Matzneff, la pédophilie et la loi du silence.

Dans "Les moins de 16 ans", entre autres,  Matzneff, libertin et provocateur, mais surtout pédophile notoire, s'étend sur "ses amours mercenaires" qu'il allait chercher dans les pays en voie de développement (autant garçons que filles), profitant de la prostitution infantile.

Il écrit aussi aimer "les petits culs frais" et encore par exemple que "la chasse aux gosses doit rester un sport périlleux et défendu" (rappelons en passant que des intellectuels de gauche post-soixantuitards ont signé des pétitions afin que les "rapports" entre adultes et enfants soient dépénalisés).

Et encore, Matzneff écrit "Moi, je choisis mes petits amis dans des familles chaotiques et désunies, et je m'en porte très bien, les mères sont moins hostiles quand il n'y a pas d'époux". Dans la préface ajoutée plus tard, il conclue : " Si je devais l'écrire aujourd'hui, je ne changerais pas un seul mot".

Souci de liberté d'expression peut-être, complicité d'un milieu littéraire sans nul doute. Le minimum aurait été d'encadrer ces propos clairement pédophiles d'un avertissement au lecteur.

Comment et jusqu'où la société a t-elle pu consentir à la sexualité entre adultes et enfants ? Sous prétexte de libertés, sous prétexte d'avoir trop longtemps été bridés, des libertaires se sont permis de faire tout et n'importe quoi, y compris avec des enfants. C'est immonde.

Matzneff aujourd'hui... espérons que les Miterrand, Polanski, Dany le rouge et compagnie devront aussi répondre de leur actes pédophiles devant la Justice. Ils le valent bien. 

Il y a 2 heures, Dzag a dit :

j'adore l'idée selon laquelle j'aurais pas le moindre respect pour les victimes en ouvrant un livre....

Moi je ne veux simplement pas me "salir" l'esprit...pas question de lire ce genre de bouquin!

il y a 34 minutes, Morfou a dit :

Moi je ne veux simplement pas me "salir" l'esprit...pas question de lire ce genre de bouquin!

Et moi je veux juste savoir de quoi je parle. Je n'ai aucune confiance dans la presse, dans tous ces garants de la moralité, ces donneurs de leçons qui parfois recrachent des choses sans vraiment savoir de quoi il est question. 

Il y a 1 heure, Dzag a dit :

Et moi je veux juste savoir de quoi je parle. Je n'ai aucune confiance dans la presse, dans tous ces garants de la moralité, ces donneurs de leçons qui parfois recrachent des choses sans vraiment savoir de quoi il est question. 

Etant donné qu'il a lui-même parler de ses écrits...

Il doit être facile de revoir ses interviews dans différentes émissions "littéraires"...

Pas besoin de le lire, suffit de l'écouter!

Comme la Dolto...

Il n'y a rien à en dire, c'est un pédophile assumé...qu'on n'en parle plus!

Qu'il pourrisse dans sa fange...

Pas suffisant de l'écouter pour savoir exactement de quoi on parle, non. Pas suffisant pour avoir une parole et un écrit qui soit le plus puissant possible ensuite. Pas suffisant de suivre la multitude qui scande simplement (oui, c'est simple comme jugement) que c'est un pédocriminel. C'est pas simplement en disant ça qu'on convainc les gens de renoncer à leurs oeillères et à faire entendre leur voix à leur tour, ça ne suffit pas je suis bien placée pour le savoir.

Quand on se retrouve en face de centaines de personnes pour parler d'un sujet et qu'on peut être apostrophé sur telle ou telle chose, mieux vaut savoir exactement de quoi on parle, on n'est plus à refaire le monde en face d'un écran et sous anonymat là.

Il y a 10 heures, Dzag a dit :

Et moi je veux juste savoir de quoi je parle. Je n'ai aucune confiance dans la presse, dans tous ces garants de la moralité, ces donneurs de leçons qui parfois recrachent des choses sans vraiment savoir de quoi il est question. 

Oui Dzag ta méfiance est légitime concernant de nombreux sujets traités par nos médias. Mais ce sujet là est particulier; je me garderais bien d'en lire les détails ou le récit historique tant la banalité et l'indécence seront sans nul doute accompagnées d'un crétinisme patent. 

