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Est-il possible de philosopher sans un minimum de culture philosophique ?

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Invité hell-spawn

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Membre, Oiseau de nuit, pays Union européenne, 41ans Posté(e)
sovenka Membre 7 550 messages
41ans‚ Oiseau de nuit, pays Union européenne,
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Il y a 4 heures, sera-angel a dit :

Merci à toi !!!! Et excellente année aussi !

Merci à toi pour m'avoir fait découvrir ce qu'était le corps de souffrance, quel bond en avant cela m'aura fait faire !

A mon tour de te souhaiter une excellente année bien que pour les gens comme nous, elle devrait logiquement commencer au solstice d'hiver.

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Le 02/01/2020 à 10:16, hell-spawn a dit :

Par philosopher j'entends: avoir une pensée qui s'élève au dessus du particulier pour atteindre le général.

Sans pouvoir s'appuyer sur ce qui a déja été pensé par de grands esprits, sans connaître un minimum l'histoire des idées, est-il possible de penser en évitant de tomber systématiquement dans des choses fausses ou de développer une pensée trop naive  ?

En préambule, il s’agit d’abord de se mettre d’accord sur ce que philosopher veut dire.

Voici LA définition de philosopher

 A]

A. − [Sans compl. prép.] Réfléchir, raisonner selon les principes de la philosophie; chercher la raison profonde des choses, réfléchir sur la signification de l'existence humaine. Philosopher c'est universaliser une expérience spirituelle en la traduisant en termes intellectuels valables pour tous (Lacroix, Marxisme, existent., personn., 1949, p.68).L'amour des belles formes, plus que celui de la force, l'incita [la cité athénienne] à ouvrir des gymnases aux adolescents. Ces gymnases étaient aussi des lieux de rencontres et de discussions, où les jeunes gens apprenaient, par la conversation et les joutes oratoires, l'art de persuader et de philosopher
 
 

Qu'est-ce que philosopher ? ou les commencements en philosophie

Nicolas Go, professeur de philosophie à l'IUFM de Nice, docteur en philosophie, doctorant en sciences de l'éducation

La question elle-même peut prêter à sourire : philosopher, c'est faire de la philosophie. Ne serait-on pas, alors, mieux inspiré de demander : qu'est-ce que la philosophie ? À quoi l'on peut répondre qu'aucune réponse, puisqu'on ne fait pas ici une thèse de philosophie (si c'était le cas, il faudrait s'engager sur ce point), ne saurait être retenue contre d'autres, et que, les définitions disponibles, nous les acceptons toutes. Admettons alors que philosopher, c'est soi-même s'engager sur l'une des voies déjà élaborées par la tradition philosophique, ou en élaborer une nouvelle avec les moyens propres de la philosophie. C'est, assurément, dire toute l'importance de l'histoire de la philosophie, et donc de l'éducation philosophique. Mais c'est aussi indiquer un mouvement, une mise en mouvement.

Philosopher, c'est se mettre en chemin, se mettre en mouvement. À moins que l'on accepte l'idée d'un " mouvement perpétuel ", c'est-à-dire, clairement, le fait que l'on soit toujours déjà philosophe, ce que nous ne ferons pas, il faut bien pour cela un commencement. C'est sur ce commencement que nous devons faire porter en premier lieu notre attention. Lorsque Marcel Conche affirme que ce qui est normal, c'est de ne pas vivre sans philosopher1, il ne veut pas dire que tous les hommes philosophent naturellement, ni spontanément, mais que tous ont vocation àdevenir philosophes. Ce qui nous importe ici, c'est l'effectuation d'un tel commencement.

On en connaît les conditions académiques : le cours de philosophie en classe terminale. Mais les circonstances socio-historiques de cet état de fait ne suffisent pas à satisfaire notre curiosité. Les arguments philosophiques qui l'accompagnent (en gros résumés dans les positions " conservatrices ", voire officielles), en partie déterminés par ces circonstances, ne nous satisfont pas plus. Nous voulons interroger, sans aucune allégeance à des discours constitués, la possibilité des commencements en philosophie. Nous serons inévitablement conduits à celle, plus précisément encore, des premiers commencements.

 

Débuter ou commencer ?

