Relations

Il y a 10 heures, Don Juan a dit :

Tout cela est très au goût du guerrier Manterien.

Guerrier Manterien ...

Mélange de : Man...qui vient de humanité..et qui symbolise l humanité toute entière et terrien... 

Ne faire qu un avec soi-même..se connaître... Man vient de soi-même..son esprit... Son moi et son corps..c est le concept dans les runes selon lequel l humanité ne forme qu une seule et même famille, bien que chacun de nous soit seul pour son dernier voyage  il symbolise le contact avec les Dieux (surtout Odin et Frigg dieux de la mythologie nordique) et l interdépendance des êtres humains autour de soi et la réalité de notre existence.

Man c est la créativité..l intelligence ..la planification et les discussions approfondies mais surtout la coopération entre les individus pour le bien commun.

C est à ça que vous pensiez dans cette appellation de Manterien ?

Le 24/01/2020 à 17:25, Don Juan a dit :

Je le fabrique un peu chaque jour, dans l'espace virtuel et réel, en moi, en vous.

Merci. Merci pour cette œuvre d'art

26 janvier 2020

Les échos que me renvoient Orphée de Nouvelle Calédonie me convainquent de m’occuper de Lancelot. Sa réussite professionnelle masque ce fait : il porte en lui une blessure affective dont je suis responsable. Il est nécessaire que je renoue avec lui, il est nécessaire qu’il soit convaincu de mon amour pour lui. 

Déjà avec Jacqueline nous écrivons comment et combien nous l’avons désiré, tous ces textes nous lui donnerons. Il saura qu’il est venu au monde parce que, à un moment donné, à une époque donnée, tous les deux nous avons construit notre vie afin qu’il soit conçu et porté jusqu’à la vie.

En regardant notre vie, force est de reconnaître que nous avons dû lutter, lutter contre les empêchements pratiques mais surtout lutter contre les entourages tant ceux-ci sont dominés par la Norme. Et lui dire à lui qui désormais a deux filles nées dans des conditions extravagantes qu’il doit faire confiance au destin et ne pas céder aux considérations des gens Normés qui hélas sont légion.

Moi même je viens ici affronter la Norme car nous avons besoin de la lutte pour affirmer notre différence. La lutte, le combat que je trouve ici en affirmant des valeurs sur lesquelles crachent les gens d’ici est nécessaire à l’éclosion de la vie.

J’ai besoin du forum comme lieu d’anti valeurs, comme la lumière a besoin de l’obscur, comme le résistant a besoin de la guerre, comme le marcheur a besoin de la terre, comme l’oiseau a besoin de l’air contre lequel il déploie son vol.

@Jane Doesouffre et Jane l'écrit. 
Jane se sait différente et elle l’écrit.

Elle est en effet différente. 

Sa souffrance elle n’attend pas que quelqu’un l’en délivre. Elle écrit  : je souffre et je ne vous demande rien.
 

Elle force à réfléchir autrement. Elle dit : je n’attends pas de vous que vous me sauviez. 
 

Mais face à la souffrance beaucoup se disent : je vais sauver celui où celle qui souffre. 
 

Jane dit : je n’en ai rien à faire de votre désir de me sauver.

Jane dit : souffrez comme je souffre.

Jane nous invite à vivre l’humain autrement.

@Annalevine

Merci, d'avoir compris, de ne pas vouloir me changer et de n'avoir pas fuit en courant. (et mon dieu que je me sens mal à l'aise, )