Mais même sans être militant on peut lire Matzneff, avoir son avis propre enfin c'est pas compliqué à comprendre. Comment parler de Matzneff sans l'avoir lu ? Comment appréhender cette époque sans lire non seulement Matzneff, mais tous les articles de journaux qui sont parus sous forme de tribune signée à l'époque, pour le sexe libre entre adulte et enfant ? Sans voir les émissions de télévision où lui et d'autres "pro-pédophilie" sont apparus ?

Il y a un truc qui a été dit je ne sais plus où et par qui au sujet de Lolita de Nabokov. On dirait que les lecteurs ont oublié que Nabokov dans son bouquin, extirpe Humbert Humbert du déni. Et puis il est bon de savoir aussi que Lolita ressemble fort à un fait divers réel. Mais celui qui parle de Lolita sans avoir lu le livre ne peut pas avoir connaissance de ce long monologue dans le bouquin.

il y a 19 minutes, saxopap a dit :

Oui Dzag ta méfiance est légitime

T'es à côté il me corrigera si jamais. Y a pas de méfiance ni de réserve en encore moins de déni. Il y a surtout une volonté d'avoir sa propre opinion plus étoffée qu'un "c'est un salaud de pédophile" et c'est respectable.

Pour Lolita il est possible voir probable que Nabokov se soit inspiré d'un fait divers réel impliquant un flic pédophile des années 40 dont le nom m'échappe ceci dit que penser des personnes fascinées par des personnages plus que douteux.

 Je connais un vieux monsieur bien sous tout rapport qui cultive une fascination pour Gilles de Rais!!

         C'est un peu effrayant !!

il y a 6 minutes, January a dit :

 

T'es à côté il me corrigera si jamais. Y a pas de méfiance ni de réserve en encore moins de déni. Il y a surtout une volonté d'avoir sa propre opinion plus étoffée qu'un "c'est un salaud de pédophile" et c'est respectable.

Je pointais la "méfiance" légitime au sujet des médias.

Sur le fond tu as raison. Une opinion brute ou radicale n'a pas sa place.

En revanche mon sentiment, ma curiosité naturelle pour les "choses" de la vie, ne versent pas dans le domaine de l'affectif, l'amour et autres sujets de l'âme humaine. Je fais confiance et j'imagine l'infinité de situations aussi justifiables les unes que les autres. 

Le truc pour moi c'est qu'on peut l'avoir cette opinion brute et radicale, on a le droit c'est sans problème, mais qu'on ne juge pas ceux qui préfèrent aller plus avant, parce qu'on ne connaît pas leurs raisons. Tout de suite c'est "vous êtes des pervers, faut avoir un grain pour lire ceci, regarder cela", c'est ça qui me dérange. Personnellement je ne suis pas touchée par ces réflexions, ça fait des années que je gravite dans un milieu que les gens ne comprennent pas, c'est pas grave. Mais d'autres personnes qui voudraient eux aussi mieux comprendre, agir etc.. sont empêchées du coup par ces jugements, elles culpabilisent, c'est quand même un monde de ne pas se rendre compte à quel point c'est dommage. 

On parle beaucoup de la "parole moralisante" en ce moment, et quand elle se fait jour avec violence, on ne la voit carrément pas. C'est fou..

il y a 2 minutes, January a dit :

Le truc pour moi c'est qu'on peut l'avoir cette opinion brute et radicale, on a le droit c'est sans problème, mais qu'on ne juge pas ceux qui préfèrent aller plus avant, parce qu'on ne connaît pas leurs raisons. Tout de suite c'est "vous êtes des pervers, faut avoir un grain pour lire ceci, regarder cela", c'est ça qui me dérange. Personnellement je ne suis pas touchée par ces réflexions, ça fait des années que je gravite dans un milieu que les gens ne comprennent pas, c'est pas grave. Mais d'autres personnes qui voudraient eux aussi mieux comprendre, agir etc.. sont empêchées du coup par ces jugements, elles culpabilisent, c'est quand même un monde de ne pas se rendre compte à quel point c'est dommage. 

On parle beaucoup de la "parole moralisante" en ce moment, et quand elle se fait jour avec violence, on ne la voit carrément pas. C'est fou..

Tu as raison, mais mets-toi à la place des gens (dont moi) : on réagit souvent par amalgame et généralisation.

La plupart des gens vont lire Matzneff pour se rincer l’œil, pas pour approfondir leur connaissance ethnologique de la France des années 70.

