Le 23/01/2021 à 19:43, Blaquière a dit :

Tu as raison ! Lâcher prise, laisser les choses aller. Il faut y penser quand la pression monte trop. le plus souvent on n'a pas grand chose à perdre.

Je connais de gens qui ont trop voulu tenir tête, ne rien lâcher et ils ont absolument TOUT perdu. (Et ils avaient raison au départ, évidemment !)

(Quand je like c'est que je le pense !)

Je like pas en l'air pour me débarrasser !

Si tout le monde lâchait prise, nous formerions une société de gens complètement impuissants, des oui-oui satisfaits d’eux-mêmes et nous n’avancerions nulle part. 

C’est vrai qu’avoir toujours le dernier mot isole, c’est le prix à payer. 

Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

Si tout le monde lâchait prise, nous formerions une société de gens complètement impuissants, des oui-oui satisfaits d’eux-mêmes et nous n’avancerions nulle part. 

C’est vrai qu’avoir toujours le dernier mot isole, c’est le prix à payer. 

Je ne dis pas qu'il faut toujours lâcher prise. Je dirai même le moins souvent possible. Mais il faut de temps en temps peser le pour et le contre surtout quand ça va trop loin.

Je pensais à un type très sympathique déjà assez vieux en plus. On lui a vendu sa maison qui avait des défauts il a fait des procès contre les assurances... il en est devenu comme furieux, et il avait raison ! Il a fini par divorcer, il a tenté de se suicider, et au final il a perdu sa maison... Je trouve ça catastrophique.

Et d'autres petits trucs aussi pour une chambre d'hôtel... réservée et non gardée par l'hôtel... tu tiens bons parce que tu as raison... et tu refuses un arrangement quand on te propose quelques dizaines d'euros... tu tiens bon puisque tu as raison, et à l'arrivée... tu as que dalle.

Il faut savoir, même si ça a des apparences de défaite, lâcher au bon moment. Quand ça va trop loin ça devient absurde. Même psychologiquement pour soi être trop têtu c'est pas clair ! C'est qu'on est resté Super Man dans sa tête... qu'on a deux ans... Voilà.

Le 22/01/2021 à 09:58, Enchantant a dit :

Pour libérer l’autre, cela suppose qu’on lui impose sous la contrainte, une pensée, une façon de voir, une façon de faire, une injonction quelconque…

Dans la vie courante de tous les jours, avoir la prétention de libérer l’autre, c’est se positionner en surplomb supérieur envers lui ou elle.

Bref, certaines phrases pompeuses comme celle-là ne veulent pas dire grand-chose, sinon de nous interpeller  pour rien à leur sujet ?

Salut, 

est ce que tu penses toujours ça ,ou est ce que ta pensée a changé au sujet de cette citation ? 

il y a 9 minutes, bouddean a dit :

est ce que tu penses toujours ça ,ou est ce que ta pensée a changé au sujet de cette citation ? 

C’est marrant, j’avais complètement oublié d’avoir écrit cela, puis me relisant il m’a fallu revenir au contexte pour comprendre ce que je voulais dire !  (C’est le comble)

Finalement je suis toujours d’accord avec moi sur ce coup-là ! 

Le 22/01/2021 à 14:18, Crabe_fantome a dit :

L'image qui me vient est celle de ce film de Kitano: Dolls.

 

Ce couple qui avance, on ne sait où, avec ce lien qui les relie.

Parfois il est préférable, voire nécessaire de libérer un autre de soi (surtout lorsque cet autre hésite ou a peur de le faire) et de rompre le lien unissant nos deux âmes et par le fait même, de se libérer soi.

il y a 3 minutes, Passiflore a dit :

 

Parfois il est préférable, voire nécessaire de libérer un autre de soi (surtout lorsque cet autre hésite ou a peur de le faire) et de rompre le lien unissant nos deux âmes et par le fait même, de se libérer soi.

C'est ce que j'ai fais le mois dernier... Mais j'hésite encore à parler de liberté... 

