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Esclavage et traite, Histoire oubliée et pourtant fondatrice

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Loopy

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Bonjour,

Le mot « esclave » (« slave » en anglais) proviendrait probablement du nom des peuples Slaves dont étaient issus, dans l’antiquité, beaucoup d’esclaves de l’empire Romain. A l’esclavage, on associe la notion de traite qui en est à la fois une conséquence et un moteur. On pourrait également lui associer tous les mécanismes de pensée que l’humain a déployé pour se justifier et se rassurer à l'endroit d'une pratique aussi inhumaine, comme l’hérésie ou le racisme.

A l’heure où le monde occidental s’interroge sur le caractère raciste ou non d’une œuvre comme « Autant en emporte le vent », où on voit réapparaître des pratiques de traite d’êtres Humains qu’on pensait (à tort) disparues, où l’on déboulonne des statues de Négriers notoires, je pense essentiel de se pencher sur ce que l’Histoire nous apprend de cette pratique. Bien sûr, l’esclavage et la traite vont bien au-delà de la seule traite négrière des caraïbes et des champs de cotons du Sud des Etats Unis, mais c’est pourtant bien ce système, dont un premier prototype a été mis en place par les portugais sur l’île, alors déserte, de Sao Tomé au large des côtes Africaines, qui détient le record de rentabilité, tous systèmes confondus. Car en effet, si les grandes puissances Européennes n’ont pas inventé ni la traite ni l’esclavage, elles l’ont porté à un niveau industriel sans précédent en l’orientant uniquement sur des populations africaines, justifiant alors tout cela sur des notions de racismes émergentes, au point même de modifier très significativement la démographie de régions entières du monde. C'est aussi dans l'Histoire de l'esclavage et de son abolition qu'on trouve les racines de la colonisation.

Devenues humanistes, au moins en façade, ces grandes nations jettent aujourd’hui un voile pudique, que la honte, peut-être, motive, reléguant l’Histoire de l’esclavage et de la traite dans les oubliettes de nos manuels, alors même que cette histoire est probablement un des piliers fondateur du monde moderne.

Je vous propose donc cette série de documentaire (il y en a 4) diffusée sur Arte, qui retrace cette histoire ô combien méconnue. Remontant les routes de l’esclavage, j’y ai découvert personnellement des clefs de compréhension de notre monde et de ce qui l’agite aujourd’hui. Un éclairage sur ces pratiques, parfois dérangeant quand on en constate l’héritage encore trop vivant, mais un éclairage plus que nécessaire tant il fait prendre conscience de la dimension fondamentale de ces pratiques dans notre construction du monde d’aujourd’hui et de demain.

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-016061/les-routes-de-l-esclavage/

 

A bientôt,

L_

 

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)
il y a 1 minute, Gouderien a dit :

Oh comme c'est passionnant. Comme si Blackhawk nous avait pas déjà assez pompé l'air avec l'esclavage!

On peut le prendre comme ça. On peut aussi le voir comme une réflexion essentielle pour comprendre ce qu'est notre société et ce vers quoi nous souhaiterions la faire évoluer, plus essentielle peut être (et c'est mon opinion) que ce qui nous "pompe l'air" la plupart du temps. Je crois qu'on peut accorder à ce sujet plus d'importance et de temps car il me semble réellement être un des grands piliers fondateurs du monde d'aujourd'hui et de demain.  

Il s'agit cependant d'un partage qui s'adresse à celles et ceux qui souhaitent y être ouverts et sur le contenu duquel nous pourrions discuter. A moins qu'il n'y a une réelle réflexion derrière ce type d'intervention (ce qui n'est pas exclut), simplement exprimer qu'on n'est pas ouvert à ce partage n'a pas à mon sens un très grand intérêt si ce n'est celui de remonter le sujet dans le fil des contenus. Ce pourquoi donc je te remercie.

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)
il y a 7 minutes, new caravage a dit :

Documentaire bien réalisé mais très orienté hélas !

