persistante des salaires tant il s’agit de rémunération homme/femme et encore de la charge mentale ou de l’écriture inclusive. 

Derrière votre façade de sexiste bienveillant, d’antiféministe aussi à vos heures, il y a sûrement une forme de compassion, voire de sensibilité (si, ça existe même chez les hommes, heureusement) et peut-être même une once décence (allons savoir). 

Cette comparaison, en plus d’être inappropriée, est passablement fausse. Ces agriculteurs qui vous ont servi manifestement de mètre étalon de la souffrance (dignes parce qu’ils se tairaient), ont multiplié les actions « coups de poing » contre le dumping, notamment. Une des dernières actions des Ja a été d’accoster les clients d’un hypermarché afin de les sensibiliser quant à leur condition. Certains voulaient en bloquer l’accès depuis la route avec leurs tracteurs (ce qu’ils ont fait un moment), quand d’autres ont tout simplement appelé à tout saccager. Il vous reste les poissonniers ou les boulangers pâtissiers (les seconds gueulent moins que les premiers).

Que des femmes prennent la parole -y compris sur Internet, sous quelconque hashtag que ce soit, ou non- au lieu de se terrer en victimes solitaires, afin d’informer, de prévenir, d’éveiller les consciences, me semble prometteur. C’est ce qui nous a manqué depuis des millénaires : comprendre que nous n’étions pas seules. Cela en a bien arrangé qu’elles se taisent durant tout ce temps, qu’elles se drapent dans une soi-disante dignité silencieuse. Il y a eu trop de laisser dire et faire. 

Il est sidérant d’entendre, de lire, que non seulement les violeurs et les pédophiles, les hommes violents ne sont pas coupables, voire qu’ils ont été piégé et alors même que le verdict a été rendu (qu’ils croupissent derrière les barreaux cf Weinstein, Tron, etc…). Mais encore que les hommes, en général, sont criminalisés (j’en reviens au sujet, force est de constater que vous êtes un bordélique). Condamnés au premier regard, au simple motif de leur genre. Qu’ils ne peuvent plus rien dire, qu’ils sont persécutés sans moyen de se défendre… suite à ces affaires, suite à cette libération de la parole (c’est dire si elle menaçante). 
Quel manque d’empathie écœurant de prétendre que les hommes (tous !) sont les victimes des femmes (en général). C’est une espèce de solidarité envers des délinquants et criminels, de genre finalement, dégoulinante et malvenue. 

Le 05/06/2021 à 12:46, Fraction a dit :

Et on pourrait en dire autant de quelques féministes privilégiées :

Combien de femmes ont évité les coups de leur mari grâce à l’écriture inclusive et à la théorie du genre ?

Pensez-vous vraiment que le remède soit adapté au mal, où s’agit-il plutôt d’une idéologie bourgeoise une once capricieuse ?

Soral, sors de ce corps ! Bouh ! 

Le 05/06/2021 à 12:46, Fraction a dit :

Maintenant, je souhaite vous entretenir sur un principe bien connu.

C’est le principe darwiniste, mais ici appliqué au marché.

_ Mettons que les femmes soient aussi productives que les hommes.

_ Mettons aussi que la plupart des entreprises aient des préjugés envers les femmes, et qu’elles les rémunèrent moindrement.

L'entreprise qui n’embaucherait que des femmes ferait alors une belle affaire, puisqu’elle réduirait ses coûts.

Et puisque ces femmes sont présumément aussi productives, ces entreprises « new age » devraient mathématiquement faire plus de bénéfices.

Elles s’épanouiraient donc davantage que les autres, puis finiraient par conquérir leurs parts de marché.

Or ce n’est pas ce qui se passe.

On pourrait dire de même pour les métiers pénibles :

Plus un métier est pénible, moins il y a de candidats à l’embauche, et plus l’offre d’emploi doit surenchérir en rémunération.

 

Evidemment, le darwinisme des marchés n’est pas perceptible à l’échelle humaine, mais seulement à l’échelle de l’histoire.

Il n’en demeure pas moins que les marchés sont des êtres vivants, ou disons autopoïétiques, et que leur adaptation est permanente.

Certes, cette adaptation peut sembler insuffisante et nécessiter une intervention politique.

Mais n’allons pas croire que les marchés soient teintés d’idéologie inhérente, autre que le profit, et la déontologie pour les plus vertueux.

Cordialement, Fraction

Après le darwinisme social, le darwinisme des marchés…

Pas sûre que Darwin, lorsqu’il travaillait sur le pinson des îles Galápagos, ait pensé un jour autant inspirer les idéologues.