Le 22/01/2021 à 09:58, Enchantant a dit :

Pour libérer l’autre, cela suppose qu’on lui impose sous la contrainte, une pensée, une façon de voir, une façon de faire, une injonction quelconque…

Le fait que l'on en prenne l'initiative peut soulager cet autre qu'on libère et qui, lui, ne l'aurait peut-être jamais fait et ce, bien qu'étant conscient du lien qui sera inéluctablement rompu à plus ou moins long terme; reculer l'échéance n'empêchera pas qu'elle arrivera.

Le 22/01/2021 à 09:58, Enchantant a dit :

Dans la vie courante de tous les jours, avoir la prétention de libérer l’autre, c’est se positionner en surplomb supérieur envers lui ou elle.

Ce peut être un acte d'une grande générosité; s'oublier soi au profit de l'autre; l'abnégation émanant d'une âme généreuse.

Le 22/01/2021 à 19:23, Gouderien a dit :

On peut estimer que quelqu'un est prisonnier d'une idéologie, d'un parti politique, d'une religion, d'une secte - ou juste de ses préjugés - et chercher à l'en libérer. Mais au fond, c'est subjectif. Qu'est-ce qui prouve que c'est nous qui avons raison et pas la personne en question?

En cherchant à libérer l'autre, on peut effectivement se tromper lourdement et faire plus de mal que de bien.

Le 22/01/2021 à 23:23, Blaquière a dit :

Libérer les autres, c'est se libérer soi même .

J'aurais plutôt tendance à penser le contraire en simple logique.

 Si l'on se sent capable, autorisé même, à libéré les autres, c'est qu'on est trop sûr de soi. qu'on est totalement englué dans ses propres idées, ses propres points de vue.

Exact en certaines circonstances, en effet.

il y a 18 minutes, Passiflore a dit :

 

Le fait que l'on en prenne l'initiative peut soulager cet autre qu'on libère et qui, lui, ne l'aurait peut-être jamais fait et ce, bien qu'étant conscient du lien qui sera inéluctablement rompu à plus ou moins long terme; reculer l'échéance n'empêchera pas qu'elle arrivera.

 

 

Ce peut être un acte d'une grande générosité; s'oublier soi au profit de l'autre; l'abnégation émanant d'une âme généreuse.

Oui mais parfois que le chemin est long pour , ensuite, se libérer soi-même de toute sa colère, son ressentiment, voire sa haine ! 

Il y a 6 heures, Enchantant a dit :

C’est marrant, j’avais complètement oublié d’avoir écrit cela, puis me relisant il m’a fallu revenir au contexte pour comprendre ce que je voulais dire !  (C’est le comble)

Finalement je suis toujours d’accord avec moi sur ce coup-là ! 

Moi c'est pareil ! Je vois là @Passiflore qui me cite et je me dis : "j'ai dit ça moi ?" 

puis je vois la date : janvier21 ! Bon ça fait deux ans, j'ai oublié ! 

ET CA VA PAS ALLER EN S'AMELIORANT !  

Le 22/01/2021 à 09:58, Enchantant a dit :

Pour libérer l’autre, cela suppose qu’on lui impose sous la contrainte, une pensée, une façon de voir, une façon de faire, une injonction quelconque…

Dans la vie courante de tous les jours, avoir la prétention de libérer l’autre, c’est se positionner en surplomb supérieur envers lui ou elle.

Bref, certaines phrases pompeuses comme celle-là ne veulent pas dire grand-chose, sinon de nous interpeller  pour rien à leur sujet ?

C'est étonnant, parce que ta première observation est juste .

Par contre, tu n'es pas d'accord  que celui qui arête d'imposer sous la contrainte à l'autre une pensée, une façon de voir ou un façon de faire  , se libère lui même  , bon, comme tu veux 

Il y a 12 heures, Crabe_fantome a dit :

C'est ce que j'ai fais le mois dernier... Mais j'hésite encore à parler de liberté... 

Je pense que c'est le meilleur exemple qu'on puisse trouver concernant " se libérer en libérant l'autre " :

Laisser une personne partir de nos pensées, c'est se libérer nous même .

Il y a 5 heures, Blaquière a dit :

puis je vois la date : janvier21 ! Bon ça fait deux ans, j'ai oublié ! 