Ah ? Je l'ai au contraire trouvé plutôt factuel.

il y a 7 minutes, new caravage a dit :

Ouvre dons un topic sur l'esclavage en 2020 en Lybie ou dans la sphère arabo musulmane !!

Ce qui m'incite à penser que tu n'as pas vu la série, car elle y accorde une place significative. 

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Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 34 758 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Loopy a dit :

Ah ? Je l'ai au contraire trouvé plutôt factuel.

Ce qui m'incite à penser que tu n'as pas vu la série, car elle y accorde une place significative. 

Non juste le premier épisode sur les 4,après quasiment rien.

              De plus il n'est pas fait mention du génocide par castration opèré par les esclavagistes arabes de tout temps ce que signale très bien l'historien africain Tidiane Ndyaie dans son livre cité plus hzut et dont je te conselle vivement la lecture .

            Et je passe sur l'esclavage inter africain qui existe encore.

                            

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
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il y a 4 minutes, Gouderien a dit :

Tiens, spécialement pour toi :

C'est marrant, car je savais qu'on en viendrait au sujet de "Autant en emporte le vent" même si une part de moi voulait espéré qu'on s'en abstienne. 

Ce qui est frappant, c'est qu'il s'agit d'un des sujet des qui motivé mes récentes recherches autour de l'esclavage et conduit à la découverte de cette série de documentaire. C'est parce que j'ai voulu répondre, de manière personnelle et objective, sans me voiler la face de mes convictions, à la question de savoir si oui ou non on pouvait réellement considérer cette oeuvre comme faisant la promotion de l'esclavage, que je suis arrivé à ces documentaires. 

C'est dommage cependant de porter immédiatement le sujet à l'endroit de la polémique, car je suis convaincu qu'il y a beaucoup d'aspect de l'esclavage et de la traite qu'on néglige dans nos approches du sujet. Et c'est précisément pour cela que j'ai voulu partager ces docu.

il y a 2 minutes, new caravage a dit :

              De plus il n'est pas fait mention du génocide par castration opèré par les esclavagistes arabes de tout temps ce que signale très bien l'historien africain Tidiane Ndyaie dans son livre cité plus hzut et dont je te conselle vivement la lecture .

Et merci pour ce conseil que je vais suivre.

il y a 2 minutes, new caravage a dit :

            Et je passe sur l'esclavage inter africain qui existe encore.

                            

Encore une fois, il y est fait mention (et plus que mention...). 

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Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 34 758 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Loopy a dit :

 

Encore une fois, il y est fait mention (et plus que mention...). 

 Non c'est à peine effleuré et en aucune façon dénoncé 

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)
il y a 5 minutes, new caravage a dit :

 Non c'est à peine effleuré et en aucune façon dénoncé 

Tu admets toi-même n'avoir que la première partie... ca me semble un trop réducteur pour être si affirmatif. 

On y parle bien de l'esclavage moderne dans le nord du Mali notamment. 

Il ne s'agit pas ici de dénoncer, même si c'est important de le faire, mais d'apporter un éclairage sur une histoire que j'estime trop peu enseignée. 

Maintenant je peux admettre que l'accent n'est peut-être pas assez mis sur les formes modernes de l'esclavage ou encore sur l'histoire de cette pratique dans d'autres cultures, notamment dans les cultures asiatiques (le sujet n'est pas du tout abordé ici). 

Ce que je trouve intéressant, c'est que les historiens qui interviennent dans cette série semblent converger vers deux points essentiels : on ne peut aborder l'histoire de l'esclavage à travers les notions de racismes ou de droit de l'homme qui sont une interprétations très moderne. Pour le comprendre, il fait aborder l'aspect économique en premier lieu, même si bien sur tout le monde s'accorde à dire que ces pratiques sont inhumaines. Par ailleurs, il est essentiel de comprendre que la notion même d'esclavage est liée intrinsèquement à la violence, et qu'ainsi un "esclavage doux" est un non sens historique. 

