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Plastic Bertrand - Un génie incompris


Oncle_Julien

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Membre, 56ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 56ans‚
Posté(e)

Un artiste mal perçu

Il y a des artistes que la postérité omet de placer sur le piédestal de leur créativité unique. La liste de ces voués aux Gémonies serait bien trop longue pour être citée ici. Tout comme Léonard de Vinci, mondialement connu pour une œuvre unique, "La Joconde", Plastic Bertrand l'est pour "Ça plane pour moi". Certes, le premier officie dans le domaine des arts graphiques alors que le second s'illustre dans la musique dite "académique". D'aucun oseront même évoquer le "classicisme". Rarement un texte aura flirté autant avec les profondeurs de l'esprit. De la métaphore. 

Le parallèle avec l'œuvre de Léonard de Vinci prend ici tout son relief si on la compare à celle de Plastic Bertrand. Même si le tableau de l'un est pictural tandis que celui de l'autre est sonore. Il y a pourtant ce même désir, chez les deux artistes, d'inscrire leurs œuvres dans ce que l'expression a de plus fondamentale. La lisibilité immédiate. L'écoute immédiate. La vision viscérale. L'audition viscérale. En écoutant, en observant, nous apparaît rapidement cette évidence remarquable. Une de ces fulgurances de l'esprit propre aux grands génies. Cela crève les yeux comme les tympans. 

Pour bien comprendre l'objet de notre comparaison, il suffit d'observer une reproduction de "La Joconde", confortablement installé dans son fauteuil en écoutant "Ça plane pour moi". La profondeur n'est plus seulement littéraire ou philosophique, mais bien réelle. L'évidence nous envahit. La révélation nous accable. Regarder "La Joconde", fait "planer". Pour en être convaincu, nous invitons le lecteur à tenter cette fantastique expérience. Il faut se rendre au Musée du Louvre. Là, devant "La Joconde", les écouteurs sur les oreilles, l'impétrant prendra conscience de ce phénomène. 

Oui, Plastic Bertrand a produit un œuvre intemporelle dont nous sommes très loin de percevoir l'étendue. Loin d'en saisir l'infinitude. Car "Ça plane pour moi" permet de "planer" devant les toiles de nos artistes préférés. J'ai personnellement tenté l'expérience devant les toiles de Vermeer, de Geritt Dou ou encore de Rembrandt. Le phénomène se reproduit à chaque fois. Il y a dans le texte extraordinaire de Plastic Bertrand ces mots étonnants de pertinence éclairée : << J'ai eu un flash >>. Rien n'est plus exact car c'est ce qui nous arrive en coutant cette fantastique chanson devant une toile.. 

Clémentine, ma compagne, m'a fait remarquer que l'envoutement extraordinaire qu'exerce cette chanson sur l'auditoire a quelque chose de prémonitoire. Surtout dans cette phrase où Plastic Bertrand prévient : << Dès que le ciel me tombera sur la tête >>. Ou encore lorsqu'il précise : << Une vision en quatre couleurs >>. Nous comprenons alors le parcours, les méandres et le dédale intellectuel par lesquels l'artiste est passé pour peaufiner son art. Le fruit d'une probable longue introspection. Un chef d'œuvre que Plastic Bertrand offre à l'humanité avec une nonchalance affolante...

Plastic.jpg

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 10 027 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, Oncle_Julien a dit :

Un artiste mal perçu

Il y a des artistes que la postérité omet de placer sur le piédestal de leur créativité unique. La liste de ces voués aux Gémonies serait bien trop longue pour être citée ici. Tout comme Léonard de Vinci, mondialement connu pour une œuvre unique, "La Joconde", Plastic Bertrand l'est pour "Ça plane pour moi". Certes, le premier officie dans le domaine des arts graphiques alors que le second s'illustre dans la musique dite "académique". D'aucun oseront même évoquer le "classicisme". Rarement un texte aura flirté autant avec les profondeurs de l'esprit. De la métaphore. 

