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Pourquoi déteste-t-on les belles-mères?*


Petit ours

Messages recommandés

Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 21ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 438 messages
Maitre des forums‚ 21ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

http://www.slate.fr/story/160357/pourquoi-deteste-on-belles-meres

«Ah oui, quand est-ce qu’on va les supprimer / Toutes ces sacrées belles-mères? / On d’vrait voter une loi pour les noyer / Ou pour les mettre en fourrière / Alors les femmes et les maris / Je le proclame, seront ravis!»(1) Ces aimables paroles, tirées de «La Chanson des belles-mères», datent de 1913. Mais un peu plus d’un siècle plus tard, force est de constater que l’animosité envers les mères de nos partenaires a toujours cours.

La preuve avec ces quelques articles de la presse féminine aux titres évocateurs: «Je ne supporte plus ma belle-mère!», «5 astuces (simples) pour plaire à sa belle-mère», «Ma belle-mère et moi, amour ou haine?» ou encore «Belle-mère envahissante: comment lui répondre gentiment?». Comme s’il était évident que l’on ne pouvait s’entendre avec cette femme-là, qui serait par nature possessive, oppressante, détestable… En somme, parée de tous les défauts.

Évidemment, des belles-mères insupportables, ça existe. Il ne s’agit pas non plus de nier l’apparition de conflits familiaux, qui plus est avec un individu que l’on se retrouve forcé de côtoyer parce que l’on a jeté son dévolu sur son enfant.

Reste que, «si les relations entre belle-mère / gendre ou bru, leurs affinités et leurs inimitiés sont affaire de personnes, elles sont inévitablement dépendantes des identités de genre de leur époque», écrit l’historienne Yannick Ripa dans l’ouvrage collectif L’étonnante histoire des belles-mères, qu’elle a dirigé.

L’aversion envers la figure de la «belle-doche», que les crispations naissent avec sa belle-fille ou bien avec son beau-fils, est effectivement une création de la société patriarcale. Ce qui explique pourquoi ce personnage abhorré n’a pas d’équivalent masculin.

Intérim patriarcal

Avant la seconde moitié du XIXe siècle, les heurts ont lieu entre la bru et la belle-mère. Oubliez les histoires de jalousie entre femmes, la mère qui ne saurait accepter de se faire voler son fils par une étrangère et l’épouse qui ne voudrait pas qu’une maîtresse femme s’immisce dans sa relation de couple: il s'agit d’abord d'une question de pouvoir et d’organisation de la famille.

La coutume voulait que le jeune couple vive avec la famille, et donc les parents, de l’époux. «Jusqu’au début du XIXe siècle, plusieurs générations vivaient sous le même toit. On fonctionnait en famille élargie», nous indique Yannick Ripa.

«La jeune épousée était obligée de se plier à ce que décidait la belle-mère, qui devenait, quand un pouvoir politique était en jeu, une sorte de régente.»

«La gestion du foyer revenait à la mère, poursuit-elle. En l’absence du fils, elle était dépositaire, par intérim, de l’autorité patriarcale. La jeune épousée était obligée de se plier à ce que décidait la belle-mère, qui, après avoir joué un grand rôle dans la stratégie matrimoniale et la recherche de la conjointe, surveillait par exemple sa fidélité et devenait, quand un pouvoir politique était en jeu, une sorte de régente». Ambiance.

Alors que les deux femmes «poursuivent le même but: posséder une parcelle du pouvoir masculin –celui du fils pour l’une, de l’époux pour l’autre», synthétise l’historienne en conclusion de l’ouvrage, le public a tendance à se ranger du côté de la bru.

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Membre, Directeur, Administrateur, 42ans Posté(e)
Fuck Them All Membre 12 686 messages
42ans‚ Directeur, Administrateur,
Posté(e)

Tu vas encore faire combien de pourquoi on déteste ?

Pourquoi on déteste les mouches ? Pourquoi on déteste le caca ? Pourquoi on déteste faire le ménage ? Etc....

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

A Petit Ours : imagine l'horreur : une belle-mère poilue, sur une trottinette électrique! Une vision de cauchemar!:o

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Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 21ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 438 messages
Maitre des forums‚ 21ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

Si on reprend tous les pourquoi déteste on http://www.slate.fr/societe/pourquoi-detester

ça fait une vielle  belle mère  en couple rousse et  poilu en trottinette  supportrice de foot parisienne d'origine corse  féministe journaliste pro Hollande  punk a chien :dance:ancienne scouts et première de la classe et surtout en math 

il y a 4 minutes, Gouderien a dit :

A Petit Ours : imagine l'horreur : une belle-mère poilue, sur une trotinnette électrique! Une vision de cauchemar!:o

 

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Petit ours a dit :

Si on reprend tous les pourquoi déteste on http://www.slate.fr/societe/pourquoi-detester

ça fait une vielle  belle mère  en couple rousse et  poilu en trottinette  supportrice de foot parisienne d'origine corse  féministe journaliste pro Hollande  punk a chien :dance:ancienne scouts et première de la classe et surtout en math 

 

Attention à ce que tu dis sur les Corses!

