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Philosophie ou Littérature ?


Blaquière

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

En cherchant des photos, je suis tombé sur un devoir de français de troisième.

Je vous mets le sujet, parce que je suis assez étonné : ne serait-ce pas plus un sujet de philosophie

que de littérature et de français ?

 

SUJET : Vous avez entendu dire que pour bien se connaître, il faut se recueillir et s'isoler.

D'autre part on prétend qu'on ne peut se juger à sa juste valeur que par comparaison avec

les autres. Par conséquent, dans la vie en société comment concilier ces deux opinions

qui paraissent contradictoires en vue de la connaissance et de la direction de soi-même ?

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, Blaquière a dit :

En cherchant des photos, je suis tombé sur un devoir de français de troisième.

Je vous mets le sujet, parce que je suis assez étonné : ne serait-ce pas plus un sujet de philosophie

que de littérature et de français ?

 

SUJET : Vous avez entendu dire que pour bien se connaître, il faut se recueillir et s'isoler.

D'autre part on prétend qu'on ne peut se juger à sa juste valeur que par comparaison avec

les autres. Par conséquent, dans la vie en société comment concilier ces deux opinions

qui paraissent contradictoires en vue de la connaissance et de la direction de soi-même ?

Se confronter aux autres pour parvenir à se voir soi-même est une obligation pour tout humain qui ne sait trouver le "visage" de tous les autres en lui-même. Ils sont là, de l'autre côté du miroir. :)

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 49 minutes, Don Juan a dit :

Se confronter aux autres pour parvenir à se voir soi-même est une obligation pour tout humain qui ne sait trouver le "visage" de tous les autres en lui-même. Ils sont là, de l'autre côté du miroir. :)

Tout-à-fait d'accord, mais c'était de haut niveau comme sujet pour la troisième il me semble...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Si je suis "mon" principe selon lequel, penser, réfléchir consiste (souvent) à substituer,

On pourrait dire dans un premier temps, dans une première approche que

-- Philosophie = raison, raisonnement, causalité

quand

-- Littérature = psychologie, sentiment, comparaison...

(J'essaie de ratisser large !)

 

Peut-être aussi que le couple

Littérature / Philosophie

"ressemble" ou fait penser au couple

Arithmétique / Algèbre ?.....

 

Je vais plus loin !

 Comme si le champ de la "littérature-arithmétique" était la subtilité tandis que celui de l'Algèbre-philosophie était la mécanique...

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

Un devoir de français en 3° : c'est donc une rédaction en français et non une dissertation philosophique.

La philosophie est un tout de réflexions ou il faut dans un premier temps métaphysique ontologique traiter du sophisme et du syllogisme.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Genesiis a dit :

Un devoir de français en 3° : c'est donc une rédaction en français et non une dissertation philosophique.

La philosophie est un tout de réflexions ou il faut dans un premier temps métaphysique ontologique traiter du sophisme et du syllogisme.

Certainement pour ce qui est de la forme, du cadre de réflexion, mais dans la pratique quelle différence entre traiter ce sujet littérairement ou philosophiquement?.

C'est comme si quand on a fait de la philo, on ne pouvait plus revenir en arrière ! Ni traiter un sujet de façon purement littéraire ! Pourtant les profs de français sont bien passé par la philo ?

Quelle est au fond la différence entra la philosophie et la littérature ? Je veux dire que j'ai du mal à tracer la frontière s'il y en a une... à les délimiter.

Pour le sujet en question, est-ce qu'on pourrait dire : tel développement serait plutôt littéraire et tel autre plutôt philosophique ?

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Invité narcejo
Invités, Posté(e)
Invité narcejo
Invité narcejo Invités 0 message
Posté(e)

Bien se conduire en société, respecter les règles du jeu, ça permet de nourrir son for intérieur de plein d'émotions, au pire, on lit une "anti-utopie" telle que le meilleur des mondes de Huxley, ou "limb" de Wolf. 

L'absurde, ou le cynique, celui qui n'évolue pas, a moins une haute opinion de lui-même que de la "morale" inculquée par une éducation rigide. J'ai une trop haute opinion de la littérature pour la réduire à un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

Mais d'après le Marquis de Sade, dans un essai (en fait c'est une préface dans un de ses livres), la littérature dépeint les choses telles qu'elles devraient vraisemblablement être, et non d'après ce qu'elles sont au premier regard. Je dirais qu'il y a un peu de justesse là dedans même si je suis pas complètement d'accord. En fait, il y a des oeuvres littéraires qui sont uniques, celles du Marquis en font partie, c'est justement là où je voulais en venir, d'un côté pour être entendu il faut bien avoir des semblables, d'autre part si on était trop semblables, ça servirait plus à rien d'écrire ou de parler, donc pas seulement de philosopher.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, narcejo a dit :

Bien se conduire en société, respecter les règles du jeu, ça permet de nourrir son for intérieur de plein d'émotions, au pire, on lit une "anti-utopie" telle que le meilleur des mondes de Huxley, ou "limb" de Wolf. 

