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Le coronavirus est arrivé en France

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lycan77

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
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Il y a 3 heures, jacky29 a dit :

et je ne suis en rien complotiste

mais si, mais si !

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Il y a 19 heures, jacky29 a dit :

ouest, jamais tu souris un peu? de plus, c'est un confinement qui n'a pas la courage de s'annoncer et qui n'a pas lieu d'être et tu le sais. si cela continue, je vais perdre mon acompte pour ma réservation du gîte en Bretagne... car j'y vais pour passer Noël en famille, nous serons trois (moins les toutous) et en plus, j'y vais en voiture donc je n'aurais rien à présenter. j'en ai plus que marre de tout ce cirque qui n'empêchera rien du tout et pendant que tout ce petit monde de bobos & co dégoise à volonté, nous vieillissons et nous n'aurons finalement plus le temps de faire ce qui est important pour nous et pour notre équilibre mental et affectif. en général, en pleine nuit, il n'y a plus personne dans la rue, sauf nous, les proprios de chiens qui amenons nos toutous pour le dernier pipi/kk de 22-23h. et si il y a des gens délinquants, ils ne viennent pas se présenter à la maréchaussée. ils oeuvrent dans l'ombre. soit on confine pour le covid et alors tout est égalitaire partout sur les territoires soit on annonce ce type de couvre-feu pour se couvrir, point.

comme si le virus n'allait plus se manifester à 20h59 avec l'arrêt de sa contamination à 21h tapante. c'est con que c'est pas vrai!  

Ma réponse était pour calmer votre adrénaline envers vos toutous ....

L’attestation pourra en effet être délivrée pour des raisons de santé, comme aller à l’hôpital ou dans une pharmacie de garde, mais aussi si vous devez travailler entre 21 heures et 6 heures, ou encore si vous êtes proche-aidant ou que vous devez sortir votre animal de compagnie.

Je crois que vous criez au loup avant de le voir ...

En Haute Vienne c'est comme en Bretagne ...:pas de couvre-feu !

https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/les-nouvelles-regles-en-haute-vienne-liees-a-l-etat-d-urgence-sanitaire_13856819/

Quant a ce couvre feu c'est 4 semaines au départ voire 6 semaines donc a Noêl vous pourrez venir en Bretagne ... L'incohérence est dans le fait qu'on fait dans certaines villes le couvre feu mais qu'on incite les gens a partir en vacances .... !

Modifié par ouest35
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 41 minutes, Solatges a dit :

mais si, mais si !

"messie, messie" ... mais non, mais non!

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
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à l’instant, jacky29 a dit :

mais non, mais non!

On n'a aucun moyen de nier son caractère complotiste dès qu'on met en question quoique ce soit. C'est comme ça.

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 42 minutes, ouest35 a dit :

Ma réponse était pour calmer votre adrénaline envers vos toutous ....

L’attestation pourra en effet être délivrée pour des raisons de santé, comme aller à l’hôpital ou dans une pharmacie de garde, mais aussi si vous devez travailler entre 21 heures et 6 heures, ou encore si vous êtes proche-aidant ou que vous devez sortir votre animal de compagnie.

Je crois que vous criez au loup avant de le voir ...

En Haute Vienne c'est comme en Bretagne ...:pas de couvre-feu !

https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/les-nouvelles-regles-en-haute-vienne-liees-a-l-etat-d-urgence-sanitaire_13856819/

Quant a ce couvre feu c'est 4 semaines au départ voire 6 semaines donc a Noêl vous pourrez venir en Bretagne ... L'incohérence est dans le fait qu'on fait dans certaines villes le couvre feu mais qu'on incite les gens a partir en vacances .... !

je ne serais pas surprise de voir le Limousin aller vers le couvre-feu, ouest! regarde un peu ce qui se passe dans un village de la région paca, les villageois sont sous couvre-feu alors qu'il n'y a eu qu'une seul et unique cas de COVID et que personne d'autre n'est contaminé. tout ferme, l'épicerie ouverte depuis peu, la boucherie et même la boulangerie sans compter le café-restaurant qui a bonne presse et qui doit fermer lui-aussi. bref, c'est la mort du ce village car les gens ne pouvant plus vivre paisiblement partiront voir de la famille ou des amis en attendant des jours meilleurs, conséquence, les commerces ferment et l'école aussi. déjà avec le confinement, cela avait été très juste pour certains, là, c'est l'achèvement. bravo à tous ces abrutis qui n'ont même pas le courage d'aller jusqu'au bout de leur propos.

et une heure pour un chien de type fox terrier en pleine santé, ce n'est pas assez. il a pris deux kilos durant le confinement et il n'arrive pas à les perdre et qu'est-ce que cela a rapporté? 3 chats tués, des oiseaux écrasés pour le fun et des rats et souris disparus.    