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 648 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Eh bien, je vais être l'exception qui confirme la règle, moi, j'aimais beaucoup ma petite belledoche, Elle est morte,il y a presque deux ans et elle me manque. J'ai perdu une grande alliée dans ma vie. Bon, vers la fin, elle radotait et elle était sourde, c'était énervant. ..Mais je l'ai aidée et ai été présente jusqu'à la fin.

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Membre, 58ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 597 messages
Forumeur expérimenté‚ 58ans‚
Posté(e)

comme disaient les inconnus "belle mère, galère"

je ne pourrais jamais être polygame, vous imaginez , 4 belles mères, ...

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Je n'ai pas de problème avec ma belle-mère : comme elle contredit systématiquement, je dis oui à tout ce qu'elle peut sortir comme âneries.

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Membre, 55ans Posté(e)
grenouille11 Membre 252 messages
Forumeur en herbe ‚ 55ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, Petit ours a dit :

http://www.slate.fr/story/160357/pourquoi-deteste-on-belles-meres

«Ah oui, quand est-ce qu’on va les supprimer / Toutes ces sacrées belles-mères? / On d’vrait voter une loi pour les noyer / Ou pour les mettre en fourrière / Alors les femmes et les maris / Je le proclame, seront ravis!»(1) Ces aimables paroles, tirées de «La Chanson des belles-mères», datent de 1913. Mais un peu plus d’un siècle plus tard, force est de constater que l’animosité envers les mères de nos partenaires a toujours cours.

La preuve avec ces quelques articles de la presse féminine aux titres évocateurs: «Je ne supporte plus ma belle-mère!», «5 astuces (simples) pour plaire à sa belle-mère», «Ma belle-mère et moi, amour ou haine?» ou encore «Belle-mère envahissante: comment lui répondre gentiment?». Comme s’il était évident que l’on ne pouvait s’entendre avec cette femme-là, qui serait par nature possessive, oppressante, détestable… En somme, parée de tous les défauts.

Évidemment, des belles-mères insupportables, ça existe. Il ne s’agit pas non plus de nier l’apparition de conflits familiaux, qui plus est avec un individu que l’on se retrouve forcé de côtoyer parce que l’on a jeté son dévolu sur son enfant.

Reste que, «si les relations entre belle-mère / gendre ou bru, leurs affinités et leurs inimitiés sont affaire de personnes, elles sont inévitablement dépendantes des identités de genre de leur époque», écrit l’historienne Yannick Ripa dans l’ouvrage collectif L’étonnante histoire des belles-mères, qu’elle a dirigé.

L’aversion envers la figure de la «belle-doche», que les crispations naissent avec sa belle-fille ou bien avec son beau-fils, est effectivement une création de la société patriarcale. Ce qui explique pourquoi ce personnage abhorré n’a pas d’équivalent masculin.

Intérim patriarcal

Avant la seconde moitié du XIXe siècle, les heurts ont lieu entre la bru et la belle-mère. Oubliez les histoires de jalousie entre femmes, la mère qui ne saurait accepter de se faire voler son fils par une étrangère et l’épouse qui ne voudrait pas qu’une maîtresse femme s’immisce dans sa relation de couple: il s'agit d’abord d'une question de pouvoir et d’organisation de la famille.

La coutume voulait que le jeune couple vive avec la famille, et donc les parents, de l’époux. «Jusqu’au début du XIXe siècle, plusieurs générations vivaient sous le même toit. On fonctionnait en famille élargie», nous indique Yannick Ripa.

«La jeune épousée était obligée de se plier à ce que décidait la belle-mère, qui devenait, quand un pouvoir politique était en jeu, une sorte de régente.»

«La gestion du foyer revenait à la mère, poursuit-elle. En l’absence du fils, elle était dépositaire, par intérim, de l’autorité patriarcale. La jeune épousée était obligée de se plier à ce que décidait la belle-mère, qui, après avoir joué un grand rôle dans la stratégie matrimoniale et la recherche de la conjointe, surveillait par exemple sa fidélité et devenait, quand un pouvoir politique était en jeu, une sorte de régente». Ambiance.

Alors que les deux femmes «poursuivent le même but: posséder une parcelle du pouvoir masculin –celui du fils pour l’une, de l’époux pour l’autre», synthétise l’historienne en conclusion de l’ouvrage, le public a tendance à se ranger du côté de la bru.

J'ai eu deux belles-mère que je n'ai pas detesté, aucune des deux n'ont essayé de garder leur fils pour elle seule, au contraire, elles etaient heureuses qu'ils fassent leur vie. Avec la dernière, j'étais même assez complice.

Meme si parfois on ne s'entend pas, ça n'a rien à voir avec le fait d'être belle-mère, c'est juste une histoire de caractère. On peut detester sa propre soeur ou un des beau frère, même un collègue de travail ou un people. Detester une belle-mère me parait être une légende urbaine.

Il existe surement des belles-mere possessive envers leur enfant qui n'arrivent pas à couper le cordon ombilical, mais elle ne sont pas légion. A mon avis.

Je serais d'avis, meme, de casser cette légende pour ne pas faire peur aux futurs gendre et belle-filles ;)

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