 

Mais qu'est-ce que commencer ? On peut toujours dater " les commencements " de la philosophie dans l'histoire de notre civilisation : avec les présocratiques, au moment de ce que l'on appelle communément " le miracle grec2 ". Le plus souvent, cela suffit. Les historiens situent ainsi un point d'origine, qui convient à la philosophie, mais il s'agit d'une origine théorique, en ce qu'elle laisse indécidée la question desorigines. Quand ce processus a-t-il commencé, lequel a donné lieu à une transition, un seuil, un point d'origine, une " bifurcation ", pour reprendre un concept de la complexité ? Certains ont fait de Socrate le premier philosophe (mais on sait combien cette idée a pu être contestée), et ont décerné aux pré-socratiques la paternité des origines. À Socrate le début, aux présocratiques le commencement. Mais les présocratiques n'ont-ils pas eux-mêmes un antécédent ? La philosophie a-t-elle jamais " commencé " ? Les grands voyages autour de la Méditerranée ? Orphée ? Les Mystères d'Eleusis ? Le chamanisme ? Quoi d'autre encore ? Qui a inspiré à Pythagore le concept de " philosophie " ? Comment s'est effectué le passage du muthos au logos ? N'y a-t-il pas du philosophique dans le muthos ? Le plus simple est bien entendu de donner à la philosophie une faible extension, distinguant par exemple pensée et philosophie, récit et concept, imaginaire et rationalité etc. Cela permet de donner un début à la philosophie, en négligeant la question du commencement.

La question se pose à peu près dans les mêmes termes s'agissant des individus : on situe d'ordinaire le début de l'apprentissage de la philosophie à la classe de terminale. La chose est parfaitement cohérente, à condition de ne pas se laisser abuser par les mots. Cela ne nous informe en rien sur les véritables commencements (on sait par expérience que certains élèves adoptent et s'approprient immédiatement, dès les premiers jours - dès le début -, le discours philosophique du professeur : sans doute est-ce qu'ils avaient, en quelque chose, déjà commencé).

Que l'on songe un instant à ces pratiques non académiques de la philosophie. Que l'on fasse de l'initiation à la philosophie pour l'âge adulte, comme dans les " cafés-philo ", les clubs, ou les associations culturelles : pour ceux qui ont un vague souvenir de leur classe terminale, mais sans intérêt pour la philosophie, on peut dire qu'ils ont connu un début, mais qu'ils n'ont jamais vraiment commencé. Que l'on fasse de l'initiation à la philosophie dans les écoles primaires : peut-on dire que les enfants auront connu un vrai commencement, avant même d'être en mesure de débuter ? Il n'y a pas là, malgré les apparences, un simple jeu de mots. Non pas un jeu mais un enjeu, important au moins pour ce qui nous occupe. Il touche à la question du seuil. Que l'on distingue début et commencement, et un large champ de réflexion s'ouvre pour la philosophie hors les murs.

S'agissant de n'importe quelle discipline, de n'importe quel savoir, on reconnaît aisément qu'il faille sans cesse " recommencer ". Ceux qui sont exigeants le savent : il faut perpétuellement se remettre à l'ouvrage ; disons qu'avec beaucoup d'expérience personnelle et d'enrichissements par les rencontres, on ne commence plus par le début : comme dirait Gilles Deleuze, on commence par le milieu. Débuter provient du francique but, la souche, le billot, puis le but de la flèche : débuter devient ainsi " jouer un premier coup " ; commencer signifie faire exister (ce qui est le résultat d'une activité), et indique plutôt que le processus est déjà engagé (il commence à comprendre, l'enfant commence à parler, il commence à pleuvoir, tu commences à m'ennuyer...) ; le terme provient de cuminitiare, de initium, qui a donné par exemple " initiation ", et " un initié ". Le début signale l'origine d'un processus, que l'on peut représenter géométriquement par un point, le commencement indique plutôt un mouvement, une appartenance à ce processus.

On peut ainsi considérer le processus à partir du point du début, opérant ainsi un découpage, ou bien examiner le commencement en cours au sein de ce processus. Tout dépend de ce que l'on vise. Ce qui nous intéresse ici n'est pas tant le début que le commencement : cela permet de penser dans la complexité. Lorsque Socrate s'est mis à philosopher, la philosophie avait déjà en quelque chosecommencé. Lorsqu'un élève participe à son premier cours de philosophie, il y a fort à parier que la philosophie a déjà pour lui, pour elle, en quelque chose commencé. C'est précisément cet " en quelque chose " des commencements qui nous semble prometteur. C'est là un point de méthode : loin de nous l'idée de prolonger un débat polémique entre les " pour " et les " contre " la philosophie à l'école primaire. L'identification du problème, et son élaboration, vaut mieux. Pour l'élucider, il convient de construire les concepts appropriés, et de les faire travailler. Cela, encore, vaut mieux qu'une vulgaire prise à parti d'improbables adversaires (qui ne le deviennent que parce qu'on les institue comme tels), et les reprises par variation d'une ligne argumentaire préfabriquée, sans intérêt pour personne.

