Pourquoi les romantiques ne sont jamais heureux en amour ?

Il y a 2 heures, lysiev a dit :

Et un romantique parfois peut être barbant 

    Parfois !? .... T' es gentille avec les romantiques .

il y a 2 minutes, Tequila Moor a dit :

Et oui, mais je me permet de trouver ta comparaison fort restrictive, dont acte.

Oui concurrence masculine oblige, on connait cela...

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Oui concurrence masculine oblige, on connait cela...

Même pas. C'est juste que je ne vis pas ainsi, avec du tout ou rien & du sommet de montagne à atteindre ou mourir en essayant, donc je tente de te montrer que l'on peut ne pas vivre ainsi. Mais bon, t'en fais ce que tu veux.

il y a 4 minutes, Maurice Clampin a dit :

    Parfois !? .... T' es gentille avec les romantiques .

Oui , pourquoi tu en doutes 

il y a 7 minutes, Maurice Clampin a dit :

    Parfois !? .... T' es gentille avec les romantiques .

Elles les chouchoutent en leur faisant des gâteries.

il y a 32 minutes, hell-spawn a dit :

Peut etre que tout simplement Jean Michel voit trop grand et que il est difficile  suivre   ( peut etre aussi qu'il n'existe pas vraiment de femme romantique par nature, peut etre...)

Oui Jean Michel a des tas de raisons pour choisir la souffrance... pour se sentir vivre, pour remplir une mission, parce qu'il veut le top du top, et bien sur son pendant négatif: il s'impose un objectif inatteignable pour pouvoir se complaire dans sa situation.

il y a 2 minutes, hell-spawn a dit :

Elles les chouchoutent en leur faisant des gâteries.

Comment tu as deviné 

il y a 54 minutes, hell-spawn a dit :

Nietzsche en a bien bavé ! 

    Il faut dire que le pauvre garçon n' avait pas la lumière à tous les étages  .....

Je pense souvent à cette phrase de Kierkegaard que je paraphrase: ils devinrent des héros, des génies, des poètes grâce à la femme qu'ils ne possédèrent jamais. Je pense que c'est aussi une motivation, plus ou moins consciente...

Un peu encore comme dans "Les enfants du Paradis" (bordel qu'est ce que je l'aime ce film!!!) où Pierre Brasseur réalise que son aimé (Arletty) en a choisi un autre, où il souffre, où il est en colère et jaloux... et où il comprend qu'il va pouvoir utiliser toutes ce panel d'émotion pour devenir un meilleur acteur encore et jouer des rôles plus sombres, plus complexe!!! 

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je pense souvent à cette phrase de Kierkegaard que je paraphrase: ils devinrent des héros, des génies, des poètes grâce à la femme qu'ils ne possédèrent jamais. Je pense que c'est aussi une motivation, plus ou moins consciente...

ça c'est vrai et c'est bien digne de Kierkegaard.

La frustration et la souffrance maintiennent le cerveau en tension, ça bout, ça fermente, ça distille, ça mature, et il en résulte tout de meme quelque chose.

à l’instant, hell-spawn a dit :

ça c'est vrai et c'est bien digne de Kierkegaard.

La frustration et la souffrance maintiennent le cerveau en tension, ça bout, ça fermente, ça distille, ça mature, et il en résulte tout de meme quelque chose.

Absolument... Le piège c'est de provoquer ces situations pour obtenir le plus de bouillonnement cérébrale, ou un meilleur jeu musical parce que plus sensible. Mais avec le temps on fait comme Pierre Brasseur dans "Les enfants du Paradis": on retient l'émotion pour pouvoir la rejouer. Au moins parce qu'il est compliqué de se faire larguer tous les jours pour assurer une tournée.

J'ai tendance à croire encore qu'une relation implique 2 moments vraiment intéressant: la rencontre et la rupture. Entre les deux c'est quand même souvent l'ennuie. Je peux alors comprendre la tentation de vouloir réduire cette période d'ennuie au maximum... Même si on est d'accord la rupture est difficile à vivre, pour tout le monde, qu'on en soit à l'origine et qu'on soit rongé par la culpabilité de faire du mal à l'autre... ou qu'on l'a subisse avec plus ou moins de surprise. 

Il y a 3 heures, Crabe_fantome a dit :

Le principe même du romantique est d'aimer la souffrance, donc de se foutre eux même dans une situation au plus proche de la souffrance. Si en plus ça peut leur permettre de dire au monde qu'ils sont malheureux ça peut être hyper rentable: si Roméo épouse Juliette il n'y a plus de pièce parce que les histoires banales n'intéressent personne.

