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Le virtuel exacerbe-t-il les émotions ?

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Invité Jane Doe

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il y a 47 minutes, Dzag a dit :

Tu sais qui tu es. Pourquoi donner du crédit aux élucubrations d'un inconnu ?

Parce que qu’on le veuille ou non on tient à notre image, je veux bien passer pour une tatillone, une chieuse parfois, une pète-sec, une intolérante à la bêtise crasse. Mais ce que je ne suis pas, je ne supporte pas qu’on m’en accuse. À mon âge, je ne vais pas me refaire. 

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Invité Dzag
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il y a 1 minute, Ines Presso a dit :

Mais ce que je ne suis pas, je ne supporte pas qu’on m’en accuse. À mon âge, je ne vais pas me refaire. 

si tu ne l'es pas, pourquoi est-ce que tu donnes du crédit à ceux qui, sans même te connaitre, te le dise ? 

 

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il y a 1 minute, Dzag a dit :

si tu ne l'es pas, pourquoi est-ce que tu donnes du crédit à ceux qui, sans même te connaitre, te le dise ? 

 

Le problème, ce n’est pas moi qui donne du crédit, et je sais que tout le monde ne va pas y croire, mais il y en a pour se servir de ça, pour le relayer comme une vérité, et quand quelqu’un te le ressort, bin ça le fait pas. Tout le monde ne fait pas ça heureusement, mais il y en a de plus en plus, qui au lieu de contrecarrer une personne sur ce qu’elle dit, comme elles n’en sont pas capables, elles se contente de faire dans l’ad hominem. Le but étant de cracher son venin, de faire une réputation à la personne, de lui pourrir la vie quand bien même cette personne ne leur parle pas, ne les cite jamais. À force on en prend l’habitude et on réagit moins ou plus du tout, mais ça fait partie des choses qui exacerbent les émotions comme la colère. Mais si colère il y a, des fois elle transparaît ailleurs, on va être agacé plus facilement. 

Je vous doit combien pour la séance docteur , :p

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Invité Dzag
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à l’instant, Ines Presso a dit :

Je vous doit combien pour la séance docteur , :p

Bah je serai mal venu à venir balancer sur les propos des uns et des autres et les attaques en tout genre ;) et faire la leçon sur le bon vocabulaire a avoir. Je serai assez peu crédible !

Mais @Jane Doe a peu être raison, le virtuel peut aggraver les choses.... mais à la seule condition de donner du crédit à des propos qu'on sait faux. Une vendetta virtuelle.... faut bien admettre que c'est de la rigolade. Cela reste un forum, juste un forum, juste des gens qui se parlent sans rien savoir les uns sur les autres (sauf à quelques exceptions). Tu peux t'embrouiller avec quelqu'un et plaisanter avec lui ou elle dans un autre sujet. Faut juste pas se focaliser sur les pseudos.

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Invité Eugène.K
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Invité Eugène.K
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il y a 54 minutes, Dzag a dit :

moi y a un truc que je trouve étrange.... désolé @Jane Doe d'avance parce que c'est un peu du hors sujet. Mais dire P.tain.... ou m.rde.... c'est vraiment moins vulgaire que balancer un bon vieux PUTAIN DE MERDE ?

 

Et pourtant ces deux petits points peuvent cacher tant de poésie....sans compter que je conserve le bénéfice du doute. ;o)

Ha Ha ! ;-)

Et puis les majuscules....ça pique un peu les yeux, non ? On ne devrait jamais parler en majuscule ;-)

et puis....ar..ête d. me  fa..e ...c..ier...co.me ç. !?

;-)

 

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Invité Dzag
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Invité Dzag
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Posté(e)
à l’instant, Eugène.K a dit :

et puis....ar..ête d. me  fa..e ...c..ier...co.me ç. !?

 

;-)

 

là t'as vachement moins le bénéfice du doute ;)

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Invité Spontzy
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Invité Spontzy
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Posté(e)
Pomme C
 
J'ai son image
J'ai son e-mail
Son cœur au bout du clavier
J'ai son visage
Et l'envie d'elle
Sans jamais l'avoir touchée
Dois-je sauver
Ou bien abandonner?
Pomme C
Un homme et une femme
Et c'est tout un programme
Un ciel artificiel
Pomme qui m'allume et qui me quitte
On s'aime trop vite
Le vice et le virtuel...
Elle m'écrit
Mais mon écran
Formate les sentiments
Mais j'imagine
Qu'une machine
Ne peut que faire semblant
M' ADSL
N'est pas vraiment réelle
Pomme C
Un homme et une femme
Et c'est tout un programme
Un ciel artificiel
Pomme qui m'allume et qui me quitte
On s'aime trop vite
C'est le vice et le virtuel...
Un peu d'amour
Copier-coller
Un peu d'amour
Pomme C
Un peu d'amour
Téléchargé
Un peu d'amour à sauver...
A sauver...
Mais l'amour n'est pas virtuel
Pomme C
Un homme et une femme
Et c'est tout un programme
Mais l'amour n'est pas virtuel
Pomme qui m'allume et qui me quitte
On s'aime trop vite
C'est le vice et le virtuel...
Dois-je sauver
Ou bien dois-je abandonner?
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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Chère Jane,

Merci d'avoir eu l'idée de ce sujet, et d'avoir su l'amener de votre façon si douce qui donne à tous la possibilité de s'exprimer sans passion sur un point très sensible (euphémisme). Je vais donc essayer de m'y coller... Bien sûr, j'exprimerai ici mon point de vue personnel, et non une "vérité" quelconque.

