Il y a 4 heures, Léna-Postrof a dit :

Écoutez je viens de lire vos propos et je peux comprendre qu’ils inspirent un rejet.

Le viol n’est pas un non-évènement. Vous pouvez l’intérioriser -et c’est ce que font nombre de victimes, pendant un temps indéterminé- mais ce ne sera jamais un non-évènement. 

Vous êtes arrivée au bout de votre cheminement. Vous vous questionnez faussement, au sujet d’une pédocriminalité, qui est pourtant avérée. 

Il y a quelque chose qui n’est sûrement pas résolu chez vous, que nous interpréterions comme un manque d’empathie. Je pense que vous auriez besoin d’une aide psychologique Jacky, d’être écoutée par un professionnel (il n’est pas trop tard), là où sur un forum nous ne pourrons que vous entendre. Libérer la parole est formidable, salutaire. Dans votre cas cela ne semble pas suffisant. 

Le viol a valeur de traumatisme et comme tout traumatisme il se vit à répétition, une première fois quand il se produit, de multiples fois quand il est remémoré.

Dire ici à une personne qui a vécu ce type de traumatisme qu'elle est arrivée "au bout de son cheminement" et "quelque chose n'est pas résolue" interprété comme "un manque d'empathie" c'est un peu fort de café sur les bords, pour la renvoyer (à son âge) vers une libération de la parole (va te faire soigner) l'est encore plus.

Les qualités de la résilience sont multiples et ne suivent pas forcément les schémas classiques que l'on voudrait voir appliquer : un viol, un traumatisme et une thérapie par la parole, hop, le tour est joué vous voilà sur vos deux pieds. Parfois et même souvent le traumatisme du viol s'inscrit dans l'identité de la personne et même dans le cadre de sa sexuation s'il est intervenu quand la victime était très jeune. Ce cadre en inscrit un autre, celui d'un ensemble de symptômes qui peuvent s'exprimer dans une forclusion définitive. L'entourage familial, amical, le partenaire, les interlocuteurs divers comme ici en forum peuvent participer à des réponses parcellaires mais consolidantes pour la personne concernée.

Il y a 1 heure, Ink 82 a dit :

"Antisémitisme, pogrom", quand Pascal Bruckner et Le Point pètent les plombs :

Bruckner – De quoi Roman Polanski est-il le nom ?

TRIBUNE. Invité à la cérémonie des César, Pascal Bruckner a assisté au naufrage de la pensée et à la naissance d'un nouvel antisémitisme.

https://www.lepoint.fr/debats/bruckner-de-quoi-roman-polanski-est-il-le-nom-05-03-2020-2365957_2.php

Comme on dit : les cons cela ose tout.

Ca faisait longtemps.

Florence foresti antisémite.

Ca devient insupportable.

Il y a 5 heures, Léna-Postrof a dit :

Écoutez je viens de lire vos propos et je peux comprendre qu’ils inspirent un rejet.

Le viol n’est pas un non-évènement. Vous pouvez l’intérioriser -et c’est ce que font nombre de victimes, pendant un temps indéterminé- mais ce ne sera jamais un non-évènement. 

Vous êtes arrivée au bout de votre cheminement. Vous vous questionnez faussement, au sujet d’une pédocriminalité, qui est pourtant avérée. 

Il y a quelque chose qui n’est sûrement pas résolu chez vous, que nous interpréterions comme un manque d’empathie. Je pense que vous auriez besoin d’une aide psychologique Jacky, d’être écoutée par un professionnel (il n’est pas trop tard), là où sur un forum nous ne pourrons que vous entendre. Libérer la parole est formidable, salutaire. Dans votre cas cela ne semble pas suffisant. 

Blanche Gardin dénonce l’hypocrisie et la servilité dont certains sont capables tant il est question d’art. On ne retrouve pas la même déférence tant il s’agit de boulangerie, en effet, et même si le boulanger est MOF. 

C’est vrai que le discours de Florence Foresti n’est pas cool. Il n’est pas cool pour Atchoum, personnage bien sympathique, qui se voit assimilé à un pédocriminel notoire. 

Jeter l’opprobre sur les parents est un réflexe chez les esprits les plus simples : en effet, ces parents prostitueraient leur enfant même pour un quignon de pain et la preuve ils acceptent même au final un arrangement financier, pour réparation. 

