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Ce que nous les femmes avons oublié pour une vie de couple réussi

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Tatiana00001

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Membre, Posté(e)
Abu nuwas Membre 9 355 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 26/11/2019 à 19:03, Tatiana00001 a dit :

Dans la religion juive il est dit que l'homme domine sur sa femme

Dans la religion chrétienne il est dit que la femme doit se soumettre à son mari

Dans le Coran qu'une femme doit obéir au mari

Franchement,pour une vie de couple réussi,il y a pas mieu,quand on comprend ça et qu'on retrouve ce qu'on est vraiment ça change tout.

 

Dieu nous as fait différent et pas pareil.

Faut écouter les voies de Dieu et non des hommes.

Faut arreter avec ce féminisme ambiant qui dit qu'on est pareil ,non on est différent!N'écoutez plus ces féministes moi même je les écoutais elles avaient tord sur toute la ligne,on ne peut être plus heureuse avec un homme qui est un homme,et quand on s'occupe de son mari et de ses enfants

 

Dans la société c'est pire le féminisme ont fait de nous des esclaves!!

Bjr Tatiana00001, 

 

Dans le Coran, si l'homme obéi au textes, il respecte sa femme, ce qui je l'avoue n'est pas le cas. 

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 28/11/2019 à 02:58, fidel castor a dit :

pourquoi ce discours misogyne a perduré ?... parce que la religion est pouvoir et que les dirigeants religieux sont pas des hommes qui cherchent a apprendre a aimer mais a avoir du pouvoir (c'est pas propre a la religion cette perversion de l'amour ... a un moment tu choisi entre être un monstre ou un être humain face au pouvoir)

pour marie madeleine apôtre c'est écrit nul part même pas dans l'évangile de marie ...par contre elle as un rôle bien supérieur a tout les apôtres sur bien des plan ...

Au sujet de Marie Madeleine, non, je pensais davantage à un débat entre intellectuels. Il serait improbable, de toute façon, qu'une femme ne soit autre chose, dans les écritures, qu'une mère, qu'une vierge, qu'une prostituée ou une gardienne des traditions. Le pouvoir est gardé jalousement par les hommes. Et encore parmi ceux-ci, certains doivent se soumettre à d'autres hommes. La religion est l'outil d'une domination, sociale et de genre. 

Le 02/12/2019 à 20:01, Le Dionysiaque a dit :

Les catholiques s'en tiennent à une liturgie qui interprète les textes. Ils s'en tiennent donc aux textes saints et aux textes liturgiques qui en donnent le sens. Quand le pape se contente de parler ça n'a valeur que de conseil, quand il édite une bulle pontificale c'est alors une règle.

Je prendrai le temps de répondre à la suite un peu plus tard.

 

Les conseils du Pape sont donc suivis ou non est-ce que Jean-Paul II a édité une bulle pontificale quand il a concédé, presque écoeuré, au sujet du préservatif, qu'il protège des MST ? 

Nous ne pouvons décemment vivre avec 2000 ans de retard. Si l'on veut de la résistance, de l'émancipation ou de légalité, il faut remarquer que l'histoire bouge.

Le 06/12/2019 à 01:18, Le Dionysiaque a dit :

En Europe, le dit patriarcat a pris davantage modèle sur l'Antiquité grecque et romaine qui sont sans rapport avec toute cette mythologie. L'époque européenne la plus patriarcale était sans nul doute cette Antiquité grecque et romaine, à tel point que le Moyen Age chrétien paraîtrait presque "féministe" en comparaison (le fin'amor était un raffinement des relations entre les sexes qui me parait supérieure à notre époque), Marie était presque une déesse dans le Royaume de France qui lui était consacré et les Français la priaient à genoux plusieurs fois par jour. Le retour au droit romain à partir de la Renaissance (dont la grande inspiration est l'Antiquité) et qui culmine à la Révolution, dégrade à nouveau la condition féminine. Quand les féministes critiquent "avant", elles parlent en réalité de la bourgeoisie du XIXe siècle. C'est d'ailleurs là que prend véritablement forme cette idéologie.

