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Philosophie libre de sujet

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Ambre Agorn

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Membre, 125ans Posté(e)
Valentiny Membre 155 messages
Baby Forumeur‚ 125ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

Voilà ! Est-ce qu'il y a une bonne violence ?

Des actes violents nécessaires ? inévitables ? (en dehors du fait qu'ils soient aussi une réponse psychologique à un tension induite par n'importe quoi .)

On ne peut pas toujours s'en remettre à la justice, il y a des choses qui se règlent homme à homme. On voit ça surtout dans le milieu du banditisme. 

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Membre, 51ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

@Aruna et @Blaquière

Chacun voyant midi à sa porte, il me semble que parler de violence n'est pas le bon sens du "problème", ou tout simplement pas le bon terme.

Ou alors nous n'entendons pas la même chose avec ce fameux mot "violence".

Que diriez vous d'un petit tour du côté de l'éthymologie? Violence tiens du mot violare en latin qui veut dire: agir avec force sur quelqu'un ou quelque chose, abus de force.

Donc la violence serait un excès de force lors d'une action sur quelqu'un ou quelque chose. Vaincre la violence serait donc une façon d'apprendre à agir en utilisant la juste force utile. Alors pour moi combattre la violence en nous n'est pas faire comme un serpent qui se mordrait la queue, mais une façon de rediriger l'énergie utilisée pour les actions à accomplir.

Il me semble, en effet que j'avais lu quelque part que @Blaquière reprochait à @Annalevine d'utiliser le mot "violence", en disant que c'était un mot pour les bourgeois. Annalevine en avait convenu, et du coup , je n'avais pas cherché plus loin.

Effectivement, d'abord essayer de circonscrire ce qu'est la violence et ce qu'elle n'est pas.

Ta définition présente la violence comme un excès de force. Je pense qu'elle n'est pas fausse mais insuffisante. Comment se fait il que lorsque j'observe un lion dévorer une gazelle, je n'arrive pas à juger cette action violente alors qu'un simple mot prononcé par mon ennemi me paraît un comble de violence? 

Je mesure le degré de violence au degré de non acceptation du monde qui m'entoure. Le lion dévore la gazelle mais il ne rejette pas son existence. Au contraire, on peut imaginer qu'il la remercie d'être là pour le nourrir. A l'inverse, mon ennemi récuse ma présence. Il n'accepte pas que je sois là. Son regard, sa parole et son geste sont empreints de violence. 

La non acceptation du monde est une caractéristique psychologique de l'humain. Non acceptation de l'insécurité fondamentale de son existence. Je pense que la violence que l'on observe dans ses actes est une réaction à cette non acceptation ou résistance.

 

 

Modifié par Aruna
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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 151 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Don Juan a dit :

Y a-t-il une violence justifiée, justifiable, dans ce monde ?

Pfff! Y a plein de pièges! Mon cerveau fume.

Bon alors attendez! Voyons voir...

La violence, si je la considère comme un trop plein de force pour une action précise, n'est en soit pas mauvaise. Sinon il n'y aurait jamais d'évolution possible, car tout se cantonnerait à rester dans son rôle. La violence permettrait de briser ce qui est établit pour justement tenter autre chose.

Si on en revient à la violence humaine, nous la considérons comme mauvaise surtout si nous en faisons les frais!

Cela dit, c'est une façon de voir. Parce que si je prends pour départ que la violence est tout d'abord une invention humaine pour tenter de se libérer de son milieu, de s'extraire de la nature, de se considérer comme un individu séparer de tout ce qui l'entoure, la violence devient juste le mot qui désigne ce qu'utilise l'humain pour arriver à ses fins. Cela voudrait dire que, par son intention, l'humain se bat contre une nature qu'il ne veut pas et qui est en lui-même. Cela revient à se détruire lui-même. Et on en revient au même: il faut bien détruire ce qui est pour donner vie à autre chose.

Encore une fois me serai-je trompée de terme?

Si ça se trouve la violence n'est qu'un point de vue, qu'un problème pour les personnes qui en parlent. C'est vrai, ceux qui se battent pour vivre s'en moquent éperduement qu'il y ait de la violence ou non.  Eux, ils savent juste inévitable et qu'ils se maintiennent continuellement sur une ligne en équilibre, comme tout le reste d'ailleurs

J'avais raison: ce champs est trouffé de mines...

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 916 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

 

Si on en revient à la violence humaine, nous la considérons comme mauvaise surtout si nous en faisons les frais!

 

La violence, pour l'homme comme pour toute autre espèce est un moyen.

Un moyen pour un nombre de questions.

Faut-il survivre ?

Suis menacé ?

Comment me libérer ?

Comment manger ?

etc, la liste est longue, est-ce que l'on peut retenir des raisons qui autorisent la violence ?

