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Philosophie ou psychologie?


Ambre Agorn

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Ambre Agorn Membre 2 067 messages
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Peut-être est-ce le B-A ba de la philosophie, mais j'ai du mal à séparer la psychologie de la philosophie ou si seulement elles sont séparables. Je peux facilement me dire que la psychologie est le jeu de l'humain (son rôle théâtral) et que la philosophie est la faculté d'en parler sérieusement. C'est ironique, et je n'arrive pas à établir de limite bien précise ou savoir seulement s'il en existe une?

Tout ce que j'ai pu expérimenter me laisse ce sentiment: il faut tout d'abord regarder son nombril et ses propres fonctionnements pour pouvoir s'en détacher ou au moins ne pas en être dupe et avoir peut-être accès à une vision du monde un peu plus décentralisée et un peu moins nombriliste. Cela dit, je serai bien en peine de répondre à la question: pourquoi? Pourquoi vouloir un autre point de vue, pourquoi vouloir élargir sa perception, pourquoi vouloir fouiller en soi et peut-être détruire sa propre estime? Mais justement! Les réponses sont dans mes questions. Et j'en reviens à me dire que la philosophie commence avec une étude de la psychologie, non?

Comment trouvez-vous ces deux notions bien séparées ou au contraire entremêlées?

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Invité Groenland
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Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :

Peut-être est-ce le B-A ba de la philosophie, mais j'ai du mal à séparer la psychologie de la philosophie ou si seulement elles sont séparables. Je peux facilement me dire que la psychologie est le jeu de l'humain (son rôle théâtral) et que la philosophie est la faculté d'en parler sérieusement. C'est ironique, et je n'arrive pas à établir de limite bien précise ou savoir seulement s'il en existe une?

Tout ce que j'ai pu expérimenter me laisse ce sentiment: il faut tout d'abord regarder son nombril et ses propres fonctionnements pour pouvoir s'en détacher ou au moins ne pas en être dupe et avoir peut-être accès à une vision du monde un peu plus décentralisée et un peu moins nombriliste. Cela dit, je serai bien en peine de répondre à la question: pourquoi? Pourquoi vouloir un autre point de vue, pourquoi vouloir élargir sa perception, pourquoi vouloir fouiller en soi et peut-être détruire sa propre estime? Mais justement! Les réponses sont dans mes questions. Et j'en reviens à me dire que la philosophie commence avec une étude de la psychologie, non?

Comment trouvez-vous ces deux notions bien séparées ou au contraire entremêlées?

La psychologie est liée à la biologie alors que la philosophie est complétement étrangère à la biologie.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 620 messages
Forumeur confit,
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Il y a 9 heures, Ambre Agorn a dit :

mais j'ai du mal à séparer la psychologie de la philosophie

La philosophie, c’est l’ensemble des questions que l’humanité se pose sur elle-même.

La psychologie c’est l’aptitude individuel à comprendre ou pas, à anticiper ou pas, le comportement d’autrui. Lorsque quelqu’un manque de psychologie on s’en rend compte immédiatement, vous ne croyez pas ? (pour peu que l'on en soit légèrement équipé soi-même) :D

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Invité Quasi-Modo
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Le 09/02/2021 à 23:07, Ambre Agorn a dit :

Peut-être est-ce le B-A ba de la philosophie, mais j'ai du mal à séparer la psychologie de la philosophie ou si seulement elles sont séparables. Je peux facilement me dire que la psychologie est le jeu de l'humain (son rôle théâtral) et que la philosophie est la faculté d'en parler sérieusement. C'est ironique, et je n'arrive pas à établir de limite bien précise ou savoir seulement s'il en existe une?