1 février 2020

Je souffle ! Il est 18 h 30. Je pensais pourtant ne plus donner de cours cette année. Les deux dernières années m’ont épuisé. J’ai tout de même réussi à emmener tout le monde au bac avec succès. Mais quel engagement ! 
et puis le père de Lenny m’envoie un sms. Au secours mon fils, en quatrième, coule. Lenny je m’en suis occupé en CM 1 et CM 2. Les parents lui parlaient comme à un débile. En fait il n’est pas comme tout le monde. Je l’ai pris et je me suis aperçu qu’il ne pouvait apprendre que dans une relation très affective. En sixième j’ai laissé tomber, j’avais trop d’élèves et se donner affectivement est difficile. Je finissais par péter les plombs. Là je n’ai plus d’élèves, je le reprends. Il est en quatrième et il a coulé. Il n’a même plus le souvenir des bases que je lui ai données. Il ne connaît même plus ses tables. Il est triste, désespéré. Je me dis, je lui dit : je ne vais pas te laisser tomber. Il s’accroche, je vais réussir à le tirer de là. Et puis il parle à mon épouse et là j’entends que la mère abandonne la famille. Elle rentre quand elle veut, découche et surtout ne s’intéresse plus à ses enfants. Cet abandon détruit l’enfant. Puis je vois arriver le frère. Lui veut que je l’aide en histoire. J’ai envie de dire non et je m’aperçois que lui aussi se sent abandonné. J’ai passé mon samedi à lui préparer un cours d’histoire béton. Il n’est pas possible pour moi d’abandonner ces enfants même si la mère les abandonne. Les douleurs affectives des enfants les détruisent. Soudain j’éprouve de la colère contre la mère. Mais je ne peux pas non plus lui dire quoi que ce soit.

Le ‎01‎/‎02‎/‎2020 à 18:48, Annalevine a dit :

1 février 2020

Je souffle ! Il est 18 h 30. Je pensais pourtant ne plus donner de cours cette année. Les deux dernières années m’ont épuisé. J’ai tout de même réussi à emmener tout le monde au bac avec succès. Mais quel engagement ! 
et puis le père de Lenny m’envoie un sms. Au secours mon fils, en quatrième, coule. Lenny je m’en suis occupé en CM 1 et CM 2. Les parents lui parlaient comme à un débile. En fait il n’est pas comme tout le monde. Je l’ai pris et je me suis aperçu qu’il ne pouvait apprendre que dans une relation très affective. En sixième j’ai laissé tomber, j’avais trop d’élèves et se donner affectivement est difficile. Je finissais par péter les plombs. Là je n’ai plus d’élèves, je le reprends. Il est en quatrième et il a coulé. Il n’a même plus le souvenir des bases que je lui ai données. Il ne connaît même plus ses tables. Il est triste, désespéré. Je me dis, je lui dit : je ne vais pas te laisser tomber. Il s’accroche, je vais réussir à le tirer de là. Et puis il parle à mon épouse et là j’entends que la mère abandonne la famille. Elle rentre quand elle veut, découche et surtout ne s’intéresse plus à ses enfants. Cet abandon détruit l’enfant. Puis je vois arriver le frère. Lui veut que je l’aide en histoire. J’ai envie de dire non et je m’aperçois que lui aussi se sent abandonné. J’ai passé mon samedi à lui préparer un cours d’histoire béton. Il n’est pas possible pour moi d’abandonner ces enfants même si la mère les abandonne. Les douleurs affectives des enfants les détruisent. Soudain j’éprouve de la colère contre la mère. Mais je ne peux pas non plus lui dire quoi que ce soit.

Les enfants ne sont pas la propriété d'un humain, d'une mère, ni d'un couple ou d'une famille. Les enfants sont la continuité des humains. Nous en sommes tous responsables. La colère envers la mère biologique n'est pas justifiable

Il y a 9 heures, Tamar Hanna a dit :

Les enfants ne sont pas la propriété d'un humain, d'une mère, ni d'un couple ou d'une famille. Les enfants sont la continuité des humains. Nous en sommes tous responsables. La colère envers la mère biologique n'est pas justifiable

Vous êtes dans les mots, le bavardage, je suis dans l’action. En plus ici je me fous de savoir si c’est la mère biologique, c’est la mère que les enfants attendent chaque soir et qui ne vient pas. Comme d’habitude les adultes assassinent les enfants, c’est super, les enfants ne protestent pas. Je vous laisse saccager l’enfance, vous y prenez votre plaisir, manifestement.

En tout cas je vois que pour certains et certaines etre père  ou mère n’engage à aucune responsabilité. Un père ou une mère surtout si c’est une mère  si je comprends bien n’est pas responsable de ses enfants. Il faut vraiment que j’arrête de lire toutes réponses, c’est à chaque fois effrayant.
 

