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La société contemporaine favorise les injustices


Invité Quasi-Modo

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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)

Bonjour,

La société contemporaine promeut tous les excès (beuveries, orgies, consommation, etc.) et c'est même son fonctionnement intime.

Jouer sur les égoïsmes et le narcissisme de chacun pour que secrètement il imagine pouvoir devenir le grand gagnant de la loterie sociale à laquelle malgré lui il participe.

Le paradigme explicatif du système actuel c'est le loto ou les jeux d'argent.

Mais l'égoïsme, l'avarice, la jalousie, qui sont intrinsèquement favorisés dans notre système, et qui les favorise juste pour que nous soyons plus frustrés et que nous consommions avec avidité, sont au principe même de toutes les injustices.

Supprimez les publicités et vous divisez la délinquance par 2 ou 3.

Peut-on imaginer une société qui promouvrait la vertu plutôt que le vice généralisé ?

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 56 minutes, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

La société contemporaine promeut tous les excès (beuveries, orgies, consommation, etc.) et c'est même son fonctionnement intime.

Jouer sur les égoïsmes et le narcissisme de chacun pour que secrètement il imagine pouvoir devenir le grand gagnant de la loterie sociale à laquelle malgré lui il participe.

Le paradigme explicatif du système actuel c'est le loto ou les jeux d'argent.

Mais l'égoïsme, l'avarice, la jalousie, qui sont intrinsèquement favorisés dans notre système, et qui les favorise juste pour que nous soyons plus frustrés et que nous consommions avec avidité, sont au principe même de toutes les injustices.

Supprimez les publicités et vous divisez la délinquance par 2 ou 3.

Peut-on imaginer une société qui promouvrait la vertu plutôt que le vice généralisé ?

Pourquoi participons-nous au naufrage généralisé ?! c'est un peu la question que je me pose tous les jours !

A la base il faudrait garder son indépendance. La société ne le permet plus et cela est nouveau dans le mode de vie des gens.

Si l'on s'inscrit dans le modèle général, nous nous soumettons aux lois de la société de consommation. Nous n'avons tout simplement plus le choix de notre vie!

 

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 550 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

La société contemporaine promeut tous les excès (beuveries, orgies, consommation, etc.) et c'est même son fonctionnement intime.

Jouer sur les égoïsmes et le narcissisme de chacun pour que secrètement il imagine pouvoir devenir le grand gagnant de la loterie sociale à laquelle malgré lui il participe.

Le paradigme explicatif du système actuel c'est le loto ou les jeux d'argent.

Mais l'égoïsme, l'avarice, la jalousie, qui sont intrinsèquement favorisés dans notre système, et qui les favorise juste pour que nous soyons plus frustrés et que nous consommions avec avidité, sont au principe même de toutes les injustices.

Supprimez les publicités et vous divisez la délinquance par 2 ou 3.

Peut-on imaginer une société qui promouvrait la vertu plutôt que le vice généralisé ?

Il y a eu les sociétés avant la société de consommation, où le collectif était nécessaire pour la survie. Puis il a eu les révolutions industrielles qui ont diffusé leurs fruits jusqu'à la seconde guerre mondiale. Enfin le plan Marshall après cette guerre qui a accéléré la croissance économique de pays de l'Europe de l'ouest. Et ces pays ont découvert l'abondance de la société de consommation qui a totalement bouleversé les relations sociales.

Avant elle, l'adhésion au collectif était une question de survie. Après elle c'est l'individu qui est devenu à la fois le centre de la société et avant tout un agent économique.

Nous ne connaissons pas l'après société de consommation. Et les pays pauvres ou dits en voie de développement sont gagnés petit à petit par les valeurs de cette société mais aussi par ses dérives.

Il est peut-être encore temps de se demander si le confort qu'elle nous a apporté ne se paye pas par une folie généralisée qui transforme l'homo sapiens en homo économicus, nouvelle espèce qui brûle tout passé et tout futur sur son passage.

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 2 minutes, CAL26 a dit :

Il y a eu les sociétés avant la société de consommation, où le collectif était nécessaire pour la survie. Puis il a eu les révolutions industrielles qui ont diffusé leurs fruits jusqu'à la seconde guerre mondiale. Enfin le plan Marshall après cette guerre qui a accéléré la croissance économique de pays de l'Europe de l'ouest. Et ces pays ont découvert l'abondance de la société de consommation qui a totalement bouleversé les relations sociales.