Oui. Le virtuel, ou plutôt le média numérique (ce qui est très différent), exacerbe les émotions. Pourquoi? Parce qu'il est fascinant. Nous sommes fascinés par les médias, et d'autant plus par les médias numériques (Marshall McLuhand/"Pour comprendre les médias") Cette fascination par le numérique est très puissante, car le média en question est un prolongement de notre cerveau. Autrement dit, il est littéralement en nous au moins autant que nous sommes en lui. La projection, l'identification et l'enjeu qui en naît sont d'une puissance éventuellement... dévastatrice.

Or, quel est cet enjeu, notamment sur un forum, et par quelle motivation initiale est-il nourri? Elle peut varier d'un forumeur à l'autre (désir de partage, d'enrichissement mutuel, de rencontre, désir d'apprendre, etc.), mais je pense que lorsque l'on parle d'excès (perte de sang froid, intention de nuire à la personne, effondrement émotionnel, etc.), c'est le plus souvent associé à un enjeu particulier: un enjeu de pouvoir! Car le pouvoir est bien l'enjeu central d'un forum. Oh, bien sûr, il se déguise souvent en désir de plaire, de séduire, d'être aimé; désir d'être respecté, admiré, écouté, obéis; désir aussi, manipulatoire?, de se découvrir (s'augmenter?) soi-même dans le regard de l'autre à qui l'on ne livre au final qu'un échantillon choisi (puisqu'on peut tricher du fait de l'anonymat)? Mais tous ces déguisements cachent-ils vraiment l'enjeu central? Je vous laisse juge.

C'est donc l'intention première du forumeur qui va déterminer son exposition émotionnelle. Prenons deux exemples, Jane: à l'évidence, de mon point de vue, vous n'êtes pas ici pour un enjeu de pouvoir. Mais moi, oui! Je m'en défends bien sûr, mais ma présence ici se fondant sur un projet éminemment politique (proposer un chemin pour "changer la société"!), il est indéniable que l'enjeu de pouvoir y est central. Il est donc tout à fait naturel que l'on lise vos posts et les miens différemment. Aucune raison de vous craindre, de se méfier de vous a priori; toutes les bonnes raisons du monde, au contraire, me concernant! Et les posts eux-mêmes sont de natures différentes: nous formulons, vous et moi, des idées de natures différentes, et nous les formulons de façons différentes. Il est donc logique que vous soyez moins (voire jamais) attaquée personnellement, et que je le sois assez fréquemment.

Cependant, "Derrière la saleté, s'étalant à nos yeux... il nous faut regarder..." nous disait Brel. J'ajouterais: il nous faut pardonner. Car derrière la saleté, souvent, il y a la beauté!

En effet, de quoi parlons-nous? De deux choses: d'une part des attaques personnelles, d'autre part des commentaires [que nous jugeons] de mauvaise foi (fallacieux?) et mal intentionnés (à volonté destructrice), que l'on peut se voir opposer.

Qui commet les attaques personnelles, et pourquoi? En fait, les attaques personnelles sont le plus souvent des dérapages involontaires (à charge pour nous de ne pas en faire des dérapages "incontrôlés"). Personne n'est à l'abri des les commettre, sans même s'en rendre compte. Cela m'est arrivé, au moins une fois, sur ce forum: j'avais énoncé un argument qui implicitement créait (attribuait) une intention chez mon interlocuteur (procès d'intention classique quoi). Heureusement, je me suis relu (trop tard, d'accord, mais mieux vaut tard...), et me suis excusé auprès de lui par MP (tout en éditant mon post évidemment, de façon à ce que la demande d'excuse soit également publique). D'accord, il y a des "choses" plus lourdes dont on pourrait penser qu'elles sont délibérées, et pire encore, qu'elles se font de concert (par des attaquants se regroupant en bande donc). Là, dans ce dernier cas, il convient selon moi de poser la question du pourquoi? Pourquoi donc certains forumeurs se regroupent-ils en bande pour attaquer? Parce qu'ils sont lâches. (Lâche, nous le sommes tous, mais ceux-là le sont davantage.)

Comment je discerne les attaques personnelles des commentaires fallacieux? Les deux genres étant le plus souvent mêlés, cela peut être difficile. J'applique donc une règle objective: la loi de Pareto (20/80). Si le post contient 20% d'arguments et 80% de jugements (directs ou indirects) sur ma/la personne: c'est une attaque personnelle; dans le cas inverse: un commentaire fallacieux.

Comment j'adresse les unes et les autres?