Je trouve également intéressant que tu parles de castration. Car en effet, on note qu'à l'exception notable de l'esclavage dans les états du sud des US, la très grande majorité des Esclaves étaient déportés et non nés Esclaves. Une forme de castration naturelle du fait de la sur exploitation de ces humains. 

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
Posté(e)

Une découverte, les pratiques esclavagistes filmées par CNN ? On tombe vraiment des nues ? Certainement pas. Le 11 avril 2017, l’Office international des migrations publiait un rapport indiquant que des milliers de migrants transitant par la Libye étaient vendus comme du bétail sur des marchés aux esclaves, avant d’être soumis au travail forcé ou à l’exploitation sexuelle.

Cette réalité, tout le monde la connaissait, et personne n’a rien fait.

Lorsque Emmanuel Macron a consacré son premier voyage présidentiel à la région sahélienne, on n’a pas le souvenir qu’il ait dit quelque chose. Mais on le comprend : la sécurité des approvisionnements miniers de l’ex-puissance coloniale est une affaire beaucoup plus sérieuse, et on ne va quand même pas perdre son temps avec des broutilles. C’est vraiment dommage, car la France aurait eu beaucoup à dire sur la situation en Libye.

Il ne faudrait pas l’oublier : si ce pays est à la dérive, s’il est dépecé par les factions rivales, si la violence y règne, c’est parce que la France et ses alliés l’ont anéanti en 2011. Les marchands d’esclaves ne sont pas tombés du ciel : ils sont arrivés dans les bagages de l’OTAN. Sous des prétextes humanitaires fabriqués par la propagande, Paris, Londres et Washington se sont arrogé le droit de détruire un Etat souverain. Ils l’ont remplacé par la loi de la jungle et le chaos milicien. On voit le résultat.

Où sont-ils, ceux qui ont décidé de renverser Mouammar Kadhafi ? On aimerait les entendre, ces visionnaires. Nicolas Sarkozy voulait faire de cette croisade le joyau de son mandat. “Le chef de l’Etat a fait de l’intervention en Libye un combat personnel. Pour le rayonnement de la France”, titre Le Monde le 23 août 2011. Le rayonnement est aveuglant ! Pour Alain Juppé, l’intervention en Libye est “un investissement pour l’avenir”. Il aurait dû préciser que cet investissement n’était pas seulement pétrolier. Les esclavagistes le remercient. Eux aussi, ils investissent.

Du côté de l’opposition de “gauche”, ce n’est guère mieux. François Hollande approuve le recours à la force contre Kadhafi “parce que sinon Kadhafi aurait massacré une partie de son peuple”. Qu’il se rassure : pour ce qui est des massacres, l’OTAN a fait ses preuves. Le 21 mars 2011, Libération demande à Jean-Luc Mélenchon pourquoi il approuve les frappes aériennes en Libye. Il répond : “La première question à se poser est la suivante : y a-t-il un processus révolutionnaire au Maghreb et au Moyen-Orient ? Oui. Qui fait la révolution ? Le peuple. Il est donc décisif que la vague révolutionnaire ne soit pas brisée en Libye.”

Il faudrait pourtant que les progressistes ou prétendus tels se mettent sérieusement à méditer la leçon des faits. Car la politique occidentale, c’est toujours le grand écart : on part avec les droits de l’homme et on finit avec le marché aux esclaves. Certains ont beau l’emballer de rhétorique humaniste ou révolutionnaire, l’impérialisme reste l’impérialisme. On peut multiplier à foison les variantes du cache-misère idéologique, le prétendu devoir d’ingérence n’est que le droit que l’on s’arroge à écraser le voisin. C’est le droit du plus fort revu et corrigé par BHL.

Les hypocrites diront que l’esclavage ne date pas d’hier et que cette affaire concerne les Africains, niant la responsabilité du néo-colonialisme. Poussés par la misère, ils sont des centaines de milliers à vouloir franchir la Méditerranée au péril de leur vie. La destruction de l’Etat libyen les a mis à la merci des passeurs qui les vendent comme du bétail. S’ils échappent à leurs griffes, leur calvaire ne fait que commencer. Quel paradoxe ! Victimes d’un monde dual, ces damnés de la terre n’ont d’autre espoir que d’aller traîner leur misère dans les pays qui ont fait leur malheur.

