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Invité JOSEPH DELETRE

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L’univers existe et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini. Etant donné que rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie, alors ce qui est doit nécessairement relever de la substance : être toujours par soi pour jamais n’avoir d’autre cause que soi.

En outre, si le cœur n’a point besoin d’apprentissage pour appréhender l’amour qui jaillit, c’est que la faculté de ressentir peut être considérée comme une capacité innée de connaître l’essence de toute chose en amont du verbe.

Or, la conscience implique de se connaître. Il faut donc qu’il y ait d’abord une chose douée d’une capacité de connaître pour qu’une forme pronominale soit possible. Dès lors, que serait-il possible de connaître sans se connaître encore  _ en étant doué d’une capacité de tout connaître tout en étant l’unique chose qui soit à connaître en vertu de la nature substantielle de ce qui est  _ si ce n’est l’ignorance d’être soi sur laquelle l’idée de l’inconscient se fonde ?

Une capacité de tout connaître pourrait-elle alors s’accommoder d’une ignorance d’elle-même parfaitement antinomique en vertu de sa propre nature ? Assurément non, si bien qu’il ne pourrait en résulter qu’une nécessité impérieuse et spontanée de connaître l’unique chose qui ne le soit pourtant pas encore, soi-même, qu’un instinct commandant naturellement et inexorablement de se connaître duquel un déterminisme de la conscience résulte.

Dès lors, comment connaître ce qui ne pourrait l’être spontanément d’une capacité de tout connaître si ce n’est par l’abstraction de l’unique chose qui soit à connaître _ à savoir soi-même en raison de la nature substantielle de ce qui est _ dont l’émanation première ne serait qu’un pressentiment du néant du fait d’être inconscient ?

En cela qu’elle résulte d’une nécessité impérieuse et spontanée de connaître ce qui ne l’est pas encore, l’abstraction traduit ainsi un refus de l’inconscient et ne peut correspondre, à fortiori, qu’à une annihilation de l’ignorance d’être soi à mesure que ce qui est s’élève en conscience.

Dès lors, l’inconscient serait moins inacceptable pour l’ignorance qui lui est inhérente que pour constituer encore le reliquat d’une chose qui ne pourrait logiquement être annihilée que par la conscience.

Dans ce contexte, la faculté de ressentir serait jamais que la première émanation d’une entité d’annihilation de toute chose présente _ à l’exception d’elle-même pour n’être jamais présente à elle-même _ dont le renouvellement incessant de chaque instant présent serait la manifestation la plus évidente.

La thèse d’itérations cosmiques pourrait ainsi être accréditée car à l’acmé d’une phase d’annihilation, il resterait encore l’entité capable de tout réduire à néant qui n’aurait alors à juger que de son propre inconscient pour n’être jamais présente à elle-même de sorte que pour tout annihiler, il faille enfin créer, perpétuellement.

La conscience serait ainsi toujours l’étape ultime d’un processus d’annihilation paroxystique au terme duquel il ne resterait à juger que de l’ignorance d’être soi.

C’est enfin en raison de ce que le néant requerrait, une capacité de le concevoir, qu’il serait précisément impossible à concevoir du fait qu’il resterait toujours l’entité d’annihilation elle-même. C’est sans doute ce que traduit l’énergie rémanente de l’annihilation entre matière et antimatière. Car même à vouloir tout annihiler, il resterait encore quelque chose.

Lien vers l'article (cf. Pour Finir) : https://cequiunie.blogspot.com/

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Invité Groenland
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il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

L’univers existe et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini.

Chose intéressante : saviez-vous que dans les langues dîtes "sémitiques" le verbe être n'existe pas ?

Autrement je crois que des parties de votre thèse avait déjà été exposée par Nietzsche qui dit qu'il y a une violence dans tout acte de connaître : "La connaissance est pour l'humanité un magnifique moyen de s'anéantir elle-même."

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Invité JOSEPH DELETRE
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il y a 4 minutes, Groenland a dit :

Chose intéressante : saviez-vous que dans les langues dîtes "sémitiques" le verbe être n'existe pas ?

Autrement je crois que des parties de votre thèse avait déjà été exposée par Nietzsche qui dit qu'il y a une violence dans tout acte de connaître : "La connaissance est pour l'humanité un magnifique moyen de s'anéantir elle-même."