Est-ce qu'on peut citer des raisons qui l'interdisent ?

Il y a toujours une question de choix, me semble-t-il, même si souvent les arguments du choix sont incorrects, irréalistes, imaginaires, etc.

Le choix entre l'autre et moi, si je suis poussé hors de la queue qui me permettra de recevoir ce pain gratuit, et s'il me faut ce pain pour survivre, alors, je mordrai la main qui veut me pousser, alors sans doute je pousserais  à mon tour, pour ce pain vital.

L'autre et moi, l'autre ou moi, comment ne pas choisir pour moi ? comment choisir l'autre à ma place ?

Comment lui laisser brouter ce carré d'herbes fraîches ?

Comment le regarder manger et moi mourir de faim ?

Y a-t-il une violence justifiable ? Si l'on veut répondre par "Non", il faut pouvoir tendre ses veines à tous les vampires.

Chaque jour le choix se propose, chaque heure, presque chaque minute, je dois dire qu'il me faut à chaque fois chercher une réponse qui vaille plus que celle que m'apporterait mon chien.

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 151 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 04/01/2020 à 21:32, Don Juan a dit :

La violence, pour l'homme comme pour toute autre espèce est un moyen.

Un moyen pour un nombre de questions.

Faut-il survivre ?

Suis menacé ?

Comment me libérer ?

Comment manger ?

etc, la liste est longue, est-ce que l'on peut retenir des raisons qui autorisent la violence ?

Est-ce qu'on peut citer des raisons qui l'interdisent ?

Il y a toujours une question de choix, me semble-t-il, même si souvent les arguments du choix sont incorrects, irréalistes, imaginaires, etc.

Le choix entre l'autre et moi, si je suis poussé hors de la queue qui me permettra de recevoir ce pain gratuit, et s'il me faut ce pain pour survivre, alors, je mordrai la main qui veut me pousser, alors sans doute je pousserais  à mon tour, pour ce pain vital.

L'autre et moi, l'autre ou moi, comment ne pas choisir pour moi ? comment choisir l'autre à ma place ?

Comment lui laisser brouter ce carré d'herbes fraîches ?

Comment le regarder manger et moi mourir de faim ?

Y a-t-il une violence justifiable ? Si l'on veut répondre par "Non", il faut pouvoir tendre ses veines à tous les vampires.

Chaque jour le choix se propose, chaque heure, presque chaque minute, je dois dire qu'il me faut à chaque fois chercher une réponse qui vaille plus que celle que m'apporterait mon chien.

Le comment me paraît très clair avec des mots. Le seul mot qui répond à toutes ces question est l'amour. Mais c'est si simple que ça en devient la chose la plus difficile à accomplir. Comment ne pas voir une certaine violence envers soi dans le fait de décider de choisir l'autre à sa place?

Peut-être que je vois dans cet acte, une guerre contre soi parce que je ne l'ai jamais expérimenté? Ce que je dis ne peut qu'être le reflet de ce que j'ai constaté et pris pour acquis. Ou alors je l'ai expérimenté et c'était tellement naturel que je ne pensais pas que c'était cet acte simple et nourissant qui représentait à ma rationalité un tel défit?

L'amour serait un acte si puissant qu'en se laissant mourir pour l'autre c'est justement à ce moment qu'on est à notre place. Nous nous sommes rendus tellement mesquins qu'un tel acte nous semble fou et démesuré et que nous inventons des guerres et des histoires pour nous prouver que c'est impossible.

Rien n'est acquis, chaque instant remet tout en cause, même l'amour.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 151 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 04/01/2020 à 18:47, Aruna a dit :

Effectivement, d'abord essayer de circonscrire ce qu'est la violence et ce qu'elle n'est pas.

Ta définition présente la violence comme un excès de force. Je pense qu'elle n'est pas fausse mais insuffisante. Comment se fait il que lorsque j'observe un lion dévorer une gazelle, je n'arrive pas à juger cette action violente alors qu'un simple mot prononcé par mon ennemi me paraît un comble de violence? 

Je mesure le degré de violence au degré de non acceptation du monde qui m'entoure. Le lion dévore la gazelle mais il ne rejette pas son existence. Au contraire, on peut imaginer qu'il la remercie d'être là pour le nourrir. A l'inverse, mon ennemi récuse ma présence. Il n'accepte pas que je sois là. Son regard, sa parole et son geste sont empreints de violence. 

La non acceptation du monde est une caractéristique psychologique de l'humain. Non acceptation de l'insécurité fondamentale de son existence. Je pense que la violence que l'on observe dans ses actes est une réaction à cette non acceptation ou résistance.

