Albert Camus

Bonjour !

J’admire Albert Camus et je tends à admirer, bien enfoncée dans la subjectivité, la personne avant les écrits, mais ce, par les écrits toujours. Parce que ses pensées ne m’ont jamais déçu. Plus je le lis, plus je me dis que nous avions la délicate même et identique vision des choses. Mais plus qu’une vision, un sentiment partagé, des impressions de vie identiques, précises, douces, qu’il sut à merveille retranscrire en mots. Chapeau ! 

Je ne suis pas étonnée que cet auteur inspire tout ce grand monde. 

C'était un mec droit.

il y a 45 minutes, Naluue a dit :

Bonjour !

J’admire Albert Camus et je tends à admirer, bien enfoncée dans la subjectivité, la personne avant les écrits, mais ce, par les écrits toujours. Parce que ses pensées ne m’ont jamais déçu. Plus je le lis, plus je me dis que nous avions la délicate même et identique vision des choses. Mais plus qu’une vision, un sentiment partagé, des impressions de vie identiques, précises, douces, qu’il sut à merveille retranscrire en mots. Chapeau ! 

Je ne suis pas étonnée que cet auteur inspire tout ce grand monde. 

Tiens cadeau :

il y a 27 minutes, pila a dit :

C'était un mec droit.

Pardon ??!!! 

Si lui il était droit je suis le Dalaï Lama !

il y a 8 minutes, January a dit :

Pardon ??!!! 

Si lui il était droit je suis le Dalaï Lama !

Explications ?

il y a 8 minutes, January a dit :

Pardon ??!!! 

Si lui il était droit je suis le Dalaï Lama !

Là-dessus au moins :

Wiki : " En marge de certains courants philosophiques, Camus est d'abord témoin de son temps et ne cesse de lutter contre les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain."

Il n'a pas hésité à dire merde à des mouvements qu'il a au début suivi.

L'Etranger  d'A. Camus est mon roman préféré de cet auteur. Il y décrit l'existence ordinaire et insignifiante d'un jeune Algérois, jusqu'au jour où ce dernier se livre, dans une quasi indifférence, à un meurtre sur la personne d'un Arabe.

Le héros, Meursault montre du désintérêt au monde qui l'entoure et cette insensibilité effraye les magistrats du tribunal chargé de le juger.

Meursault incarne l'homme absurde de l'univers de Camus ; il est sauvé parce-qu'il a conquis sa liberté en refusant  tout espoir et écarte la recherche d'un sens à la création.

“Devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore."

il y a 14 minutes, hell-spawn a dit :

Explications ?

Je pense que @January faisait allusion à la vie sentimentale de A.Camus ? Si c'est le cas, en effet, on ne peut pas dire qu'il était droit. Sauf erreur de ma part.

Bien que ce soit en adéquation avec son ressenti face au monde, je veux dire qu'on le comprenne.

à l’instant, Naluue a dit :

Je pense que @January faisait allusion à la vie sentimentale de A.Camus ? Si c'est le cas, en effet, on ne peut pas dire qu'il était droit. Sauf erreur de ma part.

Bien que ce soit en adéquation avec son ressenti face au monde, je veux dire qu'on le comprenne.

C'est ce que j'avais pensé aussi, il avait 3 femmes dans sa vie juste avant de mourir, c'est expliqué dans la vidéo.

Mais le juger la dessus c'est etre superficiel, je trouve.

"Il faut imaginer Sisyphe heureux" ... tout est là ... peut être que c'est de l'indifférence mais comment peut t-on imaginer notre vie sinon dans l'indifférence et le bonheur ?!

Une personne c'est un tout, et non, Albert Camus n'était pas un "mec droit", on ne peut pas le dire, c'est tout. Et non il n'y avait pas que sa vie sentimentale, lisez sa correspondance, vous allez comprendre. Allez Pilas, ce ne sont que 1200 pages..

Il y a 1 heure, January a dit :

Une personne c'est un tout, et non, Albert Camus n'était pas un "mec droit", on ne peut pas le dire, c'est tout. Et non il n'y avait pas que sa vie sentimentale, lisez sa correspondance, vous allez comprendre. Allez Pilas, ce ne sont que 1200 pages..

Quelques indices seraient de bon aloi pour défendre une affirmation aussi radicale plutot que de renvoyer a une lecture de 1200 pages.