Le verbe substantif n'a point besoin d'exister pour être tacitement suggéré.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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Il y a 4 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

L’univers existe et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini. Etant donné que rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie, alors ce qui est doit nécessairement relever de la substance : être toujours par soi pour jamais n’avoir d’autre cause que soi.

 

En outre, si le cœur n’a point besoin d’apprentissage pour appréhender l’amour qui jaillit, c’est que la faculté de ressentir peut être considérée comme une capacité innée de connaître l’essence de toute chose en amont du verbe.

 

Or, la conscience implique de se connaître. Il faut donc qu’il y ait d’abord une chose douée d’une capacité de connaître pour qu’une forme pronominale soit possible. Dès lors, que serait-il possible de connaître sans se connaître encore  _ en étant doué d’une capacité de tout connaître tout en étant l’unique chose qui soit à connaître en vertu de la nature substantielle de ce qui est  _ si ce n’est l’ignorance d’être soi sur laquelle l’idée de l’inconscient se fonde ?

 

Une capacité de tout connaître pourrait-elle alors s’accommoder d’une ignorance d’elle-même parfaitement antinomique en vertu de sa propre nature ? Assurément non, si bien qu’il ne pourrait en résulter qu’une nécessité impérieuse et spontanée de connaître l’unique chose qui ne le soit pourtant pas encore, soi-même, qu’un instinct commandant naturellement et inexorablement de se connaître duquel un déterminisme de la conscience résulte.

 

Dès lors, comment connaître ce qui ne pourrait l’être spontanément d’une capacité de tout connaître si ce n’est par l’abstraction de l’unique chose qui soit à connaître _ à savoir soi-même en raison de la nature substantielle de ce qui est _ dont l’émanation première ne serait qu’un pressentiment du néant du fait d’être inconscient ?

 

En cela qu’elle résulte d’une nécessité impérieuse et spontanée de connaître ce qui ne l’est pas encore, l’abstraction traduit ainsi un refus de l’inconscient et ne peut correspondre, à fortiori, qu’à une annihilation de l’ignorance d’être soi à mesure que ce qui est s’élève en conscience.

 

Dès lors, l’inconscient serait moins inacceptable pour l’ignorance qui lui est inhérente que pour constituer encore le reliquat d’une chose qui ne pourrait logiquement être annihilée que par la conscience.

 

Dans ce contexte, la faculté de ressentir serait jamais que la première émanation d’une entité d’annihilation de toute chose présente _ à l’exception d’elle-même pour n’être jamais présente à elle-même _ dont le renouvellement incessant de chaque instant présent serait la manifestation la plus évidente.

 

La thèse d’itérations cosmiques pourrait ainsi être accréditée car à l’acmé d’une phase d’annihilation, il resterait encore l’entité capable de tout réduire à néant qui n’aurait alors à juger que de son propre inconscient pour n’être jamais présente à elle-même de sorte que pour tout annihiler, il faille enfin créer, perpétuellement.

 

La conscience serait ainsi toujours l’étape ultime d’un processus d’annihilation paroxystique au terme duquel il ne resterait à juger que de l’ignorance d’être soi.

 

C’est enfin en raison de ce que le néant requerrait, une capacité de le concevoir, qu’il serait précisément impossible à concevoir du fait qu’il resterait toujours l’entité d’annihilation elle-même. C’est sans doute ce que traduit l’énergie rémanente de l’annihilation entre matière et antimatière. Car même à vouloir tout annihiler, il resterait encore quelque chose.

Lien vers l'article (cf. Pour Finir) : https://cequiunie.blogspot.com/

 

 

 

Bonjour,

Le néant n’est pas objectivable, il se définit par ce qu’il n’est pas.

Les maladies n’ont aucun lien de parenté, le mal en tant que tel n’a pas de syndicat, ni de neurone transcendantal.

Le néant c’est notre manque à être : à faire, à croire, à aimer, et à reconnaître.

C’est aussi le coût gravitationnel de notre inflation explosive.

Il inhibe et focalise les dimensions, dans un design naturel de stabilité et parfois même de progrès.

Les portes closes font parfois gagner un temps précieux.

 

Je crois avoir deviné ce que vous cherchez.