Commençons par les attaques personnelles. Mais d'abord, faut-il les adresser? Oui. Il faut toujours les adresser. Il faut se les représenter comme des flèches empoisonnées. Laisseriez-vous une flèche empoisonnée diffuser son poison dans votre corps sans réagir? Cependant, ignorer une attaque est aussi un acte (une façon de l'adresser) quand on décide de le faire. Je veux dire par là: quand il s'agit d'un choix conscient, raisonné, et non d'une fuite. L'attaquant, voyant que vous répondez aux autres et pas à lui, le vivra comme l'expression de votre mépris, et il aura... tort!, car ne descendant pas à son niveau, ce n'est pas lui que vous ignorerez mais son comportement. Le plus souvent, il le vivra comme un échec. Il en tirera conséquence et cherchera une autre victime, plus vulnérable peut-être, mais, sortant d'un échec, il abaissera "le curseur" d'un cran car ce qu'il souhaite au-delà de tout, c'est qu'on lui réponde! (Vous aurez fait œuvre utile!) Donc, ignorer les attaques personnelles est ma première technique, mon premier choix en général (pas systématique pourtant, le degré d'intrusion de l'attaque/la flèche, étant aussi à prendre en compte...). Mais cela devient très difficile quand il s'agit d'attaque en bande...
En effet, la responsabilité individuelle de chacun des membres de la bande devient alors beaucoup plus grave. Les conséquences d'une attaque personnelle concertée sur une personne sensible peuvent être dramatiques. Mortelles? Oui, je le crois. S'y opposer n'est donc plus, pour chacun d'entre-nous, seulement une question de principe, mais d'assistance à personne en danger. D'humanité? Conséquemment, j'en déduis qu'on ne peut s'opposer seul-e à une bande d'attaquants. Il y faut l'aide de la communauté bienveillante.
Dès lors, trois choix possibles: 1) réclamer cette aide (de la communauté) à cors et à cris? Cela ne "fonctionne" pas ainsi, hélas...; 2) ignorer l'attaque et laisser la meute s'épuiser? pourquoi pas, mais dans ce cas elle en sort renforcée: vous ayant fait taire (exercice du pouvoir), chacun de ses membres en sortira convaincu qu'il avait raison de vous mordre aux mollets (sans jamais prendre conscience qu'il vous a peut-être déchiré le cœur) et continuera de plus belle!
Quel est maintenant le troisième choix? Pardonner sincèrement (et publiquement)! Comment le faire? Si votre pardon est sincère, vous saurez trouver le moyen de l'exprimer très simplement. Un simple "Je vous pardonne" pourrait même y suffire (adressez le précisément @untel et @unetelle, etc.) Vous pouvez aussi répondre par une chanson (cf. ci-dessous) ou par un poème! (un exemple ici, sur ForumFr). Mais si votre pardon n'est pas sincère, alors n'essayez même pas de tricher: il y transparaîtra toujours une pointe de fiel, de sarcasme ou d'ironie, et au final vous ne ferez qu'exciter davantage la meute. Pardonner est donc (à mes yeux) incontournable. Et tous en sortiront grandis! Y compris vous. (Juste pour éviter tout malentendu: je suis athée, mais je parle bien ici du pardon au sens que lui donne le christianisme, c'est-à-dire, si je l'ai bien compris: inconditionnel).

Voyons maintenant comment j'adresse les commentaires fallacieux.
Ma "technique" (plutôt "méthode" d'ailleurs, j'adore les méthodes...), repose ici sur trois fondamentaux: respect, temps et cohérence. Je l'applique dans cet ordre. Mais là encore, permettez-moi de prendre un exemple. Quoi de plus parlant qu'un exemple, n'est-ce pas?

Tout récemment, @Marzhin a posté plusieurs commentaires très critiques sur plusieurs de mes principaux sujets sur ce forum (ici, et , entre autres, et pour ne citer que ceux, et notamment le premier, que je prendrai pour illustrer mon propos ici).

Voici les émotions que j'ai ressenties à la première lecture de son analyse critique: agression, injustice, impuissance.

L'agression, je l'ai immédiatement caractérisée en cherchant à la fonder (la confirmer) moi-même, a priori, car évidemment Marzhin et moi-même avions déjà échangé "quelques pointes" par ailleurs. Et ce ne fut pas très difficile: dès le premier paragraphe vraiment critique de son post, juste sous "Bon. Alors.", il me fournissait déjà trois clés: "mon cul", "Wouarf" et "(la démesure) du raisonnement". Ne la tenais-je pas mon agression? N'était-elle pas caractérisée? À mes yeux, elle l'était. Lire la suite au travers de ce prisme n'en devenait qu'une routine sans conséquences réelles, et surtout sans besoin de lire vraiment (d'essayer de comprendre).

L'injustice, je l'ai vue dans le choix que faisait à l'évidence mon opposant d'un langage ésotérique (à mes yeux?). C'est simple, n'est-ce pas?: s'il choisit des mots qui me sont inconnus, et qu'il s'arrange pour construire ses phrases avec, c'est forcément pour que le sens des ses phrases me soit inaccessible, donc pour m'humilier! J'étais donc bien victime d'une injustice, n'est-ce pas?

Quant à l'impuissance, elle découle de l'injustice bien sûr: comment pourrais-je me défendre sans d'abord comprendre et sans même posséder le langage?

Bon, je sentais un peu quand même que quelque chose...