Avant elle, l'adhésion au collectif était une question de survie. Après elle c'est l'individu qui est devenu à la fois le centre de la société et avant tout un agent économique.

Nous ne connaissons pas l'après société de consommation. Et les pays pauvres ou dits en voie de développement sont gagnés petit à petit par les valeurs de cette société mais aussi par ses dérives.

Il est peut-être encore temps de se demander si le confort qu'elle nous a apporté ne se paye pas par une folie généralisée qui transforme l'homo sapiens en homo économicus, nouvelle espèce qui brûle tout passé et tout futur sur son passage.

Le collectif fait partie intégrante de notre psychisme et celui-ci est gouverné par nos moyens de production. Ceux-ci ne nous appartiennent pas ...

 

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Membre, Posté(e)
versys Membre 17 103 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, brooder a dit :

Le collectif fait partie intégrante de notre psychisme et celui-ci est gouverné par nos moyens de production. Ceux-ci ne nous appartiennent pas ...

 

Donc, se réapproprier les "moyens de production" rééquilibrerait notre psychisme ??

Excellente plaidoirie en faveur du collectivisme.... 

En même temps, les options alternatives ne se bousculent pas.... l'analyse cohérente que nous propose @CAL26 plus haut, anticipe judicieusement le désastre annoncé.

Un nouveau recours au collectivisme s'inscrirait ni plus ni moins dans la spirale fataliste qui préfigure nos pitoyables indigences en matière de solutions durables pour notre espèce et notre Planète.

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, versys a dit :

Donc, se réapproprier les "moyens de production" rééquilibrerait notre psychisme ??

Excellente plaidoirie en faveur du collectivisme.... 

En même temps, les options alternatives ne se bousculent pas.... l'analyse cohérente que nous propose @CAL26 plus haut, anticipe judicieusement le désastre annoncé.

Un nouveau recours au collectivisme s'inscrirait ni plus ni moins dans la spirale fataliste qui préfigure nos pitoyables indigences en matière de solutions durables pour notre espèce et notre Planète.

Il ne s'agit pas nécessairement de s'approprier les moyens de production et pourquoi pas sous forme de coopérative ou de mutuels, choses qui existent et qui ne sont pas collectivistes. Il s'agit plutôt d'orienter les choix  prioritaires de production, du maintient de celle-ci dans le pays et de cogestion dans les entreprises. En un mot, que la collectivité ait un contrôle du fonctionnement économique.

Sans ce contrôle nous sommes sous la coupe de quelques empires privés qui échappent même à l'encadrement des États, comme actuellement.

Vous préférez sans doute cette solution.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

La société contemporaine promeut tous les excès (beuveries, orgies, consommation, etc.) et c'est même son fonctionnement intime.

Jouer sur les égoïsmes et le narcissisme de chacun pour que secrètement il imagine pouvoir devenir le grand gagnant de la loterie sociale à laquelle malgré lui il participe.

Le paradigme explicatif du système actuel c'est le loto ou les jeux d'argent.

Mais l'égoïsme, l'avarice, la jalousie, qui sont intrinsèquement favorisés dans notre système, et qui les favorise juste pour que nous soyons plus frustrés et que nous consommions avec avidité, sont au principe même de toutes les injustices.

Supprimez les publicités et vous divisez la délinquance par 2 ou 3.

Peut-on imaginer une société qui promouvrait la vertu plutôt que le vice généralisé ?

Bonjour,

Vous semblez définir la société comme un élément exogène, étranger, dont nous serions les enfants dociles.

Mais c’est bien le consommateur qui a amorcé cette société du vice, par manque d’autodiscipline.

Les cadres supérieurs de l’industrie du tabac sont éjectables, et la sélection naturelle du conseil d’administration finira inexorablement par nommer les plus cyniques.

Les institutions peuvent jouer un rôle normatif, voire punitif, mais cette intrusion recèle une présomption d’irresponsabilité du consommateur, ce qui m’est insupportable.

 

Pour moi, il existe une culture molle et une culture dure.

La culture molle c’est le fast-food, et plus généralement la facilité digestive d’un spectacle sensationnel infantilisant.

Alors que la culture dure c’est la mastication spirituelle et corporelle d’un produit, d’une épreuve, d’une discipline.

Mais ne nous leurrons pas : Wikipédia ne fera jamais l’audience de Twitter.

Laissons donc la médiocrité brouter sa violence et sa pornographie intellectuelles, car on ne changera jamais la nature humaine.

 

Personnellement, je suis un poly-addict, et souvent amateur de culture molle et de plaisir facile.