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Il y a 1 heure, jacky29 a dit :

je ne serais pas surprise de voir le Limousin aller vers le couvre-feu, ouest! regarde un peu ce qui se passe dans un village de la région paca, les villageois sont sous couvre-feu alors qu'il n'y a eu qu'une seul et unique cas de COVID et que personne d'autre n'est contaminé. tout ferme, l'épicerie ouverte depuis peu, la boucherie et même la boulangerie sans compter le café-restaurant qui a bonne presse et qui doit fermer lui-aussi. bref, c'est la mort du ce village car les gens ne pouvant plus vivre paisiblement partiront voir de la famille ou des amis en attendant des jours meilleurs, conséquence, les commerces ferment et l'école aussi. déjà avec le confinement, cela avait été très juste pour certains, là, c'est l'achèvement. bravo à tous ces abrutis qui n'ont même pas le courage d'aller jusqu'au bout de leur propos.

et une heure pour un chien de type fox terrier en pleine santé, ce n'est pas assez. il a pris deux kilos durant le confinement et il n'arrive pas à les perdre et qu'est-ce que cela a rapporté? 3 chats tués, des oiseaux écrasés pour le fun et des rats et souris disparus.    

Les directives n'impactent pas que les petits soucis de Jacky ....

Franchement je m'apitoie beaucoup  plus sur les jeunes qui ont des cours déboussolés, qui ne peuvent pas vivre leurs années de "transgression" obligée pour devenir adultes et qui sont quasi pris en otage pour protéger soit-disant ma (et votre) générations ! (ma jeunesse nocturne a faire des trucs idiots mais pas méchants avec les amis eux ne la connaissent plus et on le  leur  promet pour longtemps ... A 18/20 ans le temps n'est pas le même qu'à 65 ou 80 ans !

Permettez que sans aménité du tout, vos toutous soient le cadet de mes soucis et qu'ils vous restent votre seule préoccupation avec vos vacances qui pourrait être comprises (et vous ne serez pas la seule a mon avis)  m'importe peu ! Chacun sa vie ... et ses priorités !

Je souligne a nouveau ... 4 a 6 semaines ce n'est pas à vie non ?

 

 

Modifié par ouest35
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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Il y a 1 heure, ouest35 a dit :

Les directives n'impactent pas que les petits soucis de Jacky ....

Franchement je m'apitoie beaucoup  plus sur les jeunes qui ont des cours déboussolés, qui ne peuvent pas vivre leurs années de "transgression" obligée pour devenir adultes et qui sont quasi pris en otage pour protéger soit-disant ma (et votre) générations ! (ma jeunesse nocturne a faire des trucs idiots mais pas méchants avec les amis eux ne la connaissent plus et on le  leur  promet pour longtemps ... A 18/20 ans le temps n'est pas le même qu'à 65 ou 80 ans !

Permettez que sans aménité du tout, vos toutous soient le cadet de mes soucis et qu'ils vous restent votre seule préoccupation avec vos vacances qui pourrait être comprises (et vous ne serez pas la seule a mon avis)  m'importe peu ! Chacun sa vie ... et ses priorités !

Je souligne a nouveau ... 4 a 6 semaines ce n'est pas à vie non ?

