Violences policières : "Siri, je me fais contrôler par la police"... le conseil des internautes en cas d'interpellation

En utilisant Siri, l’assistant vocal d’Apple, il est possible de lancer une vidéo de son interpellation par la police et d’envoyer sa localisation à un ami

C’est le dernier conseil en vogue sur les réseaux sociaux aux Etats-Unis, et peut-être bientôt en France… Des internautes recommandent d’installer sur son iPhone un raccourci qui permet d’alerter un ami et de lancer un enregistrement vidéo quand la police vous fait signe de vous arrêter sur le bas-côté de la route.

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Curieux, curieux !

Qui peut filmer la rue ? 

Seules les autorités publiques (les mairies notamment) peuvent filmer la voie publique.

Ni les entreprises, ni les établissements publics ne peuvent filmer la voie publique. Ils peuvent seulement filmer les abords immédiats de leurs bâtiments et installations (la façade extérieure par exemple mais pas la rue en tant que telle) dans les lieux susceptibles d’être exposés à des actes de terrorisme.

Les particuliers ne peuvent filmer que l’intérieur de leur propriété. Ils ne peuvent pas filmer la voie publique, y compris pour assurer la sécurité de leur véhicule garé devant leur domicile.

https://www.cnil.fr/fr/la-videosurveillance-videoprotection-sur-la-voie-publique

@Plouj le texte de la CNIL parle des caméras fixées sur un support, si elle ne l'est pas, cas d'un smartphone, pas besoin d'autorisation.

Vous les filmez aussi quand ils viennent vous porter secours ?

il y a 23 minutes, Misery a dit :

En utilisant Siri, l’assistant vocal d’Apple, il est possible de lancer une vidéo de son interpellation par la police et d’envoyer sa localisation à un ami

C’est le dernier conseil en vogue sur les réseaux sociaux aux Etats-Unis, et peut-être bientôt en France… Des internautes recommandent d’installer sur son iPhone un raccourci qui permet d’alerter un ami et de lancer un enregistrement vidéo quand la police vous fait signe de vous arrêter sur le bas-côté de la route.

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Le monde à l'envers

il y a 46 minutes, Black Dog a dit :

@Plouj le texte de la CNIL parle des caméras fixées sur un support, si elle ne l'est pas, cas d'un smartphone, pas besoin d'autorisation.

Effectivement, mais si je compare à la réglementation pour les photos, c'est la même chose.

On le voit sur Google Earth ou Maps, les visages, plaques d'immatriculation sont floutées.

Les utilisations sur smartphone sont assez floues, les lois semblent vagues à ce sujet.

De toute façon, nous verrons dans quel sens ça partira.

Moi, chaque fois que je lui demande quelque chose, cet imbécile me dit "je n'ai pas compris votre demande, pouvez vous répéter la question ?", alors le temps qu'il comprenne, les flics m'auront surement plaqué ventralement ... quoique...(je dis rien de plus rapport à Blue truc..)

Il y a 2 heures, Plouj a dit :

Effectivement, mais si je compare à la réglementation pour les photos, c'est la même chose.

On le voit sur Google Earth ou Maps, les visages, plaques d'immatriculation sont floutées.

Les utilisations sur smartphone sont assez floues, les lois semblent vagues à ce sujet.

De toute façon, nous verrons dans quel sens ça partira.

C’est pas vague: à partir du moment où tu difuse pas tes images sur un réseau public et que ça reste privé tu fais ce que tu veux dans le cas contraire c’est le droit à l’image qui s’applique alors tu dois demander l’autorisation aux personnes présentes sur le film et les photos et aux propriétaires du lieu où tu es si c’est une propriété privée. 
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32103

Le plus simple en cas d'interpellation est d'optempérer. Les clash relatés dans les médias relèvent de situations où l'interpellé s'est rebellé ou a réagi violemment.

les flics n'aiment pas qu'on se rebelle dès le début. Au commissariat on peut argumenter  mais pas avant !

il y a 9 minutes, Répy a dit :

Le plus simple en cas d'interpellation est d'optempérer. Les clash relatés dans les médias relèvent de situations où l'interpellé s'est rebellé ou a réagi violemment.

les flics n'aiment pas qu'on se rebelle dès le début. Au commissariat on peut argumenter  mais pas avant !

L'on te rétorquera que les pauvres personnes harcelées par les polices ont peur car toutes les forces de l'ordre sont racistes et que si ces braves personnes insoupçonnables obtempèrent, elles risquent de mourir sous les coups.

Et que seules les F.d.O. sont armées de tous petits calibres, sourions !

Il y a 2 heures, micro-onde a dit :

C’est pas vague: à partir du moment où tu difuse pas tes images sur un réseau public et que ça reste privé tu fais ce que tu veux dans le cas contraire c’est le droit à l’image qui s’applique alors tu dois demander l’autorisation aux personnes présentes sur le film et les photos et aux propriétaires du lieu où tu es si c’est une propriété privée. 
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32103

Absolument pas. Dans le cas de caméras de surveillance tu n'as pas le droit de filmer la voie publique, ou chez le voisin, quand bien même les images ne seront jamais diffusées.

Dans la rue, si ta caméra (ou téléphone) est tenue à la main tu as le droit de filmer, par contre si tu utilises un trépied il te faut une autorisation de la mairie.

Enfin si tu filmes caméra épaule un attroupement dans lequel aucune personne n'est mise en  avant tu n'as pas besoin de demander d'autorisations aux personnes dudit attroupement quand bien même les images seraient diffusées publiquement.

Il y a 2 heures, Répy a dit :

Le plus simple en cas d'interpellation est d'optempérer. Les clash relatés dans les médias relèvent de situations où l'interpellé s'est rebellé ou a réagi violemment.

les flics n'aiment pas qu'on se rebelle dès le début. Au commissariat on peut argumenter  mais pas avant !

moi quand on m'arrête, je prends l'air con (mais très con, je sais bien faire), je fais celle qui comprend rien à rien, et vu mon âge, en général ils abdiquent et je repars pèpère...plus con qu'eux, ils ont pas l'habitude...