Bien cordialement,

Marie Stuart. 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 651 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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Il y a 3 heures, Mórrígan a dit :

Bonjour,

Vous ne verrez aucun inconvénient à ce que je désolidarise de ces cases dans lesquelles vous voulez me faire à tout prix -même celui de l’honnêteté intellectuelle- entrer : ni dieu, ni maître, ni Marx et pas même De Beauvoir. 

Maintenant que ceci est clarifié, passons à la suite vos interprétations sauvages et circonvolutions caverneuses. 

Nuance : vous voudriez me voir venir. 

À l’évidence, il y a peu de de chance pour que vous souteniez une telle comparaison au chevet d’une femme qui a été violée et/ou battue ou à des enfants qui ont vu leur mère mourir sous les coups de leur propre père.
Ce mouvement d’émancipation -le féminisme- remarquablement non-violent (c’est un habitus féminin, nous avons été façonnées ainsi, tandis que les hommes ont été éduqués à devenir téméraires) va bien au-delà de l’inégalité persistante des salaires tant il s’agit de rémunération homme/femme et encore de la charge mentale ou de l’écriture inclusive. 

Derrière votre façade de sexiste bienveillant, d’antiféministe aussi à vos heures, il y a sûrement une forme de compassion, voire de sensibilité (si, ça existe même chez les hommes, heureusement) et peut-être même une once décence (allons savoir). 

Cette comparaison, en plus d’être inappropriée, est passablement fausse. Ces agriculteurs qui vous ont servi manifestement de mètre étalon de la souffrance (dignes parce qu’ils se tairaient), ont multiplié les actions « coups de poing » contre le dumping, notamment. Une des dernières actions des Ja a été d’accoster les clients d’un hypermarché afin de les sensibiliser quant à leur condition. Certains voulaient en bloquer l’accès depuis la route avec leurs tracteurs (ce qu’ils ont fait un moment), quand d’autres ont tout simplement appelé à tout saccager. Il vous reste les poissonniers ou les boulangers pâtissiers (les seconds gueulent moins que les premiers).

Que des femmes prennent la parole -y compris sur Internet, sous quelconque hashtag que ce soit, ou non- au lieu de se terrer en victimes solitaires, afin d’informer, de prévenir, d’éveiller les consciences, me semble prometteur. C’est ce qui nous a manqué depuis des millénaires : comprendre que nous n’étions pas seules. Cela en a bien arrangé qu’elles se taisent durant tout ce temps, qu’elles se drapent dans une soi-disante dignité silencieuse. Il y a eu trop de laisser dire et faire. 

Il est sidérant d’entendre, de lire, que non seulement les violeurs et les pédophiles, les hommes violents ne sont pas coupables, voire qu’ils ont été piégé et alors même que le verdict a été rendu (qu’ils croupissent derrière les barreaux cf Weinstein, Tron, etc…). Mais encore que les hommes, en général, sont criminalisés (j’en reviens au sujet, force est de constater que vous êtes un bordélique). Condamnés au premier regard, au simple motif de leur genre. Qu’ils ne peuvent plus rien dire, qu’ils sont persécutés sans moyen de se défendre… suite à ces affaires, suite à cette libération de la parole (c’est dire si elle menaçante). 
Quel manque d’empathie écœurant de prétendre que les hommes (tous !) sont les victimes des femmes (en général). C’est une espèce de solidarité envers des délinquants et criminels, de genre finalement, dégoulinante et malvenue. 

Soral, sors de ce corps ! Bouh ! 

Après le darwinisme social, le darwinisme des marchés…

Pas sûre que Darwin, lorsqu’il travaillait sur le pinson des îles Galápagos, ait pensé un jour autant inspirer les idéologues.

Bien cordialement,

Marie Stuart. 

Bonsoir,

Je vous défie de trouver dans mes propos autre chose qu’un logos, amateur certes, mais en aucun cas idéologique.

Je ne suis ni un « anti » ni un quelconque « iste », auxquels je préfère le suffixe « logue », par vœu d’objectivité et de rationalité.

Ainsi, à votre qualification de « sexiste bienveillant », j’aurais préféré celle d’« anthropologue amateur », plus appropriée à la teneur descriptive de mon discours.

 

Vous enfoncez une porte ouverte avec votre dénonciation indignée du mal fait aux femmes.

Mon propos n’a jamais consisté à cautionner un quelconque salaud.

Mais ai-je seulement à m’en justifier, ou plutôt à refroidir votre enthousiasme ?

 

Si les hashtags permettaient de prévenir le viol sans se substituer à la Justice, je signerais tout de suite.

Mais j’ai plutôt eu vent du contraire.

Combien de fois ai-je entendu « il faut faire de la prévention contre le crime », ou d’autres fadaises comme « il faut changer les mentalités ».