 

 

ouest, une vie peut être si courte; quand je pense à la mort de ma soeur âgée de 18 ans passés, crois-tu vraiment qu'elle ait eu le choix de se coltiner ce virus d'hépatite C, qui, lui, l'a tué en 48 heures chrono? je te rappelle les faits: le vendredi soir, elle m'a dit qu'elle allait annuler son rdv avec son petit ami, le samedi matin, elle me demandait de réveiller le pater parce qu'elle ne se sentait pas bien, une demi-heure plus tard, elle faisait un collapsus pulmonaire puis cardiaque, le médecin de famille l'a maintenue en vie le temps que l'ambulance arrive à la clinique, elle a été immédiatement mise sous respirateur et dialyse sans compter la batterie de tests et les médocs pour la maintenir autant que faire se peut en vie... le dimanche à 11 heures du matin, elle mourrait. 4 ou 6 semaines de pseudo couvre-feu peuvent faire peu, oui, mais pour certains, ces semaines disparues peuvent manquer incroyablement. quand je pense que l'on emmerde tout le monde mais que l'on ne fait pas ce qui devrait être fait, cela me scandalise.

mes toutous sont les seules personnes qui n'ont pas peur de moi, qui me font rigoler sauf ce matin où j'ai trouvé du vomis sur la peau de vache, du coup; ce fut les urgences pour Dudu avec une note de 135 euros pour les divers examens et analyses... bon, ça, je m'en fous, j'ai été rassurée. c'est ce qui compte. à part ça, je suis d'humeur charmante. sourire. 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
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Dans la vie, on pleurniche ou on travaille.

Rarement les 2 en même temps. Il y a des moyens de prévention :

https://infodujour.fr/societe/41090-marseille-lunite-comete-ou-lefficacite-contre-la-covid-par-la-prevention

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Membre, 82ans Posté(e)
L'ornithorynque Membre 1 828 messages
Mentor‚ 82ans‚
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Vu sur "Le Monde"

La semaine où Macron s’est converti au couvre­-feu
 Le chef de l’État voulait que le pays « vive avec » le virus. Mais la deuxième vague l’a contraint à revoir la gestion de la crise 
RÉCIT 
Le coronavirus est entré par effraction à l’Élysée. Encore. Ce vendredi 9 octobre, Emmanuel Macron a les chiffres sous les yeux : plus de 20 000 nouveaux cas viennent d’être diagnostiqués dans tout le pays sur une journée. Un record depuis que la France s’est mise à tester massivement sa population. Le chef de l’État ne s’attendait pas à ce que le rebond intervienne aussi tôt. En juillet, rappelle son entourage, les scientifiques prédisaient que la reprise de l’épidémie ne se manifesterait pas avant octobre ou novembre. Mais le Covid­-19 a déjà refait son nid. Il n’est plus temps de vanter les mérites du plan de relance ou d’espérer dessiner les « jours heureux ». « Il y a un maître des horloges qui s’appelle le Covid », doit bien reconnaître Emmanuel Macron. La deuxième vague est là. 
Cela fait des semaines que le ministre de la santé, Olivier Véran, joue les Cassandre. Mais l’attention qui lui est portée a fléchi. Après tout, se dit-­on, le neurologue prêche pour sa paroisse, celle des scientifiques, qui portent ostensiblement le masque sur les plateaux de télévision pour montrer à quel point le péril reste majeur. Dans le labyrinthe du ministère de l’avenue Duquesne, monolithe froid comme un hôpital, les équipes assument de défendre une « ligne sanitaire dure ». Voilà qu’on les écoute à nouveau. 
« La santé », comme on l’appelle dans les couloirs du pouvoir, a une idée à vendre pour freiner la propagation du virus : un couvre-feu, à l’image de celui instauré en Guyane après le confinement. Fin septembre, le conseil scientifique suggérait déjà de le mettre en place « pour une durée limitée par exemple de quinze jours dans un nombre limité de métropoles ». Mais l’exécutif préférait reculer l’heure des « décisions difficiles » suggérées par le président de l’instance, Jean­François Delfraissy. 
Le premier ministre, Jean Castex, achète tout de suite cette nouvelle proposition. Lui aussi est un « dur » sur le plan sanitaire. Lorsqu’il coordonnait la stratégie de déconfinement du pays, au printemps, il s’était affronté au ministre de l’éducation nationale, Jean­-Michel Blanquer, trop pressé selon lui de rouvrir les écoles.
 « J’ai vu les chiffres. Ce n’est pas une courbe, c’est un mur ! », souffle le chef du gouvernement devant ses proches. Des projections réalisées par l’Institut Pasteur prévoient que les services de réanimation dans les hôpitaux pourraient être saturés à la mi-novembre. En Ile-de-France, les modèles montrent que, si rien n’est fait, entre 800 et 1 000 lits de réanimation pourraient être occupés par des patients Covid­-19 d’ici à la fin d’octobre. Ce n’est pas encore le niveau de la première vague – 2 700 lits avaient été mobilisés au pic de l’épidémie –, mais cela impose quand même de déprogrammer un grand nombre d’interventions chirurgicales.