Le parallèle avec l'œuvre de Léonard de Vinci prend ici tout son relief si on la compare à celle de Plastic Bertrand. Même si le tableau de l'un est pictural tandis que celui de l'autre est sonore. Il y a pourtant ce même désir, chez les deux artistes, d'inscrire leurs œuvres dans ce que l'expression a de plus fondamentale. La lisibilité immédiate. L'écoute immédiate. La vision viscérale. L'audition viscérale. En écoutant, en observant, nous apparaît rapidement cette évidence remarquable. Une de ces fulgurances de l'esprit propre aux grands génies. Cela crève les yeux comme les tympans. 

Pour bien comprendre l'objet de notre comparaison, il suffit d'observer une reproduction de "La Joconde", confortablement installé dans son fauteuil en écoutant "Ça plane pour moi". La profondeur n'est plus seulement littéraire ou philosophique, mais bien réelle. L'évidence nous envahit. La révélation nous accable. Regarder "La Joconde", fait "planer". Pour en être convaincu, nous invitons le lecteur à tenter cette fantastique expérience. Il faut se rendre au Musée du Louvre. Là, devant "La Joconde", les écouteurs sur les oreilles, l'impétrant prendra conscience de ce phénomène. 

Oui, Plastic Bertrand a produit un œuvre intemporelle dont nous sommes très loin de percevoir l'étendue. Loin d'en saisir l'infinitude. Car "Ça plane pour moi" permet de "planer" devant les toiles de nos artistes préférés. J'ai personnellement tenté l'expérience devant les toiles de Vermeer, de Geritt Dou ou encore de Rembrandt. Le phénomène se reproduit à chaque fois. Il y a dans le texte extraordinaire de Plastic Bertrand ces mots étonnants de pertinence éclairée : << J'ai eu un flash >>. Rien n'est plus exact car c'est ce qui nous arrive en coutant cette fantastique chanson devant une toile.. 

Clémentine, ma compagne, m'a fait remarquer que l'envoutement extraordinaire qu'exerce cette chanson sur l'auditoire a quelque chose de prémonitoire. Surtout dans cette phrase où Plastic Bertrand prévient : << Dès que le ciel me tombera sur la tête >>. Ou encore lorsqu'il précise : << Une vision en quatre couleurs >>. Nous comprenons alors le parcours, les méandres et le dédale intellectuel par lesquels l'artiste est passé pour peaufiner son art. Le fruit d'une probable longue introspection. Un chef d'œuvre que Plastic Bertrand offre à l'humanité avec une nonchalance affolante...

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Tout petit ............. la planète

https://www.youtube.com/watch?v=cCGJGeYlTlQ

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 222 messages
79ans‚ Talon 1,
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A qui la faute s'il est incompris ?

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
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bonsoir

et qu'en est-il  ,sur la polémique de cette chanson ou , il à été dit que quelqu'un d'autre la chantais à sa place ?

bonne soirée

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
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il a toujours fait l'air déjanté celui là , même avec ses chansons , on l'a jamais pris au sérieux , il a fait son image comme ça , tant mieux pour lui s'il est encore là :)

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 723 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Oncle_Julien a dit :

Un artiste mal perçu

Il y a des artistes que la postérité omet de placer sur le piédestal de leur créativité unique. La liste de ces voués aux Gémonies serait bien trop longue pour être citée ici. Tout comme Léonard de Vinci, mondialement connu pour une œuvre unique, "La Joconde", Plastic Bertrand l'est pour "Ça plane pour moi". Certes, le premier officie dans le domaine des arts graphiques alors que le second s'illustre dans la musique dite "académique". D'aucun oseront même évoquer le "classicisme". Rarement un texte aura flirté autant avec les profondeurs de l'esprit. De la métaphore. 