Ne pouvant éviter d'observer le nombre et la densité des arguments déployés par mon "agresseur injuste et dominateur", je devais convenir avec moi-même que j'étais en face d'un commentaire fallacieux, et non d'une attaque personnelle. J'ai donc décidé d'appliquer ma méthode: Respect, Temps et Cohérence (RTC, oui, comme la technologie de... connexion!). J'ai alors relu son texte, comme une première fois (et non comme une recherche de confirmation), en gardant ces trois fondamentaux en tête. En d'autres termes, en y cherchant ce sur quoi je pourrais fonder – ou non! – le respect (à l'égard de son auteur), en me rappelant qu'il faut donner du temps au temps, et donc que rien ne pressait, et enfin, en mettant ce commentaire en perspective de la motivation première de ma présence sur ce forum, de façon à circonscrire – ou non! – l'intérêt, le sens et la cohérence, pour moi de répondre à ce texte (partant du principe ici, que si cela ne faisait pas sens pour moi, je pouvais douter que ma réponse puisse le faire pour mon interlocuteur...).

RTC, donc. Pour le R comme respect, je me suis dit que pour écrire tout ça (tout ce commentaire), pour l'écrire de cette façon-là (à l'évidence très structurée), avec toute cette science (à l'évidence la "techno-philosophie", sans le parodier...), il lui avait fallu d'abord me lire (même s'il dit lui-même n'avoir lu que l'introduction) beaucoup, et surtout, très attentivement (et probablement avec bienveillance)! Dès lors, le respect s'imposait.
Pour le T du temps, c'est facile, cela ne dépend que de moi.
Quant au C de la cohérence, c'est un peu plus subtil: il me fallait trouver comment répondre, sans emprunter son langage philosophique (que je ne possède pas), utilement à la fois pour lui et pour moi, c'est-à-dire répondre vraiment, sur le fond, à ses critiques. Arf! (Oui, moi je préfère "arf" à "wouarf"...) Difficile... Et bien, figurez-vous que j'ai trouvé le moyen! Toutes ses démonstrations (pseudo démonstrations à mes yeux puisque je ne peux les comprendre) sont suivies de conclusions. J'adresserai donc les conclusions, tout simplement. Peu m'importe en effet d'où elles proviennent; ce sont elles qui me posent problème. Et je le ferai bien sûr, dans "ma langue" à moi (c'est-à-dire en m'appuyant sur le raisonnement systémique et non purement philosophique), à charge pour moi d'être assez clair pour qu'il puisse me comprendre (sinon forcément m'approuver). Voilà.

Alors, après, quand le ferai-je...? On verra. Rien ne presse. J'en suis à ma quatrième ou cinquième relecture et je ne comprends toujours pas tout. Mais je suis sûr que mon interlocuteur n'est pas en train de piaffer d'impatience devant son écran... Alors, à quoi bon se précipiter quand on peut laisser un peu de temps au temps? Surtout quand l'émotion est gérée!...

Conclusion (ouf! enfin?...)

Ce que j'ai essayé d'expliquer ici, à l'intention surtout des personnes sensibles qui vivent mal (et pour cause) ce qu'elles considèrent être des agressions, c'est qu'il n'y a pas de fatalité et qu'on a tous les moyens de les gérer (ces agressions). Ce n'est qu'une question de méthode et de raison. Peut-être aussi, quand même, un peu de foi en l'homme?

Tiens, je vous offre pour conclure vraiment, cette magnifique maxime de Bachelard (Gaston) qui gouverne à ma relation à l'autre depuis quarante ans (et que je cite à tout va depuis autant...):

"Celui dont on se défie s'étiole comme une flamme que l'on s'apprête à moucher. Celui à qui l'on fait confiance, prend confiance. Il ouvre chaque jour des perspectives nouvelles. Le monde est son imagination et sa provocation."

Allez, bon courage !

 

  • Merci 1
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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Plouj a dit :

Ce genre de discussions, nous les avons souvent avec mes proches ou entre potes, puisque ce sont des sujets de la vie courante, et sans accrochage ou virulence. Nous n'avons rien d'exceptionnel, discussions entre hommes et femmes, animées mais dans lesquelles, nous mêlons écoute et respect.

Oui, c'est ce qui fait la différence, ne pas voir les émotions sur le visage des gens !

Puis, on ne se connait pas sur un forum, pour la majorité des membres, j'ai même parfois l'impression que certains sont ici pour se venger de quelque chose que l'on ignore, ou pour étaler sa science, faire le beau, presque autant de raisons que de membres.

Puis quoi que l'on en dise, dans la réalité, les mêmes conversations passeront avec des inconnus et pas avec d'autres, le drame, ici, est l'insistance, ce besoin, semble-t-il de chercher à convaincre l'autre jusqu'à ce qu'il soit converti.

Les émotions commandent bien souvent les écrits suivant le vécu de chacun et son humeur du moment.