 À quelle heure ?
 Emmanuel Macron, néanmoins, a du mal à se faire à l’idée du couvre-feu. Une telle chape de plomb contrevient à sa stratégie de la rentrée consistant à « vivre avec » le virus. La crise économique et sociale l’inquiète tout autant que la crise sanitaire. Mais il faut bien casser cette satanée courbe ; la population le réclame. « Nous avons vu les sondages, il y a une appétence pour des mesures fortes », note un conseiller de l’exécutif.
 Le président de la République se convertit donc au principe au cours du week­end des 10 et 11 octobre. Mais il faudra que le couvre-feu soit appliqué seulement aux zones d’alerte maximale, afin d’en limiter les effets néfastes. Reste en suspens une question cruciale : à quelle heure envoie-t-on les Français se coucher ? 
Lundi, Jean Castex se rend sur France info pour préparer l’atterrissage de la prise de parole présidentielle prévue deux jours plus tard. La France connaît « une deuxième vague forte », prévient le premier ministre. L’opinion lève une oreille, contrairement à son intervention du 11 septembre. Sa déclaration solennelle depuis le perron de l’hôtel de Matignon, censée administrer un « électrochoc » de peur, avait eu l’effet d’un pétard mouillé. 
Le chef de l’État, de son côté, reçoit à l’Élysée les membres du conseil scientifique. Ces derniers viennent d’entendre Aurélien Rousseau, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, et son homologue des Hauts Defrance, Benoît Vallet, qui ont manifesté leur inquiétude : une semaine de plus avant de prendre de nouvelles mesures, c’est une semaine de trop. Certains membres du conseil préconisent d’imposer le couvre-feu dès 17 heures, comme en Guyane à la fin juin… Le coup est rude. 
Le débat atterrit le lendemain sur la table du conseil de défense sanitaire. Aucun arbitrage n’est pris, par « peur des fuites », assure un proche d’Emmanuel Macron. Ce dernier n’a pas supporté de voir étalée dans la presse la remontrance qu’il avait exprimée début septembre sur les ratés en matière de tests. En théorie, l’instance est soumise au « secret-défense ». 
Une dizaine de membres du gouvernement concernés par la crise sanitaire se réunissent en fin de journée à Matignon autour de Jean Castex pour évoquer les annonces à venir. Les avis sont partagés sur l’heure d’application du couvre-feu. « La santé » veut 20 heures. Bercy, par la voix du ministre de l’économie, Bruno Le Maire, penche plutôt pour 22 heures, tout comme sa collègue de la culture, Roselyne Bachelot. Le premier veut préserver l’économie, la seconde les salles de spectacle et les cinémas. 
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, va plus loin : il rejette l’idée même du couvre-feu. L’ancien maire de Tourcoing (Nord) craint que la population n’adhère pas à une telle privation de liberté, après avoir déjà dû digérer le confinement, le port du masque obligatoire, la fermeture des bars et autres restrictions en tous genres. Surtout, une telle mesure risque à ses yeux d’alimenter la fracture sociale entre les plus privilégiés, qui pourront se réfugier dans leur résidence secondaire le week­end, et les premiers de corvée, condamnés à rester chez eux. 
Et puis, les policiers sont à cran. Il ne veut pas leur imposer une charge supplémentaire. « Darmanin sait qu’en banlieue il ne va pas dire aux types qui attaquent des commissariats au mortier : “Après 21 heures, vous regardez Nicolas et Primprenelle”, souligne un macroniste, qui ajoute : Véran, lui, voulait rassurer son administration. Chacun voit midi à sa porte. 