Mais la vertu, c’est comme la justice : c’est majoritairement un inhibiteur.

Et si nous devions tous être sage pour vivre 100 ans, nous nous ennuierions mortellement.

L’espérance de vie est à factoriser par sa qualité.

Je tâche surtout de ne pas franchir le seuil de la déchéance, parfois insidieuse lorsqu’elle s’affranchit du jugement de l’autre.

 

Le pont que vous établissez entre consumérisme et violence est une corrélation observable.

Mais corrélation n'est pas causalité.

Tout est corrélé : tout arrive en même temps, et tout fout le camp en même temps.

Dans un système avaliste, ce n'est pas "l'un qui détermine l'autre", mais c'est "Tout qui détermine tout".

Si bien qu'il est difficile d'identifier les causes et les effets.

Cordialement, Fraction

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Membre, Posté(e)
versys Membre 17 103 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, bibifricotin a dit :

Il ne s'agit pas nécessairement de s'approprier les moyens de production et pourquoi pas sous forme de coopérative ou de mutuels, choses qui existent et qui ne sont pas collectivistes. Il s'agit plutôt d'orienter les choix  prioritaires de production, du maintient de celle-ci dans le pays et de cogestion dans les entreprises. En un mot, que la collectivité ait un contrôle du fonctionnement économique.

Sans ce contrôle nous sommes sous la coupe de quelques empires privés qui échappent même à l'encadrement des États, comme actuellement.

Vous préférez sans doute cette solution.

Non, puisque je dénonce pareillement l' ultralibéralisme qui conduit la Planète dans le mur.

Les écologistes devraient occuper la place qui reste à prendre dans le paysage politique et socio-économique, en proposant une alternative sérieuse et cohérente.

Il n'en est rien, leurs propositions restent superficielles, réductrices, marginales et à coté des réalités et des impératifs visant à satisfaire les besoins de nos sociétés dans tous les domaines.

Ils se cantonnent donc dans des postures marginales voire caricaturales....

... pire, ils semblent sombrer dans les abysses de certaines mouvances politiciennes, qui font tout pour "absorber" cette concurrence qui risquerait de leur faire de l'ombre... :bienvenue:

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 38 029 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 15/12/2020 à 20:38, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

La société contemporaine promeut tous les excès (beuveries, orgies, consommation, etc.) et c'est même son fonctionnement intime.

Jouer sur les égoïsmes et le narcissisme de chacun pour que secrètement il imagine pouvoir devenir le grand gagnant de la loterie sociale à laquelle malgré lui il participe.

Le paradigme explicatif du système actuel c'est le loto ou les jeux d'argent.

Mais l'égoïsme, l'avarice, la jalousie, qui sont intrinsèquement favorisés dans notre système, et qui les favorise juste pour que nous soyons plus frustrés et que nous consommions avec avidité, sont au principe même de toutes les injustices.

Supprimez les publicités et vous divisez la délinquance par 2 ou 3.

Peut-on imaginer une société qui promouvrait la vertu plutôt que le vice généralisé ?

mon dieu, as-tu lu les "antiques", quasi!? tu verrais qu'à ce niveau, ils ont fait aussi fort que nous-mêmes et même plus puisque tout était basé sur l'esclavage, sur "du pain et des jeux", sur l'échelle dite sociale et sur le clientélisme à grande échelle. rien de neuf sous le soleil! quoi! bonnes fêtes!

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le 15/12/2020 à 22:20, CAL26 a dit :

Il est peut-être encore temps de se demander si le confort qu'elle nous a apporté ne se paye pas par une folie généralisée qui transforme l'homo sapiens en homo économicus, nouvelle espèce qui brûle tout passé et tout futur sur son passage.

C'est tout à fait ce que je pense. Nous ne sommes même pas dans la demi-mesure, c'est clairement la promotion du vice au sens premier qui est effectuée jour après jour. Prenons ne serait-ce que ce que le chrétiens appelaient classiquement les péchés capitaux. Notre société se construit complètement dans la promotion de ces péchés en tant que tels (envie, gourmandise, luxure, paresse, etc.).

Nous avons perdu quelque chose d'inestimable lors du passage à l'ère industrielle, je suis bien d'accord. Beaucoup de nos contemporains n'en prennent toujours pas la mesure. Nietzsche le savait. Il disait que Dieu était mort (dans la société) et que si nous ne faisons pas quelque chose nous paierons pour sa mort. C'est exactement ce qui se passe. C'est la grande époque du nihilisme et du dernier Homme nietzschéen.