En tout cas, si je devais le lire, je m'arrangerais pour que ça ne rapporte pas un euro à lui ou à Gallimard (ou autres maisons d'Edition), merci .epub

il y a 6 minutes, January a dit :

Le truc pour moi c'est qu'on peut l'avoir cette opinion brute et radicale, on a le droit c'est sans problème, mais qu'on ne juge pas ceux qui préfèrent aller plus avant, parce qu'on ne connaît pas leurs raisons. Tout de suite c'est "vous êtes des pervers, faut avoir un grain pour lire ceci, regarder cela", c'est ça qui me dérange. Personnellement je ne suis pas touchée par ces réflexions, ça fait des années que je gravite dans un milieu que les gens ne comprennent pas, c'est pas grave. Mais d'autres personnes qui voudraient eux aussi mieux comprendre, agir etc.. sont empêchées du coup par ces jugements, elles culpabilisent, c'est quand même un monde de ne pas se rendre compte à quel point c'est dommage. 

On parle beaucoup de la "parole moralisante" en ce moment, et quand elle se fait jour avec violence, on ne la voit carrément pas. C'est fou..

Oui, tout ce que tu dis est juste, alors pardonne la rigueur de mes mots précédents.

Je trouve formidable ton opposition à la dictature des évidences. 

Je trouve formidable ton évocation des personnes " empêchées " et culpabilisantes. Oui cela est terrible de couper court aux opinions de certains car jugés par des préjugés. 

C'est fou! 

il y a 3 minutes, Auger a dit :

Tu as raison, mais mets-toi à la place des gens (dont moi) : on réagit souvent par amalgame et généralisation.

Oui je comprends, je reste dans la bienveillance bien sûr  

Je ne crois pas que beaucoup liront Matzneff, je crois que les journalistes ont encore actionné un levier de peur "oulalaa les ventes explosent, y a des tarés pédophiles partout !" Je ne crois pas que ce soit l'exacte vérité, déjà les gens lisent peu, les meilleures ventes ne sont assurément pas de la veine de Matzneff, en gros je me dis qu'un pervers ne va même pas y trouver son compte là dedans, ou alors il faudrait qu'il lise son journal carrément. Ca va plus vite de se palucher devant le dark net non ?

J'ai lu "Le Consentement" de Vanessa Springora et je le recommande à tous ceux qui se demandent comment une jeune ado de 14 ans peut se retrouver "transie d'amour" pour un pervers de 50 ans. A tous ceux qui se demandent comment le pédophile charme et emprisonne sa proie, comment l'entourage ne réagit pas ou même valide, pour répondre à tous vos "pourquoi" et tous vos "comment" : 

La pudeur, l'humilité et le recul avec lesquels Vanessa Springora raconte son histoire est très émouvante. Aucun voyeurisme ici, un récit simple et précis. 

Il y a 2 heures, January a dit :

Pas suffisant de l'écouter pour savoir exactement de quoi on parle, non. Pas suffisant pour avoir une parole et un écrit qui soit le plus puissant possible ensuite. Pas suffisant de suivre la multitude qui scande simplement (oui, c'est simple comme jugement) que c'est un pédocriminel. C'est pas simplement en disant ça qu'on convainc les gens de renoncer à leurs oeillères et à faire entendre leur voix à leur tour, ça ne suffit pas je suis bien placée pour le savoir.

Quand on se retrouve en face de centaines de personnes pour parler d'un sujet et qu'on peut être apostrophé sur telle ou telle chose, mieux vaut savoir exactement de quoi on parle, on n'est plus à refaire le monde en face d'un écran et sous anonymat là.

 

Si les détails de ses turpitudes assumées vous engagent à la lecture...

Pas étonnant qu'il est réussi à écrire et décrire sa vie sexuelle durant si longtemps, (c'est bien la peine d'accuser touts ceux qui ont laissé faire et lui ont même donné un prix littéraire)!

Nous sommes dans un pays libre, chacun à le droit de lire ce qui est à vendre! y compris les pires torchons!