Créer un « effet blast  
 Emmanuel Macron tranche lors du conseil des ministres, le lendemain : ce sera 21 heures. L’Élysée veut croire que cela suffira à avoir un impact positif sur la situation sanitaire tout en épargnant le plus possible la vie économique et culturelle. « Le président s’est battu pour nous jusqu’au dernier moment. Les scientifiques veulent fermer le pays », regrette le producteur de théâtre Jean-Marc Dumontet, proche du chef de l’État. Alors que le conseil touche à sa fin, Emmanuel Macron entre dans une colère noire en consultant ses alertes : Le Parisien révèle qu’il vient tout juste d’examiner avec ses ministres un décret rétablissant l’état d’urgence sanitaire. 
Une telle fuite est inacceptable à ses yeux. Quelques minutes plus tard, une dizaine de membres du gouvernement se retrouvent autour de lui pour un dernier échange. Amélie de Montchalin et les fonctionnaires, Frédérique Vidal et les étudiants, Jacqueline Gourault et les élus locaux… Emmanuel Macron veut savoir comment leurs publics respectifs vont réagir. « Nous sommes dans la psychologie politique, beaucoup plus que lors de la première vague », note un conseiller ministériel. L’interview du soir, sur TF1 et France 2, a justement pour but de créer un « effet blast » dans la population.
 « Nous sommes dans une situation qui est préoccupante et qui justifie que nous ne soyons ni inactifs ni dans la panique », explique le chef de l’État, qui se veut en même temps rassurant pour les 20 millions de téléspectateurs présents devant leur poste : « Nous n’avons pas perdu le contrôle. » Pas question de replonger dans les affres du confinement, même au niveau local. « A date », précise-­t-­on néanmoins au sein de l’exécutif. Car tout le monde sait que, dans cette crise, le maître des horloges n’habite pas à l’Élysée. 
 

 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, L'ornithorynque a dit :

Vu sur "Le Monde"

La semaine où Macron s’est converti au couvre­-feu
 Le chef de l’État voulait que le pays « vive avec » le virus. Mais la deuxième vague l’a contraint à revoir la gestion de la crise 
RÉCIT 
Le coronavirus est entré par effraction à l’Élysée. Encore. Ce vendredi 9 octobre, Emmanuel Macron a les chiffres sous les yeux : plus de 20 000 nouveaux cas viennent d’être diagnostiqués dans tout le pays sur une journée. Un record depuis que la France s’est mise à tester massivement sa population. Le chef de l’État ne s’attendait pas à ce que le rebond intervienne aussi tôt. En juillet, rappelle son entourage, les scientifiques prédisaient que la reprise de l’épidémie ne se manifesterait pas avant octobre ou novembre. Mais le Covid­-19 a déjà refait son nid. Il n’est plus temps de vanter les mérites du plan de relance ou d’espérer dessiner les « jours heureux ». « Il y a un maître des horloges qui s’appelle le Covid », doit bien reconnaître Emmanuel Macron. La deuxième vague est là. 
Cela fait des semaines que le ministre de la santé, Olivier Véran, joue les Cassandre. Mais l’attention qui lui est portée a fléchi. Après tout, se dit-­on, le neurologue prêche pour sa paroisse, celle des scientifiques, qui portent ostensiblement le masque sur les plateaux de télévision pour montrer à quel point le péril reste majeur. Dans le labyrinthe du ministère de l’avenue Duquesne, monolithe froid comme un hôpital, les équipes assument de défendre une « ligne sanitaire dure ». Voilà qu’on les écoute à nouveau. 
« La santé », comme on l’appelle dans les couloirs du pouvoir, a une idée à vendre pour freiner la propagation du virus : un couvre-feu, à l’image de celui instauré en Guyane après le confinement. Fin septembre, le conseil scientifique suggérait déjà de le mettre en place « pour une durée limitée par exemple de quinze jours dans un nombre limité de métropoles ». Mais l’exécutif préférait reculer l’heure des « décisions difficiles » suggérées par le président de l’instance, Jean­François Delfraissy. 
Le premier ministre, Jean Castex, achète tout de suite cette nouvelle proposition. Lui aussi est un « dur » sur le plan sanitaire. Lorsqu’il coordonnait la stratégie de déconfinement du pays, au printemps, il s’était affronté au ministre de l’éducation nationale, Jean­-Michel Blanquer, trop pressé selon lui de rouvrir les écoles.
 « J’ai vu les chiffres. Ce n’est pas une courbe, c’est un mur ! », souffle le chef du gouvernement devant ses proches. Des projections réalisées par l’Institut Pasteur prévoient que les services de réanimation dans les hôpitaux pourraient être saturés à la mi-novembre. En Ile-de-France, les modèles montrent que, si rien n’est fait, entre 800 et 1 000 lits de réanimation pourraient être occupés par des patients Covid­-19 d’ici à la fin d’octobre. Ce n’est pas encore le niveau de la première vague – 2 700 lits avaient été mobilisés au pic de l’épidémie –, mais cela impose quand même de déprogrammer un grand nombre d’interventions chirurgicales.