Vous ne cherchez pas les secrets, vous cherchez les évidences, comme moi.

Vous cherchez la récursivité : l’autogenèse, l’autojustification et l’autoréférence.

Parce que, vous l’avez mentionné, il est nécessaire à un Tout de se dispenser de cause.

Et je peux vous offrir une approche que j’ai souvent exposée ici : la récursivité notionnelle.

 

Je vais être bref :

_ Les scientifiques croient majoritairement à la récursivité de la matière, par le Big bang en outre, et ils commencent à envisager une certaine bilatéralité du temps.

_ Les religieux croient en la récursivité de Dieu, ou du Verbe pour les rigoristes, jusqu’à un absolutisme rationnellement inaudible.

_ Les idéalistes croient en la récursivité de la conscience, à divers degrés de dépendance avec l’en soi, jusqu’au paroxysme solipsiste.

 

Je ne vais pas y aller trop fort en me limitant à la récursivité notionnelle :

_ La véracité est récursive : je  " crois croire " systématiquement, et il m’est techniquement impossible de douter que je crois.

_ Le réalisme est récursif : je ne peux pas dénier une perception en tant que telle, mais seulement son objet.

_ La volonté est récursive : je « veux vouloir » systématiquement, et je ne peux sémantiquement pas « vouloir ne pas vouloir ».

"Volonté - véracité - réalisme" sont en fait les éléments d’une grammaire, la grammaire du bien propre.

 

Vous êtes-vous déjà administré un mal en le conscientisant comme tel ?

Oui, croyez-vous.

Mais analytiquement, si vous l’avez fait, ça signifie que vous lui avez reconnu un bien transcendant.

Donc votre bien propre est resté incorrompu, c’est même tautologique.

Le bien est donc récursif, et sa conjugaison immanente est récursive et totipotente.

Mais le bien a un droit de véto sur la morale, la justesse, et la sagesse, un peu comme à l’ONU.

Seul le bien est une notion légitimement exclusive, c’est la police notionnelle des vertus.

Cordialement, Fraction

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 896 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Je comprends pourquoi beaucoup de gens fuient la philosophie.

 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Le néant n’est pas objectivable, il se définit par ce qu’il n’est pas.

Définir c'est faire suivre le verbe substantif par des attributs essentielles de la chose à définir. Le néant ne peut donc être défini sans commencer par une aporie.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Les maladies n’ont aucun lien de parenté, le mal en tant que tel n’a pas de syndicat, ni de neurone transcendantal.

Je propose une définition objective du mal dans mon texte.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Le néant c’est notre manque à être : à faire, à croire, à aimer, et à reconnaître. 

Vous commencez par une aporie en associant le néant à une chose qui soit.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

C’est aussi le coût gravitationnel de notre inflation explosive.

L'inflation est un phénomène de distanciation nécessaire sans lequel se voir par écart, et donc se connaître, serait impossible. Sans distanciation initiale, l'être doué de conscience ne pourrait être au rendez-vous de la lumière de sa propre genèse. J'explique davantage ce point dans mon texte dont vous avez le lien.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Il inhibe et focalise les dimensions, dans un design naturel de stabilité et parfois même de progrès.

Je traite également du progrès qui n'est autre que la traduction d'une autodestruction graduelle pour être la manifestation de l'annihilation de son propre inconscient dont la nature est l'allégorie.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Les portes closes font parfois gagner un temps précieux.

Faire du temps une chose que l'on puisse gagner ou avoir détruit l'idée même du temps qui reste l'espace abstrait nécessaire à la causalité dans la mesure où cause et conséquence ne sont pas confondues. Il faut donc qu'il y ait un "certain temps" entre les deux. Je traite plus profondément de la question du temps dans mon texte si cela vous intéresse.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Vous cherchez la récursivité : l’autogenèse, l’autojustification et l’autoréférence.

Il n'y a plus de récursivité possible pour une chose qui n'aurait d'autre cause qu'elle-même. Car même une droite ne pourrait être ramenée qu'à un point unique si vous établissiez que chaque point de la droite ne serait précédé que par lui-même dans le cadre d'un raisonnement récursif précisément. Vous ne pourriez alors qu'aboutir au concept de substance, de ce qui est par continûment soi.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Je ne vais pas y aller trop fort en me limitant à la récursivité notionnelle :

_ La véracité est récursive : je  " crois croire " systématiquement, et il m’est techniquement impossible de douter que je crois.

