crise existentielle

il y a 17 minutes, Plouj a dit :

Perso je ne m'en souviens pas, mais ma femme m'a toujours dit que c'était la meilleure période de sa vie, ses 40 ans !

Je te souhaite que ce soit pas quelqu'un d'autre qui s'en souvienne 

il y a 1 minute, Colibri* a dit :

Je te souhaite que ce soit pas quelqu'un d'autre qui s'en souvienne 

Pas grave, aujourd'hui il y a prescription

Il y a 5 heures, Mère veilleuse a dit :

Ce qui ont la crise de la quarantaine ou cinquantaine, c'est qu'ils ne sont pas bien déjà dans leur vie et avec l'âge qui passe  ils en prennent consciente et décide de tout plaquer ou changer ce qu'ils ne leur convient pas ou plus dans leur vie.

Quelqu'un bien dans sa vie et dans ces pompes n'a pas de crise de quarantaine ou cinquantaine.

Tu dis tout et son contraire. On peut très bien avoir été heureux pendant un certain nombres d'années et avoir envie de changement. Et on peut aussi être bien dans ses pompes mais aspirer à autre chose.

Ou être très mal dans sa peau et néanmoins être heureuse ... C'est mon paradoxe . il y a toujjours du soleil derrière les nuages .

il y a 14 minutes, Sittelle a dit :

Ou être très mal dans sa peau et néanmoins être heureuse ... C'est mon paradoxe . il y a toujjours du soleil derrière les nuages .

Encore faut-il pouvoir en profiter et sans coups de soleil !

Il y a 5 heures, Mère veilleuse a dit :

Si c'est la vie qui te convient c'est parfait ! Ne change rien  J'ai beaucoup roulé ma bosse me suis posée une dizaine d'années et là je me tâte à repartir d'ici peu. 

Si tu en as envie, n'hésite pas.

Va voir derrière la colline si c'est mieux là bas.

Il y a eu quelque chose mais pour moi, ce n'était pas radical.Vers 50 ans j'ai publié mes poèmes.Et je suis venue vous rencontrer.

Depuis mes 33 ans, à la veille d'anniversaire, selon ma douce mère : "Mais tu vas avoir 40 ans!". Ça fait déjà 6 ans que je m'entraîne. La crise, même pas peur #superentraînée

Par contre, j'observe dans l'entourage, nombreuses crises de la cinquantaine, ils font tout exploser... Mariage, situation professionnelle. Les reconversions sont parfois étonnantes, de prof de littérature à serveuse. Certain(e)s retournent aussi sur les bancs de la fac (quel courage !).

il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

 (quel courage !).

En effet, il en faut. Mais y a pas d'âge pour se donner l'occasion de vivre une vie plus en adéquation avec ce qu'on veut réellement.

Moi ma crise, je la fais tous les ans.... parfois même toutes les semaines. Mais je n'envisage pas de devenir retourner à l'école.... sans doute un cruel manque de couil..... courage

il y a 1 minute, Dzag a dit :

En effet, il en faut. Mais y a pas d'âge pour se donner l'occasion de vivre une vie plus en adéquation avec ce qu'on veut réellement.

Moi ma crise, je la fais tous les ans.... parfois même toutes les semaines. Mais je n'envisage pas de devenir retourner à l'école.... sans doute un cruel manque de couil..... courage

C'est même dommage de s'en priver et d'attendre de criser pour se bouger.

Toutes les semaines ? Ça doit être intenable. 

à l’instant, Léna-Postrof a dit :

Ça doit être intenable. 

On s'y fait.... et puis parfois c'est ce qui maintien en vie.

je suis admiratif de ces gens qui reprennent (ou prennent tout court) des études tardives. Je trouve ça courageux et c'est en général signe qu'ils se remettent en question et faut avouer que c'est assez rare de nos jours des gens qui admettent qu'ils ont encore beaucoup à apprendre. J'aimerai beaucoup avoir ce courage là. Mais.... ben je l'ai pas.

Beaucoup à apprendre, beaucoup à donner .. mais on ne sais bien donner que si l'on accepte de recevoir .. je n'y arrive pas encore ..

Le 07/09/2020 à 19:00, Izanami a dit :

 

J'ai envie de changer pas mal de choses, est ce que ça va aller jusqu’à.....?

