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« Dans une autre vie, peut-être… »


Invité Groenland

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Invité Groenland
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J’ai entendu plusieurs fois des gens qui à propos d’un choix qu’ils avaient fait dans leur passé dire : « Dans une autre vie peut-être j’aurais eu ou fait ceci ou cela… ». Evidemment dans le cas où on croit en une existence après la mort, dire ceci prend un sens qui est facile à expliquer. Cependant, je m’intéresse au cas où on ne croit pas à une vie après la mort et qu’on pourrait tout de même exprimer une telle pensée.

Pour quelqu’un qui ne croit pas en une vie après la mort, quel est le sens d’une telle pensée s’il y en a un ? Quelle signification cette pensée de « faire autrement dans une autre vie » peut-elle avoir pour des gens qui ne croient pas en une vie après la mort ? Si vous avez déjà eu vous-même cette pensée mais que vous ne croyez aucunement en une vie après la mort, pouvez-vous expliquer pour quelle(s) raison(s) vous avez pu avoir une telle pensée ?

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
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Elle peut signifier:

Si les choses avaient été différentes...

Si c'était a refaire....

 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
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Dans d'autres circonstances, ou un autre environnement, ou une autre éducation. Bref, si j'étais différent.

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Membre, 25ans Posté(e)
Ohissa Membre 3 542 messages
Maitre des forums‚ 25ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Groenland a dit :

J’ai entendu plusieurs fois des gens qui à propos d’un choix qu’ils avaient fait dans leur passé dire : « Dans une autre vie peut-être j’aurais eu ou fait ceci ou cela… ». Evidemment dans le cas où on croit en une existence après la mort, dire ceci prend un sens qui est facile à expliquer. Cependant, je m’intéresse au cas où on ne croit pas à une vie après la mort et qu’on pourrait tout de même exprimer une telle pensée.

Pour quelqu’un qui ne croit pas en une vie après la mort, quel est le sens d’une telle pensée s’il y en a un ? Quelle signification cette pensée de « faire autrement dans une autre vie » peut-elle avoir pour des gens qui ne croient pas en une vie après la mort ? Si vous avez déjà eu vous-même cette pensée mais que vous ne croyez aucunement en une vie après la mort, pouvez-vous expliquer pour quelle(s) raison(s) vous avez pu avoir une telle pensée ?

Bonjour Monsieur

Pour éviter il me semble des regrets éternels. Comme à dit ti-gibus dans la guerre des boutons : " si j'avais su, j'aurais pas venu "

Nous voulons toujours " bien faire " parfois sans en mesurer les conséquences. Ou parceque cela n'a pas été entrepris. Pour entériner, si ce n'est que de se déboussoler, alors fatalement on verra cela dans une autre vie.

Bonne journée Groenland 

 

 

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)

Par les monde multiples d'Everett par exemple.

Quant à moi, je crois que l'univers est soit infini soit extrêmement grand, et dans ce cas nous existons certainement en plusieurs exemplaires, c'est à dire que t'as toujours posté ce sujet quelque part dans l'univers et tu continueras toujours à le poster pour l'éternité. Et moi je continuerai à te répondre.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, hell-spawn a dit :

Elle peut signifier:

Si les choses avaient été différentes...

Si c'était a refaire....

 

 

il y a 6 minutes, Talon 1 a dit :

Dans d'autres circonstances, ou un autre environnement, ou une autre éducation. Bref, si j'étais différent.

Oui je vois bien ce que cela signifie comme expression, mais si je ne crois pas en une vie après la mort, pourquoi alors prononcer et avoir une telle pensée ?.... je crois que @Ohissa a une idée là en parlant de "fatalité"... et on pourrait développer plus.

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
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C'est aussi étonnant que ceux qui croient justement à une réincarnation ont également tendance à dire "Dans une autre vie, j'aurais fait ceci et cela" plutôt que "Dans une autre vie, je ferai ceci et cela". — Cela montre bien que c'est une expression qui, comme les autres, s'est finalement déconnectée de ce qui l'a fait naître.

Après coup, c'est toujours plus facile de se dire que l'on aurait pu choisir autrement; mais sur le coup, l'on a forcément eu ses raisons de le faire. Lorsqu'évidemment ce n'est pas simplement une circonstance extérieure qui a dû choisir pour nous, étant donné que beaucoup de décisions importantes dépendent quand même de facteurs n'étant pas sous notre entier contrôle. — Se dire que l'on aurait choisi différemment, c'est finalement se dire que l'on aurait pu être différent. Et que cet autre être aurait fait un choix que l'on souhaite maintenant; après coup. Donc finalement... on ne se dit même pas "J'aurais fait ceci ou cela", mais plutôt "J'aurais pu être un Autre".