Je partage ton avis, sauf pour le début. Je ne parle jamais politique avec ma famille. Ils sont tous dans la fonction publique, sauf moi... donc forcément, nous ne voyons les choses de la même façon... ;)

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Membre, 44ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

je devais convenir avec moi-même que j'étais en face d'un commentaire fallacieux, et non d'une attaque personnelle

A moins que ce que vous prenez pour une fallace, ne soit qu'une incompréhension, à commencer par une incompréhension de soi-même. Cela dit, si tout votre raisonnement refusait de me croire injuste et dominateur, pour finir par me dire méchant et faussaire, je ne vois pas d'évolution, cher @Guillaume_des_CS. Et si vous choisissiez plutôt la contre-argumentation factive ? Au bout de laquelle, vous aurez peut-être prouvé que j'étais véreux, qui sait ? ... Je dis ça, je ne dis rien.

Et si nous raisonnions un peu, plutôt que de personnaliser le débat ... est-ce mal, d'argumenter en philosophie ? Question fallacieuse.

Modifié par Marzhin
corrections
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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Marzhin a dit :

A moins que ce que vous prenez pour une fallace, ne soit qu'une incompréhension, à commencer par une incompréhension de soi-même. Cela dit, si tout votre raisonnement refusait de me croire injuste et dominateur, pour finir par me dire méchant et faussaire, je ne vois pas d'évolution, cher @Guillaume_des_CS. Et si vous choisissiez plutôt la contre-argumentation factive ? Au bout de laquelle, vous aurez peut-être prouvé que j'étais véreux, qui sait ? ... Je dis ça, je ne dis rien.

Et si nous raisonnions un peu, plutôt que de personnaliser le débat ... est-ce mal, d'argumenter en philosophie ? Question fallacieuse.

Vous vous trompez de sujet je crois... ;)  
Je n'ai cité ici notre échange qu'à titre d'exemple...

Modifié par Guillaume_des_CS
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Membre, 44ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
à l’instant, Guillaume_des_CS a dit :

Vous vous trompez de sujet je crois... ;) 

A moins que ce ne soit vous. J'ai remercié votre précédent message de ce que vous m'avez cité, afin de ne pas parler dans mon dos, à m'accorder finalement un droit de réponse. Clin d’œil. Allez je file.

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Invité Jane Doe
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe
Invité Jane Doe Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Guillaume_des_CS a dit :

Chère Jane,   Cher Guillaume

Merci d'avoir eu l'idée de ce sujet, et d'avoir su l'amener de votre façon si douce qui donne à tous la possibilité de s'exprimer sans passion sur un point très sensible (euphémisme). Je vais donc essayer de m'y coller... Bien sûr, j'exprimerai ici mon point de vue personnel, et non une "vérité" quelconque.  Merci pour cette réponse argumentée.

Oui. Le virtuel, ou plutôt le média numérique (ce qui est très différent), exacerbe les émotions. Pourquoi? Parce qu'il est fascinant. Nous sommes fascinés par les médias, et d'autant plus par les médias numériques (Marshall McLuhand/"Pour comprendre les médias") Cette fascination par le numérique est très puissante, car le média en question est un prolongement de notre cerveau. Autrement dit, il est littéralement en nous au moins autant que nous sommes en lui. La projection, l'identification et l'enjeu qui en naît sont d'une puissance éventuellement... dévastatrice.

Je suis complètement d'accord avec cette phrase. Je n'ai rien à ajouter.

Or, quel est cet enjeu, notamment sur un forum, et par quelle motivation initiale est-il nourri? Elle peut varier d'un forumeur à l'autre (désir de partage, d'enrichissement mutuel, de rencontre, désir d'apprendre, etc.), mais je pense que lorsque l'on parle d'excès (perte de sang froid, intention de nuire à la personne, effondrement émotionnel, etc.), c'est le plus souvent associé à un enjeu particulier: un enjeu de pouvoir! Car le pouvoir est bien l'enjeu central d'un forum. Oh, bien sûr, il se déguise souvent en désir de plaire, de séduire, d'être aimé; désir d'être respecté, admiré, écouté, obéis; désir aussi, manipulatoire?, de se découvrir (s'augmenter?) soi-même dans le regard de l'autre à qui l'on ne livre au final qu'un échantillon choisi (puisqu'on peut tricher du fait de l'anonymat)? Mais tous ces déguisements cachent-ils vraiment l'enjeu central? Je vous laisse juge.

Là encore, je ne peux qu'être d'accord avec vous, même si le terme et l'idée de pouvoir me déplaît.

C'est donc l'intention première du forumeur qui va déterminer son exposition émotionnelle. Prenons deux exemples, Jane: à l'évidence, de mon point de vue, vous n'êtes pas ici pour un enjeu de pouvoir.

Vous vous trompez d'après votre propre définition, je ne suis pas là par hasard, donc pour un enjeu de pouvoir.

Mais moi, oui! Je m'en défends bien sûr, mais ma présence ici se fondant sur un projet éminemment politique (proposer un chemin pour "changer la société"!), il est indéniable que l'enjeu de pouvoir y est central. Il est donc tout à fait naturel que l'on lise vos posts et les miens différemment. Aucune raison de vous craindre, de se méfier de vous a priori; toutes les bonnes raisons du monde, au contraire, me concernant! Et les posts eux-mêmes sont de natures différentes: nous formulons, vous et moi, des idées de natures différentes, et nous les formulons de façons différentes. Il est donc logique que vous soyez moins (voire jamais) attaquée personnellement, et que je le sois assez fréquemment.