Le 15/12/2020 à 21:40, brooder a dit :

Pourquoi participons-nous au naufrage généralisé ?! c'est un peu la question que je me pose tous les jours !

A la base il faudrait garder son indépendance. La société ne le permet plus et cela est nouveau dans le mode de vie des gens.

Si l'on s'inscrit dans le modèle général, nous nous soumettons aux lois de la société de consommation. Nous n'avons tout simplement plus le choix de notre vie!

Tout à fait, c'est le symptôme du nihilisme contemporain. Nous sommes aliénés de toutes parts, et ce n'est pas une question de volonté individuelle ou de savoir-être : c'est une question d'époque. Parfois je me dis que quitte à être un simple paysan j'aurais préféré vivre au Moyen-Âge que dans notre époque actuelle. Finalement les révolutions n'ont pas changé les rapports de pouvoir, au contraire elle les a rendus encore plus inéluctables et incontestables. Il y aurait des bouquins à écrire sur le sujet (et certains l'ont déjà fait).

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le 16/12/2020 à 06:46, versys a dit :

Donc, se réapproprier les "moyens de production" rééquilibrerait notre psychisme ??

Excellente plaidoirie en faveur du collectivisme.... 

En même temps, les options alternatives ne se bousculent pas.... l'analyse cohérente que nous propose @CAL26 plus haut, anticipe judicieusement le désastre annoncé.

Un nouveau recours au collectivisme s'inscrirait ni plus ni moins dans la spirale fataliste qui préfigure nos pitoyables indigences en matière de solutions durables pour notre espèce et notre Planète.

Le problème du libéralisme c'est qu'il se base sur l'idée fondamentale qu'on ne pourra jamais construire une société qui en appellerait à ce qu'il y a dans l'Homme de meilleur. C'est pourquoi ce sont les vices qui sont généralisés, que ce soit dit explicitement ou non. Les libéraux depuis leurs origines sont hantés par les guerres de religions, dont ils souhaitent préserver la société, d'où leur maxime : "Le gris est beau". Ni noir ni blanc. Gris. Mais finalement noir, parce que comme nous le voyons à l'instant, nous nivelons tout par le bas et promouvons tous les excès possibles et imaginables. Et cela rend les gens malheureux.

Il y a 14 heures, Fraction a dit :

Les institutions peuvent jouer un rôle normatif, voire punitif, mais cette intrusion recèle une présomption d’irresponsabilité du consommateur, ce qui m’est insupportable.

Il ne faut pas jouer aux pompiers pyromanes. Il est facile d'inventer des techniques de manipulation, de propagande, de marketing, en se basant sur les neurosciences, sur les recherches les plus récentes en psychologie sociale, etc. et ensuite de blâmer les victimes qui tombent dans le panneau. C'est exactement ce que vous faites.

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, versys a dit :

Non, puisque je dénonce pareillement l' ultralibéralisme qui conduit la Planète dans le mur.

Les écologistes devraient occuper la place qui reste à prendre dans le paysage politique et socio-économique, en proposant une alternative sérieuse et cohérente.

Il n'en est rien, leurs propositions restent superficielles, réductrices, marginales et à coté des réalités et des impératifs visant à satisfaire les besoins de nos sociétés dans tous les domaines.

Ils se cantonnent donc dans des postures marginales voire caricaturales....

... pire, ils semblent sombrer dans les abysses de certaines mouvances politiciennes, qui font tout pour "absorber" cette concurrence qui risquerait de leur faire de l'ombre... :bienvenue:

Comme vous, je suis contre le collectivisme lequel, s'il était pratiqué démocratiquement, tournerait en en rond dans des débats sans fin avant toute décision. Mais je suis totalement opposé à la manipulation actuelle des seigneurs du numérique, qui nous enfoncent dans la médiocrité heureuse.

Dans tout ce chaos, je ne vois qu'une sortie par l'écologie politique mais élargie au de là des verts, lesquels isolément souffrent d'un excès de pureté idéologique qui les enferme. 

Il y a 4 heures, Quasi-Modo a dit :

Le problème du libéralisme c'est qu'il se base sur l'idée fondamentale qu'on ne pourra jamais construire une société qui en appellerait à ce qu'il y a dans l'Homme de meilleur. C'est pourquoi ce sont les vices qui sont généralisés, que ce soit dit explicitement ou non.