Quitte à être un Autre, cela peut tout aussi bien être une autre personne, ou sa future incarnation, ou juste soi-même ayant suivi une autre route: donc à mon avis l'expression vient de cette juxtaposition.

Une incompréhension naturelle aussi, en se rendant compte que c'est affreusement illogique que l'on soit "soi" plutôt que "tout autre"; une conscience tirée à la lotterie?

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)

Ce n'était pas une blague @Groenland, je suis sérieux, je crois que l'univers est infini ou presque, parce que ça résout un certains nombre de problèmes impossible à résoudre autrement, comme le principe anthropique, l'accélération de l'univers, le réglage fin des constantes et paramètres de l'univers, la cause première...

 

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Invité Groenland
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Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, Criterium a dit :

Quitte à être un Autre, cela peut tout aussi bien être une autre personne, ou sa future incarnation, ou juste soi-même ayant suivi une autre route: donc à mon avis l'expression vient de cette juxtaposition.

Mais quelle est la signification de ceci ? Est-ce que cela veut dire qu'on pense tous qu'on pourrait être à la place d'un autre ? S'agit-il alors d'une forme d'empathie ? Pourquoi une personne pourrait et voudrait se voir en une autre ?...

il y a 6 minutes, riad** a dit :

Ce n'était pas une blague @Groenland, je suis sérieux, je crois que l'univers est infini ou presque, parce que ça résout un certains nombre de problèmes impossible à résoudre autrement, comme le principe anthropique, l'accélération de l'univers, le réglage fin des constantes et paramètres de l'univers, la cause première...

 

Ok. Mais cela veut dire que si tu prononces une telle phrase c'est parce que tu crois qu'il y a des copies de toi ailleurs dans l'univers infini ....? C'est bien ça ? 

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 5 minutes, Groenland a dit :

Ok. Mais cela veut dire que si tu prononces une telle phrase c'est parce que tu crois qu'il y a des copies de toi ailleurs dans l'univers infini ....? C'est bien ça ? 

Voilà, c'est pour dire que ce n'est pas un truc spécifique aux croyants, c'est compatible avec la culture athée (scientifique).

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
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Mais quelle est la signification de ceci ? Est-ce que cela veut dire qu'on pense tous qu'on pourrait être à la place d'un autre ? S'agit-il alors d'une forme d'empathie ? Pourquoi une personne pourrait et voudrait se voir en une autre ?...

À mon avis c'est une question récurrente qui se fait pour un tas de raisons, de la plus empathique à la plus antipathique.

— Une femme présente le produit de ses recherches scientifique. Les trois hommes en rient et ne la prennent pas au sérieux. Elle se dit "Ah, si j'avais été un homme, au moins ils m'auraient écouté et ensuite seulement ils auraient pu en juger et éventuellement en rire, ou non..."

— Un homme se rend à un entretien d'embauche. On lui dit que son expérience de lettres modernes est utile, mais que le poste s'adresse plutôt à un ingénieur, et qui parle italien de préférence. L'homme se dit "Ah, si j'avais choisi l'autre spécialité pour mon baccalauréat..."

— Un homme s'est passionné par accident pour l'histoire de la Syrie. Il réalise à quel point le pays a subi les infortunes. Il aimerait pouvoir faire quelque chose pour aider. Y partir? Mission humanitaire? Il ne parle même pas l'arabe. L'homme se dit, "Ah, si j'étais né au Moyen-Orient, peut-être que j'aurais pu faire quelque chose..."

Trois exemples qui tous ont pour origine un sentiment différent qui génère la même méditation sur le fait d'avoir pu (ou voulu) être un Autre. Et où l'on voit bien que certaines caractéristiques sont immuables (être né femme), certaines accidentelles (avoir fait spé lettres), certaines autres non seulement accidentelles mais certainement indépendantes, des hors-sujet qui n'auraient en fait pas changé grand-chose (ne pas être né dans le problème que l'on souhaite corriger).

On pourrait dire que c'est le fait de ne pas accepter ce que l'on est, du moins momentanément? Certaines personnes envieuses ont ce sentiment chaque jour envers un Autre toujours différent...

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Groenland a dit :

J’ai entendu plusieurs fois des gens qui à propos d’un choix qu’ils avaient fait dans leur passé dire : « Dans une autre vie peut-être j’aurais eu ou fait ceci ou cela… ». Evidemment dans le cas où on croit en une existence après la mort, dire ceci prend un sens qui est facile à expliquer. Cependant, je m’intéresse au cas où on ne croit pas à une vie après la mort et qu’on pourrait tout de même exprimer une telle pensée.