 


Suite et source de l’article

http://www.educ-revues.fr/DIOTIME/AffichageDocument.aspx?iddoc=32692

 

Je pense qu’après ça, il est clair que non, nous ne sommes pas tous des philosophes, nous n’avons pas tous la capacité de philosopher. Qu’il ne suffit pas de dire que l’on veut philosopher pour le faire. Philosopher implique un gros travail que bien peu sont près à faire, mais qui pour autant se prennent pour des philosophes. Je rajoute que philosopher ce n’est pas apprendre par coeur, et régurgiter, ça c’est faire le singe savant, car là aussi il y a un travail à faire pour appréhender les idées, il faut encore faire un effort de réflexion suivre des pistes différentes, et ce n’est qu’après, à partir du moment où la compréhension est là, que l’on peut faire siennes ou rejeter des idées, et ensuite continuer ce travail ...

 

Je rajoute que je ne me considère pas comme philosophe, étant beaucoup trop fainéante pour attaquer ce travail ardu. Ce qui ne m’empêche pas de réfléchir toute seule dans un coin de ma tête. Et d’aller les lires les philosophes quand l’envie me prend, en évitant d’aller pourrir leurs sujets. 

Modifié par Ines Presso
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Il y a 4 heures, Ines Presso a dit :

Philosopher implique un gros travail que bien peu sont près à faire, mais qui pour autant se prennent pour des philosophes. Je rajoute que philosopher ce n’est pas apprendre par coeur, et régurgiter, ça c’est faire le singe savant

Lire les gros pavés de philo, peu ont dû le faire. Mais je ne crois pas que lire et ingurgiter suffise à faire un bon prof de philo. Quant aux pseudo philosophes, les singes savants, on les trouve partout, ils hantent les café-philo et pestent dans les forum contre l'ignorance et la bêtise, se moquent des ignorants et les prennent de haut (la plupart "parlent en langue" : ils sont bouffis de suffisance). Le vrai travail pour un vrai philosophe est dans la transmission, mais pour cela il manque aux uns le courage d'apprendre et aux autres la modestie de transmettre. Cela tourne mal sur ce fil  : combat de coq, congratulations sous formes d'icônes qui tiennent lieu de discussion. 

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il y a une heure, Ooo a dit :

Lire les gros pavés de philo, peu ont dû le faire. Mais je ne crois pas que ce soient ceux-là qui sont capables de discuter. Ils passent leur temps, pour ce que je peux en voir, à juger les autres et à les prendre de haut (la plupart sont bouffis de suffisance). Le vrai travail pour un vrai philosophe est dans la transmission, mais pour cela il manque aux uns le courage d'apprendre et aux autres la modestie de transmettre. Cela tourne mal sur ce fil  : combat de coq, congratulations sous formes d'icônes qui tiennent lieu de discussion. 

Je ne suis pas sûre que le vrai travail du philosophe soit dans la transmission sur un forum par exemple. Plutôt qu’un manque de modestie, c’est de ne pas avoir envie de perdre du temps. Parce que philosopher c’est avancer. Pourquoi s’embêter à se mettre au niveau des novices, qui de leur côté refusent d’admettre ce qu’est la philosophie. Il y a aussi une grande différence entre répondre à un candide ponctuellement (  ce qui en soi peut être parfois intéressant pour le philosophe, puisque ça peut l’amener à aborder  les choses différemment ) et être interrompu sans arrêt par un verbiage, bavardage qui se veut philosophique.

Une quiche en maths ou en science ne s’aventurera pas dans ces rubriques, car elle sait qu’elle ne pourra pas participer par manque de connaissance du langage mathématique, des formules etc, alors qu’elle se permettra d’aller en philo sans connaître les concepts, les notions de philosophie et se plaindre qu’il soit utilisé des mots qu’elle ne comprend. Et pourrira le sujet par dépit. 