Tout ce que j'ai pu expérimenter me laisse ce sentiment: il faut tout d'abord regarder son nombril et ses propres fonctionnements pour pouvoir s'en détacher ou au moins ne pas en être dupe et avoir peut-être accès à une vision du monde un peu plus décentralisée et un peu moins nombriliste. Cela dit, je serai bien en peine de répondre à la question: pourquoi? Pourquoi vouloir un autre point de vue, pourquoi vouloir élargir sa perception, pourquoi vouloir fouiller en soi et peut-être détruire sa propre estime? Mais justement! Les réponses sont dans mes questions. Et j'en reviens à me dire que la philosophie commence avec une étude de la psychologie, non?

Comment trouvez-vous ces deux notions bien séparées ou au contraire entremêlées?

Dans les deux cas on s'intéresse aux contenus de conscience manifestes ou inconscients, et effectivement la question est pertinente.

Pour moi la psychologie traite de problèmes individuels ou personnels tandis que la philosophie traite de problèmes inhérents à la nature humaine.

Si j'ai un problème lié à un traumatisme dans une histoire tourmentée, et donc que ce traumatisme ne concerne que moi ou certains humains, alors c'est la psychologie qui peut m'aider.

Si j'ai un problème lié à la condition humaine, par exemple si je me demande si ma vie a un sens, quelles sont les limites de la connaissance humaine, etc. alors c'est la philosophie qui peut m'aider.

Mais dans les deux cas il s'agit d'exhiber ou de mettre au jour des connaissances que nous avons tous en nous de façon innée de telle sorte qu'en écoutant un philosophe, aussi bien qu'un psychologue, bien souvent les gens ont la même réaction intérieure ; ils se disent : "Je le savais déjà mais je ne l'avais jamais conceptualisé.". C'est le point commun entre philosophie et psychologie.

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Invité hell-spawn
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C'est la cave et le grenier.

La psychologie étudie les racines souterraines de la psyché; la philosophie c'est la capacité de l'humain a capter la "lumière" qui fait croître son être.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 067 messages
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Le 10/02/2021 à 01:47, Groenland a dit :

La psychologie est liée à la biologie alors que la philosophie est complètement étrangère à la biologie.

Bonsoir,

En fait, je trouve que certains aspects psychologiques sont directement influencés par la culture, le contexte, l'époque et le lieu, donc certains aspects psychologiques ne sont pas uniquement biologiques. Par contre je concevrai très facilement de la philosophie dans la biologie, ou en tout cas une possibilité d'approche philosophique par le biais de la biologie, pas vous?

Le 10/02/2021 à 08:57, Enchantant a dit :

La philosophie, c’est l’ensemble des questions que l’humanité se pose sur elle-même.

Donc la biologie fait partie de la philosophie, non?

Le 10/02/2021 à 08:57, Enchantant a dit :

La psychologie c’est l’aptitude individuel à comprendre ou pas, à anticiper ou pas, le comportement d’autrui. Lorsque quelqu’un manque de psychologie on s’en rend compte immédiatement, vous ne croyez pas ? (pour peu que l'on en soit légèrement équipé soi-même) :D

Le comportement d'autrui, pourquoi d'autrui? Que veut dire pour vous "manquer de psychologie"?

Il y a 1 heure, hell-spawn a dit :

C'est la cave et le grenier.

La psychologie étudie les racines souterraines de la psyché; la philosophie c'est la capacité de l'humain a capter la "lumière" qui fait croître son être.

J'ai l'impression que vous sous-entendez ceci: la psychologie est interne et inhérent à l'humain, et la philosophie est une perméabilité, une ouverture à quelque chose d'extérieur?

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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il y a 10 minutes, Ambre Agorn a dit :

J'ai l'impression que vous sous-entendez ceci: la psychologie est interne et inhérent à l'humain, et la philosophie est une perméabilité, une ouverture à quelque chose d'extérieur?

On peut prendre l'image d'un arbre avec ses racines qui puisent dans la terre  et son feuillage qui cherche a capter la lumière du soleil.

 

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 067 messages
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Il y a 3 heures, Quasi-Modo a dit :

Dans les deux cas on s'intéresse aux contenus de conscience manifestes ou inconscients, et effectivement la question est pertinente.

