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Une vie bouleversée


Fraternellement

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Membre, 65ans Posté(e)
Fraternellement Membre 220 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Je vais arrêter là, je pense que chacun peut se faire son idée.
Laissons la parole à Etty pour conclure, parole de noblesse :

"On ne doit pas seulement "travailler" à sa propre vie intérieure, mais aussi à celle des gens que l'on a inclus dans son monde intérieur. On donne en fait à ses amis un espace en soi-même où ils puissent se développer et l'on essaie de les tirer au clair en soi-même, ce qui à la longue doit forcément aider les autres, quand bien même on ne leur en dirait jamais rien. Admettre en soi les gestes, les regards, les paroles, la problématique et la vie des autres et laisser cette vie se poursuivre au-dedans de .soi-même et la tirer au clair. Il y a là une mission intérieure."

Enfin je ne saurais trop conseiller d'écouter la très plaisante vidéo de Frédéric Lenoir, qui expose avec simplicité et rigueur comment travailler à construire et développer le bonheur en soi.

Du bonheur

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Fraternellement a dit :

Et non ! Et je l'ai assez démontré.  Sauf de rares exceptions, peu de gens travaillent à se rendre malheureux : mais c'est ce monde qui rend malheureux, parce qu'il est injuste, mensonger, méchant.

Et c'est parce que le monde est ainsi que le bonheur naturel ne suffit pas et se perd facilement, et que donc évidemment si on veut être heureux - pas d'obligation - évidemment - il y a un travail sur soi à faire, comme l'a réussi Etty et d'autres.

Le monde est. Injuste, mensonger, méchant sont des jugements de valeur. Que l'injustice, le mensonge et la méchanceté existent, oui. Que ça définisse le monde, non. On est heureux comme on est malheureux, c'est à dire que le bonheur s'exprime comme le malheur.

il y a 6 minutes, Fraternellement a dit :

Personne n'a parlé d'obligation.

Oui j'avais compris, mais rien à voir avec la citation que tu as mise. Restons précis.

Au temps pour moi, j'ai assimilé naturel à obligatoire. 

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Membre, 27ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 27ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, Name a dit :

Le monde est. Injuste, mensonger, méchant sont des jugements de valeur. Que l'injustice, le mensonge et la méchanceté existent, oui. Que ça définisse le monde, non. On est heureux comme on est malheureux, c'est à dire que le bonheur s'exprime comme le malheur.

Dites-vous que ce qui ''s'exprime'' ne peut définir le monde ? 

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)
à l’instant, Zerethoustre a dit :

Dites-vous que ce qui ''s'exprime'' ne peut définir le monde ? 

Le monde s'exprime, c'est nous qui en donnons une définition. Bon ou mauvais, qu'importe au monde ? 

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Membre, 27ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 27ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Name a dit :

Le monde s'exprime, c'est nous qui en donnons une définition. Bon ou mauvais, qu'importe au monde ? 

Oui, le monde s'exprime. Je dirais toutefois : ''Bien ou mal, qu' importe au monde ?'' 

Le bon et le mauvais n'étant pas des valeurs morales. 

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Zerethoustre a dit :

Oui, le monde s'exprime. Je dirais toutefois : ''Bien ou mal, qu' importe au monde ?'' 

Le bon et le mauvais n'étant pas des valeurs morales. 

Banco.

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Membre, 65ans Posté(e)
Fraternellement Membre 220 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, Name a dit :

Le monde est. Injuste, mensonger, méchant sont des jugements de valeur. Non, des constats.. Que l'injustice, le mensonge et la méchanceté existent, oui. Que ça définisse le monde, non. Bien sûr que si, pour l'immense majorité, et quant aux bases sur lesquelles fonctionne ce monde.

Autre constat. On ne vit pas dans le même monde. 

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Fraternellement a dit :

Autre constat. On ne vit pas dans le même monde. 

Chacun vit dans son monde.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

Plus on est intelligent, mieux on comprend que l'on est seul au monde.

Les autres existent certes, autant que nous existons, mais aucune vraie complicité n'est possible.

Cependant si on peut être jugé c'est sur notre rapport aux autres.

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Membre, 27ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 27ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, hell-spawn a dit :

Plus on est intelligent, mieux on comprend que l'on est seul au monde.

Les autres existent certes, autant que nous existons, mais aucune vraie complicité n'est possible.

Cependant si on peut être jugé c'est sur notre rapport aux autres.

Donc notre rapport à soi ? 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, Zerethoustre a dit :

Donc notre rapport à soi ? 

Si tu veux.

Disons que les personnes égoistes sont méprisables et les personnes égocentriques pitoyables.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, Fraternellement a dit :

Les hommes se servent de l’autre pour se laisser persuader d’une chose à laquelle au fond de leur cœur  ils ne croient pas.

C'est plus exactement que beaucoup finissent par se persuader que les autres sont différents de ce à quoi eux-mêmes aspirent profondément. A l'adolescence nous sommes tous idéalistes, rêveurs, révolutionnaires souvent, en particulier si on est sensible aux injustices. Qu'arrive-t-il le plus souvent à ce mouvement premier et initiateur dans une vie d'adulte ?