_ Le réalisme est récursif : je ne peux pas dénier une perception en tant que telle, mais seulement son objet.

_ La volonté est récursive : je « veux vouloir » systématiquement, et je ne peux sémantiquement pas « vouloir ne pas vouloir ».

"Volonté - véracité - réalisme" sont en fait les éléments d’une grammaire, la grammaire du bien propre.

La récursivité que vous évoquez est celle du caractère plus ou moins fondamental d'un concept. La véracité, le réalisme et la volonté sont tous définis à partir de ce qui est pour être sujets du verbe substantif. Le seul concept pour lequel vous ne pourriez mettre en évidence une chose plus fondamental est précisément celui d'être. Vous ne pourriez alors définir ce qui est qu'en disant que ce qui est - est.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Vous êtes-vous déjà administré un mal en le conscientisant comme tel ?

Oui, croyez-vous.

Mais analytiquement, si vous l’avez fait, ça signifie que vous lui avez reconnu un bien transcendant.

Donc votre bien propre est resté incorrompu, c’est même tautologique.

Le bien est donc récursif, et sa conjugaison immanente est récursive et totipotente.

Mais le bien a un droit de véto sur la morale, la justesse, et la sagesse, un peu comme à l’ONU.

Seul le bien est une notion légitimement exclusive, c’est la police notionnelle des vertus. 

Si la conscience est l'étape ultime d'un processus d'annihilation paroxystique au terme duquel il ne resterait que l'inconscient à juger, alors le bien et le mal ne peuvent que s'en trouver affectés naturellement.

La transcendance implique qu'une chose soit extérieurement supérieure. Si ce qui est relève de la substance*, alors il ne peut s'agir que d'une cause immanente.

Seul la nature a un droit de véto.

Sans nature propre, il ne saurait y avoir ni bien, ni mal.

*Etre toujours par soi pour avoir jamais d'autre cause que soi.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 071 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 2 heures, Talon 1 a dit :

Je comprends pourquoi beaucoup de gens fuient la philosophie.

 

L'année dernière ce sujet était débattu en "sciences" et peut-être l'année prochaine en "religion" toujours a l'approche de Noël

 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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il y a 4 minutes, zenalpha a dit :

L'année dernière ce sujet était débattu en "sciences" et peut-être l'année prochaine en "religion" toujours a l'approche de Noël

 

Deux essais supplémentaires ont été publiés depuis :

-Pour ce qui est ;

-Pour finir dans lequel je précise la nature de ce qui relève de la substance et qui fait l'objet de cette discussion philosophique.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Définir c'est faire suivre le verbe substantif par des attributs essentielles de la chose à définir. Le néant ne peut donc être défini sans commencer par une aporie.

Je propose une définition objective du mal dans mon texte.

Vous commencez par une aporie en associant le néant à une chose qui soit.

L'inflation est un phénomène de distanciation nécessaire sans lequel se voir par écart, et donc se connaître, serait impossible. Sans distanciation initiale, l'être doué de conscience ne pourrait être au rendez-vous de la lumière de sa propre genèse. J'explique davantage ce point dans mon texte dont vous avez le lien.

Je traite également du progrès qui n'est autre que la traduction d'une autodestruction graduelle pour être la manifestation de l'annihilation de son propre inconscient dont la nature est l'allégorie.

Faire du temps une chose que l'on puisse gagner ou avoir détruit l'idée même du temps qui reste l'espace abstrait nécessaire à la causalité dans la mesure où cause et conséquence ne sont pas confondues. Il faut donc qu'il y ait un "certain temps" entre les deux. Je traite plus profondément de la question du temps dans mon texte si cela vous intéresse.

Il n'y a plus de récursivité possible pour une chose qui n'aurait d'autre cause qu'elle-même. Car même une droite ne pourrait être ramenée qu'à un point unique si vous établissiez que chaque point de la droite ne serait précédé que par lui-même dans le cadre d'un raisonnement récursif précisément. Vous ne pourriez alors qu'aboutir au concept de substance, de ce qui est par continûment soi.