L'absurde, ou le cynique, celui qui n'évolue pas, a moins une haute opinion de lui-même que de la "morale" inculquée par une éducation rigide. J'ai une trop haute opinion de la littérature pour la réduire à un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

Mais d'après le Marquis de Sade, dans un essai (en fait c'est une préface dans un de ses livres), la littérature dépeint les choses telles qu'elles devraient vraisemblablement être, et non d'après ce qu'elles sont au premier regard. Je dirais qu'il y a un peu de justesse là dedans même si je suis pas complètement d'accord. En fait, il y a des oeuvres littéraires qui sont uniques, celles du Marquis en font partie, c'est justement là où je voulais en venir, d'un côté pour être entendu il faut bien avoir des semblables, d'autre part si on était trop semblables, ça servirait plus à rien d'écrire ou de parler, donc pas seulement de philosopher.

Tu me mets sur la voix d'un distinction !

La littérature comme ... invention comme désir, plus intuitive, presque tandis que la philo se donnerait  comme une recherche plus objective de vérité. Même si bien sûr elle passe le plus souvent à côté! Dans l'intention de départ alors, plutôt...

La littérature est plus "psy" que la philo ?.... Plus artiste. (C'est une banalité !)

La philo qui vise à l'universel et la littérature au particulier.

La philo cherche une loi, la littérature donne un exemple.

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Membre, 36ans Posté(e)
Pensée philo Membre 2 380 messages
Forumeur vétéran‚ 36ans‚
Posté(e)

Quand on fait de la philosophie, qu'on se pose des questions, on voit les choses autrement.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Blaquière a dit :

Tu me mets sur la voix d'un distinction !

La littérature comme ... invention comme désir, plus intuitive, presque tandis que la philo se donnerait  comme une recherche plus objective de vérité. Même si bien sûr elle passe le plus souvent à côté! Dans l'intention de départ alors, plutôt...

La littérature est plus "psy" que la philo ?.... Plus artiste. (C'est une banalité !)

La philo qui vise à l'universel et la littérature au particulier.

La philo cherche une loi, la littérature donne un exemple.

En littérature, le style et l'esthétique semblent jouer un rôle plus important qu'en philosophie (même si chaque philosophe a aussi un style qui lui est propre).

La littérature est, me semble-t-il, l'art de raconter une histoire en mettant la forme (le style) au service du fond. Les premières littératures du monde sont des épopées et des poèmes oraux, conçus pour être récités ou/et chantés. Je vois la littérature davantage comme l'art du récit. Sa fonction est de porter à son paroxysme l'émotion et les sentiments du lecteur ou du spectateur. A l'origine, le théatre a pour fonction de purifier l'âme des passions pernicieuses (fonction cathartique).

En grec ancien, la parole pouvait se traduire par mythos ou par logos. Le mythos était précisément cette parole associée à la narration, au récit, aux mythes. Le logos était la parole, le discours, la mise en relation, la raison, le raisonnement, la définition, puis la logique, etc. (son sens originel est le verbe lego signifiant "rassembler, cueillir, choisir", d'où "compter, dénombrer", "trier").

La frontière entre littérature et philosophie n'est pas toujours facile à fixer. Certains écrits littéraires peuvent avoir une très grande portée philosophique.

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Je crois me rappeler que J.P. Sartre a refusé le prix Nobel de littérature car son oeuvre est avant tout philosophique (pour l'anecdote) ...

Sinon je ne pense pas que la littérature soit "psychologique" même si la psychologie doit beaucoup à la littérature.

Comparer la littérature avec la philosophie c'est comme comparer une peinture soit t-elle abstraite avec une carte routière.

La littérature ne prouve rien, elle est un don de l'artiste à son lecteur !

 

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Nous sommes il me semble assez d'accord assez proches sur la manière de distinguer philosophie et littérature.

Mais ce sujet de troisième, vous semble-t-il plutôt philosophique ou plutôt littéraire ?

Et pourrait-on envisager une manière vraiment littéraire de le traiter ?

Et une autre manière bien différente et philosophique de le faire ?

 

Je pourrais (ou pourrai) m'amuser plus tard à mettre mon devoir mais il n'est pas très brillant ! Même si j'avais sauvé l'honneur avec un petit 11 sur 20 ! (Je faisais guère que paraphraser le sujet !)