Le plus souvent les gens finissent par rentrer dans le rang, renoncer à leur idéal d'une société juste et se persuader que le monde est pourri et que les autres sont des enfoirés juste préoccupés par le fric. Donc en conséquence ils peuvent bien se comporter de façon aussi pourrie que les autres.

C'est surtout que plus personne n'a d'exigences morales envers lui-même, ni même d'exigence envers soi de façon générale. Beaucoup veulent briller et paraître les premiers partout, mais ce n'est pas dans un rapport intime de soi à soi qui les pousserait au perfectionnement constant.

Tout le monde est devenu beaucoup trop conciliant avec soi-même, chacun se pardonne tout à l'époque actuelle, et celui qui a de la retenue ou qui ressent de la culpabilité voir de la honte est aussitôt rassuré : il faut juste s'accepter et s'assumer. Être pleinement soi-même sans plus avoir aucune honte ni aucun complexe.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Quasi-Modo a dit :

C'est plus exactement que beaucoup finissent par se persuader que les autres sont différents de ce à quoi eux-mêmes aspirent profondément. A l'adolescence nous sommes tous idéalistes, rêveurs, révolutionnaires souvent, en particulier si on est sensible aux injustices. Qu'arrive-t-il le plus souvent à ce mouvement premier et initiateur dans une vie d'adulte ?

Le plus souvent les gens finissent par rentrer dans le rang, renoncer à leur idéal d'une société juste et se persuader que le monde est pourri et que les autres sont des enfoirés juste préoccupés par le fric. Donc en conséquence ils peuvent bien se comporter de façon aussi pourrie que les autres.

C'est surtout que plus personne n'a d'exigences morales envers lui-même, ni même d'exigence envers soi de façon générale. Beaucoup veulent briller et paraître les premiers partout, mais ce n'est pas dans un rapport intime de soi à soi qui les pousserait au perfectionnement constant.

Tout le monde est devenu beaucoup trop conciliant avec soi-même, chacun se pardonne tout à l'époque actuelle, et celui qui a de la retenue ou qui ressent de la culpabilité voir de la honte est aussitôt rassuré : il faut juste s'accepter et s'assumer. Être pleinement soi-même sans plus avoir aucune honte ni aucun complexe.

J'ai cru comprendre que tu étais plutot nietzschéen, or Nietzsche distingue les hommes vulgaires et les hommes qui ont une certaine noblesse morale ( avec un idéal et une exigeance plus hauts) seuls capables d'actions désintéréssées, contrairement a l'homme vulgaire qui calcule toujours son intérêt.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 13 minutes, hell-spawn a dit :

J'ai cru comprendre que tu étais plutot nietzschéen, or Nietzsche distingue les hommes vulgaires et les hommes qui ont une certaine noblesse morale ( avec un idéal et une exigeance plus hauts) seuls capables d'actions désintéréssées, contrairement a l'homme vulgaire qui calcule toujours son intérêt.

La faille c'est surtout que dans une sorte de jeu de miroir malsain, nous sommes face à un dilemme à la sortie de l'adolescence : choisir le confort dans la médiocrité morale, la complaisance sans limites envers soi dans une sorte de paresse morale et intellectuelle, ce qui est le choix de la majorité puisque cela ne demande aucun effort et que c'est même une voie agréable à suivre, ou choisir l'inconfort de l'exigence de soi et du perfectionnement qui seuls permettent de s'arracher à la médiocrité et de devenir créateur de sa vie.

Je suis seulement ébahi par ce simple constat qui est une vraie contradiction intime chez la plupart : tout le monde veut être le premier partout, mais personne n'a la moindre exigence envers soi. Je ne sais pas comment les gens voient la vie d'une manière générale, mais ce seront bien souvent les mêmes à éprouver de la jalousie lorsqu'une personne qui est dans l'exigence de soi ou dans l'effort sort du lot et se fraye un chemin intéressant et une place reconnue dans la société.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Il ne faut pas confondre "souffrir des élites" et "ouvrir ses élytres"...

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 235 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 1 heure, hell-spawn a dit :

J'ai cru comprendre que tu étais plutot nietzschéen, or Nietzsche distingue les hommes vulgaires et les hommes qui ont une certaine noblesse morale ( avec un idéal et une exigeance plus hauts) seuls capables d'actions désintéréssées, contrairement a l'homme vulgaire qui calcule toujours son intérêt.

Il arrive à certains de rencontrer les  Marc Darcy d'orgueil et préjugés  de Jane Austen ou la Mme Numance  des âmes fortes de Giono .Des adeptes de la kénose?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 28 minutes, querida13 a dit :

Il arrive à certains de rencontrer les  Marc Darcy d'orgueil et préjugés  de Jane Austen ou la Mme Numance  des âmes fortes de Giono .Des adeptes de la kénose?