 

Modifié par Ines Presso
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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
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Il y a 5 heures, Ines Presso a dit :

Lorsque Marcel Conche affirme que ce qui est normal, c'est de ne pas vivre sans philosopher1, il ne veut pas dire que tous les hommes philosophent naturellement, ni spontanément, mais que tous ont vocation à devenir philosophes. 

C'est une erreur flagrante de penser que tous les hommes peuvent s'adonner à la recherche intellectuelle, à la philosophie. 

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il y a 33 minutes, Ines Presso a dit :

Et pourrira le sujet par dépit. 

si je veux discuter avec une personne, je commence par l'écouter. Ce que l'on constate souvent, c'est la suffisance de certains qui ne peut qu'exaspérer le béotien comme moi, désireux d'échanger des arguments à propos d'une question comme nous le faisons en ce moment. Si je me mets brusquement à vous qualifier de ceci ou de cela (soit pour vous insulter, soit pour vous encenser), nous cessons de discuter. Cela vaut pour les prof de philo qui sont parfois aussi, comme ici, vides et arrogants, bref les "pseudos-philosophes vaniteux et agressifs et fiers de l'être" ! Ceci dit, cela ne "justifie" pas le comportement négatif de ceux qui "ne sont là que" par dépit et pour pourrir la discussion ...

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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
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Il y a 5 heures, Ines Presso a dit :

Lorsque Socrate s'est mis à philosopher, la philosophie avait déjà en quelque chosecommencé. 

La philosophie a commencé longtemps avant Socrate et ailleurs dans le monde, alors que la Grèce n'existait pas encore. Les Grecs (nation imaginaire et anachronique) étaient les derniers de la classe, si on parle de commencement. 

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il y a 11 minutes, Maroudiji a dit :

C'est une erreur flagrante de penser que tous les hommes peuvent s'adonner à la recherche intellectuelle, à la philosophie. 

 

il y a 5 minutes, Maroudiji a dit :

La philosophie a commencé longtemps avant Socrate et ailleurs dans le monde, alors que la Grèce n'existait pas encore. Les Grecs (nation imaginaire et anachronique) étaient les derniers de la classe, si on parle de commencement. 

Merci de me citer correctement en mettant des guillemets puisque ces mots ne sont pas de moi. 

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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Ines Presso a dit :

 

Merci de me citer correctement en mettant des guillemets puisque ces mots ne sont pas de moi. 

Si on suit moindrement la discussion, philosophie oblige, on se rend compte que je n'ai pas commis cet impair. 

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il y a 12 minutes, Ooo a dit :

si je veux discuter avec une personne, je commence par l'écouter. Ce que l'on constate souvent, c'est la suffisance de certains qui ne peut qu'exaspérer le béotien comme moi, désireux d'échanger des arguments à propos d'une question comme nous le faisons en ce moment. Si je me mets brusquement à vous qualifier de ceci ou de cela (soit pour vous insulter, soit pour vous encenser), nous cessons de discuter. Cela vaut pour les prof de philo qui sont parfois aussi, comme ici, vides et arrogants, bref les "pseudos-philosophes vaniteux et agressifs et fiers de l'être" !

Je ne vois pas le lien entre ta réponse et la citation que tu fais de moi. J’ai comme l’impression que tu as pris pour toi ce que tu cites, je t’assure que ce n’est pas le cas. 

il y a 6 minutes, Maroudiji a dit :

Si on suit moindrement la discussion, philosophie oblige, on se rend compte que je n'ai pas commis cet impair. 

Tes citations ce sont des extraits de l’article, et vu que tu ne cites que des extraits qui plus est pas écrits par moi, la moindre des choses c’est de mettre les guillemets, afin de ne pas induire les lecteurs de tes posts dans l’erreur. 

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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)

Voilà comment j'ai commencé mon intervention Lorsque Marcel Conche affirme que ce qui est normal, c'est de ne pas vivre sans philosopher1, i

Ensuite je n'ai fait, pensais-je, que commenter le reste de son texte. 

Modifié par Maroudiji
De toute façon, tout le monde croit que les Grecs ont inventé la philo
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il y a 33 minutes, Ines Presso a dit :

Je ne vois pas le lien entre ta réponse et la citation que tu fais de moi. J’ai comme l’impression que tu as pris pour toi ce que tu cites, je t’assure que ce n’est pas le cas. 