Dans bien des affaires de pédocriminalité, ce que nous apprenons au sujet des parents c’est qu’ils tombent de leur chaise. Jamais, ils n’auraient pu penser que leur enfant avait été agressé, violé, harcelée par l’adulte en lequel ils avaient confiance, ou pour lequel ils avaient de l’admiration. Il s’agit parfois d’un proche, d’un frère ou d’un ami de la famille, d’une figure d’autorité comme un enseignant ou un curé, d’une célébrité que l’on adule et encore d’un médecin (notre pédocriminel le plus actif, chirurgien, violait quant à lui les enfants au bloc opératoire) etc... Ils sont partout. Une des réactions les plus fréquentes, des parents, est le déni.

Rien n’est simple. Je vous invite à regarder le film autobiographique d’Andréa Bescond « Les Chatouilles », qui traite de tout ceci, avec beaucoup de véracité, et ironiquement c’est un film qui a remporté 5 Césars, l’an dernier. 

Je parlais du sketch de blanche Gardin sur sa première sodomie..qui ressemblait en tous points à la description d un viol..et avec ça elle a fait beaucoup rire malheureusement..et beaucoup parlé également..

Peut être est elle mal placée en donneuse de leçons

il y a 1 minute, sera-angel a dit :

Je parlais du sketch de blanche Gardin sur sa première sodomie..qui ressemblait en tous points à la description d un viol..et avec ça elle a fait beaucoup rire malheureusement..et beaucoup parlé également..

Peut être est elle mal placée en donneuse de leçons

Le rire voire la dérision et parfois le sarcasme permettent bien souvent d'exprimer quelque chose qui ne pouvait se dire. Le rire et la face ouverte de l'embarra, de ce qui ne trouvait plus de mots pour échanger, je ne vois pas ici du malheur mais une possibilité de mettre à surface quelque chose qui restait coincé dans les tréfonds du non dit. Le sketch de Gardin sur la fellation est un must en la matière.

il y a 12 minutes, soloandsolo a dit :

Le viol a valeur de traumatisme et comme tout traumatisme il se vit à répétition, une première fois quand il se produit, de multiples fois quand il est remémoré.

Dire ici à une personne qui a vécu ce type de traumatisme qu'elle est arrivée "au bout de son cheminement" et "quelque chose n'est pas résolue" interprété comme "un manque d'empathie" c'est un peu fort de café sur les bords, pour la renvoyer (à son âge) vers une libération de la parole (va te faire soigner) l'est encore plus.

Les qualités de la résilience sont multiples et ne suivent pas forcément les schémas classiques que l'on voudrait voir appliquer : un viol, un traumatisme et une thérapie par la parole, hop, le tour est joué vous voilà sur vos deux pieds. Parfois et même souvent le traumatisme du viol s'inscrit dans l'identité de la personne et même dans le cadre de sa sexuation s'il est intervenu quand la victime était très jeune. Ce cadre en inscrit un autre, celui d'un ensemble de symptômes qui peuvent s'exprimer dans une forclusion définitive. L'entourage familial, amical, le partenaire, les interlocuteurs divers comme ici en forum peuvent participer à des réponses parcellaires mais consolidantes pour la personne concernée.

Non, @jacky29arrive au bout de son cheminement (de pensée) alors qu’elle remet en doute la pédocriminalité ici même, sur ce fil.

Sur le sujet « Finkielkraut », elle nous donnait déjà des indices, même si c’était moins franc.

D’ailleurs dire de la victime qu’elle était pubère -sous entendu que ce serait moins grave- c’est aussi ce qu’a lancé Finky sur un plateau télé. 

Le viol n’est pas un non-évènement, c’est un traumatisme qui peut se rejouer à l’infini, oui. Auparavant le curé du village était écoute (et vous feriez sans nul doute un très bon curé)  

Libérer la parole c’est très bien. Certains ont besoin de plus. Il n’y a pas d’âge afin d’aller consulter un psychologue ou un psychiatre, effectivement. Il n’y a pas de honte non plus. Ce sont de vrais métiers. Un forum ne pourra jamais se substituer à un professionnel, quoi que vous en pensiez. 

il y a 13 minutes, sera-angel a dit :

Je parlais du sketch de blanche Gardin sur sa première sodomie..qui ressemblait en tous points à la description d un viol..et avec ça elle a fait beaucoup rire malheureusement..et beaucoup parlé également..

Peut être est elle mal placée en donneuse de leçons

De quel sketch parlez-vous ? 

il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

Certains ont besoin de plus.

Beaucoup ont besoin de plus. Vraiment beaucoup.

à l’instant, January a dit :

Beaucoup ont besoin de plus. Vraiment beaucoup.

Je le sais bien. 

il y a 11 minutes, Léna-Postrof a dit :

Non, @jacky29arrive au bout de son cheminement (de pensée) alors qu’elle remet en doute la pédocriminalité ici même, sur ce fil.