----------------------Quand on se retrouve en face de centaines de personnes pour parler d'un sujet et qu'on peut être apostrophé sur telle ou telle chose, mieux vaut savoir exactement de quoi on parle, on n'est plus à refaire le monde en face d'un écran et sous anonymat là.-----

écrivez vous...Ce mec n'a pas écrit des livres de cuisine où l'on peut poser la question de connaitre la température exacte du four pour ne pas cramé le plat...

il y a 34 minutes, January a dit :

J'ai lu "Le Consentement" de Vanessa Springora et je le recommande à tous ceux qui se demandent comment une jeune ado de 14 ans peut se retrouver "transie d'amour" pour un pervers de 50 ans. A tous ceux qui se demandent comment le pédophile charme et emprisonne sa proie, comment l'entourage ne réagit pas ou même valide, pour répondre à tous vos "pourquoi" et tous vos "comment" : 

La pudeur, l'humilité et le recul avec lesquels Vanessa Springora raconte son histoire est très émouvante. Aucun voyeurisme ici, un récit simple et précis. 

Comment peut on " se demander" cela?  L'amour revêt de nombreuses formes oui, mais il est accessible à tout âge, du plus jeune au plus ancien.

Le charme et son corolaire, le lien, jouissent de cette même intemporalité. Jusque la rien de surprenant. Pour ces raisons je poserais la question autrement: cette enfant Vanessa à t'elle souffert, à t'elle mal vécu à posteriori cette  relation? 

Il me semble que seul cela compte et peut etre pourras tu nous en dire plus à ce sujet. ( pour ceux qui comme moi ne liront pas ce livre dont la qualité ne fait aucun doute.

Merci

il y a une heure, January a dit :

Le truc pour moi c'est qu'on peut l'avoir cette opinion brute et radicale, on a le droit c'est sans problème, mais qu'on ne juge pas ceux qui préfèrent aller plus avant, parce qu'on ne connaît pas leurs raisons. Tout de suite c'est "vous êtes des pervers, faut avoir un grain pour lire ceci, regarder cela", c'est ça qui me dérange. Personnellement je ne suis pas touchée par ces réflexions, ça fait des années que je gravite dans un milieu que les gens ne comprennent pas, c'est pas grave. Mais d'autres personnes qui voudraient eux aussi mieux comprendre, agir etc.. sont empêchées du coup par ces jugements, elles culpabilisent, c'est quand même un monde de ne pas se rendre compte à quel point c'est dommage. 

On parle beaucoup de la "parole moralisante" en ce moment, et quand elle se fait jour avec violence, on ne la voit carrément pas. C'est fou..

De quelles raisons parlez vous? mieux comprendre quoi?

L'époque? j'ai connu, j'ai vu, j'ai entendu... elle n'a contribué qu'à faire ressortir ce qu'il y avait de pire chez l'humain...lire tous ces "intellectuels" de gauche qui nous ont sorti des pétitions à la con sur le droit au sexe à l'enfant...avec les adultes, bien sur!

Bien des "choses" existaient déjà, mais étaient "confidentielles"...plus ou moins d'après qui pratiquait! personne n'essayait d'en faire une normalité comme cela a voulu se faire à cette époque!

il y a 3 minutes, saxopap a dit :

cette enfant Vanessa à t'elle souffert, à t'elle mal vécu à posteriori cette ( détestable) relation? 

Elle en souffre encore. Comme tous ceux et celles à qui c'est arrivé. On est là dans la manipulation la plus perverse, pas dans l'amour, il n'y a pas d'amour, c'est pas ça l'amour. 

Il y a 1 heure, new caravage a dit :

Pour Lolita il est possible voir probable que Nabokov se soit inspiré d'un fait divers réel impliquant un flic pédophile des années 40 dont le nom m'échappe ceci dit que penser des personnes fascinées par des personnages plus que douteux.

 Je connais un vieux monsieur bien sous tout rapport qui cultive une fascination pour Gilles de Rais!!

         C'est un peu effrayant !!

Il y a une différence entre l' "inspiration" d'une histoire étrangère à l'écrivain et les écrits d'un Matzneff acteur et auteur de l'histoire!

il y a 5 minutes, January a dit :

Elle en souffre encore. Comme tous ceux et celles à qui c'est arrivé. On est là dans la manipulation la plus perverse, pas dans l'amour, il n'y a pas d'amour, c'est pas ça l'amour. 

ah ok. Alors compte tenu de cela, le fait le plus important, ce" héros" littéraire est juste un sous-homme, un moins que rien.

il me semblait utile de ne pas statuer en fonction des âges, mais des conséquences affectives.  Mais je peux me tromper...