Ne t'inquiète pas, je ne l'ai pas pris "pour moi'. Nous marchons sur des œufs, n'est-ce pas ? on a toujours peur que les autres prennent mal ce qu'on dit. La suite va prouver que cela va tourner mal. Cela en dit long sur les passions qui court-circuitent les discussions. Non, j'ai juste extrait de ton petit texte ce qui me parait convenir à l'idée que je poursuis. Ton idée à toi, si je ne me trompe, c'est : les gens ne peuvent pas discuter sans être un minimum au parfum et parfois ils refusent de faire l'effort. C'est peut-être valable à l'école. Mais sur un forum de discussion, c'est discutable. Car, je pense qu'un forum est au grand maximum un lieu de discussion : mais qu'il ne l'est pas souvent. Il ne l'est pas souvent pourquoi ? c'est la question que je me pose. Il ne l'est pas parce que les gens ne veulent pas faire l'effort d'apprendre (on n'est pas à l'école), mais parce qu'ils ne veulent pas faire l'effort d'écouter : ce serait ma thèse en quelque sorte. 

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il y a 1 minute, Ooo a dit :

 J'extrais de ton petit texte ce qui me parait convenir à l'idée que je poursuis. Ton idée à toi, si je ne me trompe, c'est : les gens ne peuvent pas discuter sans être un minimum au parfum et parfois ils refusent de faire l'effort. C'est peut-être valable à l'école. Mais sur un forum de discussion, c'est discutable. Car, je pense qu'un forum est au grand maximum un lieu de discussion : mais qu'il ne l'est pas souvent. Il ne l'est pas souvent pourquoi ? c'est la question que je me pose. Il ne l'est pas parce que les gens ne veulent pas faire l'effort d'apprendre (on n'est pas à l'école), mais parce qu'ils ne veulent pas faire l'effort d'écouter : ce serait ma thèse en quelque sorte. 

Je t’arrêtes de suite si tu permets, je parle de philosopher Qui est le sujet de ce fil, et non d’une discussion sur un sujet ou un autre. Alors sur un forum ou ailleurs, si tu veux parler philo, l’écoute seule ne suffit pas, loin de là. 

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il y a 1 minute, Ines Presso a dit :

Alors sur un forum ou ailleurs, si tu veux parler philo, l’écoute seule ne suffit pas, loin de là. 

pourtant nous parlons philo en ce moment. Et cela ne marche que parce que nous nous écoutons. 

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il y a 5 minutes, Ooo a dit :

pourtant nous parlons philo en ce moment. Et cela ne marche que parce que nous nous écoutons. 

Non, je ne sais pas ce que veux dire nous parlons philo. Nous ne philosophons pas, et je constate que tu ne m’écoutes pas. Plus haut j’ai donné la définition de ce qu’est philosopher, et je t’invite à la relire. 
Pour ma part, j’arrête là la discussion. 

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il y a 29 minutes, Ines Presso a dit :

Non, Nous ne philosophons pas, et je constate que tu ne m’écoutes pas. Plus haut j’ai donné la définition de ce qu’est philosopher, et je t’invite à la relire. 
Pour ma part, j’arrête là la discussion. 

nous ne philosophons pas ? mais nous interroger sur la philosophie n'est-ce pas philosopher ? la définition donnée par un dictionnaire est-elle la seule vraie ? pourquoi devrai-je avoir la même idée que toi ? en quoi ne pas être d'accord avec cette définition est une preuve que je n'écoute pas ? qu'est-ce qui interrompt la discussion philosophique ? est-ce celui qui sait ? parce qu'on ne l'écoute pas en tant que quoi ? parce qu'on menace sa position de maître es philosophie ? est-ce parce qu'on ne lui reconnait pas le savoir dont il se croit le détenteur ? qu'est-ce qui le rend agressif ? est-ce d'être pris de court et d'avoir à reconnaître qu'il ne sait pas répondre et qu'il n'est pas le maître, celui qui distribue les bon-points et les bonnets d'âne ? mais dans quel dictionnaire trouve-t-on que le dialogue philosophique se déroule entre un maître et un élève ? 

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il y a 22 minutes, Ooo a dit :

nous ne philosophons pas ? mais nous interroger sur la philosophie n'est-ce pas philosopher ? la définition donnée par un dictionnaire est-elle la seule vraie ? pourquoi devrai-je avoir la même idée que toi ? en quoi ne pas être d'accord avec cette définition est une preuve que je n'écoute pas ? qu'est-ce qui interrompt la discussion philosophique ? est-ce celui qui sait ? parce qu'on ne l'écoute pas en tant que quoi ? parce qu'on menace sa position de maître es philosophie ? est-ce parce qu'on ne lui reconnait pas le savoir dont il se croit le détenteur ? qu'est-ce qui le rend agressif ? est-ce d'être pris de court et d'avoir à reconnaître qu'il ne sait pas répondre et qu'il n'est pas le maître, celui qui distribue les bon-points et les bonnets d'âne ? 