Dédéfucius

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Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 34 758 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Loopy a dit :

Tu admets toi-même n'avoir que la première partie... ca me semble un trop réducteur pour être si affirmatif. 

On y parle bien de l'esclavage moderne dans le nord du Mali notamment. 

Il ne s'agit pas ici de dénoncer, même si c'est important de le faire, mais d'apporter un éclairage sur une histoire que j'estime trop peu enseignée. 

Maintenant je peux admettre que l'accent n'est peut-être pas assez mis sur les formes modernes de l'esclavage ou encore sur l'histoire de cette pratique dans d'autres cultures, notamment dans les cultures asiatiques (le sujet n'est pas du tout abordé ici). 

Ce que je trouve intéressant, c'est que les historiens qui interviennent dans cette série semblent converger vers deux points essentiels : on ne peut aborder l'histoire de l'esclavage à travers les notions de racismes ou de droit de l'homme qui sont une interprétations très moderne. Pour le comprendre, il fait aborder l'aspect économique en premier lieu, même si bien sur tout le monde s'accorde à dire que ces pratiques sont inhumaines. Par ailleurs, il est essentiel de comprendre que la notion même d'esclavage est liée intrinsèquement à la violence, et qu'ainsi un "esclavage doux" est un non sens historique. 

Je trouve également intéressant que tu parles de castration. Car en effet, on note qu'à l'exception notable de l'esclavage dans les états du sud des US, la très grande majorité des Esclaves étaient déportés et non nés Esclaves. Une forme de castration naturelle du fait de la sur exploitation de ces humains. 

Apprend à comprendre ce qui est écrit, j'ai vu les 4 parties bien sur et seulement la première fait mention des traites musulmanes les 3 autres sont focalisees sur les traités occidentales en premier par le Portugal. Et je n'ai pas parlé d'esclavage doux pour '' Europe j'ai juste fait mention de l'oubli par arte de la castration systématique des mâles avant d'arriver à Bagdad ou Alger entre autre.et la ça s'appelle un génocide par castration. 

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)
il y a 10 minutes, new caravage a dit :

Apprend à comprendre ce qui est écrit,

Apprend à t'adresser aux autres de manière un peu plus respectueuse que ça... 

Citation

j'ai vu les 4 parties bien sur et seulement la première fait mention des traites musulmanes les 3 autres sont focalisees sur les traités occidentales en premier par le Portugal.

C'est juste. Et c'est probablement un parti pris pour tenter de couvrir au plus large le sujet. Je ne le défend pas. Peut-être n'est ce pas suffisant, mais ça a le mérite d'exister. Maintenant que tu dénonces ce manque et que nous en avons acté,  je t'invite à approfondir ce sujet qui te paraît important. 

 

il y a 13 minutes, new caravage a dit :

Et je n'ai pas parlé d'esclavage doux pour '' Europe j'ai juste fait mention de l'oubli par arte de la castration systématique des mâles avant d'arriver à Bagdad ou Alger entre autre.et la ça s'appelle un génocide par castration. 

Je me suis mal exprimé. Je ne t'attribue pas du tout l'utilisation du mot "esclavage doux". Il s'agissait d'une tentative, visiblement désespérée, d'essayer d'élever le débat au-delà de l'aspect superficiel de la forme en apportant des éléments de contenu que j'estime intéressants.

Je relevais par ailleurs que la castration, qui n'est effectivement pas mentionnée, revêtait un intérêt non négligeable de manière générale, car au-delà des castration physiques d'Esclaves a Bagdad et Alger, l'esclavage et la traite se caractérise également par une castration naturelle liée au fait que l'humain est traité comme un consommable intégré à un outil de production. Le ventre des femmes n'a été intégré a cet outil de production finalement que tardivement, dans le sud des USA, et quand la traite, alors interdite, ne pouvait plus fournir la main d'oeuvres nécessaire. 