Sur le sujet « Finkielkraut », elle nous donnait déjà des indices, même si c’était moins franc.

D’ailleurs dire de la victime qu’elle était pubère -sous entendu que ce serait moins grave- c’est aussi ce qu’a lancé Finky sur un plateau télé. 

Le viol n’est pas un non-évènement, c’est un traumatisme qui peut se rejouer à l’infini, oui. Auparavant le curé du village était écoute (et vous feriez sans nul doute un très bon curé)  

Libérer la parole c’est très bien. Certains ont besoin de plus. Il n’y a pas d’âge afin d’aller consulter un psychologue ou un psychiatre, effectivement. Il n’y a pas de honte non plus. Ce sont de vrais métiers. Un forum ne pourra jamais se substituer à un professionnel, quoi que vous en pensiez. 

Je n'ai jamais aimé les posts qui commence par "non" dont quelques forumeurs dans le quartier sont friands, arqués qu'ils sont sur leur négation péremptoire ( tu sais les crises "autoritaires"...).

Quoique tu penses en retour, chacun ici s'exprime avec la qualité de son expérience singulière et unique, les réponses génériques groupées tel que tu les exprimes commencent à avoir la valeur de la donne de leçon à bon marché, tu devrais peut-être te recentrer un peu.

il y a 6 minutes, soloandsolo a dit :

Je n'ai jamais aime les posts qui commence par "non" dont quelques forumeurs dans le quartier, arqués qu'ils sont sur leur négation péremptoire ( tu sais les crises "autoritaires"...).

Quoique tu penses en retour, chacun ici s'exprime avec la qualité de son expérience singulière et unique, les réponses génériques groupées tel que tu les exprimes commencent à avoir la valeur de la donne de leçon à bon marché, tu devrais peut-être te recentrer un peu.

Non = il vous manque des données ou non, je n’y ai pas mis encore assez d’informations (afin que vous puissiez suivre).

Je vous laisse batailler avec qui en a envie.

Bisous. 

Note : vous semblez vraiment avoir un souci avec la profession.

à l’instant, Léna-Postrof a dit :

Non = il vous manque des données ou non, je n’y ai pas mis encore assez d’informations (afin que vous puissiez suivre).

Je vous laisse batailler avec qui en a envie.

Bisous. 

Ah oui je manque de données ? Ma compagne a été violée quand elle avait 14 ans, ma mère a été violée par son propre père (et oui de cause à effet), ce n'est pas un problème d'informations dont tu te fais le computer, mais un problème d'affects qui inter-agissent tout au long de vies qui se rencontrent.

Pour infos subsidiaires : un psychiatre prescrit et se fout de ton traumatisme, parfois une thérapie-paroles peut avoir lieu ailleurs, parfois, mais le poncif est dans toutes les têtes de linottes fréquentant internet.

Je te laisse imaginer qu'autrement un curé puisse y pouvoir quelque chose, la dérision c'est toujours ça de pris sur l'adversité et puis ça fait de bonnes réparties en forum

Je ne comprends pas votre divergence d'opinions. Qu'elle est-elle ?

à l’instant, soloandsolo a dit :

Ah oui je manque de données ? Ma compagne a été violée quand elle avait 14 ans, ma mère a été violée par son propre père (et oui de cause à effet), ce n'est pas un problème d'informations dont tu te fais le computer, mais un problème d'affects qui inter-agissent tout au long de vies qui se rencontrent.

Pour infos subsidiaires : un psychiatre prescrit et se fout de ton traumatisme, parfois une thérapie-paroles peut avoir lieu ailleurs, parfois, mais le poncif est dans toutes les têtes de linottes fréquentant internet.

Je te laisse imaginer qu'autrement un curé puisse y pouvoir quelque chose, la dérision c'est toujours ça de pris sur l'adversité et puis ça fait de bonnes réparties en forum

Eh oui vous avez donc un souci avec la profession. Je ne partage pas vos vues : il y a des bons et des mauvais, dans toutes les professions. 

Vous manquez de données quant à ma conversation avec @jacky29, c’est ce que je vous soulignais. 

Je pourrais vous en conter d’autres, je choisis de ne pas le faire sur Internet. 

Allez passer vos nerfs sur quelqu’un d’autre. 

il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Eh oui vous avez donc un souci avec la profession. Je ne partage pas vos vues : il y a des bons et des mauvais, dans toutes les professions. 

 

ah ? J'ai effectué une psychanalyse pendant 7 ans, deux tranches, une de 4 et une de 3, pas vraiment un parcours pour devenir curé et je suis resté en relativement très bon terme avec les tenants de cette profession. Ceci dit concernant mon choix de parcours dans ce domaine j'avais des visées très précises vers qui je devais aller et qui je devais éviter.