Waouh. Tu ne m’as vraiment pas écouté. Je ne me revendique pas philosophe. Le b a ba de toute discussion, qu’elle soit philosophique ou non, c’est de s’entendre sur le définition des mots, sinon c’est un dialogue de sourd. La définition de philosopher que j’ai donné, ce n’est PAS ma définition, mais LA définition de cette discipline, parce que oui, c’est une discipline. Je ne me pose pas comme détentrice du savoir, et encore moins en philosophie. Va donc relire ce que j’ai écrit plus haut. Toi qui parles tant d’écouter les autres, tu devrais essayer de t’appliquer ce que tu prônes. Si tu veux décider de ton propre chef de la définition des mots, ne te gênes pas, mais tu n’échangeras pas avec moi. 

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il y a 12 minutes, Ines Presso a dit :

Si tu veux décider de ton propre chef de la définition des mots, ne te gênes pas, mais tu n’échangeras pas avec moi. 

je ne décide pas de la définition de ce que c'est que la philosophie, j'en discute et j'écoute ceux qui ont quelque chose à en dire. Mais si on s'en tient à la définition du dictionnaire, la discussion en effet s’arrête. Mais qui décide de l'arrêter : celui qui considère qu'il sait ce qu'est la philosophie. Pourquoi continuerait-il à en discuter puisqu'il sait ce que c'est. Tu vois, à mon avis, c'est ça philosopher : écouter ce que les autres ont à dire et renoncer, pendant un temps, à se prendre pour le maître comme certains, ou à se réfugier derrière les maîtres ou les dictionnaires, pour d'autres. Bonne nuit Ines, il est tard. 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Ines Presso a dit :

En préambule, il s’agit d’abord de se mettre d’accord sur ce que philosopher veut dire.

Voici LA définition de philosopher

 A]

A. − [Sans compl. prép.] Réfléchir, raisonner selon les principes de la philosophie; chercher la raison profonde des choses, réfléchir sur la signification de l'existence humaine. Philosopher c'est universaliser une expérience spirituelle en la traduisant en termes intellectuels valables pour tous (Lacroix, Marxisme, existent., personn., 1949, p.68).L'amour des belles formes, plus que celui de la force, l'incita [la cité athénienne] à ouvrir des gymnases aux adolescents. Ces gymnases étaient aussi des lieux de rencontres et de discussions, où les jeunes gens apprenaient, par la conversation et les joutes oratoires, l'art de persuader et de philosopher
 
 

Qu'est-ce que philosopher ? ou les commencements en philosophie

Nicolas Go, professeur de philosophie à l'IUFM de Nice, docteur en philosophie, doctorant en sciences de l'éducation

La question elle-même peut prêter à sourire : philosopher, c'est faire de la philosophie. Ne serait-on pas, alors, mieux inspiré de demander : qu'est-ce que la philosophie ? À quoi l'on peut répondre qu'aucune réponse, puisqu'on ne fait pas ici une thèse de philosophie (si c'était le cas, il faudrait s'engager sur ce point), ne saurait être retenue contre d'autres, et que, les définitions disponibles, nous les acceptons toutes. Admettons alors que philosopher, c'est soi-même s'engager sur l'une des voies déjà élaborées par la tradition philosophique, ou en élaborer une nouvelle avec les moyens propres de la philosophie. C'est, assurément, dire toute l'importance de l'histoire de la philosophie, et donc de l'éducation philosophique. Mais c'est aussi indiquer un mouvement, une mise en mouvement.

Philosopher, c'est se mettre en chemin, se mettre en mouvement. À moins que l'on accepte l'idée d'un " mouvement perpétuel ", c'est-à-dire, clairement, le fait que l'on soit toujours déjà philosophe, ce que nous ne ferons pas, il faut bien pour cela un commencement. C'est sur ce commencement que nous devons faire porter en premier lieu notre attention. Lorsque Marcel Conche affirme que ce qui est normal, c'est de ne pas vivre sans philosopher1, il ne veut pas dire que tous les hommes philosophent naturellement, ni spontanément, mais que tous ont vocation àdevenir philosophes. Ce qui nous importe ici, c'est l'effectuation d'un tel commencement.

