Existe-t-il un destin ?

Ou,nous,auto-derminons,nous?

il y a une heure, Chat Eclectique a dit :

Ou,nous,auto-derminons,nous?

Non, nous ne nous déterminons pas.

Nous sommes tous confrontés à des évènements extérieurs sur lesquels, individuellement et collectivement nous ne pouvons pas échapper.

Cependant en fonction de ces évènements, nous réagissons selon nos moyens, et cette réaction s’appelle la volonté. Cela ne veut pas dire systématiquement que nous réussissons à modifier ce que certains désignent comme la fatalité, mais la nature humaine est ainsi faite, qu’elle s’adapte au mieux aux défis qu’elle rencontre. Elle n’y réussit pas trop mal.

Toutes les générations successives ont essayé de comprendre leur époque et de s’y adapter, la notre n’y échappe pas, nos successeurs feront de même.

La durée de notre existence est une minuscule fraction d'un temps d'humanité, il n’est pas inutile de s’en souvenir quelquefois.

Notre disparition ne sera pas la fin du monde, seulement notre fin de vie   c’est effectivement notre destin à tous.

Certaines choses oui. D'autres non.

 Sachons  de quoi nous parlons !!!Selon que les évènements s'accordent ou non avec notre volonté le mot prend une signification différente  .La destination est l'essence même d'un individu la loi de sa personnalité ce par quoi il peut se réaliser 

Le destin est l'ensemble des évènements qui lui arrivent du dehors et auquel il est soumis avec ou sans sa propre volonté 

Ne confondons pas avec le déterminisme  de la science qui précise que les mêmes causes déterminent les mêmes effets Tout en acceptant le fait que nous sommes loin de connaître toutes les causes

Tout effet ayant une cause efficiente, plusieurs causes prochaines et de nombreuses causes lointaines, il n'est pas le fruit du hasard. Donc le destin existe bien. "Celui qui sait tout du passé et du présent sait tout de l'avenir." Laplace.

Il n'y a pas de destin.

8 hKira a modifié le titre en Existe-t-il un destin ? ... Merci . :-)

Il y a 6 heures, Pensée philo a dit :

Il n'y a pas de destin.

Ici, il n'y a pas d'argument. C'est certain.

Je crois que non, mais je crois aussi que mes connaissances de la vie sont vachement limitées... Bonne journée à toi, ou bonne nuit... c'est selon qui tu es ;-)

Il y a 18 heures, Chat Eclectique a dit :

Ou,nous,auto-derminons,nous?

Si les actes sont induits par la perception, la causalite permet d'avancer que si l'on se sent bien on agit bien. Peut-être est ce une définition du destin. Et inversement se sentir mal pousse à agir mal. La fatalité.

Il y a 18 heures, Chat Eclectique a dit :

Ou,nous,auto-derminons,nous?

Bonjour,

L'un n'empêche pas l'autre :

Notre comportement peut invoquer des bribes de scénario, de destin, inconsciemment.

Le plus souvent ça se fait par rétrospection (souvenir), mais parfois en temps réel.

Nos dieux ne sont que des lianes invoquées avec une ingratitude crasse, et une infidélité réciproquement indigne.

Le destin est du même acabit.

Mais si le destin existait, il ne saurait être humain ni civil.

Le finalisme exclusif est un utilitarisme fulgurant qui ne recule jamais devant les moyens.

Et la transcendance exclusive est une aliénation telle, pour le libre-arbitre, que la mort peut lui être préférable.

Mais en vérité, la transcendance est ontologiquement conjoncturelle, et grammaticalement contractuelle.

C'est l'induction qui légitime la transcendance, l'induction est la monnaie d'échange de la transcendance.

Et la croyance, l'amour, et la reconnaissance, sont la monnaie d'échange du destin et de chacun de ses génies.

Si un omniscient vous tend une enveloppe qui contient le résumé de votre destin, alors je n'ai qu'un seul conseil à vous donner : "ne l'ouvrez pas !"

Parce que vous entrerez alors dans une relation circulaire et extrapolative avec le contenu de cet enveloppe.

Si ce contenu est susceptible de vous déplaire, et de vous révolter, alors cette relation circulaire extrapolera et justifiera cette rébellion jusqu'à vos propres limites de tolérance.

Et vous n'aurez connaissance du contenu de l'enveloppe qu'une fois cette extrapolation achevée.

Cordialement, Fraction