A celles-là et ceux-là, je réponds non, il faut porter plainte et laisser faire les professionnels, sans se faire justice soi-même en exhibant une présomption de culpabilité indélébile.

 

Alain Soral a un comportement intellectuel obsessionnel, alors que moi je suis oisif et opportuniste.

Je n’explique pas la décadence occidentale par le seul prisme de la féminisation des esprits.

La civilisation est à ce point cohérente que tous les problèmes arrivent en même temps.

Tant et si bien que les corrélations n’ont aucun sens, puisqu’elles sont toutes entremêlées.

A tel point qu’il existera toujours une corrélation pour justifier n’importe quelle théorie fantaisiste.

Néanmoins, il m’apparait à la fois remarquable et rationnel que le patriarcat soit anti-corrélé à la démocratisation des médias et communications.

Si je devais faire acte de présomption, je me situerais plutôt dans ce registre davantage technique que politique.

 

Oui, le darwinisme se transpose bien au-delà de l’évolution des espèces.

Même les informaticiens s’en servent.

Ce que beaucoup de gens ignorent par semi-instruction c’est que le darwinisme n’est pas une pulsion de mort, mais une pulsion de vie.

C'est moins une déchéance létale des faibles qu'une promotion sexuelle des adaptés.

Cordialement, Stéphane APRONIA

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 768 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 10/06/2021 à 19:33, Fraction a dit :

Bonsoir,

Je vous défie de trouver dans mes propos autre chose qu’un logos, amateur certes, mais en aucun cas idéologique.

Je ne suis ni un « anti » ni un quelconque « iste », auxquels je préfère le suffixe « logue », par vœu d’objectivité et de rationalité.

Ainsi, à votre qualification de « sexiste bienveillant », j’aurais préféré celle d’« anthropologue amateur », plus appropriée à la teneur descriptive de mon discours.

Bien le bonjour,

Vous ne raisonnez pas dès lors que vous ânonnez tous les poncifs sexistes possibles et imaginables. 

J'aurais préféré ne pas tomber sur vos âneries.

Le 10/06/2021 à 19:33, Fraction a dit :

Vous enfoncez une porte ouverte avec votre dénonciation indignée du mal fait aux femmes.

Mon propos n’a jamais consisté à cautionner un quelconque salaud.

Mais ai-je seulement à m’en justifier, ou plutôt à refroidir votre enthousiasme ?

Il s'agissait plus insidieusement d'imposer une idée de dignité dans la souffrance, avec une hiérarchie, comme on peut le lire par ailleurs souvent auprès d'antiféministes qui s'ignorent -ou non- spécialisé(e)s dans la moraline : les agriculteurs en peine drapés dans leur dignité et donc leur mutisme mis en opposition avec les femmes qui libèrent la parole (et vous les brisent). 

Le 10/06/2021 à 19:33, Fraction a dit :

Si les hashtags permettaient de prévenir le viol sans se substituer à la Justice, je signerais tout de suite.

Mais j’ai plutôt eu vent du contraire.

Combien de fois ai-je entendu « il faut faire de la prévention contre le crime », ou d’autres fadaises comme « il faut changer les mentalités ».

A celles-là et ceux-là, je réponds non, il faut porter plainte et laisser faire les professionnels, sans se faire justice soi-même en exhibant une présomption de culpabilité indélébile.

Tout changement social implique avant même un changement de comportement, une évolution des mentalités et ceci peut se faire au moyen d'un hashtag évidemment puisque les réseaux sociaux -même lorsque l'on trouve à y redire- restent vecteurs, amplificateurs de la parole. Cela s'opère généralement de la manière suivante : des précurseur(e)s lancent des idées mal acceptées, impopulaires tant qu'elles restent à contre-courant de la doxa et puis petit à petit ces idées qui semblaient impossibles, deviennent pensables. Il survient un moment où les choses deviennent émotionnellement concevables. C'est ce qui se passe actuellement. Welcome.

Le 10/06/2021 à 19:33, Fraction a dit :

Alain Soral a un comportement intellectuel obsessionnel, alors que moi je suis oisif et opportuniste.

Je n’explique pas la décadence occidentale par le seul prisme de la féminisation des esprits.

La civilisation est à ce point cohérente que tous les problèmes arrivent en même temps.

Tant et si bien que les corrélations n’ont aucun sens, puisqu’elles sont toutes entremêlées.

A tel point qu’il existera toujours une corrélation pour justifier n’importe quelle théorie fantaisiste.

Néanmoins, il m’apparait à la fois remarquable et rationnel que le patriarcat soit anti-corrélé à la démocratisation des médias et communications.