D'autres poncifs à mettre à plat ?

il y a 7 minutes, January a dit :

Je ne comprends pas votre divergence d'opinions. Qu'elle est-elle ?

Ce n’est rien @soloandsoloa juste envie d’en découdre. 
Nous ne sommes pas synchro, je suis plutôt zen aujourd’hui. 

Tu crois ? Mais il a quand même des choses à mettre sur la table, même si c'est subjectif. Ca peut être entendu, non ?

il y a 3 minutes, Léna-Postrof a dit :

Ce n’est rien @soloandsoloa juste envie d’en découdre. 
Nous ne sommes pas synchro, je suis plutôt zen aujourd’hui. 

Découdre ne me parait pas de mise, déconstruire me parait un peu plus à propos (déconstruire les poncifs).

il y a 2 minutes, January a dit :

Tu crois ? Mais il a quand même des choses à mettre sur la table, même si c'est subjectif. Ca peut être entendu, non ?

Ouin à part si des forumeurs-forumeuses veulent les taire.

il y a 7 minutes, soloandsolo a dit :

ah ? J'ai effectué une psychanalyse pendant 7 ans, deux tranches, une de 4 et une de 3, pas vraiment un parcours pour devenir curé et je suis resté en relativement très bon terme avec les tenants de cette profession. Ceci dit concernant mon choix de parcours dans ce domaine j'avais des visées très précises vers qui je devais aller et qui je devais éviter.

D'autres poncifs à mettre à plat ?

Les thérapeutes n’ont pas tous un cursus universitaire. On y trouve un peu de tout et surtout du n’importe quoi. Des spécialistes de l’aromathérapie et des masseurs, parfois. Il convient de s’assurer que le professionnel est avant toute chose psychologue ou psychiatre (diplômé) avant d’être psychothérapeute. 

il y a 3 minutes, January a dit :

Tu crois ? Mais il a quand même des choses à mettre sur la table, même si c'est subjectif. Ca peut être entendu, non ?

Quand @soloandsolofait des procès d’intention, j’entends mais je n’écoute pas. 

il y a 1 minute, soloandsolo a dit :

Découdre ne me parait pas de mise, déconstruire me parait un peu plus à propos (déconstruire les poncifs).

Vous ne vous substituerez jamais à un professionnel, quelle que soit votre expérience personnelle de la psychanalyse. Au-delà du fait que ce soit prétentieux, c’est aussi dangereux, à l’instar de tous nos spécialistes du net du coronavirus. 

il y a 6 minutes, Léna-Postrof a dit :

Quand @soloandsolofait des procès d’intention, j’entends mais je n’écoute pas. 

Je peux comprendre qu'on sorte les griffes. Mais.. J'ai eu mes victoires, sans être professionnelle. Et des professionnels sont venus me chercher pour être plus performants. Du coup.. et ça fait plus d'une dizaine d'années que ça dure.

il y a 5 minutes, January a dit :

Je peux comprendre qu'on sorte les griffes. Mais.. J'ai eu mes victoires, sans être professionnelle. Et des professionnels sont venus me chercher pour être plus performants. Du coup.. et ça fait plus d'une dizaine d'années que ça dure.

Je comprends votre « mais... », à quoi bon faire des études alors ? 

il y a 16 minutes, Léna-Postrof a dit :

Les thérapeutes n’ont pas tous un cursus universitaire. On y trouve un peu de tout et surtout du n’importe quoi. Des spécialistes de l’aromathérapie et des masseurs, parfois. Il convient de s’assurer que le professionnel est avant toute chose psychologue ou psychiatre (diplômé) avant d’être psychothérapeute. 

Quand @soloandsolofait des procès d’intention, j’entends mais je n’écoute pas. 

Vous ne vous substituerez jamais à un professionnel, quelle que soit votre expérience personnelle de la psychanalyse. Au-delà du fait que ce soit prétentieux, c’est aussi dangereux, à l’instar de tous nos spécialistes du net du coronavirus. 

Les écoles de psychanalyses ne sont pas des officines ouvertes à tout vent. J'aime bien ton aspect "professionnalisme" qui fait entendre ici le fait que le singulier doit s'y produire de façon uniforme dans le cadre du soin normatif, ce qui situe l'ensemble de tes propos dans le même ton.

Moi j'entends mais j'écoute aussi, du dénigrement à l'emporte pièce et de l'à propos suivant l'argumentaire posé en préalable, le coranovirus tombé du ciel à point nommé en contre.

Tu es décevante et je pèse ma phrase.