On peut se demander finalement pourquoi cette castration s'est avérée être un élément important de l'esclavage, et finalement, on retomberait je pense sur des aspects politiques et économiques.

On peut également noter que la où cette castration n'a pas été systématique, comme dans le cas de l'esclavage en Afrique meme (nord du Mali) ou dans le sud des USA, l'héritage de l'esclavage bien plus vivant qu'ailleurs, avec notamment des familles d'Esclaves en Afrique, dont le statu est inscrit dans le nom, de façon presque indélébile, et où le poids de cette histoire joue un rôle important dans l'esclavage moderne.

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Membre, Devezh mat, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚ Devezh mat,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Loopy a dit :

 

Je me suis mal exprimé. Je ne t'attribue pas du tout l'utilisation du mot "esclavage doux". Il s'agissait d'une tentative, visiblement désespérée, d'essayer d'élever le débat au-delà de l'aspect superficiel de la forme en apportant des éléments de contenu que j'estime intéressants.

 

Puisque tu veux des éléments intéressants, il faut noter (et dénoncer) :

 

Triste bilan pour le continent qui compte 38 pays parmi les 50 dont l’indice d’esclavage est le plus élevé, Mauritanie en tête.

La fondation australienne Walk Free vient de rendre public le premier indice mondial de l’esclavage. Sur les 162 pays étudiés, on compte un total de 29,8 millions d’esclaves. La Mauritanie prend la tête du classement avec un nombre d’esclaves estimé à 150 000 personnes, pour 3,8 millions d’habitants, soit 4 % de la population. Une pratique profondément enracinée selon le rapport : les mêmes familles exploitent plusieurs générations d’esclaves.

suite de l'article ...

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Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 34 758 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

Voilà l'esclavage ce n'est plus le problème de l'homme blanc depuis longtemps. Nous n'avons de leçons de morale à recevoir de personne et aucune raison de nous culpabiliser ou de s'autoculpabiliser. 

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Membre, Devezh mat, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚ Devezh mat,
Posté(e)
il y a 1 minute, new caravage a dit :

Voilà l'esclavage ce n'est plus le problème de l'homme blanc depuis longtemps. Nous n'avons de leçons de morale à recevoir de personne et aucune raison de nous culpabiliser ou de s'autoculpabiliser. 

On sait tous que ceux qui se la jouent victimes en France, sont avant tout des lâches qui n'ont pas le courage d'aller se battre contre la dictature et l'esclavage, dans leurs propres pays . 

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Membre, Couillon de première, 70ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
70ans‚ Couillon de première,
Posté(e)
il y a 37 minutes, soisig a dit :

On sait tous que ceux qui se la jouent victimes en France, sont avant tout des lâches qui n'ont pas le courage d'aller se battre contre la dictature et l'esclavage, dans leurs propres pays . 

donc, finalement le racisme en France n'est pas une plaie et chacun sait que tout les français ont le désir d'avoir le même statut que les noirs qui sont les plus dominants en France !!!

Je te classe N2

 

 

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Membre, Couillon de première, 70ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
70ans‚ Couillon de première,
Posté(e)
il y a 50 minutes, new caravage a dit :

Voilà l'esclavage ce n'est plus le problème de l'homme blanc depuis longtemps. Nous n'avons de leçons de morale à recevoir de personne et aucune raison de nous culpabiliser ou de s'autoculpabiliser. 

Voilà l'esclavage ce n'est plus le problème de new caravage depuis longtemps. Le racisme est inexistant en France et new caravage  est bien placé pour le savoir !!!

As-tu entendu parler du travail forcé ?                               

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Membre, Devezh mat, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚ Devezh mat,
Posté(e)
il y a 6 minutes, dede 2b a dit :

Travail forcé en Afrique: Entre pauvreté et tradition

En France, nous avons une justice qui condamne le travail forcé, et en Afrique ??? 