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Blaquière a dit :

Nous sommes il me semble assez d'accord assez proches sur la manière de distinguer philosophie et littérature.

Mais ce sujet de troisième, vous semble-t-il plutôt philosophique ou plutôt littéraire ?

Et pourrait-on envisager une manière vraiment littéraire de le traiter ?

Et une autre manière bien différente et philosophique de le faire ?

 

Je pourrais (ou pourrai) m'amuser plus tard à mettre mon devoir mais il n'est pas très brillant ! Même si j'avais sauvé l'honneur avec un petit 11 sur 20 ! (Je faisais guère que paraphraser le sujet !)

Je pense que l'exercice de dissertation, qu'il soit littéraire ou philosophique, est le même. La seule différence, si tu es en section de Français (en l'occurrence en classe de 3e), est que tu dois être apte de mobiliser des connaissances littéraires.

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Ce sujet pour troisième permet à l'étudiant à partir de soi d'imaginer l'autre. Si le philosophe cherche l'humanité, le pont avec l'altérité, la littérature propose un autre soi. Tandis que certaines personnes butent sur l'altérité d'autres cherchent à s'affirmer. Ce sujet permet au professeur et à l'élève de trouver et ses "talents" mais aussi où avancer.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 893 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Le 25/02/2020 à 12:21, Blaquière a dit :

En cherchant des photos, je suis tombé sur un devoir de français de troisième.

Je vous mets le sujet, parce que je suis assez étonné : ne serait-ce pas plus un sujet de philosophie

que de littérature et de français ?

 

SUJET : Vous avez entendu dire que pour bien se connaître, il faut se recueillir et s'isoler.

D'autre part on prétend qu'on ne peut se juger à sa juste valeur que par comparaison avec

les autres. Par conséquent, dans la vie en société comment concilier ces deux opinions

qui paraissent contradictoires en vue de la connaissance et de la direction de soi-même ?

Un excellent point d'entrée serait de dé-generaliser cette affirmation en montrant qu'une catégorisation psychologique des individus débouche sur une analyse beaucoup plus subtile.

Jung par exemple pour qui la recharge psychologie de l'extraverti passe dans ses relations aux autres alors que l'introverti doit pouvoir s'isoler

Ou la process communication qui parle de devoir prendre l'ascenseur entre les différents étages de son profil de personnalité avec certains qui coûtent de l'énergie et d'autre qui en ramènent.

Connaître son profil, comprendre celui des autres, bien analyser ses réactions devant son recueil d'information par ses filtres de perception et son intuition et le retour qu'on en fait entre le sentiment et la pensée rationnelle permet d'ailleurs de dé stereotyper la manière dont on voit les autres, comment alimenter leurs drivers pour la relation, comment prendre un jugement, comment orienter la réponse...

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 9 minutes, zenalpha a dit :

Un excellent point d'entrée serait de dé-generaliser cette affirmation en montrant qu'une catégorisation psychologique des individus débouche sur une analyse beaucoup plus subtile.

Jung par exemple pour qui la recharge psychologie de l'extraverti passe dans ses relations aux autres alors que l'introverti doit pouvoir s'isoler

Ou la process communication qui parle de devoir prendre l'ascenseur entre les différents étages de son profil de personnalité avec certains qui coûtent de l'énergie et d'autre qui en ramènent.

Connaître son profil, comprendre celui des autres, bien analyser ses réactions devant son recueil d'information par ses filtres de perception et son intuition et le retour qu'on en fait entre le sentiment et la pensée rationnelle permet d'ailleurs de dé stereotyper la manière dont on voit les autres, comment alimenter leurs drivers pour la relation, comment prendre un jugement, comment orienter la réponse...

Penser que l'on peut rationaliser une émotions ou un sentiments est une erreur. Si l'on peut classer psychologiquement en "laboratoire" un individu cela est du à l'environnement qui fait passer le sujet dans une grille mais ce même individu hors examen aura des comportements en relation avec l'environnement "ouvert". La classification psychologique répond à des besoins de sélection des individus.

Tandis que la littérature propose à son lecteur, une histoire de relations entre personnages et ouvre l'expérience, la philosophie fige les comportements pour un assujettissement des êtres vivants.

 

 

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, zenalpha a dit :

Un excellent point d'entrée serait de dé-generaliser cette affirmation en montrant qu'une catégorisation psychologique des individus débouche sur une analyse beaucoup plus subtile.