Pour moi la psychologie traite de problèmes individuels ou personnels tandis que la philosophie traite de problèmes inhérents à la nature humaine.

Si j'ai un problème lié à un traumatisme dans une histoire tourmentée, et donc que ce traumatisme ne concerne que moi ou certains humains, alors c'est la psychologie qui peut m'aider.

Si j'ai un problème lié à la condition humaine, par exemple si je me demande si ma vie a un sens, quelles sont les limites de la connaissance humaine, etc. alors c'est la philosophie qui peut m'aider.

Mais dans les deux cas il s'agit d'exhiber ou de mettre au jour des connaissances que nous avons tous en nous de façon innée de telle sorte qu'en écoutant un philosophe, aussi bien qu'un psychologue, bien souvent les gens ont la même réaction intérieure ; ils se disent : "Je le savais déjà mais je ne l'avais jamais conceptualisé.". C'est le point commun entre philosophie et psychologie.

Pourtant, il y a des phénomènes psychologiques qui sont spécifiques aux mouvements de masses, de foules, des comportements psychologiques qui concernent les groupes et non plus l'individu séparé des autres. Ou alors je me trompe?

Vous aussi vous avez l'air de dire en quelque sorte que la psychologie se centre sur l'individu et que la philosophie se désaxe par rapport à l'individu et prend en compte l'essence de l'humain (et tout le reste), quelque chose qui lui est extérieur mais dont il a accès. Sincèrement, j'ai un peu de mal à exprimer correctement ce que je veux dire!

Oui, c'est ça: le "je le savais déjà, mais je ne l'avais jamais exprimé" est courant. Par contre il y tout de même beaucoup de choses que je découvre et qui m'émerveillent ou m'espantent, en tout cas que je n'ai pas l'impression de réveiller une connaissance innée.

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Invité Quasi-Modo
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il y a 37 minutes, Ambre Agorn a dit :

Pourtant, il y a des phénomènes psychologiques qui sont spécifiques aux mouvements de masses, de foules, des comportements psychologiques qui concernent les groupes et non plus l'individu séparé des autres. Ou alors je me trompe?

Vous aussi vous avez l'air de dire en quelque sorte que la psychologie se centre sur l'individu et que la philosophie se désaxe par rapport à l'individu et prend en compte l'essence de l'humain (et tout le reste), quelque chose qui lui est extérieur mais dont il a accès. Sincèrement, j'ai un peu de mal à exprimer correctement ce que je veux dire!

Oui, c'est ça: le "je le savais déjà, mais je ne l'avais jamais exprimé" est courant. Par contre il y tout de même beaucoup de choses que je découvre et qui m'émerveillent ou m'espantent, en tout cas que je n'ai pas l'impression de réveiller une connaissance innée.

Plus on va vers les logiques de groupe, de la psychologie à la psychologie sociale, pour arriver à la sociologie, moins on s'intéresse à ce que l'individu possède de particulier. La sociologie, qui est la plus générale, etudie les logiques des groupes en tant qu'ils se distinguent les uns des autres et sont dans les rapports de force, l'acculturation, la coopération, etc.

Ce n'est donc pas tant la condition humaine qui est en jeu que l'état de la société à l'instant t. L'humanité c'est le groupe le plus général, sauf à inclure les animaux. Mais tu as raison dans le sens où il y a certaines vérités psychologiques qui sont de l'ordre de la nature humaine. Notre côté sémiopathe (voir du sens partout), notre peur de la mort, le complexe d'oedipe, l'inconscient, etc.

La distinction est subtile et ne se laisse pas délimiter par un simple coup de crayon. Le psychologisme serait une philosophie toutefois. Et si toute philosophie est une psychologie, alors la seule philosophie défendable serait le psychologisme, non ?