 À quelle heure ?
 Emmanuel Macron, néanmoins, a du mal à se faire à l’idée du couvre-feu. Une telle chape de plomb contrevient à sa stratégie de la rentrée consistant à « vivre avec » le virus. La crise économique et sociale l’inquiète tout autant que la crise sanitaire. Mais il faut bien casser cette satanée courbe ; la population le réclame. « Nous avons vu les sondages, il y a une appétence pour des mesures fortes », note un conseiller de l’exécutif.
 Le président de la République se convertit donc au principe au cours du week­end des 10 et 11 octobre. Mais il faudra que le couvre-feu soit appliqué seulement aux zones d’alerte maximale, afin d’en limiter les effets néfastes. Reste en suspens une question cruciale : à quelle heure envoie-t-on les Français se coucher ? 
Lundi, Jean Castex se rend sur France info pour préparer l’atterrissage de la prise de parole présidentielle prévue deux jours plus tard. La France connaît « une deuxième vague forte », prévient le premier ministre. L’opinion lève une oreille, contrairement à son intervention du 11 septembre. Sa déclaration solennelle depuis le perron de l’hôtel de Matignon, censée administrer un « électrochoc » de peur, avait eu l’effet d’un pétard mouillé. 
Le chef de l’État, de son côté, reçoit à l’Élysée les membres du conseil scientifique. Ces derniers viennent d’entendre Aurélien Rousseau, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, et son homologue des Hauts Defrance, Benoît Vallet, qui ont manifesté leur inquiétude : une semaine de plus avant de prendre de nouvelles mesures, c’est une semaine de trop. Certains membres du conseil préconisent d’imposer le couvre-feu dès 17 heures, comme en Guyane à la fin juin… Le coup est rude. 
Le débat atterrit le lendemain sur la table du conseil de défense sanitaire. Aucun arbitrage n’est pris, par « peur des fuites », assure un proche d’Emmanuel Macron. Ce dernier n’a pas supporté de voir étalée dans la presse la remontrance qu’il avait exprimée début septembre sur les ratés en matière de tests. En théorie, l’instance est soumise au « secret-défense ». 
Une dizaine de membres du gouvernement concernés par la crise sanitaire se réunissent en fin de journée à Matignon autour de Jean Castex pour évoquer les annonces à venir. Les avis sont partagés sur l’heure d’application du couvre-feu. « La santé » veut 20 heures. Bercy, par la voix du ministre de l’économie, Bruno Le Maire, penche plutôt pour 22 heures, tout comme sa collègue de la culture, Roselyne Bachelot. Le premier veut préserver l’économie, la seconde les salles de spectacle et les cinémas. 
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, va plus loin : il rejette l’idée même du couvre-feu. L’ancien maire de Tourcoing (Nord) craint que la population n’adhère pas à une telle privation de liberté, après avoir déjà dû digérer le confinement, le port du masque obligatoire, la fermeture des bars et autres restrictions en tous genres. Surtout, une telle mesure risque à ses yeux d’alimenter la fracture sociale entre les plus privilégiés, qui pourront se réfugier dans leur résidence secondaire le week­end, et les premiers de corvée, condamnés à rester chez eux. 
Et puis, les policiers sont à cran. Il ne veut pas leur imposer une charge supplémentaire. « Darmanin sait qu’en banlieue il ne va pas dire aux types qui attaquent des commissariats au mortier : “Après 21 heures, vous regardez Nicolas et Primprenelle”, souligne un macroniste, qui ajoute : Véran, lui, voulait rassurer son administration. Chacun voit midi à sa porte. 