Pour quelqu’un qui ne croit pas en une vie après la mort, quel est le sens d’une telle pensée s’il y en a un ? Quelle signification cette pensée de « faire autrement dans une autre vie » peut-elle avoir pour des gens qui ne croient pas en une vie après la mort ? Si vous avez déjà eu vous-même cette pensée mais que vous ne croyez aucunement en une vie après la mort, pouvez-vous expliquer pour quelle(s) raison(s) vous avez pu avoir une telle pensée ?

Bonjour,

Nous ne sommes pas nés pour chercher le bonheur ni pour servir de rouage au système.

Nous sommes nés pour représenter notre être, le plus fidèlement possible.

Le "faire" est une immanence représentative de "l'être".

 

Un homme sans sa condition n'est plus lui-même.

Notre condition, c'est notre dénominateur, elle fait partie de notre équation propre.

Aussi, l'amour de la vie est corrélé à l'amour de soi-même.

 

Il est impossible d'invoquer la mort, comme il est paradoxal de renier sa condition sans se renier soi-même.

"J'aurais souhaité une autre vie" signifie "j'aurais souhaité être un autre", ce qui est incombant et imputable.

La Nature a réponse à tout, et c'est notre imperfection et notre incohérence qui nous font douter d'elle.

Cordialement, Fraction

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 17 minutes, Criterium a dit :

On pourrait dire que c'est le fait de ne pas accepter ce que l'on est, du moins momentanément? Certaines personnes envieuses ont ce sentiment chaque jour envers un Autre toujours différent...

Si on peut être constamment envieux d'une autre vie tout en menant sa propre vie, c'est plutôt une bonne nouvelle : Cela veut dire indirectement que l'humain est par nature un être qui a de l'empathie pour ses semblables, même si on peut très bien choisir d'etouffer ce sentiment d'empathie envers les autres...

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, Fraction a dit :

Nous ne sommes pas nés pour chercher le bonheur ni pour servir de rouage au système.

Nous sommes nés pour représenter notre être, le plus fidèlement possible.

 

 

Mais pourquoi dissocier l'être du bonheur ? Ou le bonheur de l'être ? 

Si le bonheur "est", alors l'être c'est le bonheur, c'est le "ne pas être" qui est le malheur.

En fait, être soi-même c'est le bonheur le plus haut et ne pas l'être c'est cela le malheur.

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Membre, 51ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Groenland a dit :

J’ai entendu plusieurs fois des gens qui à propos d’un choix qu’ils avaient fait dans leur passé dire : « Dans une autre vie peut-être j’aurais eu ou fait ceci ou cela… ». Evidemment dans le cas où on croit en une existence après la mort, dire ceci prend un sens qui est facile à expliquer. Cependant, je m’intéresse au cas où on ne croit pas à une vie après la mort et qu’on pourrait tout de même exprimer une telle pensée.

Pour quelqu’un qui ne croit pas en une vie après la mort, quel est le sens d’une telle pensée s’il y en a un ? Quelle signification cette pensée de « faire autrement dans une autre vie » peut-elle avoir pour des gens qui ne croient pas en une vie après la mort ? Si vous avez déjà eu vous-même cette pensée mais que vous ne croyez aucunement en une vie après la mort, pouvez-vous expliquer pour quelle(s) raison(s) vous avez pu avoir une telle pensée ?

Considérez que par un procédé technologique hypothétique très avancé on soit capable de vous téléporter en analysant puis enregistrant les données de votre composition jusqu'au niveau quantique permettant de faire une copie de vous strictement identique sur une planète lointaine après y avoir envoyé lesdites données.

Jusque là la plupart des gens accepteraient la téléportation et s'identifieraient à la copie mais détaillons le processus pour éclairer mon propos.

En réalité après qu'on ait analysé vos données sur la Terre puis créé la copie sur la planète constituant votre destination, il y a donc deux individus identiques en tout point et si on annonçait à l'original qu'on doit désormais le supprimer pour ne pas violer une obscure loi sur le nombre de copie d'un même individu, je fiche mon billet qu'il regretterait amèrement sa décision et que personne n'accepterait un tel voyage s'il en connaissait le coût à l'avance.