Jung par exemple pour qui la recharge psychologie de l'extraverti passe dans ses relations aux autres alors que l'introverti doit pouvoir s'isoler

Ou la process communication qui parle de devoir prendre l'ascenseur entre les différents étages de son profil de personnalité avec certains qui coûtent de l'énergie et d'autre qui en ramènent.

Connaître son profil, comprendre celui des autres, bien analyser ses réactions devant son recueil d'information par ses filtres de perception et son intuition et le retour qu'on en fait entre le sentiment et la pensée rationnelle permet d'ailleurs de dé stereotyper la manière dont on voit les autres, comment alimenter leurs drivers pour la relation, comment prendre un jugement, comment orienter la réponse...

Je suis épaté par ton analyse. Vraiment,

Mais quand je mettrai mon texte de troisième, (si jamais je le fais ; j'ai de plus en plus honte !) tu verras qua ça n'avait  rien à voir avec ça ! :)

C'est vrai que l'étude de caractères particuliers différents, n'est pas à proprement parler un démarche philosophique (La Bruyère) qui semble poser a priori l'universalité ...

Un extraverti se "recharge" dans son contact avec les autres. Sans doute. Mais peut-il réfléchir sur lui-même dans le brouhaha ? Réfléchit-il même jamais ? Et le solitaire, pourra-t-il jamais appliquer une fois en société ses bonnes résolutions prises en aparté ?

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Blaquière a dit :

Je suis épaté par ton analyse. Vraiment,

Mais quand je mettrai mon texte de troisième, (si jamais je le fais ; j'ai de plus en plus honte !) tu verras qua ça n'avait  rien à voir avec ça ! :)

C'est vrai que l'étude de caractères particuliers différents, n'est pas à proprement parler un démarche philosophique (La Bruyère) qui semble poser a priori l'universalité ...

Un extraverti se "recharge" dans son contact avec les autres. Sans doute. Mais peut-il réfléchir sur lui-même dans le brouhaha ? Réfléchit-il même jamais ? Et le solitaire, pourra-t-il jamais appliquer une fois en société ses bonnes résolutions prises en aparté ?

 

Si l'on prend la philosophie comme la première des sciences, elle a débouchée sur "l'esprit des lois" ... et si l'universalité en est la conséquence, la philosophie devait la porter !

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 893 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 4 minutes, brooder a dit :

Penser que l'on peut rationaliser une émotions ou un sentiments est une erreur. Si l'on peut classer psychologiquement en "laboratoire" un individu cela est du à l'environnement qui fait passer le sujet dans une grille mais ce même individu hors examen aura des comportements en relation avec l'environnement "ouvert". La classification psychologique répond à des besoins de sélection des individus.

Tandis que la littérature propose à son lecteur, une histoire de relations entre personnages et ouvre l'expérience, la philosophie fige les comportements pour un assujettissement des êtres vivants.

 

Hello

Nombreux sont les psychologues et les méthodes en la matière 

Ça répond davantage à ce qu'on appelle du développement personnel mais évidemment on peut classer les individus 

Je suis persévérant travaillomane en phase empathique en process com par exemple.

Est-ce un assujettissement ?

Je ne crois pas, pour justement prendre du recul sur ses émotions qui nous submergent, un peu de recul avec nos filtres de pensées incrustés permet a minima de ... relativiser ... idéalement à travailler sur soi.

Tu auras constaté que je suis extrêmement rationnel et très attiré par le côté intellectuel d'un problème, c'est sans doute une forme de défense natutrelle a une forme d'hyper émotivité 

Il faut apprendre à canaliser ses émotions mais aussi les vivre évidemment 

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
à l’instant, zenalpha a dit :

Hello

Nombreux sont les psychologues et les méthodes en la matière 

Ça répond davantage à ce qu'on appelle du développement personnel mais évidemment on peut classer les individus 

Je suis persévérant travaillomane en phase empathique en process com par exemple.

Est-ce un assujettissement ?

Je ne crois pas, pour justement prendre du recul sur ses émotions qui nous submergent, un peu de recul avec nos filtres de pensées incrustés permet a minima de ... relativiser ... idéalement à travailler sur soi.

Tu auras constaté que je suis extrêmement rationnel et très attiré par le côté intellectuel d'un problème, c'est sans doute une forme de défense natutrelle a une forme d'hyper émotivité 

Il faut apprendre à canaliser ses émotions mais aussi les vivre évidemment 

 

Tous nos cadres de vies répondent effectivement à des besoins rationnelles, c'est un fait que je ne conteste pas !

Mais de là à payer pour retrouver ses aspirations premières que sont la sensibilité avec toutes ses potentialités d'émotions et de ressenties, nous sommes toujours sur des injonctions de paraitre !

 

 

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