Après avoir lu @Don Juan, je dirai que la violence n'est utile que si on décide de se préserver, de se réserver une place privilégiée dans le monde. Elle sera là tant qu'on se verra comme ayant droit à quelque chose.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 151 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

C'est moi ou les sujets en philosophie en ce moment sont vraiment, heu...comment dire? Vraiment incompréhensibles et inintéressants?

Je comprends pas les questions torturées du "café philo".

Le sujet "contre-nature" oppose visiblement deux camps: qui l'emportera? Le vent bien sûre!

Les gros cadors sont sur le sujet "faut-il philosopher avec la culture ou sans la culture ou les deux" (bon c'est pas les mots exacts!)

Et toute la pléïade des sujets sur ...la philosophie elle-même: c'est quoi, c'est où, c'est pour qui, avec ou sans politique, etc...

Et puis les sujets de personnes se posant des questions existencielles, ceux qui soliloquent, ceux qui parlent pour se sentir vivant, ceux qui veulent qu'on leur fasse leurs devoir de philo, etc...

Et puis ce fil sans queue ni tête parce qu'il n'a pas de sujets!!!

Ha! et n'oublions pas ceux qui se prennent pour des extra-terrestres, des étrangers qui, eux, savent penser autrement, alors que leurs mots sonnent creux parce qu'ils n'ont plus rien à s'accrocher.

Qu'est-ce qu'on rigole bien ici!

 

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Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :

Je comprends pas les questions torturées du "café philo".

qu'est-ce qui vous gêne ? 

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il y a 16 minutes, Ambre Agorn a dit :

Rien ne me gêne!

et bien alors pourquoi ? 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 151 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 3 minutes, Ooo a dit :

et bien alors pourquoi ? 

Pourquoi...quoi? Oui je ne comprens pas le pourquoi de vos questions!

Mais mes "reproches", qui n'en sont pas, ne sont que des perches tendues, que des bâtons mis entre vos mains!

J'ai l'impression que vous menez des élèves en cours. Mais vos élèves ne sont pas très studieux!

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il y a 6 minutes, Ambre Agorn a dit :

Mais vos élèves ne sont pas très studieux!

ils ne veulent rien faire. 

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il y a 44 minutes, Ambre Agorn a dit :

Et vous, que voulez-vous faire?

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Ambre Agorn Membre 2 151 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Ooo a dit :

discuter

Tiens, j'ai tenté ça avec quelqu'un recemment...ça s'est terminé par un "je n'aurai pas de temps pour discuter avec vous".

Je ne sais pas si les gens ont du temps pour discuter... Pourquoi avez-vous ce temps?

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il y a 11 minutes, Ambre Agorn a dit :

Je ne sais pas si les gens ont du temps pour discuter... Pourquoi avez-vous ce temps?

je n'ai pas de temps, je suis comme tout le monde. C'est pour cela que je propose cette idée d'un moment où on se donne rendez-vous. Là j'ai été obligé de vous abandonner et je suis là pendant un peu de temps. 

sans parler de ce forum qui met deux heures à s'ouvrir et qui me colle mes messages en double!

Modifié par Invité
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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 151 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
à l’instant, Ooo a dit :

je n'ai pas de temps, je suis comme tout le monde. C'est pour cela que je propose cette idée d'un moment où on se donne rendez-vous. Là j'ai été obligé de vous abandonner et je suis là pendant un peu de temps.

Alors le problème serait la discipline? Je n'étais pas là comme prévu lundi dernier: j'accompagnais ma fille chez le médecin. C'est ainsi pour tout le monde: je ne me sens pas engagée. Pourtant j'ai du temps, mais pas de temps à perdre.

Quel est l'ingrédient qu'il manque alors? Si personne ne semble vouloir ou pouvoir discuter, qu'est-ce qu'on pourrait changer?

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Invité
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à l’instant, Ambre Agorn a dit :

Quel est l'ingrédient qu'il manque alors? Si personne ne semble vouloir ou pouvoir discuter, qu'est-ce qu'on pourrait changer?

on discute de ce qui nous intéresse. Si on est sur un site de math, on aime parler de math. ici, on est sur un site de philo, mais personne ne parle de philo. C'est ça le problème. 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 151 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Ooo a dit :

on discute de ce qui nous intéresse. Si on est sur un site de math, on aime parler de math. ici, on est sur un site de philo, mais personne ne parle de philo. C'est ça le problème. 

C'est génial! Mais tout le monde ici parle de philosophie! Seulement tout le monde a sa vision de "la chose"!

Alors tout le monde a l'impression de parler dans le vide et de lire du vide et c'est le cas, moi la première. Ca part dans tous les sens, mais ça ne va nulle part. On tourne en rond comme un manège enchanteur.

Je lis des sujets à tout va, mais il y a vraiment peu de mots que je garde pour les éprouver dans la vie, des mots qui m'aident et sont concrets au final, des mots qui sont nés dans le sang et dans l'amour.

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