Créer un « effet blast  
 Emmanuel Macron tranche lors du conseil des ministres, le lendemain : ce sera 21 heures. L’Élysée veut croire que cela suffira à avoir un impact positif sur la situation sanitaire tout en épargnant le plus possible la vie économique et culturelle. « Le président s’est battu pour nous jusqu’au dernier moment. Les scientifiques veulent fermer le pays », regrette le producteur de théâtre Jean-Marc Dumontet, proche du chef de l’État. Alors que le conseil touche à sa fin, Emmanuel Macron entre dans une colère noire en consultant ses alertes : Le Parisien révèle qu’il vient tout juste d’examiner avec ses ministres un décret rétablissant l’état d’urgence sanitaire. 
Une telle fuite est inacceptable à ses yeux. Quelques minutes plus tard, une dizaine de membres du gouvernement se retrouvent autour de lui pour un dernier échange. Amélie de Montchalin et les fonctionnaires, Frédérique Vidal et les étudiants, Jacqueline Gourault et les élus locaux… Emmanuel Macron veut savoir comment leurs publics respectifs vont réagir. « Nous sommes dans la psychologie politique, beaucoup plus que lors de la première vague », note un conseiller ministériel. L’interview du soir, sur TF1 et France 2, a justement pour but de créer un « effet blast » dans la population.
 « Nous sommes dans une situation qui est préoccupante et qui justifie que nous ne soyons ni inactifs ni dans la panique », explique le chef de l’État, qui se veut en même temps rassurant pour les 20 millions de téléspectateurs présents devant leur poste : « Nous n’avons pas perdu le contrôle. » Pas question de replonger dans les affres du confinement, même au niveau local. « A date », précise-­t-­on néanmoins au sein de l’exécutif. Car tout le monde sait que, dans cette crise, le maître des horloges n’habite pas à l’Élysée. 
 

 

salut à toi, Orni! cette scénette m'a mise en joie! personne n'est d'accord et ils ont oublié une chose dans leur raisonnement limité, le couvre feu en Guyane a été plus simple (?) à mettre en oeuvre car la Guyane a beau être grande au niveau superficie, il n'en reste pas moins vrai que la population vit surtout sur le littoral; littoral plus aisé à surveiller que si cette même population vivait sur toute la superficie de ce territoire français, il est bon aussi à savoir que cette région française est habitée par environ 230 000 personnes. croire que cela sera comme en Guyanne revient à mettre sous couvre-feu la Corse... ou la Bretagne ou d'autres... le retour de bâton est garanti!

je prends les paris: allons-nous voir les cas de covid19 remonter lentement et sûrement en Guyanne... couvre-feu ou pas couvre-feu!?

je suis étonnée de voir notre président se bercer d'illusions? Darmanin est le seul avec Le Maire à avoir une vision relativement réaliste du futur qui nous attend tous partout dans le monde... tant qu'à la Chine et son vaccin, quand on sait que pour garantir une innocuité raisonnable, il faut au minimum 5 ans, j'éviterais de me faire vacciner avec ce candidat-là.

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
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Il y a 2 heures, L'ornithorynque a dit :

Créer un « effet blast  

C'est sans doute à l'Elysée qu'il faudrait un "effet blast" !

Quel foutage de gueule !

L'immonde nous a gratifié de LA justification de cette mesure débile inventée par l'autocrate. Qui a voté cette sornette ?

Les pouvoirs publics peuvent ils montrer sur une étude "scientifique" que les mesures liberticides ait le moindre effet positif ?

 

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Membre, 82ans Posté(e)
L'ornithorynque Membre 1 828 messages
Mentor‚ 82ans‚
Posté(e)

Combien de personnes sur ce forum ou dans le pays hurleraient au déni de démocratie si on évoquait une technocratie à la tête de l'état. mais qui se couchent devant cette médicocratie ?

Je me demande si le fameux Conseil Scientifique ne joue pas la surenchère de précautions de crainte d'être un jour traduit en justice, accusé de ne pas en avoir fait assez. (les politiques savent se disculper, cf. le scandale du sang contaminé)

"Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire" Boileau

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
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Il y a 2 heures, L'ornithorynque a dit :

médicocratie ?

Le conseil "scientifique" étant essentiellement composé de publicitaires et de VRP, le mot me paraît peu adéquat.

De plus le montage est modial, et ne concere que lOMS et les gouvernements occidentaux de pays dont une part de budget conséquent est employé à une couverture solidaire des frais de santé...

De là à évoquer les négociations entre les gouvernements et les industriels de la pharmacie pour fixer le prix des médicaments "remboursés" par les assurances sociales et le financement des campagnes, il n'y a qu'un pas.

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Membre, 82ans Posté(e)
L'ornithorynque Membre 1 828 messages
Mentor‚ 82ans‚
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il y a une heure, Solatges a dit :

Le conseil "scientifique" étant essentiellement composé de publicitaires et de VRP

VRP ???

