Le 09/11/2020 à 15:34, Flower00 a dit :

Selon les informations d'Europe 1, le gouvernement va proposer au Conseil européen de supprimer l'union douanière avec la Turquie. Cette sanction serait une réponse à la rhétorique agressive du président turc Erdogan vis-à-vis notamment du président français, et à sa politique offensive en Méditerranée. 

https://www.europe1.fr/politique/diplomatie-macron-veut-supprimer-lunion-douaniere-entre-lunion-europeenne-et-la-turquie-4004339.amp

Bonsoir,

La diplomatie est stratifiée, et la rupture économique est hiérarchiquement inférieure, subordonnée, à la rupture politique.

Le contexte géopolitique voudrait que nous entretenions une relation de confiance avec la Turquie.

Mais le personnage Erdogan est réputé pour ses comportements et ses communications excessifs, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Quand un caractériel ou un sociopathe mange à la même table que vous, il faut tâcher de ménager sa susceptibilité, tout en étouffant et en hydratant le feu de son irritabilité.

Or une explosion brutale peut étouffer un feu immédiatement.

Si la Turquie a une balance commerciale significative avec l'Europe, ça peut calmer la bête.

Mais il s'agirait-là d'une défiance qui pourrait être interprétée comme un déshonneur.

Or, on sait que les dirigeants musulmans ont un sens de l'honneur hypersensible, et cette sensibilité peut parfois, naturellement, dériver vers un comportement qui confine à l'irrationnalité.

Cordialement, Fraction

Le 09/11/2020 à 15:34, Flower00 a dit :

Selon les informations d'Europe 1, le gouvernement va proposer au Conseil européen de supprimer l'union douanière avec la Turquie. Cette sanction serait une réponse à la rhétorique agressive du président turc Erdogan vis-à-vis notamment du président français, et à sa politique offensive en Méditerranée. 

https://www.europe1.fr/politique/diplomatie-macron-veut-supprimer-lunion-douaniere-entre-lunion-europeenne-et-la-turquie-4004339.amp

Oui et bien voyons jusqu' où  le courage s' arrête. 

Il y a 20 heures, DroitDeRéponse a dit :

La Turquie engrange 2,7 milliards d'euros d’excédents commerciaux avec la France

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-leco/le-journal-de-leco-du-mercredi-28-octobre-2020

L’Union européenne (à 28) demeure le premier partenaire commercial de la Turquie, l’Allemagne en est le premier client et la Russie le premier fournisseur (dépassant la Chine depuis 2018).

https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/TR/commerce-exterieur-turc

C’est donc la Turquie qui a le plus à perdre 

Comme pour le RU.

Il y a 20 heures, DroitDeRéponse a dit :

La Turquie engrange 2,7 milliards d'euros d’excédents commerciaux avec la France

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-leco/le-journal-de-leco-du-mercredi-28-octobre-2020

L’Union européenne (à 28) demeure le premier partenaire commercial de la Turquie, l’Allemagne en est le premier client et la Russie le premier fournisseur (dépassant la Chine depuis 2018).

https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/TR/commerce-exterieur-turc

C’est donc la Turquie qui a le plus à perdre 

Absolument.... 

Mais ceux, par pure idéologie, qui crachent sur les partenariats avec l'Union Européenne, plombent de fait le potentiel économique de leurs pays... 

Bojo en est un autre, qui commence à réaliser l'ampleur du désastre brexit.

Il y a 4 heures, Plouj a dit :

Je ne sais pas ce qu'il y a d'autres comme relations entre l'Europe et la Turquie, mais ce doit être important pour braver l'UE sans aucune répercussion de cette dernière..

Genre l’OTAN 

Il y a 15 heures, DroitDeRéponse a dit :

Genre l’OTAN 

En emporte le vent.

La Turquie devrait être soufflée hors de l'Otan, mais... encore une fois, trop de dessous de cartes inconnus du public.

il y a une heure, Plouj a dit :

En emporte le vent.

La Turquie devrait être soufflée hors de l'Otan, mais... encore une fois, trop de dessous de cartes inconnus du public.

Pas beaucoup de dessous de carte dans la position géostratégique de la Turquie .

il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Pas beaucoup de dessous de carte dans la position géostratégique de la Turquie .

Je ne suis pas dans les petits papiers des ministères pour en connaitre les arrangement secrets....

Il y a 2 heures, Plouj a dit :

Je ne suis pas dans les petits papiers des ministères pour en connaitre les arrangement secrets....

C’est inutile de l’être . Être aller à l’école et avoir suivi les cours d’Histoire Géo avec un minimum d’attention suffit .

il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

C’est inutile de l’être . Être aller à l’école et avoir suivi les cours d’Histoire Géo avec un minimum d’attention suffit .

 

Discuter avec des gens qui savent toujours tout, ça doit pouvoir aider aussi !

Il y a 1 heure, Plouj a dit :

Discuter avec des gens qui savent toujours tout, ça doit pouvoir aider aussi !

Non non . Ça ça s’apprend à l’école . Pas dans les petits papiers du ministère . 

Le 09/11/2020 à 18:45, Répy a dit :

Il est grand temps de calmer l'autocrate turc. Frapper au porte monaie est toujours le plus efficace.