Et le nietzchéisme poussé dans une logique systématique (ce qui ferait grincer des dents ceux-ci) se rapproche du psychologisme.Le développement personnel est souvent, par pragmatisme, préféré à la philosophie dont on voit beaucoup moins en quoi elle pourrait améliorer la vie humaine. Mais certaines vérités philosophiques ne sont elles pas devenues des vérités psychologiques avec le temps ?

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Invité Groenland
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Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :

Bonsoir,

En fait, je trouve que certains aspects psychologiques sont directement influencés par la culture, le contexte, l'époque et le lieu, donc certains aspects psychologiques ne sont pas uniquement biologiques. Par contre je concevrai très facilement de la philosophie dans la biologie, ou en tout cas une possibilité d'approche philosophique par le biais de la biologie, pas vous?

Non je ne pense pas. En fait là où la psychologie est liée à la biologie, la philosophie est liée à la métaphysique. Or vous voyez bien qu'on ne peut pas comparer la biologie et la métaphysique, ça n'a rien à voir.

Par contre je voudrais souligner que la biologie en tant que discipline scientifique pourrait très bien être imprégnée de la philosophie, par exemple la "bioéthique" est directement liée à la philosophie mais l'inverse n'est pas vrai dans le sens où une pensée philosophique ne peut pas (ou ne doit pas) être découlée d'une loi de la biologie.

En ce qui concerne la psychologie, pour moi elle est liée à la biologie lorsque je pense au fait que par exemple deux personnes semblables ne se comportent pas de la même manière si on les met dans des contextes identiques car justement leur psychologie découle "en partie" de leur biologie.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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On peut également voir la philosophie comme la faculté de prendre de la hauteur afin de mieux comprendre les choses, de généraliser, de les réunir en concept; alors que la psychologie consiste plutot a comprendre les âmes individuelles.

Mais il n'empêche que pour comprendre le haut il faut parfois faire des allers- retour vers le bas, et vice et versa.

 

 

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Chaque personne a une idée de ce qu’est la philosophie et une idée de ce qu’est la psychologie. Chaque personne pense que son idée est universelle donc objective. Pourtant il y a pratiquement autant de définitions de la philosophie et de la psychologie qu’il y a de personnes. 
 
Donc si l’on suit les remarques d’un intervenant cela signifie que c’est la biologie qui détermine l’idée que chacun a de la philosophie et de la psychologie. Ce lien entre biologie et pensée est on ne peut plus trivial et n’apporte rien.

Faut-il alors s’évertuer à définir la philosophie et à définir la psychologie ? Autrement dit : faut-il partir d’un cadre pour aller vers le particulier ou au contraire partir de l’idée particulière pour tenter de dessiner un cadre ?

Cela me fait penser à ces débats incessants du style : qu’est-ce que l’écriture ?

Finalement il y a ceux qui en débattent et il y a ceux qui écrivent. Souvent ceux qui écrivent finissent par reconnaître qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’est l’écriture, tandis que ceux qui savent ce qu’est l’écriture n’écrivent pas.

Je dirai donc à @Ambre Agorn : écrivez, élaborez des idées, et ensuite on pourra toujours convenir que telle pensée relève de la philosophie et telle autre de la psychologie.

Enfin je dirai à @Groenlandqui a l’art d’associer de manière aléatoire telle idée avec telle idée que son écriture ne relève ni de la philosophie ni de la psychologie mais de la science fiction.
 

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 067 messages
Mentor‚ 34ans‚
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il y a 24 minutes, Annalevine a dit :

Chaque personne a une idée de ce qu’est la philosophie et une idée de ce qu’est la psychologie. Chaque personne pense que son idée est universelle donc objective. Pourtant il y a pratiquement autant de définitions de la philosophie et de la psychologie qu’il y a de personnes. 
 
Donc si l’on suit les remarques d’un intervenant cela signifie que c’est la biologie qui détermine l’idée que chacun a de la philosophie et de la psychologie. Ce lien entre biologie et pensée est on ne peut plus trivial et n’apporte rien.