On en revient cependant à faire remarquer que ce patriarcat honnis est garni de responsabilités lourdes pour les hommes qui expliquait cet ordre. Dans les époques patriarcales on remarquera que le citoyen est un soldat (que ce soit sous la République romaine ou française), tandis qu'à l'époque médiévale la guerre était faite par les nobles et aujourd'hui par des professionnels. Ce sont des choses qui participent à déterminer le rôle des hommes et des femmes dans la société, celui-ci ayant donc été fluctuant (la condition féminine n'est pas une courbe qui monte avec le temps ‒ vision progressiste de l'histoire est erronée ‒ mais plutôt un zigzag). L'important est de comprendre que cette répartition des rôles n'était pas arbitraire et dépendait de facteurs rationnels, comme l'ensemble de l'organisation sociale. Il n'y a réellement que dans les périodes de transition que l'on vit les choses injustement.

"Les religieux" est une expression qui me laisse perplexe car votre déesse Demater avait aussi ses religieux.

C'est un point intéressant. Il y a une confusion entre ce qui relève du dit patriarcat et ce qui relève en réalité de l'individualisme. Il y a quelques décennies (et alors même que la société se rapprochait davantage de ce qu'on pourrait appeler un patriarcat), tout le monde participait à l'éducation des enfants. Même un inconnu dans la rue qui croisait des gosses en train de faire des conneries les sermonnaient. Aujourd'hui c'est impensable, les parents eux-mêmes ne supportent pas que leurs enfants soient repris par des inconnus, et parfois même par des profs. A l'intérieur du cercle familial on a la mère qui sape l'autorité du père et la belle-mère qui sape l'autorité de la mère. Ce sont là les résultats d'une société libérale désordonnée et individualiste mais certainement pas patriarcale, bien au contraire. Or, le féminisme est une déclinaison de l'individualisme (le plus de liberté possible à l'individu) et a rendu la vie des mères plus difficile.

Un sentiment qui a pris du plomb dans l'aile. Pour gronder un enfant il faut affronter la peur de n'être plus aimer par cet enfant durant quelques instants, et les mères ont beaucoup plus de mal avec ça, le rôle ingrat du père d'incarner l'autorité me parait salvateur et fait défaut de plus en plus. Je préfère la complémentarité à la lutte indifférenciatrice des sexes.

L'idée n'est pas que les mères s'interdisent d'être autoritaires et les pères d'être tendres, mais que chacun assume davantage un rôle en fonction de ses qualités propres. Etre équilibré mais ne pas refuser pour autant la spécialisation des rôles qui est bonne et qui se fait d'ailleurs naturellement.

 

Les mythes grecs et latins de l'Antiquité célèbrent sans complexe la violence faite aux femmes : histoires de rapts, de viols, de mariages forcés. La plus célèbre est celle des "deux déesses" vénérées des Grecs (Démeter et Coré). Les cris, la frayeur de Coré montraient bien qu'elle n'était pas consentante. Démeter, sa mère, a ensuite remué les enfers afin de la délivrer d'Hadès. L'art est mémoire et nombreuses sont les oeuvres angoissantes. 

Les femmes avaient droit de faire entendre leur voix au Moyen-Âge. C'est seulement en 1944 qu'elles ont eu droit de voter. Nos droits et libertés ont été accordées sur le tard et n'ont de cesse d'être remis en cause par des croyants ainsi que les populistes. Certains sont croyants et populistes. Double peine. Nous observons un net recul des droits des femmes (et d'abord en matière d'IVG), en Europe, tout comme aux States, dès lors que les populistes sont au pouvoir. Ce sont des arriérés. 

Les révolutionnaires aussi se sont servis des femmes au moment opportun, tout en leur refusant l'égalité en droits, ensuite. Donner d'une main pour mieux reprendre de l'autre. Olympe de Gouge a été plébiscitée par des femmes, pour promouvoir l'égalité et alors qu'elle ne rêvait pas de politique. Il a été toléré quelques femmes de pouvoir et artistes. Elles ne bouleversaient pas trop l'ordre établi, par les hommes. On pouvait bien en accepter quelques unes... Ce que quelques unes peuvent faire, d'autres le pourraient cependant également. Ce sont les plus conscients des conséquences de l'égalité, qui vont être les plus réticents et mettre des freins. Sylvain Maréchal proposait, en 1801, un projet de loi sur la défense d'apprendre à lire aux femmes. Geneviève Fraisse a appelé ceci "démocratie exclusive". 