Si lui n'était pas un homme droit alors qui l'est ?

Pour toucher au plus près quelque artiste que ce soit, en règle générale on cherche, outre ses productions littéraire, ses écrits personnels. Il faut lire ses article dans "Combat", ses critiques littéraires, et étudier de quelle façon les relier à la politique de l'époque, nationale et internationale, et à la société, l'économie, de l'époque (il y a d'autres choses mais c'est un minimum). 

C'est déjà un travail fastidieux, je sais, mais nécessaire.

Ensuite il s'agit de lire sa production littéraire en matière de romans et autres. 

Au final lire sa correspondance personnelle et ses journaux s'il en existe, étudier la cellule familiale, les relations, les obédiences sympathiques et antipathiques.

J'ai lu tout Camus, y compris les parutions dans Combat ainsi que les critiques sur d'autres artistes parus dans divers journaux. Et replacé à son époque, Camus n'était pas un "mec droit", non. Ceci est mon affirmation. Libre à chacun de faire les recherches que j'ai fait pour s'en persuader, ou pas. 

J'ai fait la même chose avec Zola, un personnage fascinant (bien plus que Camus pour ma part). 

il y a 27 minutes, hell-spawn a dit :

Si lui n'était pas un homme droit alors qui l'est ?

Personne. 

A mon tour : il faut argumenter pour dire que tel ou tel était un "homme droit". Alors, les arguments ? Qu'a-t-il fait, qu'a-t-il été pour être si droit ? 

Camus, l'éternelle victime qui se glorifiera toute sa vie avoir débroussaillé le terrain pour d'autres. Mais était-il vraiment cette personne ?

Il n'est pour autant pas question pour moi de dénigrer Albert Camus l'écrivain. C'est un écrivain, un véritable, un homme habité, il le reste pour moi, pour sa plume, mais uniquement pour ça. 

Occis par Gallimard.

Il y a 5 heures, January a dit :

Pour toucher au plus près quelque artiste que ce soit, en règle générale on cherche, outre ses productions littéraire, ses écrits personnels. Il faut lire ses article dans "Combat", ses critiques littéraires, et étudier de quelle façon les relier à la politique de l'époque, nationale et internationale, et à la société, l'économie, de l'époque (il y a d'autres choses mais c'est un minimum). 

C'est déjà un travail fastidieux, je sais, mais nécessaire.

Ensuite il s'agit de lire sa production littéraire en matière de romans et autres. 

Au final lire sa correspondance personnelle et ses journaux s'il en existe, étudier la cellule familiale, les relations, les obédiences sympathiques et antipathiques.

J'ai lu tout Camus, y compris les parutions dans Combat ainsi que les critiques sur d'autres artistes parus dans divers journaux. Et replacé à son époque, Camus n'était pas un "mec droit", non. Ceci est mon affirmation. Libre à chacun de faire les recherches que j'ai fait pour s'en persuader, ou pas. 

J'ai fait la même chose avec Zola, un personnage fascinant (bien plus que Camus pour ma part). 

 

Personne. 

A mon tour : il faut argumenter pour dire que tel ou tel était un "homme droit". Alors, les arguments ? Qu'a-t-il fait, qu'a-t-il été pour être si droit ? 

Camus, l'éternelle victime qui se glorifiera toute sa vie avoir débroussaillé le terrain pour d'autres. Mais était-il vraiment cette personne ?

Il n'est pour autant pas question pour moi de dénigrer Albert Camus l'écrivain. C'est un écrivain, un véritable, un homme habité, il le reste pour moi, pour sa plume, mais uniquement pour ça. 

Si vous dîtes que ce n'était pas un homme droit la moindre des choses est de dire pourquoi afin que nous autres puissions juger de votre pertinence.

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Si vous dîtes que ce n'était pas un homme droit la moindre des choses est de dire pourquoi afin que nous autres puissions juger de votre pertinence.

Comment juger de la pertinence de quelqu'un concernant un sujet particulier, si l'on a pas la même matière première pour en débattre ?

On n'en finit pas de redécouvrir Camus et de le trouver formidable.

Je l'ai un peu lu. De cette année j'ai relu le Mythe de Sisyphe et aussi des écrits de jeunesse, et ses carnets... Et je comprend qu'il ne faudrait pas dire ça, mais sans jeu de mot, Camus me reste... étranger....