 

Reste la théorie de Schopenhauer estimant qu'il n'y a que l'ennuie et la souffrance et que nous allons de l'un à l'autre comme un pendule. L'ennuie qui est l'absence de sentiments, la souffrance qui est l'abondance de sentiments avec la peur ou la certitude de perdre l'être cher. 

Non, ça c'est le principe du masochisme. 

il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

Non, ça c'est le principe du masochisme. 

Le masochiste a généralement conscience qu'il prend du plaisir dans la douleur... pas forcément le romantique. 

Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

ça c'est vrai et c'est bien digne de Kierkegaard.

La frustration et la souffrance maintiennent le cerveau en tension, ça bout, ça fermente, ça distille, ça mature, et il en résulte tout de meme quelque chose.

 

 

C'est peu ou prou la réponse que tu m'avais donnée à "pourquoi tes efforts physiques ? " .

Je crois que @Crabe_fantome a mis le doigt sur " ton problème", disons ton attitude.

Placer la barre si haut qu'on ne puisse la franchir et l'élever encore si on est proche d'y réussir.

Même inconsciemment.

il y a 15 minutes, Lou ! a dit :

C'est peu ou prou la réponse que tu m'avais donnée à "pourquoi tes efforts physiques ? " .

Je crois que @Crabe_fantome a mis le doigt sur " ton problème", disons ton attitude.

Placer la barre si haut qu'on ne puisse la franchir et l'élever encore si on est proche d'y réussir.

Même inconsciemment.

Il y a un travail sur soi a faire pour être digne de son idéal, mais le but n'est pas de fuir cet idéal.

Et a supposé que l'on finisse par atteindre le niveau requis, qu'est ce que l'on y trouverait ?

Quand on collectionne les relations qui sont basées presque exclusivement sur la sensualité ( le cul ), j'ai dans l'idée qu'au bout du compte on ne fait que se sentir plus seul encore.

Ce qui peut contrebalancer la solitude existentielle c'est le sentiment, s'il n'y a pas cela alors il n'y a rien, en définitive.

il y a 3 minutes, hell-spawn a dit :

Il y a un travail sur soi a faire pour être digne de son idéal, mais le but n'est pas de fuir cet idéal.

Et a supposé que l'on finisse par atteindre le niveau requis, qu'est ce que l'on y trouverait ?

 

Quand on collectionne les relations qui sont basées presque exclusivement sur la sensualité ( le cul ), j'ai dans l'idée qu'au bout du compte on ne fait que se sentir plus seul encore.

Ce qui peut contrebalancer la solitude existentielle c'est le sentiment, s'il n'y a pas cela alors il n'y a rien, en définitive.

 

 

 

 

"Le miracle de l'amour est qu'il établi un lien entre le besoin le plus grossier et la dévotion la plus exquise"

J'ai perdu l'auteur mais l'idée est là: tu ne peux pas désincarner quelqu'un pour ne prendre que son âme.

il y a une heure, Lou ! a dit :

C'est peu ou prou la réponse que tu m'avais donnée à "pourquoi tes efforts physiques ? " .

Je crois que @Crabe_fantome a mis le doigt sur " ton problème", disons ton attitude.

Placer la barre si haut qu'on ne puisse la franchir et l'élever encore si on est proche d'y réussir.

Même inconsciemment.

Je crois surtout qu'il fait la caricature d'une caricature comme d'hab.

Les romantiques ne sont pas les seuls à ne pas être heureux en amour !

il y a 9 minutes, Barbara lebol a dit :

Les romantiques ne sont pas les seuls à ne pas être heureux en amour !

Les premiers par trop d’exigences, les autres par manque d'exigences ! Non  ? p't'être que oui, je crois.

Et puis, pour les uns comme pour les autres "y'a la faute à p'd'chance", aussi.

Sans compter les "invivables"...

Il y a une différence quand même entre romantisme et dépendance affective.

Parce qu'on peut très bien mettre son partenaire au centre de tout sans pour autant être romantique.

Quant au masochisme, c'est encore autre chose, c'est rechercher l'extase par la douleur physique.

Après quant au fait qu'on ait de la chance ou pas de chance en amour, ça c'est encore autre chose. Quelle que soit la personnalité qu'on a, en principe il y en a pour tout le monde puisque tout le monde est différent. Je dis bien en principe. Après cela dit l'amour ne frappe pas non plus à notre porte tous les jours, ce serait trop facile sinon.