Pour nos lointains ancêtres, il était étonnant que les femmes aient le pouvoir de faire des enfants (et des deux sexes encore). Les hommes "n'avaient pas" ce pouvoir de faire des fils et ils ont fini par comprendre, à force d'observation, qu'à travers le coït eux-aussi produisaient. Les enfants sont ainsi venus des hommes, comme dans la théorie d'Aristote et d'où la formule "Cet enfant vient de mon sang". Aujourd'hui, nous expliquons toujours que "papa" a mis la petite graine dans ventre de "maman". 

Des hommes, puis des femmes, ont trop longtemps réduits les femmes à leurs fonctions reproductives, à des ventres. La Femme avoir porté l’enfant, pour être pleinement femme, assertion qui a obligé les femmes pendant de trop longues décennies, qui les a tenues occupées et maintenues captives. Nous aurions pu en faire tout autant avec les hommes, puisque la reproduction ne serait se passer de leur participation. Nous leur avons laissé le droit d'être. 

Le corps de la Femme trouve toujours un aspect fonctionnel, pratique pour les hommes. Il n'existe qu'en rapport aux hommes dans la mémoire collectives : les courbes et le corps doux pour inspirer les hommes, le vagin pour donner du plaisir (aux hommes), l'utérus qui fabrique les enfants et le sein qui allaite les nouveaux nés. Le patriarcat glorifie les femmes uniquement dans certaines fonctions (éloge de la mère au foyer et de la gardienne des traditions). Au-dehors de ces fonctions, quant à la biologie féminine, tout est renvoyé au gluant et au flasque, et aux forces du Mal, évidemment. La Femme ne serait  vraiment bonne que quand elle est l'objet. 

Un des principaux fondamentaux de la société patriarcale est l'infériorisation du féminin. De plus en plus d'hommes refusent les canons traditionnels de la masculinité, ses injonctions, finissent par se moquer des masculinités patriarcales et se désolidariser des situations de domination, vis à vis de toutes les violences mais également de la discrimination, du mépris, des stéréotypes avilissants (autant pour les unes, que pour les autres). 

Il y a aussi à gagner à partager le pouvoir, à défendre l'égalité dans le couple et le travail, à défendre le respect absolu du consentement dans la séduction. Quand nous entendons des hommes -souvent jeunes et issus de milieu populaire- dire qu'il n'y a plus le droit de draguer, je pense que c'est faux. Le féminisme n'est pas anti-sexe (tant il ne s'agit pas de dérives). C'est le machisme qui l'est, tant il associe la sexualité à la violence et au mépris. 

Le patriarcat, tel qu'il est présenté par certains hommes, tiendrait davantage du protectorat a contrario de cette domination vantée par les religieux. La soumission, par essence, efface toute coopération, il s'agit d'obliger. Le patriarcat instrumentalisé par la religion ne fait aucunement envie à l'aube de 2020. Il est insensé de promulguer la domination de nos jours (d'un genre ou de l'autre) et ô combien arriéré. Nous pourrions vous lâcher dans l'arène et vous régleriez ainsi vos comptes avec ces néo-féministes, objets de toutes vos attentions.

Pour le reste, les enfants ne s'éduquent pas dans la crainte (du père, tout comme de l'inconnu), dans la violence. Les individus ne souffrant pas de carences dès qu'il s'agit de charisme et de communication n'ont nullement besoin d'avoir recours à la violence, pour se faire entendre et comprendre, poser un cadre. Le terme même "d'Éducation"(Nationale) m'a toujours dérangé. En effet, ce n'est pas à l'école (ni à l'armée non plus) d'éduquer nos enfants, ni même de "redresser" ; plutôt de leur apporter des connaissances, de la culture. Il va toujours du rôle des parents d'éduquer -et de personne d'autre- et conjointement encore, c’est mieux. 
 

Il n'est pas possible de cloisonner les mères, tout comme les pères. Il y a toujours eu des accidents de la vie (abandon du foyer, décès) et des obligations (découchage" dans le cadre professionnel), et les unes tout comme les autres se doivent d'être aussi compétents que polyvalents. Les enfants ne se font pas à la légère, ils s'assument aussi. 