Le parallèle avec l'œuvre de Léonard de Vinci prend ici tout son relief si on la compare à celle de Plastic Bertrand. Même si le tableau de l'un est pictural tandis que celui de l'autre est sonore. Il y a pourtant ce même désir, chez les deux artistes, d'inscrire leurs œuvres dans ce que l'expression a de plus fondamentale. La lisibilité immédiate. L'écoute immédiate. La vision viscérale. L'audition viscérale. En écoutant, en observant, nous apparaît rapidement cette évidence remarquable. Une de ces fulgurances de l'esprit propre aux grands génies. Cela crève les yeux comme les tympans. 

Pour bien comprendre l'objet de notre comparaison, il suffit d'observer une reproduction de "La Joconde", confortablement installé dans son fauteuil en écoutant "Ça plane pour moi". La profondeur n'est plus seulement littéraire ou philosophique, mais bien réelle. L'évidence nous envahit. La révélation nous accable. Regarder "La Joconde", fait "planer". Pour en être convaincu, nous invitons le lecteur à tenter cette fantastique expérience. Il faut se rendre au Musée du Louvre. Là, devant "La Joconde", les écouteurs sur les oreilles, l'impétrant prendra conscience de ce phénomène. 

Oui, Plastic Bertrand a produit un œuvre intemporelle dont nous sommes très loin de percevoir l'étendue. Loin d'en saisir l'infinitude. Car "Ça plane pour moi" permet de "planer" devant les toiles de nos artistes préférés. J'ai personnellement tenté l'expérience devant les toiles de Vermeer, de Geritt Dou ou encore de Rembrandt. Le phénomène se reproduit à chaque fois. Il y a dans le texte extraordinaire de Plastic Bertrand ces mots étonnants de pertinence éclairée : << J'ai eu un flash >>. Rien n'est plus exact car c'est ce qui nous arrive en coutant cette fantastique chanson devant une toile.. 

Clémentine, ma compagne, m'a fait remarquer que l'envoutement extraordinaire qu'exerce cette chanson sur l'auditoire a quelque chose de prémonitoire. Surtout dans cette phrase où Plastic Bertrand prévient : << Dès que le ciel me tombera sur la tête >>. Ou encore lorsqu'il précise : << Une vision en quatre couleurs >>. Nous comprenons alors le parcours, les méandres et le dédale intellectuel par lesquels l'artiste est passé pour peaufiner son art. Le fruit d'une probable longue introspection. Un chef d'œuvre que Plastic Bertrand offre à l'humanité avec une nonchalance affolante...

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Après votre éclairage de l'oeuvre de Dave, la présentation d'un chef d'oeuvre Wallon. Se dessinent les contours d'un courant ou d'une école artistique dite "Benelux" .

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Membre, 72ans Posté(e)
Frank_N Membre 5 488 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)

P't'êt ben qu'oui. Mais je me demande quand même un truc. Si on fait un micro trottoir et qu'on demande aux gens de citer une œuvre de Léonard de Vinci ou une œuvre de Plastic Bertrand, je serai prêt à parier que Léonard l'emporterait.

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Membre, 56ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 56ans‚
Posté(e)

Analyse universitaire (et économique) du cas Plastic Bertrand. 

 

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Membre, 45ans Posté(e)
lunnatick Membre 837 messages
Forumeur survitaminé‚ 45ans‚
Posté(e)
Le 19/01/2021 à 18:34, Oncle_Julien a dit :

Analyse universitaire (et économique) du cas Plastic Bertrand. 

 

Ils disent, à un moment, que l'entourage de Plastic Bertrand était armé pour lui assuré un pérennité. Mais en lui permettant de suivre les courants ? De suivre les modes ? Ou bien de rester d'actualité ?

Ceux qui suivent les modes, peuvent perdurer le temps de leurs carrières, mais les morceaux de leurs débuts, pour ceux qui perdure, finirons démodé le temps de leurs dernier morceaux, tendis que les morceaux d'actualité, perdurent même après les carrières des artistes !

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