Faut-il alors s’évertuer à définir la philosophie et à définir la psychologie ? Autrement dit : faut-il partir d’un cadre pour aller vers le particulier ou au contraire partir de l’idée particulière pour tenter de dessiner un cadre ?

Cela me fait penser à ces débats incessants du style : qu’est-ce que l’écriture ?

Finalement il y a ceux qui en débattent et il y a ceux qui écrivent. Souvent ceux qui écrivent finissent par reconnaître qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’est l’écriture, tandis que ceux qui savent ce qu’est l’écriture n’écrivent pas.

Je dirai donc à @Ambre Agorn : écrivez, élaborez des idées, et ensuite on pourra toujours convenir que telle pensée relève de la philosophie et telle autre de la psychologie.

Enfin je dirai à @Groenlandqui a l’art d’associer de manière aléatoire telle idée avec telle idée que son écriture ne relève ni de la philosophie ni de la psychologie mais de la science fiction.
 

Oui, je comprends bien qu'il y a des visions différentes et je ne m'accroche à aucune, même si je laisse sous-entendre qu'une vision est préférée à une autre, alors qu'il n'en est rien. Mais j'apprécie surtout l'effort de réponse, et l'investissement personnel que je ressens dans certaines réponses (en général, pas forcément uniquement sur ce sujet).

Pour en revenir à la psychologie et la philosophie, je sais bien qu'il n'y a pas vraiment de réponse à ma question. Cela dit, je m'aperçois qu'il y a des dimensions, des "jeux d'acteurs", des tendances de chacun d'aller dans un sens ou un autre, de dire les mêmes choses avec des mots et des concepts totalement différents, et pourtant il y a parfois des points communs malgré l'apparence de différence. J'ai l'impression que ce n'est pas très clair! En fait il y a plusieurs façons de dire quelque chose, de concevoir, mais, malgré les apparences de différence, de conflit ou de non-accord, il y a quelque chose de sous-jacent qui est commun et souvent non-dit, non exprimé. Je me suis posé la question de la psychologie, mais je ne sais pas trop où je vais.

Il y une autre chose qui me bloque parfois, et c'est le côté péjoratif admis par tous pour certaines choses. Discuter de problèmes psychologiques est tabou, car soit on te propose d'aller voir un psy, soit on te considère ou on se considère comme amoindri par rapport à une norme, soit on fait semblant de s'adapter pour paraître normal. C'est chacun son linge sale et le mettre en public est assez mal considéré. Pourtant je crois que les problèmes psychologiques sont universels (à vous de me contredire) et je n'arrive pas à admettre que certaines choses doivent rester sous silence. Je crois que je m'engage sur une pente savonneuse... Parler de l'humain comme animal est tabou car soit on me rétorque: "nous ne sommes que des animaux", soit "pourquoi dévaluer-vous la partie animale en nous?", soit "nous ne sommes pas des animaux". Il y a donc certains sujets qui, sans être forcément tabous, sont fermés, n'ont plus du tout droit à la remise en question du fait que ce soit admis par la globalité.

Bon, je me perds et j'ai peur de sortir du sujet à la longue, parce que je suis partie sur ce sujet avec l'intention d'ébaucher une idée qui m'échappe, mais je ne sais pas si je m'y suis prise du bon côté!

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Invité Groenland
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il y a 48 minutes, Annalevine a dit :

 

 

Enfin je dirai à @Groenlandqui a l’art d’associer de manière aléatoire telle idée avec telle idée que son écriture ne relève ni de la philosophie ni de la psychologie mais de la science fiction.

Merci, Merci mille fois ! Je suis rassuré donc dans le fait que je fais réellement de la philosophie, puisque si mes idées vous semblent comme étant de la science-fiction alors cela confirme que mes idées sont bien dans le domaine de la métaphysique.