Jusqu'ici je n'ai jamais eu à argumenter quoique ce soit, c'est sans doute pour cela qu'il n'y a jamais eu de conflit ou d'attaque.

Cependant, "Derrière la saleté, s'étalant à nos yeux... il nous faut regarder..." nous disait Brel. J'ajouterais: il nous faut pardonner. Car derrière la saleté, souvent, il y a la beauté!

Je n'en suis pas si sure.

En effet, de quoi parlons-nous? De deux choses: d'une part des attaques personnelles, d'autre part des commentaires [que nous jugeons] de mauvaise foi (fallacieux?) et mal intentionnés (à volonté destructrice), que l'on peut se voir opposer.

Qui commet les attaques personnelles, et pourquoi? En fait, les attaques personnelles sont le plus souvent des dérapages involontaires (à charge pour nous de ne pas en faire des dérapages "incontrôlés"). Personne n'est à l'abri des les commettre, sans même s'en rendre compte. Cela m'est arrivé, au moins une fois, sur ce forum: j'avais énoncé un argument qui implicitement créait (attribuait) une intention chez mon interlocuteur (procès d'intention classique quoi). Heureusement, je me suis relu (trop tard, d'accord, mais mieux vaut tard...), et me suis excusé auprès de lui par MP (tout en éditant mon post évidemment, de façon à ce que la demande d'excuse soit également publique). D'accord, il y a des "choses" plus lourdes dont on pourrait penser qu'elles sont délibérées, et pire encore, qu'elles se font de concert (par des attaquants se regroupant en bande donc). Là, dans ce dernier cas, il convient selon moi de poser la question du pourquoi? Pourquoi donc certains forumeurs se regroupent-ils en bande pour attaquer? Parce qu'ils sont lâches. (Lâche, nous le sommes tous, mais ceux-là le sont davantage.)

Vous avez une vision bien plus optimiste sur le monde que moi. Je pense que certains sont parfaitement conscient d'être blessant, pour certains je pense même que c'est devenu un sport olympique.

Comment je discerne les attaques personnelles des commentaires fallacieux? Les deux genres étant le plus souvent mêlés, cela peut être difficile. J'applique donc une règle objective: la loi de Pareto (20/80). Si le post contient 20% d'arguments et 80% de jugements (directs ou indirects) sur ma/la personne: c'est une attaque personnelle; dans le cas inverse: un commentaire fallacieux.

Comment j'adresse les unes et les autres?

Commençons par les attaques personnelles. Mais d'abord, faut-il les adresser? Oui. Il faut toujours les adresser. Il faut se les représenter comme des flèches empoisonnées. Laisseriez-vous une flèche empoisonnée diffuser son poison dans votre corps sans réagir? Cependant, ignorer une attaque est aussi un acte (une façon de l'adresser) quand on décide de le faire. Je veux dire par là: quand il s'agit d'un choix conscient, raisonné, et non d'une fuite. L'attaquant, voyant que vous répondez aux autres et pas à lui, le vivra comme l'expression de votre mépris, et il aura... tort!, car ne descendant pas à son niveau, ce n'est pas lui que vous ignorerez mais son comportement. Le plus souvent, il le vivra comme un échec. Il en tirera conséquence et cherchera une autre victime, plus vulnérable peut-être, mais, sortant d'un échec, il abaissera "le curseur" d'un cran car ce qu'il souhaite au-delà de tout, c'est qu'on lui réponde! (Vous aurez fait œuvre utile!) Donc, ignorer les attaques personnelles est ma première technique, mon premier choix en général (pas systématique pourtant, le degré d'intrusion de l'attaque/la flèche, étant aussi à prendre en compte...). Mais cela devient très difficile quand il s'agit d'attaque en bande...
En effet, la responsabilité individuelle de chacun des membres de la bande devient alors beaucoup plus grave. Les conséquences d'une attaque personnelle concertée sur une personne sensible peuvent être dramatiques. Mortelles? Oui, je le crois. S'y opposer n'est donc plus, pour chacun d'entre-nous, seulement une question de principe, mais d'assistance à personne en danger. D'humanité? Conséquemment, j'en déduis qu'on ne peut s'opposer seul-e à une bande d'attaquants. Il y faut l'aide de la communauté bienveillante.

Là encore je vous crois trop optimiste. l'être humain fonctionne en bande contre une victime désignée.