. Mais finalement noir, parce que comme nous le voyons à l'instant, nous nivelons tout par le bas et promouvons tous les excès possibles et imaginables. Et cela rend les gens malheureux.

.

Cette manipulation se fait volontairement, de plus elle promet l'opulence et la fortune pour quelques uns.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Quasi-Modo a dit :

Il ne faut pas jouer aux pompiers pyromanes. Il est facile d'inventer des techniques de manipulation, de propagande, de marketing, en se basant sur les neurosciences, sur les recherches les plus récentes en psychologie sociale, etc. et ensuite de blâmer les victimes qui tombent dans le panneau. C'est exactement ce que vous faites.

Bonsoir,

Je ne blâme personne, je mets chacun devant ses responsabilités.

Qu'il existe un mentalisme sophistiqué chez les publicitaires ou encore chez les orateurs, c'est de bonne guerre, et c'est inhérent à la fonction.

Où est le mal ?

Si un produit ou un candidat ne fait pas l'affaire, il ne fidélisera pas son public, et son budget "com" ne sera pas rentable.

C'est parfaitement régulier.

Les gens ne sont pas des enfants ni des faibles d'esprits, et si c'est votre postulat, le mien c'est au contraire que les gens sont libres et responsables par défaut.

Quand un malheureux se fait agresser pour une cigarette, vous ne pouvez pas accuser le harcèlement publicitaire, puisque la publicité est interdite.

Cordialement, Fraction

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, bibifricotin a dit :

Comme vous, je suis contre le collectivisme lequel, s'il était pratiqué démocratiquement, tournerait en en rond dans des débats sans fin avant toute décision. Mais je suis totalement opposé à la manipulation actuelle des seigneurs du numérique, qui nous enfoncent dans la médiocrité heureuse.

Dans tout ce chaos, je ne vois qu'une sortie par l'écologie politique mais élargie au de là des verts, lesquels isolément souffrent d'un excès de pureté idéologique qui les enferme. 

Cette manipulation se fait volontairement, de plus elle promet l'opulence et la fortune pour quelques uns.

Bonjour,

Dire que la pollution c'est la faute du capitalisme, c'est du même ordre que de dire que la délinquance c'est la faute de l'immigration.

C'est aussi comme si je vous disais que si vous avez du cholestérol, c'est parce que vous êtes trop libre.

Or, quand la branche est pourrie, on ne coupe pas l'arbre.

 

Dans chaque transaction, il y a un coût et un bénéfice.

Le problème du coût carbone, c'est que c'est une externalité hors-champ qui n'est pas intégrée dans le prix.

Plutôt que de condamner la transaction, il serait plus intelligent d'incorporer ce coût.

Or, cette incorporation est capitalistiquement régulière.

 

Le capitalisme, en soi, n'est qu'un mode d'appropriation des moyens de production.

Et je ne vois pas en quoi ses concurrents collectiviste ou féodal seraient climatiquement plus vertueux, ni en quoi ils seraient moins manipulateurs, au contraire.

Rappelons que l'économie de marché fonctionne en symbiose avec la régulation de l'état de droit, et la décision finale de la demande.

La responsabilité économique n'est alors que la dimension objective des maux que vous dénoncez.

Cordialement, Fraction

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Le 16/12/2020 à 06:46, versys a dit :

Donc, se réapproprier les "moyens de production" rééquilibrerait notre psychisme ??

Excellente plaidoirie en faveur du collectivisme.... 

En même temps, les options alternatives ne se bousculent pas.... l'analyse cohérente que nous propose @CAL26 plus haut, anticipe judicieusement le désastre annoncé.

Un nouveau recours au collectivisme s'inscrirait ni plus ni moins dans la spirale fataliste qui préfigure nos pitoyables indigences en matière de solutions durables pour notre espèce et notre Planète.

La société de consommation configure notre esprit. Cela n'est pas une analyse politique mais le constat des méthodes industrielles.

Un collectivisme ne remettrait pas en cause notre instinct grégaire ni notre appétence pour le renouveau.

Nous avons perdu nos racines qui nous donnaient la confiance en la nature.

 

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 550 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Bonsoir,

Je ne blâme personne, je mets chacun devant ses responsabilités.

Qu'il existe un mentalisme sophistiqué chez les publicitaires ou encore chez les orateurs, c'est de bonne guerre, et c'est inhérent à la fonction.

Où est le mal ?

Si un produit ou un candidat ne fait pas l'affaire, il ne fidélisera pas son public, et son budget "com" ne sera pas rentable.