Car en effet si la science est une conséquence de la métaphysique, la science-fiction elle est de la métaphysique pure elle !  CQFD. :dance:

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Peut-être que le plus important est de se poser la question du pourquoi faire de la psychologie plutôt que de la philosophie, ou l'inverse.

C'est pour cela que je disais qu'il faut voir qui est concerné par le problème. Si c'est l'humanité qui est concernée alors c'est de la philosophie, mais si c'est seulement certains humains et pas d'autres, alors il sera question de psychologie, psychologie sociale voir sociologie.

Peut-être que pour tous les problèmes, il n'est pas toujours clair de savoir si c'est l'humanité ou si c'est juste cet individu ci qui est concerné. Comment déterminer qui est concerné par une théorie ? Lorsqu'il y a une réflexion sur la nature humaine ou la condition humaine en fond, alors on est dans la philosophie.

Dans la psychologie les gens cherchent le bien-être ou la paix intérieure. Dans la philosophie les gens cherchent la lucidité.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 856 messages
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On dit peut-être trop souvent et seulement que la philosophie est "l'amour de la sagesse".

C'est aussi par le double sens de "sophia" (en grec) "l'amour la connaissance". Du savoir.

Si je devais dire ce que j'attends de la philosophie, ce serait "comprendre". Comprendre les choses, le monde. Bref, tout comprendre !

Et avec quoi on comprend ? Avec son esprit. Sa "psychée".

C'est ainsi que mon esprit, qui cherche à comprendre TOUT le monde cherche aussi à se comprendre lui-même puisqu'il est du monde... Alors,

La philosophie c'est le tuyau d'eau

 Et la Psychologie, c'est l'arroseur arrosé !

(Je vous ai bien eu hein ? vous croyiez que j'avais quelque chose d'intelligent à dire, vu comme j'étais parti ? Eh bien non !)

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
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Il y a 9 heures, Ambre Agorn a dit :

Oui, je comprends bien qu'il y a des visions différentes et je ne m'accroche à aucune, même si je laisse sous-entendre qu'une vision est préférée à une autre, alors qu'il n'en est rien. Mais j'apprécie surtout l'effort de réponse, et l'investissement personnel que je ressens dans certaines réponses (en général, pas forcément uniquement sur ce sujet).

Pour en revenir à la psychologie et la philosophie, je sais bien qu'il n'y a pas vraiment de réponse à ma question. Cela dit, je m'aperçois qu'il y a des dimensions, des "jeux d'acteurs", des tendances de chacun d'aller dans un sens ou un autre, de dire les mêmes choses avec des mots et des concepts totalement différents, et pourtant il y a parfois des points communs malgré l'apparence de différence. J'ai l'impression que ce n'est pas très clair! En fait il y a plusieurs façons de dire quelque chose, de concevoir, mais, malgré les apparences de différence, de conflit ou de non-accord, il y a quelque chose de sous-jacent qui est commun et souvent non-dit, non exprimé. Je me suis posé la question de la psychologie, mais je ne sais pas trop où je vais.

Il y une autre chose qui me bloque parfois, et c'est le côté péjoratif admis par tous pour certaines choses. Discuter de problèmes psychologiques est tabou, car soit on te propose d'aller voir un psy, soit on te considère ou on se considère comme amoindri par rapport à une norme, soit on fait semblant de s'adapter pour paraître normal. C'est chacun son linge sale et le mettre en public est assez mal considéré. Pourtant je crois que les problèmes psychologiques sont universels (à vous de me contredire) et je n'arrive pas à admettre que certaines choses doivent rester sous silence. Je crois que je m'engage sur une pente savonneuse... Parler de l'humain comme animal est tabou car soit on me rétorque: "nous ne sommes que des animaux", soit "pourquoi dévaluer-vous la partie animale en nous?", soit "nous ne sommes pas des animaux". Il y a donc certains sujets qui, sans être forcément tabous, sont fermés, n'ont plus du tout droit à la remise en question du fait que ce soit admis par la globalité.