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)
il y a une heure, soisig a dit :

Puisque tu veux des éléments intéressants, il faut noter (et dénoncer) :

 

Triste bilan pour le continent qui compte 38 pays parmi les 50 dont l’indice d’esclavage est le plus élevé, Mauritanie en tête.

La fondation australienne Walk Free vient de rendre public le premier indice mondial de l’esclavage. Sur les 162 pays étudiés, on compte un total de 29,8 millions d’esclaves. La Mauritanie prend la tête du classement avec un nombre d’esclaves estimé à 150 000 personnes, pour 3,8 millions d’habitants, soit 4 % de la population. Une pratique profondément enracinée selon le rapport : les mêmes familles exploitent plusieurs générations d’esclaves.

suite de l'article ...

C’est, encore une fois, dommage de s’arrêter à partager cela, comme une idée que l’on jette et dont le sens serait entendu. Je ne sais pas l’idée sous-jacente que tu souhaites mettre en évidence, et suis malheureusement contraints de la deviner. Il y aurait pourtant beaucoup de choses à dire à la lecture de ce rapport.

De manière générale on note parfois dans les sociétés occidentales une réticence à regarder en face l’Histoire de l’esclavage et de la colonisation, car on a le sentiment qu’il s’agit de faire passer les sociétés occidentales et/ou chrétiennes pour les méchants, quand les autres sont les gentils. Ce n’est évidemment pas le but. Soyons clairs : toutes les civilisations, toutes les cultures et toutes les époques ont eu leurs formes d’esclavage et les justifications associées. Il est important, si l’on veut réellement avancer dans nos sociétés, de ne pas se sentir viser personnellement ou collectivement par les responsabilités des sociétés passées, mais il est également indispensable de considérer cette histoire comme notre héritage à tous et de ne pas le minimiser.

Si on s’intéresse à l’esclavage et à la traite tels que les société occidentales les ont pratiqués entre le XVème et le XIXème siècle, c’est que du fait de l’ « industrialisation »  et du « perfectionnement » du système, cette forme d’esclavage a été et reste encore le point culminant, dans sa proportion, de la pratique. Aujourd’hui encore, les historiens cherchent à comprendre et mesurer les impacts réels que cela a eu sur nos sociétés, mais à n’en point douter, il est énorme, surtout en considérant que le modèle occidentale est finalement celui qui s’impose globalement dans le monde, bien que certaines variantes subsistent et résistent.

Bien sûr, l’esclavage est malheureusement encore une réalité aujourd’hui. C’est une histoire qui n’est pas close, mais qui dure, sous des formes diverses, depuis des millénaires. Les pays Africains sont encore parmi les plus touchés, ce qui renforce l’idée selon laquelle l’esclavage s’appuie encore parfois sur une justification raciale qui tient ses racines de la traite négrière européenne qui a inventé les concepts de « race blanche » et de « race noire » (qui rappelons le n’est pas nécessairement lier à la couleur de peau : il y a des négrier noirs et des esclaves blancs…), même si l’histoire de la traite et de l’esclavage s’ancre, quant à elle, dans les plus lointains fondements de l’humanité bien au-delà des 4 siècles « européens ».

Ce que je veux dire c’est qu’on ne peut pas combattre l’esclavage d’aujourd’hui sans tenir compte de de notre héritage commun que constitue l’Histoire de l’esclavage et dans laquelle la traite négrière a joué un rôle majeur et fondateur, car a permis (entre autres phénomènes) la domination et l’extension du modèle européen à travers le monde : il ne faut pas oublier que la révolution industrielle en Europe reste contemporaine de l’esclavage qui a offert à l’ogre industriel européen les matières premières à bas couts dont il s’est nourri. L’esclavage a nourri notre société moderne et continue encore malheureusement de le faire. Cela ne signifie pas que nous sommes, en tant qu’individu ou en tant que collectivité, responsable de cela. Cela signifie par contre que c’est une part intégrante de notre passé et de notre présent. Il nous appartient d’en faire ce que nous voulons.