4 février 2020

Je continue ici le développement sur le génie français. Ce génie est fondé sur la raison mathématique. Le Français ( l’élite) est un mathématicien. Ce génie, dans le cadre du libéralisme économique actuel, est un atout. Un atout majeur. Malheureusement ce génie quand il sort de son aire d’action devient non- humain. Pas inhumain, mais non- humain. Ainsi les députés LaRem, dont l’esprit est structuré comme celui de leur maître, Macron, rompu à la finance et à la comptabilité, c’est-à-dire lui même disciple de la pensée mathématique mise au service de la pensée libérale , vote d’abord contre le nouveau congé parental en cas de décès d’un enfant. Ils ne sont pas en cela inhumains, ils sont a- humain. D’ailleurs quand ils viennent à résipiscence c’est pour se battre la coulpe et dire à l’envi : ah oui merde on n’a pas été humains. A leur expression abasourdie on se rend compte que soudain ils ont découverts quelque chose qui s’appelle : l’humain. C’est nouveau. Nous voyons là l’effet de la soumission au génie mathématique lui même mis au service du libéralisme.
Cette soumission à la raison conduit, je l’ai développé ailleurs au refoulement et à la dévalorisation du sentiment. 

Mais le refoulement et la dévalorisation du sentiment conduit à une autre aberration. Cette aberration c’est de confondre sexe et sentiment. Des lors que, dans le rapport à l’autre, pointe un sentiment, alors le refoulement du sentiment conduit à cette pensée : s’il y a sentiment alors forcément il y a sexe. Le sentiment ne pouvant pas exister en tant que tel le sentiment ne peut être que pulsion sexuelle.

Avec une telle culture ce n’est pas demain que cesseront les viols, les incestes, les actes pédophiles, etc.

Il y a 18 heures, Annalevine a dit :

Vous êtes dans les mots, le bavardage, je suis dans l’action. En plus ici je me fous de savoir si c’est la mère biologique, c’est la mère que les enfants attendent chaque soir et qui ne vient pas. Comme d’habitude les adultes assassinent les enfants, c’est super, les enfants ne protestent pas. Je vous laisse saccager l’enfance, vous y prenez votre plaisir, manifestement.

Vous et moi écrivons sur un forum: nous sommes tous les deux dans les mots et le bavardage, non pas dans l'action. A moins que vous ne considériez le fait d'écrire comme une action, comme je le conçois parfois.

Vous parlez, à différents endroits, du sentiment souvent méprisé. Vous parlez ici de colère ressentie envers la personne responsable de ces enfants, j'ai souvent pensé que la colère empêchait l'action réfléchie. Mais tout est sable mouvant et les actes sont palpables contrairement aux mots. Les mots me sont étrangers car ils ne conviennent jamais totalement à ce que je ressens.

Votre réaction à vous sentir concerné ou touché par le sentiment d'abandon de ces enfants prouve que vous êtes plus responsable que la personne qui est désignée comme leur mère. Si leur mère les laisse à l'abandon, pour moi ce n'est pas une mère.

C'est justement parce que je suis femme, et donc mère, que je me sens responsable de tous les enfants que je peux atteindre, et cela bien au-delà d'une quelconque loi qui les aurait ou non inscrit à ma responsabilité. Mon intervention soulignait le fait que mère légalement responsable ou non n'empêchait pas une autre personne à se sentir concerné et responsable d'un enfant quel qu'il soit.

5 février

Je me suis affranchi du forum pour le fil « esquisses pour un futur récit ». J’arrive à écrire directement sur mon ordi sans plus passer par l’édition sur le forum. Cela parce que, désormais, j’ai bien identifié les destinataires: mes enfants. 
En revanche j’ai encore besoin de passer par le truchement du forum pour le fil présent. Là encore : je n’identifie pas trop bien le destinataire. Il me semble que ce pourrait aussi être les enfants. Si je parviens à identifier le ou la destinataire je parviendrai à ne plus écrire sur ce fil. Cela me soulagera de l’intervention de trop de cinglé(e)s. Je n’ai plus envie de me voir pourchassé par la folie ordinaire.

Ce qui est embêtant c’est que, si je n’identifie pas le ou la destinataire je ne peux plus écrire. Le forum a une action sur mon domaine inconscient. Si j’y écrit j’ai le sentiment que j’écris à quelqu’un. Ce qui est incroyable c’est qu’il m’est impossible de savoir qui est ce quelqu’un. Bon là je suis en état de dépendance et c’est chiant car cet état de dépendance m’expose au pire. D’un autre côté je peux choisir de ne plus lire les réponses. Vivement que je trouve un destinataire dont je puisse prendre conscience pour réussir à sortir de ce fil.