Composition du Conseil scientifique Covid-19

 Jean-François Delfraissy, Président du Conseil scientifique (immunologue)
Laëtitia Atlani-Duault, Anthropologue
Daniel Benamouzig, Sociologue
Lila Bouadma, Réanimatrice
Simon Cauchemez, Modélisateur
Pierre-Louis Druais, Médecine de Ville
Franck Chauvin, Médecin de santé publique
Marie-Aleth Grard, Milieu associatif
Aymeril Hoang, Spécialiste des nouvelles technologies
Arnaud Fontanet, Epidémiologiste
Bruno Lina, Virologue
Denis Malvy, Infectiologue
Yazdan Yazdanapanah, Infectiologue
Didier Raoult, Infectiologue. Il a fait partie du Conseil scientifique au tout début puis a décidé de s'en retirer.

Je n'ai pas une nature à rejoindre les thèses complotistes, surtout lorsque celles-ci atteignent un niveau mondial. Néanmoins il y a dans l'histoire de cette pandémie tellement d'erreurs (mensonges ?) dans les chiffres officiel, tellement de matraquages catastrophiste lors des informations dans quasiment tous les pays que je me pose des questions. Et particulièrement une question qui a déjà été posée ici et restée sans réponse valable :

S'il y a complot au niveau mondial, par qui ? pourquoi ? pour qui ? Compte tenu qu'un complot de cette ampleur nécessiterait de milliers de personnes qui soient au courant et agiraient en secret.

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
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il y a 1 minute, L'ornithorynque a dit :

S'il y a complot au niveau mondial, par qui ? pourquoi ? pour qui ? Compte tenu qu'un complot de cette ampleur nécessiterait de milliers de personnes qui soient au courant et agiraient en secret.

Non, c'est pas du tout nécessaire.

Il ne s'agit probablement pas d'un complot ( ... Jules César ... ) mais d'une conjonction d'intérêts convergents.

J'ai déjà formé de multiples hypothèses pour répondre à la question "pourquoi ?".

Si nous avons la chance d'en réchapper, nous saurons.

La réalité connue n'est pas capable d'expliquer ce que nous voyons advenir.

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
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il y a 11 minutes, L'ornithorynque a dit :

Il a fait partie du Conseil scientifique au tout début puis a décidé de s'en retirer.

Non, il l'a rejoint quelque temps avant de faire le constat que j'en fais.

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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Il y a 4 heures, L'ornithorynque a dit :

Combien de personnes sur ce forum ou dans le pays hurleraient au déni de démocratie si on évoquait une technocratie à la tête de l'état. mais qui se couchent devant cette médicocratie ?

Je me demande si le fameux Conseil Scientifique ne joue pas la surenchère de précautions de crainte d'être un jour traduit en justice, accusé de ne pas en avoir fait assez. (les politiques savent se disculper, cf. le scandale du sang contaminé)

"Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire" Boileau

cela fait longtemps que je dis que le gouvernement et le conseil scientifique ont la "chiasse"... c'est dit sans ambage, je le reconnais et surtout cela souligne que prêcher pour sa paroisse en oubliant le principal revient à déparler... au lieu de discuter connement d'un couvre-feu, de ceci ou de cela, si à la place, on avait mis ce qu'il fallait pour créer des hostos spéciaux COVID19 avec le personnel et le matériel voulus, personnels payés enfin à sa juste valeur et matos mis à la disposition de gens compétents, nous n'en serions pas là, cela fait plus de 6 mois que cette histoire traine et ils espèrent encore quoi? un miracle! avec le vivant, les miracles se font rares...  Orni, ne met pas le sang contaminé au milieu car c'est infiniment plus complexe que le COVID19.

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
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il y a 5 minutes, jacky29 a dit :

c'est infiniment plus complexe

Encore que, le phénomène met en scène des processus communs : Déresponsabilisation et désinformation des médecins traitants, industrialisation du processus de soins, intérêts financiers, etc.

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 9 minutes, Solatges a dit :

Encore que, le phénomène met en scène des processus communs : Déresponsabilisation et désinformation des médecins traitants, industrialisation du processus de soins, intérêts financiers, etc.

cela n'a rien à voir avec un virus nouveau.

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