Affaire Gabin : condamnation du médecin et procès en appel

À partir d'aujourd'hui, les parents du petit Gabin, 22 mois, devront s’expliquer devant la cour d’assises de la Creuse sur la mort de leur enfant. Ils encourent une peine de 30 ans d’emprisonnement.  Ils sont accusés d’avoir laissé mourir leur enfant de malnutrition et par manque de soins, en juin 2013. Ils sont également parent d'un garçon plus âgé, et comparaîtront libres.

Le médecin généraliste qui l’a suivi et vu 7 fois, est, lui, renvoyé devant le tribunal correctionnel de Guéret en 2020, pour non-assistance à personne en danger, pour n’avoir ni accompagné ni signalé l’enfant victime de maltraitances. Il sera entendu lors de ce procès d’assises. 

Maints signalements on été faits, mais n'avaient toujours pas été instruits à la mort du petit garçon... 

Article complet : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/couple-creusois-aux-assises-mort-gabin-leur-fils-22-mois-1747929.html

Un couple surendetté qui choisi quand même de faire un gosse.... Soit ce sont des gens immatures ou alors il y a des coups de pied au cul qui se perdent !!!

Il y a 1 heure, January a dit :

Le médecin généraliste qui l’a suivi et vu 7 fois,

bonjour,

une perte de poids et une régression ( perte de la marche ) auraient dû faire tiquer le médecin !

mais il y a trop peu de signalements effectués par les médecins....est ce peur de se tromper qui les bloquent ?

il y a une heure, LAKLAS a dit :

Un couple surendetté qui choisi quand même de faire un gosse.... Soit ce sont des gens immatures ou alors il y a des coups de pied au cul qui se perdent !!!

ce sont plutôt la perte complète des repères ....il y a des couples dans ce cas de figure qui s'occupent parfaitement de leurs gamins...c'est même bien souvent ceux ci qui passent en premier avant la santé des parents.

maintenant la justice doit être rendue....même si elle ne ramènera pas le petit homme ....22 mois, c'est bien jeune pour partir.

bonne journée même si ce genre de "fait divers" est glaçant.

Tous ces signalements pour qu'au final le bb meurt...de faim?

Quelle tristesse!

Il y a 5 heures, LAKLAS a dit :

Un couple surendetté qui choisi quand même de faire un gosse....

Comme ils étaient au SMIC ils ne pouvaient pas divorcer, voyons .

il y a 7 minutes, Panem&Circenses a dit :

Comme ils étaient au SMIC ils ne pouvaient pas divorcer, voyons .

Ah ! Mais oui c'est vrai j'avais déjà oublié !! 

Il y a 5 heures, pic et repic a dit :

 il y a trop peu de signalements effectués par les médecins....est ce peur de se tromper qui les bloquent ?

 

Pour en avoir parlé il y a longtemps avec mon généraliste, oui c'est la peur de faire plus de mal que de bien qui lie les langues.

il y a 2 minutes, Sittelle a dit :

Pour en avoir parlé il y a longtemps avec mon généraliste, oui c'est la peur de faire plus de mal que de bien qui lie les langues.

ben c'est réussi. Félicitations à lui.... au moins il n'a pas accusé sans preuve.

il y a 5 minutes, Sittelle a dit :

Pour en avoir parlé il y a longtemps avec mon généraliste, oui c'est la peur de faire plus de mal que de bien qui lie les langues.

Mais on arrive à bien dormir lorsqu'on voit un enfant dans cet état ou qu'on remarque des choses qui méritent d'être signalées ? Un médecin qui se pose la question je risque de faire mal n'est pas un bon médecin car un enfant maltraité ça se voit 

il y a 4 minutes, bcbg a dit :

Mais on arrive à bien dormir lorsqu'on voit un enfant dans cet état ou qu'on remarque des choses qui méritent d'être signalées ? Un médecin qui se pose la question je risque de faire mal n'est pas un bon médecin car un enfant maltraité ça se voit 

Nous en avons parlé, pas de ce cas là .. et oui je confirme que dans des situations plus légères, la peur de faire plus de tors que de bien peut être un frein.

Et cela particulièrement lors de fractures chez le jeune enfant, ou il est difficile de faire la différence entre maltraitance et ostéogenèse imparfaite. Et la non cela ne se voit pas forcement !

il y a 2 minutes, bcbg a dit :

Mais on arrive à bien dormir lorsqu'on voit un enfant dans cet état ou qu'on remarque des choses qui méritent d'être signalées ?

J'espère que non. Un medecin a l'obligation, pas juste le devoir, de signaler des faits quand il trouve une situation préoccupante. Il est pas question, comme c'est balancé encore une fois au dessus, de prouver, démontrer, accuser. Juste d'alerter sur une situation. Simple.

Alors non, j'espère qu'on pionce pas peinard quand on sait qu'on a manqué à ses obligations et qu'un môme en est mort.

il y a 3 minutes, Sittelle a dit :

Nous en avons parlé, pas de ce cas là .. et oui je confirme que dans des situations plus légères, la peur de faire plus de tors que de bien peut être un frein.

