Michel Onfray et la religion

Le 28/03/2021 à 15:24, CAL26 a dit :

Je vois dans la dimension politique des religions un pouvoir sur les peuples, un moyen de les contenir.  Mais ça peut être un vecteur pour améliorer la condition humaine, les pouvoirs ayant toujours plusieurs facettes.

Pour les contenir ? Moi je dirais pour les assujétir.

Non mais allô, au secours. Foutez-nous la paix à nous les athées. on ne vous demande rien, on n’exige rien que la paix. Et non, je ne demanderai pas au moment ultime à un quelconque dieu de m’accueillir au paradis, puisque ma chienne de vie sans l’espoir d’un paradis m’aura suffit. 

"Dieu est mort" Disait Nietzsche, bon même en admettant, est ce que ça rend les hommes plus libres pour autant ?

Je ne crois pas non car l'homme est un loup pour l'homme et il y en a certains dont le rêve est d'asservir les autres et qui sont en passe de réussir parce qu'une majorité se cherche toujours des maîtres.

Au moins du temps ou la plupart des hommes étaient croyants il y avait un semblant de spiritualité qui servait de garde-fou.

Le niveau spirituel n'a pas cessé de décroitre et pour laisser la place a quoi ?

il y a 41 minutes, Ines Presso a dit :

Pour les contenir ? Moi je dirais pour les assujétir.

C'est la soumission à la seule raison qui pose problème. On a bien vu les excès des Lumières et du progrès de ces 2 derniers siècles. Les Lumières étaient sensées pulvériser l'obscurantisme, alors qu'elles ont été aussi la matrice de nouvelles formes de tyrannies matérialistes d'une violence inouïe dont certaines au nom de lois historiques prétendument scientifiques.

Rejeter les religions, tout ce qui a été fait et qu'on a aimé dans le passé, c'est rejeter sa part d'émotions. En ce sens je trouve la démarche d'Onfray percutante et bien plus complète que les discours habituels anti-religieux de bon nombre d'intellectuels de gauche.

Moi aussi j'ai cru à la suprématie définitive de la raison sur le religieux, maintenant je trouve que Pascal n'avait pas tout à fait tort.

il y a 57 minutes, Ines Presso a dit :

Pour les contenir ? Moi je dirais pour les assujétir.

On peut lister plein de synonymes ou de sens équivalents mais ça revient à dire la même chose.

Et qui peut nier que l'aspiration au divin transcende l'homme ? Les grandes réalisations humaines sont la pour en témoigner.

Supprimons le divin il reste quoi ?  La valeur suprême c'est le matérialisme et l'argent, et la beauté se meure ( rien que dans l'art ).

Bon aprés je ne nie pas qu'il puisse y avoir de la grandeur chez l'athée véritable, mais il faut qu'il soit d'une trempe exceptionnelle.

il y a 8 minutes, hell-spawn a dit :

Et qui peut nier que l'aspiration au divin transcende l'homme ? Les grandes réalisations humaines sont la pour en témoigner.

Supprimons le divin il reste quoi ?  La valeur suprême c'est le matérialisme et l'argent, et la beauté se meure ( rien que dans l'art ).

Bon aprés je ne nie pas qu'il puisse y avoir de la grandeur chez l'athée véritable, mais il faut qu'il soit d'une trempe exceptionnelle.

Tu confirme en fait qu'il n'y a de grandeur que chez l'athée. Parce qu'il n'a pas besoin de concevoir une transcendance pour atteindre cette qualité.

Il y a 6 heures, CAL26 a dit :

Tu confirme en fait qu'il n'y a de grandeur que chez l'athée. Parce qu'il n'a pas besoin de concevoir une transcendance pour atteindre cette qualité.

La grandeur chez l'athée, s'il y a, lui vient de ses valeurs qu'il place au dessus de tout et auxquelles il reste fidèle, c'est aussi de la transcendance mais qui ne s'incarne pas ou plus en Dieu.