Un internet libre serait-il un internet sans anonymat ?

Le 24/10/2020 à 20:00, Loufiat a dit :

On oppose souvent le fait d'être personnellement référé à son activité sur le net, à un internet "libre", sans possibilité de recouper les données.

Mais dans les faits, cet anonymat est illusoire, donc doublement pernicieux.

Et d'autre part, il favorise tous les dévoiements et l'éclatement de la personnalité.

Un internet libre n'aurait-il pas dû être l'inverse, un réseau accessible en tant que soi, renvoyant chacun à son statut et sa responsabilité "citoyenne" ?

Les réseaux internet rendent toute information numérisée potentiellement éternelle et publique. Il suffit de comprendre que le droit à l'oubli et le droit à la vie privée sont constitutifs de chaque humain sur cette planète pour comprendre que ce que tu évoques ferait la joie de toute bonne dictature tout en contrevenant aux droits humains fondamentaux que je te citais.

il y a 2 minutes, Quasi-Modo a dit :

Les réseaux internet rendent toute information numérisée potentiellement éternelle et publique. Il suffit de comprendre que le droit à l'oubli et le droit à la vie privée sont constitutifs de chaque humain sur cette planète pour comprendre que ce que tu évoques ferait la joie de toute bonne dictature tout en contrevenant aux droits humains fondamentaux que je te citais.

On peut imaginer qu'il n'y ait pas la confusion qu'on observe entre vie privée et vie publique, ce qui supprime le problème. Internet (l'usage) serait tout autre. Quant aux gardes-fou actuels, ce sont des promesses qui engagent ceux qui y croient. Des données, bancaires par exemple, que je supprime conformément à la loi mais qui ont été volées et stockées ailleurs, eh bien...

il y a 17 minutes, Loufiat a dit :

ce sont des promesses qui engagent ceux qui y croient

De la politique quoi !

il y a 37 minutes, Loufiat a dit :

On peut imaginer qu'il n'y ait pas la confusion qu'on observe entre vie privée et vie publique, ce qui supprime le problème. Internet (l'usage) serait tout autre. Quant aux gardes-fou actuels, ce sont des promesses qui engagent ceux qui y croient. Des données, bancaires par exemple, que je supprime conformément à la loi mais qui ont été volées et stockées ailleurs, eh bien...

Tout à fait, c'est pourquoi l'anonymat doit être un droit sur internet, et non plus seulement le droit à l'oubli (qui est pratiquement inapplicable) ou le droit à la vie privée (la distinction privé/public étant toujours plus ténue et floue).