C'est parfaitement régulier.

Les gens ne sont pas des enfants ni des faibles d'esprits, et si c'est votre postulat, le mien c'est au contraire que les gens sont libres et responsables par défaut.

Quand un malheureux se fait agresser pour une cigarette, vous ne pouvez pas accuser le harcèlement publicitaire, puisque la publicité est interdite.

Cordialement, Fraction

Y aurait-il eu une telle avidité pour les cigarettes si on n'avait pas produit de cigarettes et si on n'avait pas ajouté des substances créant l'addiction?

Ce rôle de la responsabilité des offrants peut se généraliser à l'ensemble des produits de la société de consommation. Parce que l'industrie se nourrit des monstres qu'elle crée en leur inventant des besoins, à la fois elle résout la question de l'oeuf et la poule et incarne totalement la poule.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
à l’instant, CAL26 a dit :

Y aurait-il eu une telle avidité pour les cigarettes si on n'avait pas produit de cigarettes et si on n'avait pas ajouté des substances créant l'addiction?

Ce rôle de la responsabilité des offrants peut se généraliser à l'ensemble des produits de la société de consommation. Parce que l'industrie se nourrit des monstres qu'elle crée en leur inventant des besoins, à la fois elle résout la question de l'oeuf et la poule et incarne totalement la poule.

Bonsoir,

La mécanique de l'addiction est généralisable à l'ensemble des plaisirs.

Or, on ne va pas reprocher à un produit de générer du plaisir, puisque c'est l'une de ses conditions nécessaires.

Ce serait comme reprocher aux démagogues notre propre défaut de jugement.

 

Vous, comme d'autres, me donnez l'impression que l'industrie serait une génération spontanée qui aurait poussé comme un champignon ex-nihilo.

Mais le préalable de l'industrie, c'est son carnet de commande.

La demande est le moule référentiel de l'offre.

Je veux bien que la responsabilité de la toxicité soit partagée, dans un triumvirat "offre-norme-demande" dont aucun n'a l'exclusivité.

Mais croire que l'industrie serait un impérialisme exogène et aveugle est un défaut de conception auquel je ne peux pas souscrire rationnellement.

Cordialement, Fraction

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 550 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

La mécanique de l'addiction est généralisable à l'ensemble des plaisirs.

Or, on ne va pas reprocher à un produit de générer du plaisir, puisque c'est l'une de ses conditions nécessaires.

Ce serait comme reprocher aux démagogues notre propre défaut de jugement.

 

Vous, comme d'autres, me donnez l'impression que l'industrie serait une génération spontanée qui aurait poussé comme un champignon ex-nihilo.

Mais le préalable de l'industrie, c'est son carnet de commande.

La demande est le moule référentiel de l'offre.

Je veux bien que la responsabilité de la toxicité soit partagée, dans un triumvirat "offre-norme-demande" dont aucun n'a l'exclusivité.

Mais croire que l'industrie serait un impérialisme exogène et aveugle est un défaut de conception auquel je ne peux pas souscrire rationnellement.

Cordialement, Fraction

Oui je ne dis pas que le consommateur n'a aucun rôle, aucune responsabilité. Mais une économie plus vertueuse ne pourra venir que par la diminution trés progressive de l'offre ou par une production beaucoup plus sage.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, CAL26 a dit :

Oui je ne dis pas que le consommateur n'a aucun rôle, aucune responsabilité. Mais une économie plus vertueuse ne pourra venir que par la diminution trés progressive de l'offre ou par une production beaucoup plus sage.

La sagesse, et plus largement la vertu, commence par une juste mesure.

Je serais d'avis que nous changions de totem : le culte du PIB.

Comprenons qu'un policier génère autant de PIB théorique qu'un dealer de quartier, alors que sa valeur ajoutée réelle est mille fois supérieure.

Nous ne manquons pas de mathématiciens, et la mesure d'un "PIB qualitatif" est à notre portée.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 550 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, Fraction a dit :

La sagesse, et plus largement la vertu, commence par une juste mesure.

Je serais d'avis que nous changions de totem : le culte du PIB.

Comprenons qu'un policier génère autant de PIB théorique qu'un dealer de quartier, alors que sa valeur ajoutée réelle est mille fois supérieure.

Nous ne manquons pas de mathématiciens, et la mesure d'un "PIB qualitatif" est à notre portée.

Oui il y a l'IDH qui n'est qu'un balbutiement. Mais que l'on voit plus loin si les outils le permettent.

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