Dès lors, trois choix possibles: 1) réclamer cette aide (de la communauté) à cors et à cris? Cela ne "fonctionne" pas ainsi, hélas...; 2) ignorer l'attaque et laisser la meute s'épuiser? pourquoi pas, mais dans ce cas elle en sort renforcée: vous ayant fait taire (exercice du pouvoir), chacun de ses membres en sortira convaincu qu'il avait raison de vous mordre aux mollets (sans jamais prendre conscience qu'il vous a peut-être déchiré le cœur) et continuera de plus belle!
Quel est maintenant le troisième choix? Pardonner sincèrement (et publiquement)! Comment le faire? Si votre pardon est sincère, vous saurez trouver le moyen de l'exprimer très simplement. Un simple "Je vous pardonne" pourrait même y suffire (adressez le précisément @untel et @unetelle, etc.) Vous pouvez aussi répondre par une chanson (cf. ci-dessous) ou par un poème! (un exemple ici, sur ForumFr). Mais si votre pardon n'est pas sincère, alors n'essayez même pas de tricher: il y transparaîtra toujours une pointe de fiel, de sarcasme ou d'ironie, et au final vous ne ferez qu'exciter davantage la meute. Pardonner est donc (à mes yeux) incontournable. Et tous en sortiront grandis! Y compris vous. (Juste pour éviter tout malentendu: je suis athée, mais je parle bien ici du pardon au sens que lui donne le christianisme, c'est-à-dire, si je l'ai bien compris: inconditionnel).

Voyons maintenant comment j'adresse les commentaires fallacieux.
Ma "technique" (plutôt "méthode" d'ailleurs, j'adore les méthodes...), repose ici sur trois fondamentaux: respect, temps et cohérence. Je l'applique dans cet ordre. Mais là encore, permettez-moi de prendre un exemple. Quoi de plus parlant qu'un exemple, n'est-ce pas?

Tout récemment, @Marzhin a posté plusieurs commentaires très critiques sur plusieurs de mes principaux sujets sur ce forum (ici, et , entre autres, et pour ne citer que ceux, et notamment le premier, que je prendrai pour illustrer mon propos ici).

Voici les émotions que j'ai ressenties à la première lecture de son analyse critique: agression, injustice, impuissance.

L'agression, je l'ai immédiatement caractérisée en cherchant à la fonder (la confirmer) moi-même, a priori, car évidemment Marzhin et moi-même avions déjà échangé "quelques pointes" par ailleurs. Et ce ne fut pas très difficile: dès le premier paragraphe vraiment critique de son post, juste sous "Bon. Alors.", il me fournissait déjà trois clés: "mon cul", "Wouarf" et "(la démesure) du raisonnement". Ne la tenais-je pas mon agression? N'était-elle pas caractérisée? À mes yeux, elle l'était. Lire la suite au travers de ce prisme n'en devenait qu'une routine sans conséquences réelles, et surtout sans besoin de lire vraiment (d'essayer de comprendre).

L'injustice, je l'ai vue dans le choix que faisait à l'évidence mon opposant d'un langage ésotérique (à mes yeux?). C'est simple, n'est-ce pas?: s'il choisit des mots qui me sont inconnus, et qu'il s'arrange pour construire ses phrases avec, c'est forcément pour que le sens des ses phrases me soit inaccessible, donc pour m'humilier! J'étais donc bien victime d'une injustice, n'est-ce pas?

Quant à l'impuissance, elle découle de l'injustice bien sûr: comment pourrais-je me défendre sans d'abord comprendre et sans même posséder le langage?

Bon, je sentais un peu quand même que quelque chose...

Ne pouvant éviter d'observer le nombre et la densité des arguments déployés par mon "agresseur injuste et dominateur", je devais convenir avec moi-même que j'étais en face d'un commentaire fallacieux, et non d'une attaque personnelle. J'ai donc décidé d'appliquer ma méthode: Respect, Temps et Cohérence (RTC, oui, comme la technologie de... connexion!). J'ai alors relu son texte, comme une première fois (et non comme une recherche de confirmation), en gardant ces trois fondamentaux en tête. En d'autres termes, en y cherchant ce sur quoi je pourrais fonder – ou non! – le respect (à l'égard de son auteur), en me rappelant qu'il faut donner du temps au temps, et donc que rien ne pressait, et enfin, en mettant ce commentaire en perspective de la motivation première de ma présence sur ce forum, de façon à circonscrire – ou non! – l'intérêt, le sens et la cohérence, pour moi de répondre à ce texte (partant du principe ici, que si cela ne faisait pas sens pour moi, je pouvais douter que ma réponse puisse le faire pour mon interlocuteur...).

RTC, donc. Pour le R comme respect, je me suis dit que pour écrire tout ça (tout ce commentaire), pour l'écrire de cette façon-là (à l'évidence très structurée), avec toute cette science (à l'évidence la "techno-philosophie", sans le parodier...), il lui avait fallu d'abord me lire (même s'il dit lui-même n'avoir lu que l'introduction) beaucoup, et surtout, très attentivement (et probablement avec bienveillance)! Dès lors, le respect s'imposait.
Pour le T du temps, c'est facile, cela ne dépend que de moi.
Quant au C de la cohérence, c'est un peu plus subtil: il me fallait trouver comment répondre, sans emprunter son langage philosophique (que je ne possède pas), utilement à la fois pour lui et pour moi, c'est-à-dire répondre vraiment, sur le fond, à ses critiques. Arf! (Oui, moi je préfère "arf" à "wouarf"...) Difficile... Et bien, figurez-vous que j'ai trouvé le moyen! Toutes ses démonstrations (pseudo démonstrations à mes yeux puisque je ne peux les comprendre) sont suivies de conclusions. J'adresserai donc les conclusions, tout simplement. Peu m'importe en effet d'où elles proviennent; ce sont elles qui me posent problème. Et je le ferai bien sûr, dans "ma langue" à moi (c'est-à-dire en m'appuyant sur le raisonnement systémique et non purement philosophique), à charge pour moi d'être assez clair pour qu'il puisse me comprendre (sinon forcément m'approuver). Voilà.