Bon, je me perds et j'ai peur de sortir du sujet à la longue, parce que je suis partie sur ce sujet avec l'intention d'ébaucher une idée qui m'échappe, mais je ne sais pas si je m'y suis prise du bon côté!

Parfois il m'est difficile de vous comprendre parce que, en effet, et vous le soulignez, vous ne parvenez pas à dire quelque chose de vous, qui affleure là, dans vos écrits, mais qui reste tu quand même.

Il est difficile parfois de parler de soi, dans nos marginalités, sans prendre un langage qui sacrifie aux conventions. Autrement dit il est difficile de savoir parler de soi, de choisir avec tact son propre langage sans se dévaluer soi-même quand on imagine, à tort ou à raison, que l'auditoire auquel on s’adresse a pour valeurs des valeurs qui nous rabaissent ou qui nous avilissent.

Je ne sais pas si les problèmes psychologiques sont universels sauf à les considérer de haut et à jeter sur eux un regard de spectateur. Mais si nous choisissons de descendre du belvédère et à nous impliquer dans les réalités vécues par soi ou les autres, là, à raz du sol,  alors nous ne sommes plus dans l'universel mais dans les accidents de la vie et c'est alors que nous pouvons avancer, nous, et faire avancer les autres.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 856 messages
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La psychologie c'est l'élaboration, la composition de l'esprit quand la philosophie c'est l'application de cet esprit déjà fait, finin opérationnel.

 On comprend que les philosophes ne tiennent pas trop à mettre le nez dans la psychologie qui risquerait de remettre en cause la légitimité (et l'efficacité objective) de l'esprit.

L'esprit idéal pour un philosophe (l'esprit qu'il prétend avoir) est une machine à penser parfaitement logique voire mécanique.

La psychologie vient jeter du sable dans ces beaux rouages.

 

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il y a 57 minutes, Blaquière a dit :

L'esprit idéal pour un philosophe (l'esprit qu'il prétend avoir) est une machine à penser parfaitement logique voire mécanique.

Oui, il s'agit du logos. C'est en fait quelque chose qui est partagé par toute l'humanité et qui existe et fait exister l'univers entier mais dont nous sommes incapables jusqu'à encore aujourd'hui de le comprendre ou de le définir exactement. Cette logique (logos) c'est quelque chose qui nous transcende, certains l'appellent Dieu, d'autres le cosmos ou la nature et même certains l'appellent la science, mais ce qui est certains on sait et on sent tous ce que c'est mais dès le moment où on se met à penser à son sujet on perd le fil, c'est un peu comme le temps, on sait tous ce que c'est mais impossible d'en donner une définition.

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Le 13/02/2021 à 08:45, Blaquière a dit :

La psychologie c'est l'élaboration, la composition de l'esprit quand la philosophie c'est l'application de cet esprit déjà fait, finin opérationnel.

 On comprend que les philosophes ne tiennent pas trop à mettre le nez dans la psychologie qui risquerait de remettre en cause la légitimité (et l'efficacité objective) de l'esprit.

L'esprit idéal pour un philosophe (l'esprit qu'il prétend avoir) est une machine à penser parfaitement logique voire mécanique.

La psychologie vient jeter du sable dans ces beaux rouages.

Tout à fait, à un détail près toutefois, qui est qu'une pensée philosophique n'est pas toujours à prétention close sur elle-même. Tous les philosophes n'ont pas fait des systèmes et à vrai dire, l'intégralité d'entre eux ont passé leur vie à pousser plus loin les concepts et intuitions de base de leur philosophie. Donc lorsqu'un philosophe écrit ou parle, ce n'est pas non plus nécessairement le fruit d'une pensée complètement aboutie. Certaines pensées vont mûrir dans son esprit, et il fera de nouveaux liens, ce qui le fera d'ailleurs écrire de nouveaux livres, etc.

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