Salut Blaq'

J'aime bien de temps en temps aller relire les vieux topic pour voir si je suis toujours d'accord avec ce que je disais, ou si ma pensée à changé .

On emprisonne les gens pour des croyances, libérer les autres, c'est donc se libérer de sa croyance , voila pourquoi il n'y a pas plus grande liberté que celle de libérer les autres.

Il y a 2 heures, bouddean a dit :

C'est étonnant, parce que ta première observation est juste .

Ce n’est pas ma lecture de cette observation prétendument juste, mais cela n’a aucune importance…

Imposer à l’autre sous la contrainte, l’obliger, me semble antinomique avec la représentation que je me fais du respect de la liberté d’autrui.

Pour conclure, la philosophie c’est un peu comme les auberges espagnoles, on y trouve que ce que l’on y apporte. 

Il y a 2 heures, Enchantant a dit :

Ce n’est pas ma lecture de cette observation prétendument juste, mais cela n’a aucune importance…

Imposer à l’autre sous la contrainte, l’obliger, me semble antinomique avec la représentation que je me fais du respect de la liberté d’autrui.

Pour conclure, la philosophie c’est un peu comme les auberges espagnoles, on y trouve que ce que l’on y apporte. 

 

Je comprends, tu n'y trouves pas une grande logique 

Il y a 5 heures, bouddean a dit :

Je pense que c'est le meilleur exemple qu'on puisse trouver concernant " se libérer en libérant l'autre " :

Laisser une personne partir de nos pensées, c'est se libérer nous même .

J'ai réécouter la chanson de Moustaki "Ma liberté"...

Honnêtement j'hésite encore entre la liberté des voyages et la liberté de choisir cette prison d'amour... D'aucun dirait que la liberté de vouloir faire ce qu'on veut quand on veut, partir au bout du monde seul, soigner ses blessures, souffrir, on est sur une liberté d'adolescence... ce à quoi j'ai envie de répondre, et pourquoi pas. Nul part il est écrit qu'il faille devenir adulte et suivre un chemin tracé par les autres... Mais je m'accorde aussi la liberté de changer d'avis... 

il y a 11 minutes, Crabe_fantome a dit :

Nul part il est écrit qu'il faille devenir adulte et suivre un chemin tracé par les autres...

Ce que je trouve marrant, c’est nos différentes interprétations d’un sujet, ou chacun de nous semble avoir entièrement raison dans un contexte donné précis ?

L’expression d’une liberté pour chacun, est que cette dernière est incontestablement la résultante de notre choix personnel.

Mais tout choix, implique des responsabilités, et assumer ses responsabilités, c’est accepter volontairement de perdre une partie de sa liberté.

Il y a 1 heure, Enchantant a dit :

Ce que je trouve marrant, c’est nos différentes interprétations d’un sujet, ou chacun de nous semble avoir entièrement raison dans un contexte donné précis ?

L’expression d’une liberté pour chacun, est que cette dernière est incontestablement la résultante de notre choix personnel.

Mais tout choix, implique des responsabilités, et assumer ses responsabilités, c’est accepter volontairement de perdre une partie de sa liberté.

Oui, choisir c'est aussi renoncer. ça fait écho auprès des gens qui ont peur de rater quelque chose en prenant une décision: je ne peux pas aller au cinéma et au théâtre en même temps. Je suis libre de choisir le théâtre mais je rate ma séance de cinéma. Si je choisis Julie parce qu'on s'entend super bien, je rate Marion qui est vraiment trop sexy malgré son caractère de cochon... 

En fait c'est une manière de concevoir sa vie, accepter qu'une responsabilité soit la résultante de nos décisions. Accepter tout simplement notre vie telle qu'elle est... Pour rendre hommage à Epictète, j'assume les décisions que je maitrise et j'accepte ce qui ne dépend pas de moi puisque je ne pouvais rien y faire de toute manière. 

Le 22/01/2021 à 07:18, bouddean a dit :

Comment à votre avis, libérer quelqu'un d'autre peut nous libérer nous même ? Comment peut on interpréter cette citation ? 

En libérant l'esprit des autres, les amener à penser autrement que le système le veut, on se sent bien, l'esprit aéré.

Je le vois un peu comme cela.