Bsr Répy, 

Exactement, et comme le calife est un va en guerre, et que le porte monnaie est le nerf de la guerre, c'est à ce niveau qu'il faut frapper. 

Bref, lui il voudrait se servir de son réservoir de migrant posté à ses frontières, pour nous causer du tord, nous l'Europe, et ce serait le moment qu'elle se mette en branle, allons lui taper au porte monnaie, ce qui entraînera une grosse dévaluation de sa lire, et la misère chez son peuple. Il utilise les migrants contre nous, on utilise son peuple contre lui. 

a+

Le 19/11/2020 à 23:13, Alain75 a dit :

Plus la France prendra ses distances avec ce demi-dingue, mieux ça vaudra.

 

 

C'est un genre de Trump moyen-oriental sans Tweeter.

Bsr Alain75, 

Oui mais, doté du téléphone arabe, oups, muzz . 

a+

Le 21/11/2020 à 20:13, DroitDeRéponse a dit :

Non non . Ça ça s’apprend à l’école . Pas dans les petits papiers du ministère . 

Bsr DroitDeReponse, 

Non, cela s'apprend maintenant, quand l'islam est en ébullition comme maintenant, la partie orientale si cher au calife ne manque pas de rappeler au monde que le passé belliqueux des turcs, ou celui de leur ancêtre n'est pas mort. Mais en même temps, la partie occidentale de la Turquie, plus laique, s'effraie d'une telle réaction émise en son sein, czar un état moderne, même bifide, ne peut de permettre de brandir en menace des souvenirs comme la conquête ottomane dans les Balkans ou l'imposante SublimePorte et ses farouches janissaires. 

a,+

Turquie: à Ankara, les Européens posent leurs conditions

Ursula von der Leyen et Charles Michel ont rencontré le président turc après une pénible année 2020.

"L’année 2020 n’a pas été facile pour les relations Turquie-UE. Nous avons dû gérer des questions déplaisantes créées, pour la plupart, de manière artificielle», affirmait-il en janvier aux ambassadeurs européens dans son pays, maniant l’euphémisme avec aplomb. Recep Tayyip Erdogan s’était dit prêt à «remettre nos relations sur les rails», à «ouvrir une nouvelle page». Charles Michel et Ursula von der Leyen sont donc venus lui exposer les conditions de ce possible réchauffement.

«L’Union européenne a un intérêt stratégique à développer une relation mutuellement bénéfique avec la Turquie. Nous tendons la main en proposant un agenda positif, et c’est à la Turquie de saisir cette opportunité», a insisté le président du Conseil européen au cours d’une conférence de presse à l’issue de la rencontre. «Nous ne sommes qu’au début de ce chemin. Les mois et semaines à venir montreront jusqu’où nous pouvons aller», a renchéri la présidente de la Commission.

Les dirigeants de l’UE ont laissé entrevoir à Recep Tayyip Erdogan les bénéfices qu’il pourrait tirer d’un climat durablement apaisé - des bénéfices essentiellement économiques. Il s’agit d’une corde sensible pour le président turc, à l’heure où son économie est empêtrée dans l’inflation, le chômage, les difficultés monétaires et l’extrême méfiance des investisseurs étrangers. L’UE se dit prête à moderniser l’union douanière avec Ankara, alors que cette réforme était jugée «inenvisageable» à l’automne 2020.

À l’époque, Erdogan envoyait des navires de recherche d’hydrocarbures dans des zones maritimes revendiquées par la Grèce et multipliait les affronts, notamment à l’égard d’Emmanuel Macron. Depuis, ses bateaux sont rentrés au port, le ton est nettement plus cordial, et les discussions ont repris avec Athènes. «Cette désescalade est un développement positif. Elle doit être soutenue et renforcée», a résumé Charles Michel, rappelant l’approche «progressive, conditionnelle et réversible» vis-à-vis d’Ankara.

Les dirigeants européens n’ont en revanche fait aucune mention publique de la question des visas Schengen, si importante pour Ankara, qui souhaite les voir facilités, voire supprimés pour ses citoyens.

https://www.lefigaro.fr/international/turquie-a-ankara-les-europeens-posent-leurs-conditions-20210406

Dans leurs bagages, les Européens ont apporté un "agenda progressif, proportionnel et réversible" : ils ont notamment mis sur la table un nouvel accord sur les migrations et une possible réouverture des négociations sur l'union douanière.

"Le jeu a été très clair avec le président Erdogan depuis le début, en fait depuis 2018 quand il est allé en France et en Allemagne la même année. Ce qu'il veut, c'est discuter uniquement des réfugiés et des questions économiques et laisser l'État de droit de côté", résume Marc Pierini de la fondation Carnegie Europe.

"Je pense qu'Ursula von Der Leyen a été très claire. Elle a soulevé plusieurs problèmes, mais elle a aussi dit qu'elle n'avait pas de réponse. Le changement de ton du côté européen est assez clair, je ne détecte pas de changement de ton du côté turc à ce stade", conclut l'analyste.

Le président du Conseil européen Charles Michel a pour sa part indiqué que les dirigeants de l'UE réévalueront la situation avec la Turquie lors de leur sommet en juin prochain.

https://fr.euronews.com/2021/04/06/ue-turquie-rapprochement-fragile-a-ankara