Si je devais faire acte de présomption, je me situerais plutôt dans ce registre davantage technique que politique.

Plus simple : Alain Soral est un boulet extrémiste. 

Le 10/06/2021 à 19:33, Fraction a dit :

Oui, le darwinisme se transpose bien au-delà de l’évolution des espèces.

Même les informaticiens s’en servent.

Ce que beaucoup de gens ignorent par semi-instruction c’est que le darwinisme n’est pas une pulsion de mort, mais une pulsion de vie.

C'est moins une déchéance létale des faibles qu'une promotion sexuelle des adaptés.

Cordialement, Stéphane APRONIA

Non le darwinisme ne se transpose pas au-delà de l'évolution des espèces. 

Bien cordialement,

Hildegarde de la maison Taillefer

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 651 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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Il y a 3 heures, Mórrígan a dit :

Bien le bonjour,

Vous ne raisonnez pas dès lors que vous ânonnez tous les poncifs sexistes possibles et imaginables. 

J'aurais préféré ne pas tomber sur vos âneries.

Il s'agissait plus insidieusement d'imposer une idée de dignité dans la souffrance, avec une hiérarchie, comme on peut le lire par ailleurs souvent auprès d'antiféministes qui s'ignorent -ou non- spécialisé(e)s dans la moraline : les agriculteurs en peine drapés dans leur dignité et donc leur mutisme mis en opposition avec les femmes qui libèrent la parole (et vous les brisent). 

Tout changement social implique avant même un changement de comportement, une évolution des mentalités et ceci peut se faire au moyen d'un hashtag évidemment puisque les réseaux sociaux -même lorsque l'on trouve à y redire- restent vecteurs, amplificateurs de la parole. Cela s'opère généralement de la manière suivante : des précurseur(e)s lancent des idées mal acceptées, impopulaires tant qu'elles restent à contre-courant de la doxa et puis petit à petit ces idées qui semblaient impossibles, deviennent pensables. Il survient un moment où les choses deviennent émotionnellement concevables. C'est ce qui se passe actuellement. Welcome.

Plus simple : Alain Soral est un boulet extrémiste. 

Non le darwinisme ne se transpose pas au-delà de l'évolution des espèces. 

Bien cordialement,

Hildegarde de la maison Taillefer

Bonjour,

Vous venez de m’apprendre que j’ânonne, merci pour cet enrichissement linguistique.

 Mais étant donné que je ne cite personne, j’envisage plutôt un procès présomptueux de votre part.

D’autre part, vous persistez à idéologiser mon discours, votre faux procès est donc doublé d’un procès d’intention.

Vous persistez à lire entre mes lignes en me laissant parfois penser que vous éludez les lignes elles-mêmes.

 

Que la féminité soit d’ordre naturel ou d’ordre culturel relève de la science, comme par exemple l’anthropologie ou la sociologie.

Ni vous ni moi n’avons la science infuse, mais comme le signifie la formule de mon profil : « la vie est le plus pertinent des laboratoires ».

Or, la virilité féminine et la féminité masculine m’apparaissent suffisamment rares pour en déduire l’exceptionnalité,

exceptionnalité dont la règle est le déterminisme sexué.

 

Comme je vous le disais, le décibel et son audibilité ne sont pas représentatifs de l'intensité du mal.

La libération de la parole m'évoque davantage une concurrence victimaire qu'une doléance représentative.

"Les plus grandes douleurs sont muettes" : lorsque Monsieur Goldman chante la Shoah, il est particulièrement et volontairement humble et pudique.

Les féminicides représentent un mal majeur de nos sociétés, mais leur défense est trop souvent assurée par des clowns pathétiques, type Femen, ou autres idéologues anti-patriarcaux.

Bientôt, on va taxer l'ensemble de notre héritage scientifique et culturel d'endoctrinement patriarcal, acculturation conflictuelle à laquelle je préfère la promotion contractuelle de la féminité.

 

Alain Soral est un extrémiste, je vous le concède.

Mais ma foi, le procès en extrémisme ne constitue pas un argument disqualifiant en soi.

Je trouve Monsieur Soral gratuitement méchant, médiatiquement toxique, et intellectuellement pervers compte tenu de sa politisation effrénée de la science.

Les victimes de l’eugénisme ont fait les frais de la politisation de la science.

Chacun sa place : la politique est un gouvernail dont la science n’est qu’une boussole.

 

Je persiste et signe : le darwinisme est bel et bien transposable dans chaque ensemble qui répond de ce déterminisme :

_ Reproduction ou pérennité

_ Mutation

_ Sélection

_ Adaptation

Les algorithmes génétiques des informaticiens l’ont excellemment rationalisé.

Cordialement, Fraction

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