A ce titre, la traite négrière européenne et plus généralement l’esclavage tel que les européen l’ont pratiqué, même s’il s’inscrit dans une histoire plus ancienne qu’il convient aussi de prendre en compte, apparait comme un élément majeur de la compréhension de l’esclavage moderne dans nos sociétés.

L’article que tu cites fait référence à un rapport qui inclus les problématiques de travail forcé, mariage forcé, viol, enfants soldats, et un phénomène récent dans l’histoire de l’esclavage qui est le trafic d’organe. La construction de ce rapport (le dernier disponible datant de 2018) est marquée par un changement de méthodologie dans les comptages par rapports aux précédentes années, notamment, si j’ai bien compris, en intégrant et pondérant fortement une forme d’esclavage d’état (travail forcé organisé par les états). De fait, ressortent des pays aux gouvernements très répressifs comme la Corée du Nord.

Notons que les données sur lesquelles s’appuient ces rapports restent très compliquées à obtenir et forcément partielles, ce qui doit inciter à la plus grande prudence dans nos tentative d’analyses.

La Mauritanie et le Cambodge concentrent toutefois l’attention car reste dans les premiers pays de liste malgré le changement de méthodologie, ce qui traduit une forme très généralisée de l’esclavage sous toutes ses formes. En Mauritanie en particulier, l’esclavage est hérité dans le système de castes et est profondément ancré dans le système social du pays. Il est, pour cet exemple, un héritage direct de siècles d’esclavage en Afrique.  

 Ce rapport explique que les pays d’Afrique les plus touchés (qui arrivent après le triste leader du tout : la Corée du Nord…) seraient l’Erythrée, le Burundi et la république centre africaine. La Mauritanie n’arrive « que » en 6ème place derrière l’Afghanistan et suivie du Sud Soudan puis du Pakistan (qui n’est évidemment pas en Afrique).

Ce qui est également notable dans ce rapport, c’est qu’on constate que l’esclavage moderne concerne la plupart des pays du monde, y compris les pays développés.  Il ne se concentre pas que sur l’Afrique : «  10 pays dont les populations réunies représentent plus de la moitié de la population mondiale comptent sur leur sol 60% du nombre total des victimes d’esclavage. Il s’agit de l’Inde, la Chine, le Pakistan, la Corée du Nord (qui tient la tête de cette tragique liste…) du Nigéria, de l’Iran de l’Indonésie, de la RDC, de la Russie et des Philippines ».

En prenant le problème sous cet angle, on constate que le phénomène semble beaucoup concerner les pays asiatiques (raison de plus de déplorer l’absence du volet asiatique dans les documentaires que j’ai cités) qui sont finalement les nouveaux poumons manufacturiers du monde. Au-delà de montrer que l’idée selon laquelle le problème de l’esclavage doit être abordé par le volet économique n’est pas dénuée ni d’intérêt ni de sens, cela pourrait nous inciter à penser qu’il s’agit au fond d’une forme d’esclavage très proche de celles des industries sucrière des Antilles ou des champs de cotons du Sud des USA.

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Membre, Couillon de première, 70ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
70ans‚ Couillon de première,
Posté(e)
Il y a 5 heures, new caravage a dit :

Non juste le premier épisode sur les 4,après quasiment rien.

              De plus il n'est pas fait mention du génocide par castration opèré par les esclavagistes arabes de tout temps ce que signale très bien l'historien africain Tidiane Ndyaie dans son livre cité plus hzut et dont je te conselle vivement la lecture .

            Et je passe sur l'esclavage inter africain qui existe encore.

                            

N'diaye est un type sérieux mais n'est ppas historien mais anthropologue, nuance           

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Membre, Devezh mat, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚ Devezh mat,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Loopy a dit :

C’est, encore une fois, dommage de s’arrêter à partager cela

Ben ouais, c'est toujours tellement plus facile de ne s'attacher qu'à une vision sélective du "problème" et d'occulter tout ce qui nous dérange ! 

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