J’ai toujours sous estimé mes ennemis. Parce que je me vois violent de manière démonstrative j’ai cru que les non démonstratifs étaient des pacifiques. Je découvre tardivement que les non démonstratifs sont animés d’une violence inouïe. Et quand je me retourne sur ma vie je me rends compte qu’ils m’ont porté des coups terriblement invalidants. Je n’ai rien vu. Trop sûr de ma violence démonstrative.

Le 05/02/2020 à 08:43, Annalevine a dit :

5 février

Je me suis affranchi du forum pour le fil « esquisses pour un futur récit ». J’arrive à écrire directement sur mon ordi sans plus passer par l’édition sur le forum. Cela parce que, désormais, j’ai bien identifié les destinataires: mes enfants. 
En revanche j’ai encore besoin de passer par le truchement du forum pour le fil présent. Là encore : je n’identifie pas trop bien le destinataire. Il me semble que ce pourrait aussi être les enfants. Si je parviens à identifier le ou la destinataire je parviendrai à ne plus écrire sur ce fil. Cela me soulagera de l’intervention de trop de cinglé(e)s. Je n’ai plus envie de me voir pourchassé par la folie ordinaire.

Ce qui est embêtant c’est que, si je n’identifie pas le ou la destinataire je ne peux plus écrire. Le forum a une action sur mon domaine inconscient. Si j’y écrit j’ai le sentiment que j’écris à quelqu’un. Ce qui est incroyable c’est qu’il m’est impossible de savoir qui est ce quelqu’un. Bon là je suis en état de dépendance et c’est chiant car cet état de dépendance m’expose au pire. D’un autre côté je peux choisir de ne plus lire les réponses. Vivement que je trouve un destinataire dont je puisse prendre conscience pour réussir à sortir de ce fil.

Tu peux aussi ouvrir un blog pour tes écrits, où tu pourras supprimer tous les commentaires dont tu ne veux pas. Ou mieux encore, si tu ne souhaites pas lire certaines personnes, tu peux ne donner accès à ton blog qu’aux personnes de ton choix, et ainsi tous ceux que tu considères comme indésirables, ne pourront ni lire tes écrits, ni faire des commentaires sur ton fil. Bon après, c’est un peu fastidieux, car tu dois sélectionner toutes les personnes qui y auront accès, c’est le fonctionnement inverse des utilisateurs ignorés, où l’on ne sélectionne que ceux que l’on veut ignorer. 
Voilà

Il est important de me dire que je ne viens pas sur le forum pour parler à quelqu’un de particulier. Il n’existe aucune personne singulière à qui je viens parler. Et s’il m’arrive de répondre à quelqu’un ce ne peut pas être dans une intention de relation singulière. C’est toujours en tant que l’autre représente un être global, une communauté de pensée ou de sentiment.

La personnalisation n’est pas adaptée à un medium comme le forum. Personnaliser un rapport ici c’est tomber dans l’illusion.

En revanche le forum est intéressant comme espace de travail. Pris pour un espace de travail parmi d’autres il est stimulant.

Le forum est aussi une source d’informations sur le monde car beaucoup de personnes viennent s’y déverser. Ce déversement dit quelque chose d’eux, et ce quelque chose dit à son tour quelque chose sur le monde.

C'est impressionnant de nous voir tous réunis sur un même écran. Le fils aîné, là bas, dans son île du Pacifique, et l'ouragan d'une crise économique qui ne fait que commencer. Je le sais battant. Mais une sourde angoisse pointe en moi, pour lui. Le fils cadet là-bas dans les forêts du Wisconsin, plus serein sans doute, pourtant l’ouragan de la dépression économique arrive aussi.

 La belle-fille et les deux petits-enfants là-bas à Londres, les photos les montrent souriants.

Le voyageur des rêves qui s'impatiente à Moscou.

Et la dernière petite fille elle encore en France, à Paris.

Là soudain je visualise la dispersion. Nous sommes décidément autres, immergés dans des cultures et des civilisations différentes, même famille pourtant.

Je me dis : le lien, c'est l’histoire, et je me dis encore : il est nécessaire que j'écrive l'histoire. Et il est nécessaire que je me presse, puisque nous sommes menacés de mourir demain.

Pourtant ce n'est plus ma mort éventuelle qui désormais m'angoisse, c'est le devenir de mes enfants et celui de mes petits enfants.