Je ne saurais pas dire pourquoi, mais son esprit ne marche pas comme le mien. Je ne le suis pas. Il y a des écrivains, je dirai Sartre, Freud, et même Lacan (quand je le comprends!) que je suis (suivre) bien. Camus, je ne sais pas pourquoi, non !

A chaque paragraphe, je pense "pourquoi il dit ça maintenant ? ça ne découle pas de ce qui précède!"

Après bien sûr je trouve aussi des choses fulgurantes, comme ce "il faut imaginer Sisyphe heureux". Mais c'est rare. En général, ce qu'il dit ne m'intéresse pas. J'ai l'impression qu'il pose, qu'il joue l'ennui.

Pourtant son idée de l'absurde, de l'absurdité de la vie, je la partage absolument.

Et le principe de son  " écriture blanche", j'adhère parfaitement. Et son humanité par rapport aux petites gens me plaît a priori, mais je la trouve lugubre.

Son "Aujourd'hui maman est morte ou peut-être hier, je ne sais pas/plus ?" (de mémoire) me fait un effet très bobo blasé.

Il y a deux mois, on a vu une émission très intéressante sur lui. Moi, je n'ai rien dit, mais à la fin, mon fils (40 ans) a sortit d'un trait : "finalement c'était un connard !" Ça m'a quand même étonné.

Maintenant, il est bien possible que je ne le comprenne pas.

Sa tournure d'esprit m'est étrangère.

Dernièrement j 'ai pourtant suivi quelques pages enregistrées en audio de "la Peste" , et à les écouter lues, et bien lues, je les ai trouvées remarquables. Il y avait un bon rythme , un bon enchaînement...

Je dois mal m' y prendre...

Disons qu 'il ne me passionne pas.

il y a 49 minutes, hell-spawn a dit :

Si vous dîtes que ce n'était pas un homme droit la moindre des choses est de dire pourquoi afin que nous autres puissions juger de votre pertinence.

Juger de ma pertinence ? 

Mais voyons, Maître, la moindre des choses est d'abord de s'appuyer sur les mêmes, peu ou prou, sources que les miennes (ce sont celles de tous les amateurs de littérature, quel que soit l'artiste).

Je n'ai pas rebondi la première fois pour argumenter l'avis que j'ai donné dans la foulée, non (il faut suivre la conversation), mais pour justifier ma réaction à la sortie de Pila. Et ça s'arrête là.

il y a 7 minutes, Blaquière a dit :

Disons qu 'il ne me passionne pas.

C'est intéressant !

Vous partagez l'absurde, c'est déjà un gros morceau.

Personnellement, j'ai l'impression qu'il parle pour moi, qu'il me rend familière à mes propres ressentis. Ses récits me paraissent vraiment bons et ses essais philosophiques résonnent authentique. 

De ce fait, il me passionne. 

Peut-être aussi n'ai-je pas pris le temps de me passionner pour un autre auteur. Comme Sartre ou Lacan (que je ne connais d'ailleurs pas), ou encore Freud qui me laisse, du peu que j'en sais, septique.

il y a 12 minutes, Naluue a dit :

C'est intéressant !

Vous partagez l'absurde, c'est déjà un gros morceau.

Personnellement, j'ai l'impression qu'il parle pour moi, qu'il me rend familière à mes propres ressentis. Ses récits me paraissent vraiment bons et ses essais philosophiques résonnent authentique. 

De ce fait, il me passionne. 

Peut-être aussi n'ai-je pas pris le temps de me passionner pour un autre auteur. Comme Sartre ou Lacan (que je ne connais d'ailleurs pas), ou encore Freud qui me laisse, du peu que j'en sais, septique.

Oui ! Sans parler des  idées en elles -mêmes, je pensais surtout au déroulement de la  pensée,  tu vois ce que je veux dire....

Nietzsche aussi je le trouve  particulièrement génial. Et lui, m^e  m e s ' il passe  du coq  à l' âne,  ça  passe ! Peut -être qu'il  y a un bon moment de la vie où on est réceptif  à ceci ou a cela. La naissance de la tragédie de Nietzsche... je l' ai tra^iné  dans ma valise pendant des années sans rien y comprendre, et puis un jour, je l'ai pris et je l'ai  dévoré  ! J 'étais mur pour  ça ! 

 Maintenant, cha que f ois que je lis une  page de N i e t zsche je su is s ur le cul !