Il y a 7 heures, metal guru a dit :

Ta gueule  

J'ai traversé 2 grosses turbulences une vers la trentaine, j'étais entouré d'amis avec des niveaux d'études élevés ou avec des situations financières qui me rendait vraiment petit, je me sentais idiot et un peu minable de part mon métier. Il y avait un juriste, une pote avait une chaîne de restaurant ou bien un entrepreneur, etc.., ma compagne quant a elle vivait son truc, sa passion artistique et moi rien un mec bidon, un vendeur de parpaing, un minable sans instruction incapable de s'élever dans la société, d'avoir un vrai statut social, un mec avec un niveau 5eme. Ce fut une période super compliqué et je dois dire que j'étais pas rigolo non plus a vivre, mon couple a failli exploser... j'ai fini par enfouir tous ça. 

Pour moi une personne interessante ne pourra pas se dispenser de traverser une ou plusieurs crises existentielles dans sa vie, c'est presque la définition de "personne interessante".

C'est inhérent au niveau de conscience qui s'élève.

Changer de point de vue sur soi, sur le monde extérieur, sur la façon dont on est perçu, sur ce que l'on peut attendre de notre rapport aux autres, le plus souvent, il me semble, cela va dans le sens de perdre une a une ses illusions.

La question que je me pose en ce moment c'est de savoir si quand on fait silence dans son esprit ( quand on abaisse le rideau ) on existe encore pour les autres.

Je crois que l'on existe pour les autres uniquement quand on va les titiller.

La deuxième crise, à l'aube de la quarantaine, parachuté dans une nouvelle vie que je ne voulais et souhaitais pas découvrir.

Cela peut sembler curieux mais j'ai du apprendre a me connaitre à 40 ans, dans un monde différent et chaotique les problèmes de la première crise existentielle sont revenus décuplés et à la vitesse grand V mais de manière différente, une grosse dévalorisation de mon image. 

Les nouveaux maux sont ; Je suis idiot, je suis moche, je suis mal gaulé, je suis vieux, je suis pas instruit, pas assez ceci cela,  etc... les jours se suivent et tu te trouves plein de nouvelles choses pour te saboter et saborder, pour te dévaloriser... 

Je vous épargne comment on peut  toucher le fond après une crise dans la crise mais c'est très éprouvant, puis j'ai entrepris différentes choses pour m'aider et je dois dire avec brio, après bien évidemment on se pose toujours des questions dans la vie mais cela n'est pas toujours synonyme de crise.  

il y a 15 minutes, Paul hochon a dit :

La deuxième crise, à l'aube de la quarantaine, parachuté dans une nouvelle vie que je ne voulais et souhaitais pas découvrir.

Cela peut sembler curieux mais j'ai du apprendre a me connaitre à 40 ans, dans un monde différent et chaotique les problèmes de la première crise existentielle sont revenus décuplés et à la vitesse grand V mais de manière différente, une grosse dévalorisation de mon image. 

Les nouveaux maux sont ; Je suis idiot, je suis moche, je suis mal gaulé, je suis vieux, je suis pas instruit, pas assez ceci cela,  etc... les jours se suivent et tu te trouves plein de nouvelles choses pour te saboter et saborder, pour te dévaloriser... 

Je vous épargne comment on peut  toucher le fond après une crise dans la crise mais c'est très éprouvant, puis j'ai entrepris différentes choses pour m'aider et je dois dire avec brio, après bien évidemment on se pose toujours des questions dans la vie mais cela n'est pas toujours synonyme de crise.  

Tomber, se relever, tomber, se relever.....

il y a 2 minutes, hell-spawn a dit :

Tomber, se relever, tomber, se relever.....

Exactement.

De mon côté, je ne sais même pas comment les gens font pour ne PAS être en crise, j'ai l'impression que ma vie n'a été que ça. Ce qui me convient, maintenant : je suis assez serein sur l'éventualité d'une fin non sereine.

Ce que m'a apporté l'âge, ce n'est pas d'entrer dans de nouvelles crises, c'est plutôt le fait d'accepter d'être en crise permanente, comme Trotsky voulait être en révolution permanente (non, rien à voir avec les cheveux). C'est le fait de me dire "YOLO, j'en ai plus rien à foutre, au moins je ne risque pas de m'ennuyer".

D'où ce fait de me demander comment font certaines personnes pour ne pas être en crise : elles ont sans doute compris quelque chose que j'ignore, pour paraphraser Woody Allen qui n'a rien demandé. Elles ont probablement une capacité d'harmonie qui m'est inconnue.