On en connaît les conditions académiques : le cours de philosophie en classe terminale. Mais les circonstances socio-historiques de cet état de fait ne suffisent pas à satisfaire notre curiosité. Les arguments philosophiques qui l'accompagnent (en gros résumés dans les positions " conservatrices ", voire officielles), en partie déterminés par ces circonstances, ne nous satisfont pas plus. Nous voulons interroger, sans aucune allégeance à des discours constitués, la possibilité des commencements en philosophie. Nous serons inévitablement conduits à celle, plus précisément encore, des premiers commencements.

 

Débuter ou commencer ?

 

Mais qu'est-ce que commencer ? On peut toujours dater " les commencements " de la philosophie dans l'histoire de notre civilisation : avec les présocratiques, au moment de ce que l'on appelle communément " le miracle grec2 ". Le plus souvent, cela suffit. Les historiens situent ainsi un point d'origine, qui convient à la philosophie, mais il s'agit d'une origine théorique, en ce qu'elle laisse indécidée la question desorigines. Quand ce processus a-t-il commencé, lequel a donné lieu à une transition, un seuil, un point d'origine, une " bifurcation ", pour reprendre un concept de la complexité ? Certains ont fait de Socrate le premier philosophe (mais on sait combien cette idée a pu être contestée), et ont décerné aux pré-socratiques la paternité des origines. À Socrate le début, aux présocratiques le commencement. Mais les présocratiques n'ont-ils pas eux-mêmes un antécédent ? La philosophie a-t-elle jamais " commencé " ? Les grands voyages autour de la Méditerranée ? Orphée ? Les Mystères d'Eleusis ? Le chamanisme ? Quoi d'autre encore ? Qui a inspiré à Pythagore le concept de " philosophie " ? Comment s'est effectué le passage du muthos au logos ? N'y a-t-il pas du philosophique dans le muthos ? Le plus simple est bien entendu de donner à la philosophie une faible extension, distinguant par exemple pensée et philosophie, récit et concept, imaginaire et rationalité etc. Cela permet de donner un début à la philosophie, en négligeant la question du commencement.

La question se pose à peu près dans les mêmes termes s'agissant des individus : on situe d'ordinaire le début de l'apprentissage de la philosophie à la classe de terminale. La chose est parfaitement cohérente, à condition de ne pas se laisser abuser par les mots. Cela ne nous informe en rien sur les véritables commencements (on sait par expérience que certains élèves adoptent et s'approprient immédiatement, dès les premiers jours - dès le début -, le discours philosophique du professeur : sans doute est-ce qu'ils avaient, en quelque chose, déjà commencé).

Que l'on songe un instant à ces pratiques non académiques de la philosophie. Que l'on fasse de l'initiation à la philosophie pour l'âge adulte, comme dans les " cafés-philo ", les clubs, ou les associations culturelles : pour ceux qui ont un vague souvenir de leur classe terminale, mais sans intérêt pour la philosophie, on peut dire qu'ils ont connu un début, mais qu'ils n'ont jamais vraiment commencé. Que l'on fasse de l'initiation à la philosophie dans les écoles primaires : peut-on dire que les enfants auront connu un vrai commencement, avant même d'être en mesure de débuter ? Il n'y a pas là, malgré les apparences, un simple jeu de mots. Non pas un jeu mais un enjeu, important au moins pour ce qui nous occupe. Il touche à la question du seuil. Que l'on distingue début et commencement, et un large champ de réflexion s'ouvre pour la philosophie hors les murs.

S'agissant de n'importe quelle discipline, de n'importe quel savoir, on reconnaît aisément qu'il faille sans cesse " recommencer ". Ceux qui sont exigeants le savent : il faut perpétuellement se remettre à l'ouvrage ; disons qu'avec beaucoup d'expérience personnelle et d'enrichissements par les rencontres, on ne commence plus par le début : comme dirait Gilles Deleuze, on commence par le milieu. Débuter provient du francique but, la souche, le billot, puis le but de la flèche : débuter devient ainsi " jouer un premier coup " ; commencer signifie faire exister (ce qui est le résultat d'une activité), et indique plutôt que le processus est déjà engagé (il commence à comprendre, l'enfant commence à parler, il commence à pleuvoir, tu commences à m'ennuyer...) ; le terme provient de cuminitiare, de initium, qui a donné par exemple " initiation ", et " un initié ". Le début signale l'origine d'un processus, que l'on peut représenter géométriquement par un point, le commencement indique plutôt un mouvement, une appartenance à ce processus.