Et cela particulièrement lors de fractures chez le jeune enfant, ou il est difficile de faire la différence entre maltraitance et ostéogenèse imparfaite. Et la non cela ne se voit pas forcement !

Dans le doute on demande à revoir le gamin plus tard . On ne lâche pas quand on a des doutes ou des interrogations 

à l’instant, Sittelle a dit :

Nous en avons parlé, pas de ce cas là .. et oui je confirme que dans des situations plus légères, la peur de faire plus de tors que de bien peut être un frein.

Et cela particulièrement lors de fractures chez le jeune enfant, ou il est difficile de faire la différence entre maltraitance et ostéogenèse imparfaite.

mal faire ?

faut arrêter les délires. EN cas de doute.... il suffit de signaler. C'est une obligation légale. Pas juste un conseil qu'on donne à suivre à quelques médecins. Le grand discours sur le risque de mal faire.... c'est juste abject. Un médecin doit signaler quand il estime que l'enfant est en danger : là c'était le cas. La situation ne s'est pas dégradée en 1 mois. Il suivait le môme, il a assisté à la dégradation de la situation. maltraitante ou non, il avait pour devoir et obligation légale de signaler. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est poursuivi.

Ai je dit le contraire ?

Il y a 15 heures, Sittelle a dit :

oui c'est la peur de faire plus de mal que de bien qui lie les langues.

bonjour,

hélas oui.....une dénonciation erronée peut être catastrophique pour les parents, mais si elle était réelle pour 1 cas sur 10, cela n'en vaudrait il pas la peine ?

il faudrait permettre aux professionnels de santé de le faire anonymement et si après enquête ( discrète ) cela s’avère infondé.....on laisse tomber

cela pourra choquer certains ici, mais une vie de sauvée est une vie de plus ......

bonne journée.

Dans le cas qui nous occupe le médecin affirme qu'il n'a rien vu. La famille était propre et oui le bébé était chétif mais il suivait globalement la courbe de l'OMS. Il n'a rien vu d'inquiétant.

Sans surprise la première journée d'audience nous apprend la précarité du couple, loyers impayés, eau coupée, ils ne travaillent qu'en pointillés. Le logement est insalubre, des déchets partout.

Ce qui a provoqué le signalement à l'ASE par le grand-père c'est le père alcoolique, la mère qui découchait régulièrement, et pendant un temps un ménage à trois avec un de ses amants.

Comme quoi même le signalement d'un proche membre de la famille n'a pas même suffit ..

Le témoignage du légiste est terrifiant. Je ne vois pas comment le médecin traitant pourrait s'en tirer avec un tableau pareil..

Poumons et foie d’un enfant de 6 mois, coeur et reins d’un enfant de 4 mois, la rate d’un enfant à la naissance, manifestations dermatologiques. A son décès une partie de la verge nécrosée, dénutri, déshydraté, il pesait 5 kg 850 quand à 22 mois le poids est entre 10 et 12 kg.

Le médecin urgentiste lors de l'arrivée à l'hôpital témoigne : jamais vu de cas semblable. 

L'excuse est toujours la même : la peur de dénoncer ce qui ne devrait pas l'être. Sauf que c'est la principe même de la dénonciation qui est une erreur. Il ne s'agit jamais de dénoncer des faits, de dénoncer quelqu'un, une famille, un père, une mère ou une situation. L'obligation ne consiste pas à jouer les délateurs. Il suffit d'alerter sur une situation. Et le fait d'alerter ou d'attirer l'attention sur une situation que l'on estime étrange change considérablement la place de celui qui le fait. Il n'est plus dans la délation, mais simplement dans le fait de dire ce qu'il constate, entend ou voit. Et là on a bien le droit de se tromper.

On essaie de comprendre mais bon.. Ce qui ressort c'est que le couple ne se parlait plus, ils ne travaillaient plus, il n'y avait pas de "rythme" dans cette maison, heures de lever, de repas etc.. Le couple se fournissait aux restos du coeur. Par facilité, reconnaît la mère, pour Gabin c'était biberon de lait et nourriture toute prête, pas régulièrement, pas tous les jours, elle le reconnaît.

Quand Gabin a été admis aux urgences, cela faisait trois jours qu'il n'avait rien mangé. Une heure plus tôt, il n'a pas pu téter le biberon proposé par son père. On comprend que le petit garçon était dans un état de faiblesse irréversible, puisqu'il mourra un peu plus tard, malgré les 40 mn d'assistance cardio-respiratoire.

Aux questions de la présidente, c'est le grand retour (vous avez l'habitude maintenant) de : je me rappelle plus, je me souviens pas, je sais pas, je sais plus. 

A la question "pourquoi ne pas aller voir un médecin ?   (si ça fait trois jours que Gabin ne mange plus)

Réponse : on allait le faire..