J'aurais plutôt parlé de fierté et non d'orgueil.

L'orgueil est le sentiment exagéré de sa propre importance, c'est d'ailleurs un péché capital et pas le moindre puisqu'il est selon moi à l'origine profonde de toutes les injustices : car il porte à se préférer soi-même aux autres et à n'agir que dans son intérêt propre en négligeant celui des autres.

La fierté est à postériori et est la satisfaction ressentie d'avoir satisfait ses propres exigences. Il n'y a plus que de l'orgueil dans la société (et son pendant qui est le mépris) mais absolument plus aucune fierté. Car ressentir de la fierté implique d'avoir de hauts standards pour soi, c'est-à-dire une exigence de soi, et d'avoir le sentiment d'avoir accompli une oeuvre selon ses propres standards.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Quasi-Modo a dit :

J'aurais plutôt parlé de fierté et non d'orgueil.

L'orgueil est le sentiment exagéré de sa propre importance, c'est d'ailleurs un péché capital et pas le moindre puisqu'il est selon moi à l'origine profonde de toutes les injustices : car il porte à se préférer soi-même aux autres et à n'agir que dans son intérêt propre en négligeant celui des autres.

La fierté est à postériori et est la satisfaction ressentie d'avoir satisfait ses propres exigences. Il n'y a plus que de l'orgueil dans la société (et son pendant qui est le mépris) mais absolument plus aucune fierté. Car ressentir de la fierté implique d'avoir de hauts standards pour soi, c'est-à-dire une exigence de soi, et d'avoir le sentiment d'avoir accompli une oeuvre selon ses propres standards.

Au début je me suis dit : fierté, orgueil ? Que de finasserie ! C'est du pareil au même. Mais non, tu as raison. La fierté se développe dans la dignité, la droiture et l'orgueil dans l’intérêt, l'égoïsme... Non ?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 54 minutes, Blaquière a dit :

Au début je me suis dit : fierté, orgueil ? Que de finasserie ! C'est du pareil au même. Mais non, tu as raison. La fierté se développe dans la dignité, la droiture et l'orgueil dans l’intérêt, l'égoïsme... Non ?

Tout à fait. Au niveau professionnel cette exigence de soi se caractérise par la conscience professionnelle, qui tend de plus en plus à disparaître parce que les employés, payés au minimum syndical, préfèrent enfiler leur gilet jaune et tout casser sur leur passage au cas où on aurait pas compris qu'ils sont des frustrés de la vie.

Autrefois, lorsque les gens croyaient en Dieu, les artisans ou plus généralement tous ceux qui avaient des choses à produire, prenaient pour habitude de soigner tous les détails, même les plus invisibles à l'acheteur, parce qu'il y avait une puissance infinie et invisible (Dieu) qui savait les moindres détails de leurs pensées et les moindres défauts de leurs productions. Dans la cathédrale de Strasbourg par exemple, il y a des statues magnifiques mises en place par les constructeurs, alors que personne ne peut réellement accéder à l'emplacement pour les contempler.

Aujourd'hui l'essentiel est que le consommateur n'y voie que du feu et ne trouve pas matière à râler ; finalement les employés quels qu'ils soient ne font plus que le minimum pour qu'on puisse rien leur reprocher légalement parlant (ils restent au niveau des apparences aux yeux du client, et cherchent à les sauver, en se fichant du reste). Nous sommes dans un pays où il y a principalement des irresponsables qui se font des procès à la moindre occasion.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 49 minutes, Quasi-Modo a dit :

Tout à fait. Au niveau professionnel cette exigence de soi se caractérise par la conscience professionnelle, qui tend de plus en plus à disparaître parce que les employés, payés au minimum syndical, préfèrent enfiler leur gilet jaune et tout casser sur leur passage au cas où on aurait pas compris qu'ils sont des frustrés de la vie.

Autrefois, lorsque les gens croyaient en Dieu, les artisans ou plus généralement tous ceux qui avaient des choses à produire, prenaient pour habitude de soigner tous les détails, même les plus invisibles à l'acheteur, parce qu'il y avait une puissance infinie et invisible (Dieu) qui savait les moindres détails de leurs pensées et les moindres défauts de leurs productions. Dans la cathédrale de Strasbourg par exemple, il y a des statues magnifiques mises en place par les constructeurs, alors que personne ne peut réellement accéder à l'emplacement pour les contempler.

Aujourd'hui l'essentiel est que le consommateur n'y voie que du feu et ne trouve pas matière à râler ; finalement les employés quels qu'ils soient ne font plus que le minimum pour qu'on puisse rien leur reprocher légalement parlant (ils restent au niveau des apparences aux yeux du client, et cherchent à les sauver, en se fichant du reste). Nous sommes dans un pays où il y a principalement des irresponsables qui se font des procès à la moindre occasion.

Et comment tu expliques alors que moi qui ne crois pas en Dieu, mais alors, pas du tout du tout, je fais comme ça ?

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