On peut ainsi considérer le processus à partir du point du début, opérant ainsi un découpage, ou bien examiner le commencement en cours au sein de ce processus. Tout dépend de ce que l'on vise. Ce qui nous intéresse ici n'est pas tant le début que le commencement : cela permet de penser dans la complexité. Lorsque Socrate s'est mis à philosopher, la philosophie avait déjà en quelque chosecommencé. Lorsqu'un élève participe à son premier cours de philosophie, il y a fort à parier que la philosophie a déjà pour lui, pour elle, en quelque chose commencé. C'est précisément cet " en quelque chose " des commencements qui nous semble prometteur. C'est là un point de méthode : loin de nous l'idée de prolonger un débat polémique entre les " pour " et les " contre " la philosophie à l'école primaire. L'identification du problème, et son élaboration, vaut mieux. Pour l'élucider, il convient de construire les concepts appropriés, et de les faire travailler. Cela, encore, vaut mieux qu'une vulgaire prise à parti d'improbables adversaires (qui ne le deviennent que parce qu'on les institue comme tels), et les reprises par variation d'une ligne argumentaire préfabriquée, sans intérêt pour personne.

 


Suite et source de l’article

http://www.educ-revues.fr/DIOTIME/AffichageDocument.aspx?iddoc=32692

 

Je pense qu’après ça, il est clair que non, nous ne sommes pas tous des philosophes, nous n’avons pas tous la capacité de philosopher. Qu’il ne suffit pas de dire que l’on veut philosopher pour le faire. Philosopher implique un gros travail que bien peu sont près à faire, mais qui pour autant se prennent pour des philosophes. Je rajoute que philosopher ce n’est pas apprendre par coeur, et régurgiter, ça c’est faire le singe savant, car là aussi il y a un travail à faire pour appréhender les idées, il faut encore faire un effort de réflexion suivre des pistes différentes, et ce n’est qu’après, à partir du moment où la compréhension est là, que l’on peut faire siennes ou rejeter des idées, et ensuite continuer ce travail ...

 

Je rajoute que je ne me considère pas comme philosophe, étant beaucoup trop fainéante pour attaquer ce travail ardu. Ce qui ne m’empêche pas de réfléchir toute seule dans un coin de ma tête. Et d’aller les lires les philosophes quand l’envie me prend, en évitant d’aller pourrir leurs sujets. 

Cette manière de définir la philosophie permet de dire que la philosophie n’est en effet pas l’apanage des Grecs. Que l’homme quelle que soit sa civilisation d’origine a très vite philosophé.

Maintenant si au lieu de définir la philosophie telle que nous la pratiquons aujourd’hui et telle que nous imaginons qu’elle a pu se pratiquer jadis,  je dis que la philosophie était la manière de penser et d’écrire des Grecs anciens, dans leur langue,  alors bien sûr cette philosophie dont je parle est la philosophie grecque. Mais nous voyons alors que la philosophie n’est accessible qu’aux hellénistes. Lire par exemple le poème de Parmenide laisse sans voix, et personne ne peut lire ce poème sans y ajouter d’interminables commentaires. Il peut y avoir quelque raison d’affirmer que la philosophie fut la manière de penser des Grecs anciens puisque le mot lui même est d’origine grecque.

Maintenant soyons réaliste. Plus personne ne s’intéresse à la manière de penser de Parmenide, Empedocle, etc.


Nous ne définissons plus la philosophie comme étant la manière de penser des Grecs anciens puisque de toute façon plus personne ne lit et comprend le grec ancien.

Donc nous sommes en train de DÉCIDER de ce qu’est la philosophie ou de ce qu’elle devrait être.

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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C’est parce que nous DÉCIDONS de ce qu’est ou doit être la philosophie que chacun finit par se revendiquer philosophe ( confer Maroudiji qui se donne le droit de dire qui est philosophe ou pas ). 
Le problème c’est que personne n’a assez d’autorité pour imposer une définition de la philosophie.

Et pourquoi personne n’a assez d’autorité pour pouvoir imposer une définition définitive de la philosophie ? 
Parce que la philosophie est un lieu de pouvoir. En s’emparant de la définition de la philosophie chacun vise un pouvoir, le pouvoir des mots, le pouvoir de la Parole.

 

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