Considérons maintenant que vous soyez amnésique et accusé d'un crime dont vous n'avez pas souvenir mais dont une foule de preuves accablantes ne laisse aucun doute sur votre culpabilité. Beaucoup comprendraient la décision d'un jury de vous condamner mais toute personne dans cette situation pourrait difficilement s'empêcher d'éprouver une forme d'injustice à être châtié pour un crime dont il ne se souvient pas.

Tout cela nous éclaire sur la difficulté d'établir ce qui fait l'identité personnelle, en effet ni la continuité de mémoire ni la continuité corporelle ne semblent nécessaires ou suffisantes selon les situations.

Comment dans ces conditions pourrait-on s'identifier à ce moi dans une autre vie comme vous le demandez ?

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Le 05/03/2021 à 03:09, Groenland a dit :

Mais pourquoi dissocier l'être du bonheur ? Ou le bonheur de l'être ? 

Si le bonheur "est", alors l'être c'est le bonheur, c'est le "ne pas être" qui est le malheur.

En fait, être soi-même c'est le bonheur le plus haut et ne pas l'être c'est cela le malheur.

Bonsoir,

Je perçois une légère approximation sémantique, relative à la différence entre "bonheur" et "épanouissement".

Le bonheur est chaud : il comble des appétits jouissifs.

Alors que l'épanouissement peut aussi être froidement objectif ou même abstraitement ontologique.

On peut aussi être épanoui sans être heureux.

 

Lorsque vous dites qu'être soi-même c'est le bonheur, vous suggérez une équivalence qui n'est pour moi qu'une implication :

être soi-même est peut-être nécessaire mais insuffisant au bonheur.

 

Mais mon discours ne se situait pas là.

Je disais que le "faire" (mais aussi le "sentir") est une immanence représentative de "l'être".

J'en veux pour exemple que, dans une cosmologie idéaliste, la calorie du travail n'est rien : elle est réductible à une stricte sensation de contrainte.

 Cordialement, Fraction

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, Fraction a dit :

être soi-même est peut-être nécessaire mais insuffisant au bonheur.

OK je vois. Mais soyons simple et précis alors :

Si être soi-même est nécessaire mais insuffisant au bonheur, alors quel est d'après vous l'autre élément en plus d'être soi-même dont la présence compléterais le schéma de sorte qu'on puisse accéder au bonheur ?

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Groenland a dit :

OK je vois. Mais soyons simple et précis alors :

Si être soi-même est nécessaire mais insuffisant au bonheur, alors quel est d'après vous l'autre élément en plus d'être soi-même dont la présence compléterais le schéma de sorte qu'on puisse accéder au bonheur ?

Bonjour,

Je n'ai pas la recette universelle du bonheur, mais je fais parfois la cuisine moi-même.

Outre combler ses appétits, le bonheur est un rapport à soi-même et à son altérité.

Mais puisque ici-bas, l'altérité c'est de la camelote invendable, je me concentre sur mon rapport à moi-même.

 

D'abord en faisant confiance au temps, à son dimensionnement notionnel parfait.

Le temps c'est moi, je suis 13 heure 10, et le reste n'est qu'une intendance immanente.

Le temps c'est moi, ce qui signifie que c'est moi qui suis récursif, et non un Big bang ou un quelconque dieu étrangers à mon humanité et administrateurs de ma mort, physique ou morale.

Sur ce plan là, il n'y a aucune pitié ni aucune reconnaissance à avoir.

Le temps c'est moi, la récursivité cohérente c'est moi et non la France, puisqu'elle est perpétuellement malade et moi rarement.

Cette équivalence dimensionnelle entre le temps et mes notions me procure un sentiment de sécurité inhibiteur de stress, et cela permet structurellement mon bonheur, tout comme la paix permet le commerce.

 

Ensuite, pour un état d'esprit sain, il faut présumer le bienfondé des êtres et des systèmes.

Le temps français est, dans sa subsidiarité républicaine, d'une bienveillance contractuelle évidente envers les destins.

Il en va de même pour le contrat symbiotique individu-espèce : seuls les impératifs reproducteur et socio-politique échappent à l'individu, autrement même la douleur est dans le champ de la bienveillance darwiniste.

Les réalismes ne sont pas nos amis en soi, mais leur dissociation leur permet une plasticité docile aux appétences, qui les déterminent par avalisme.

Et celui qui parvient à percevoir sans objectiver finit par neutraliser les moteurs exogènes des réalismes, pour les réduire à un simple jeu de représentations, c'est du vécu.

Cordialement, Fraction

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 753 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

En fonction de l'espérance de vie, si les conditions requises à la réalisation envisagée semblent improbablement réunissables si ce n'est peut-être après une durée improbablement survivable.

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