La récursivité que vous évoquez est celle du caractère plus ou moins fondamental d'un concept. La véracité, le réalisme et la volonté sont tous définis à partir de ce qui est pour être sujets du verbe substantif. Le seul concept pour lequel vous ne pourriez mettre en évidence une chose plus fondamental est précisément celui d'être. Vous ne pourriez alors définir ce qui est qu'en disant que ce qui est - est.

Si la conscience est l'étape ultime d'un processus d'annihilation paroxystique au terme duquel il ne resterait que l'inconscient à juger, alors le bien et le mal ne peuvent que s'en trouver affectés naturellement.

La transcendance implique qu'une chose soit extérieurement supérieure. Si ce qui est relève de la substance*, alors il ne peut s'agir que d'une cause immanente.

Seul la nature a un droit de véto.

Sans nature propre, il ne saurait y avoir ni bien, ni mal.

*Etre toujours par soi pour avoir jamais d'autre cause que soi.

 

Bonjour,

Il y a quelques arguments intéressants dans votre réponse, bien que je n’y trouve que peu d’éléments contradictoires.

J’ai comme l’impression que votre conception de « ce qui est » serait trop statique.

Mais l’être s’inscrit dans un verbe, comme l’acteur s’inscrit dans un scénario, comme la créature s’inscrit dans une vie.

Si bien que « être et verbe » en deviennent concomitants et strictement co-existentiels.

L’être statique, la mémoire statique, sont indissociables de leur scénario.

Changer de pays c’est changer de langue, changer de vie c’est changer de mémoire.

Constatez qu’à chaque déménagement, d’un logement à l’autre, d’un environnement à l’autre, on perd partiellement la mémoire, devenue obsolète, déracinée.

 

Ainsi, je vous propose de percevoir le bien propre comme un verbe systématique, un scénario macrocosmique, démonstration à l’appui.

Je vous propose une concomitance et une coexistence strictes de l’être et son bien propre.

Il s’agit d’un bien conscientisé, systématique, et largement a priori.

Cordialement, Fraction

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il y a 21 minutes, Fraction a dit :

Changer de pays c’est changer de langue, changer de vie c’est changer de mémoire.

Constatez qu’à chaque déménagement, d’un logement à l’autre, d’un environnement à l’autre, on perd partiellement la mémoire, devenue obsolète, déracinée.

Oui c'est vrai qu'à chaque déménagement on perd partiellement la mémoire mais en contrepartie on se construit un autre type de mémoire, plus profonde, plus lointaine, plus nostalgique.... un type de mémoire qui ne peut exister en nous que lorsque nous "démenageons" ou dans d'autres situations qui peuvent s'y assimiler (séparations, ...). Bref, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Il y a 2 heures, Fraction a dit :

J’ai comme l’impression que votre conception de « ce qui est » serait trop statique.

Aucunement, puisque j'écris dans mon essai que pour tout annihiler, jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin créer, perpétuellement.

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Mais l’être s’inscrit dans un verbe, comme l’acteur s’inscrit dans un scénario, comme la créature s’inscrit dans une vie.

Je dis le contraire puisque je fais de la faculté de ressentir la première émanation de ce qui est en amont du verbe.

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Changer de pays c’est changer de langue, changer de vie c’est changer de mémoire.

Constatez qu’à chaque déménagement, d’un logement à l’autre, d’un environnement à l’autre, on perd partiellement la mémoire, devenue obsolète, déracinée.

Le renouvellement incessant des instants présents, autant que l'oubli, recèlent l'idée d'une entité d'annihilation de toute chose présente: ce qui est.

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Ainsi, je vous propose de percevoir le bien propre comme un verbe systématique, un scénario macrocosmique, démonstration à l’appui.

J'explique qu'un déterminisme de la conscience (votre scénario macroscopique) peut résulter de la nature même de ce qui est en tant qu'entité d'annihilation de toute chose. Car au terme d'un processus d'annihilation paroxystique, il resterait encore l'ignorance d'être soi que seule la mort inspire à juger. L'inconscience ne pourrait alors être annihilée que par la conscience, la mort par la vie.

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Je vous propose une concomitance et une coexistence strictes de l’être et son bien propre.

Il ne peut y avoir ni de concomitance ni de coexistence entre être et exister pour la raison simple qu'être relève de l'absolu tandis qu'exister présuppose un espace et une chronologie.

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