Modifié par Léna-Postrof
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Membre, 55ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Au sujet de Marie Madeleine, non, je pensais davantage à un débat entre intellectuels. Il serait improbable, de toute façon, qu'une femme ne soit autre chose, dans les écritures, qu'une mère, qu'une vierge, qu'une prostituée ou une gardienne des traditions. Le pouvoir est gardé jalousement par les hommes. Et encore parmi ceux-ci, certains doivent se soumettre à d'autres hommes. La religion est l'outil d'une domination, sociale et de genre. 

alors il y a beaucoup de femmes dans la bible qui ont un rôle autres que bobonne (Esther est reine il y a des prophétesse Anne au début de l'évangile de Matthieu donc marie madeleine qui a aucun des rôles que tu dis ...elle est pas une prostituée malgré la rumeur et j'en passe)  et surtout Jésus ne donne non seulement jamais ce rôle a la femme mais prends ce rôle dans le lavement des pieds en clair les mecs doivent participer aux taches menagere ...sinon pour le reste tu as raison

il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

 

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 461 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Le 07/12/2019 à 14:02, Abu nuwas a dit :

Bjr Tatiana00001, 

 

Dans le Coran, si l'homme obéi au textes, il respecte sa femme, ce qui je l'avoue n'est pas le cas. 

 

a+

Respect des femmes...

"34. Les hommes assument les femmes à raison de ce dont Dieu les avantage sur elles et de ce dont ils font dépense sur leurs propres biens. Réciproquement, les bonnes épouses sont dévotieuses et gardent dans l'absence ce que Dieu sauvegarde. Celles de qui vous craignez l'insoumission, faites-leur la morale, désertez leur couche, corrigez-les. Mais une fois ramenées à l'obéissance, ne leur cherchez pas prétexte. Dieu est Auguste et Grand."

Ne parlons pas des femmes musulmanes battues en public, les lapidations l'obligation de cacher leurs corps, bref leur soumission totale à une religion et donc à des hommes.

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Membre, Posté(e)
Abu nuwas Membre 9 355 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, Anatole1949 a dit :

Respect des femmes...

"34. Les hommes assument les femmes à raison de ce dont Dieu les avantage sur elles et de ce dont ils font dépense sur leurs propres biens. Réciproquement, les bonnes épouses sont dévotieuses et gardent dans l'absence ce que Dieu sauvegarde. Celles de qui vous craignez l'insoumission, faites-leur la morale, désertez leur couche, corrigez-les. Mais une fois ramenées à l'obéissance, ne leur cherchez pas prétexte. Dieu est Auguste et Grand."

Ne parlons pas des femmes musulmanes battues en public, les lapidations l'obligation de cacher leurs corps, bref leur soumission totale à une religion et donc à des hommes.

Bsr Anatole1949, 

 

Les hommes assument..... C'est ce que j'expliquais sur un autre topic, la femme ne travaille que pour elle, les charges financières du foyer revenant strictement à l'homme. Par ailleurs j'ai constaté, surtout au pays que plus la jeune fille devenait femme, ensuite mère, et puis grand mère, et plus elle prend le contrôle sur son mari, ce dernier n'ayant plus son mot à dire. 

 

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 461 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 13 minutes, Abu nuwas a dit :

Bsr Anatole1949, 

 

Les hommes assument..... C'est ce que j'expliquais sur un autre topic, la femme ne travaille que pour elle, les charges financières du foyer revenant strictement à l'homme. Par ailleurs j'ai constaté, surtout au pays que plus la jeune fille devenait femme, ensuite mère, et puis grand mère, et plus elle prend le contrôle sur son mari, ce dernier n'ayant plus son mot à dire. 

 

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Eh ben .... y a du boulot !

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Membre, Posté(e)
Abu nuwas Membre 9 355 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 11/12/2019 à 20:30, Anatole1949 a dit :

Eh ben .... y a du boulot !

Bjr Anatole1949, 

 

Je vous le concède, y'a du Taff !!, dans les mentalités. C'est malheureux de voir qu'après des décennies de vie commune et, lors de ce passage de mère à grand mère, que l'homme s'aperçoit réellement qu'il allait à contre courant des idées de sa femme qui ne recherchait que l'intérêt de son mari, et donc celui de sa famille. C'est pour cette raison que l'homme n'a plus son mot à dire. 

 

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