Alors, après, quand le ferai-je...? On verra. Rien ne presse. J'en suis à ma quatrième ou cinquième relecture et je ne comprends toujours pas tout. Mais je suis sûr que mon interlocuteur n'est pas en train de piaffer d'impatience devant son écran... Alors, à quoi bon se précipiter quand on peut laisser un peu de temps au temps? Surtout quand l'émotion est gérée!...

Conclusion (ouf! enfin?...)

Ce que j'ai essayé d'expliquer ici, à l'intention surtout des personnes sensibles qui vivent mal (et pour cause) ce qu'elles considèrent être des agressions, c'est qu'il n'y a pas de fatalité et qu'on a tous les moyens de les gérer (ces agressions). Ce n'est qu'une question de méthode et de raison. Peut-être aussi, quand même, un peu de foi en l'homme?

Je suis d'accord.

Tiens, je vous offre pour conclure vraiment, cette magnifique maxime de Bachelard (Gaston) qui gouverne à ma relation à l'autre depuis quarante ans (et que je cite à tout va depuis autant...):

"Celui dont on se défie s'étiole comme une flamme que l'on s'apprête à moucher. Celui à qui l'on fait confiance, prend confiance. Il ouvre chaque jour des perspectives nouvelles. Le monde est son imagination et sa provocation."

Cela est bien trop risqué à mon goût mais c'est une belle vision de la relation.

Allez, bon courage !

 

 

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 110 685 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
Il y a 1 heure, soisig a dit :

Je partage ton avis, sauf pour le début. Je ne parle jamais politique avec ma famille. Ils sont tous dans la fonction publique, sauf moi... donc forcément, nous ne voyons les choses de la même façon... ;)

Ah mais je parlais de mon cas, ensuite c'est selon les engagements de chacun. J'ai des potes et de très bon amis fonctionnaires et nous refaisons le monde souvent... chacun donnant son avis et ses ressentis.

Je comprends bien que le vilain petit canard ait du mal à donner son avis ! ;)

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Invité Dzag
Invités, Posté(e)
Invité Dzag
Invité Dzag Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Guillaume_des_CS a dit :

 

Tout récemment, @Marzhin a posté plusieurs commentaires très critiques sur plusieurs de mes principaux sujets sur ce forum (ici, et , entre autres, et pour ne citer que ceux, et notamment le premier, que je prendrai pour illustrer mon propos ici).

 

C'est quand même une méthode assez étrange....

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 110 685 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Lucky Chloe a dit :

non, le virtuel n’exacerbe pas les émotions

Il y a 8 heures, Lucky Chloe a dit :

Au début, c’était une relation virtuelle certes, mais ils étaient tous les deux sincères. Aujourd’hui, ils sont mariés et sont toujours fous amoureux l’un de l’autre. D’ailleurs, c’est leur sincérité qui les a rapprochés.

Je trouve cela contradictoire.

Leur histoire commence par le virtuel, ils ressentent une sincérité l'un envers l'autre, donc une émotion, qui aboutira à leur amour.

 

 

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Invité Jane Doe
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe
Invité Jane Doe Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, Lucky Chloe a dit :

Bonjour,

Personnellement, je pense que non, le virtuel n’exacerbe pas les émotions. Puis, cela dépend des personnes et l’important, c’est qu’elles expriment ce qu’elles ont sur le cœur.

Ma meilleure amie a rencontré son époux sur une appli de rencontre. Au début, c’était une relation virtuelle certes, mais ils étaient tous les deux sincères. Aujourd’hui, ils sont mariés et sont toujours fous amoureux l’un de l’autre. D’ailleurs, c’est leur sincérité qui les a rapprochés.

Lis cet article : https://dubonheuretdeslivres.com/comprendre-ses-emotions/ , il t’aidera à comprendre les émotions des autres.

je ne comprends pas bien, si je crois que le virtuel exacerbe les émotions, je ne fais pas de lien avec la sincérité. Je pense que les émotions sont sincères mais je crois qu'elles pourraient être amplifiées par le virtuel. 

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 110 685 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 1 minute, Jane Doe a dit :

les émotions sont sincères mais je crois qu'elles pourraient être amplifiées par le virtuel. 

Et vice versa ! les émotions virtuelles pourraient être amplifiées par le réel .

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Invité Jane Doe
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe
Invité Jane Doe Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, Plouj a dit :

Et vice versa ! les émotions virtuelles pourraient être amplifiées par le réel .

A condition que l'on passe du virtuel au réel, dans l'amour ou le désir, il y a sans doute cette envie, c'est peut être même l'objectif initial, mais pour les autres émotions que l'on voir sur ce forum par exemple, j'en doute.

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 110 685 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Jane Doe a dit :

mais pour les autres émotions que l'on voir sur ce forum

Lesquelles par exemple, joie, tristesse, dégoût, peur, colère, surprise ... liste non exhaustive.

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