58 suicides dans l'Éducation nationale en 2018-2019, 11 depuis la rentrée

Il y a 21 heures, Plouj a dit :

Le ministère de l'Éducation indique que le taux de suicide est de 5,85 cas pour 100 000 personnes, soit trois fois moins que la moyenne nationale.

Durant l'année scolaire 2018-2019, 58 agents de l'Education nationale se sont suicidés, et 11 depuis la rentrée de septembre, selon des chiffres du ministère de l'Éducation dévoilés pour la toute première fois mercredi à l'occasion d'une réunion sur les conditions de travail des enseignants. 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/58-suicides-dans-l-education-nationale-en-2018-2019-11-depuis-la-rentree_2105895.html

 

Avec les soucis du moment, les éponges, le harcèlement scolaire, ça ne va pas arranger les choses !

C'est bien regrettable et témoigne d'un grave malaise.

Mais j'observe que le taux de suicide des agriculteurs est 10 fois plus élevé que celui des enseignants.

il y a 1 minute, Pierrot89 a dit :

C'est bien regrettable et témoigne d'un grave malaise.

Mais j'observe que le taux de suicide des agriculteurs est 10 fois plus élevé que celui des enseignants.

Oui !

Mais faut-il faire des comparaisons ? Ce qui aurait tendance à minimiser le problème.

J'ai lu : Quelques années avant il y en avait encore plus.. donc tout va bien, il y a encore des suicides mais moins donc ça s'arrêtera, ou pas !

C'est effectivement plus simple que d'en chercher à analyser la/les causes.

84  suicides de flics aussi cette année !!

il y a 4 minutes, new caravage a dit :

84  suicides de flics aussi cette année !!

Il y en a qui vont trouver que ce n'est pas assez, qu'ils sont... et encore que ... !!

Il y a 3 heures, PINOCCHIO a dit :

C'est les robots qui font la soudure , sort de ta tanière il va être temps que tu te remette à niveau

On est d'accord : tu veux dire que si c'était pas des robots, mon propos (au second degré) serait fondé ?  

Il y a 13 heures, PASCOU a dit :

Sans vouloir minimiser le sujet, le taux de suicide est deux fois plus élevé chez les chômeurs que la moyenne nationale.

Chez les politiques ???

• Au fait on mange quoi demain ?
• Du homard !
• Bon je vais attendre demain avant de me suicider...

il y a 37 minutes, Condorcet a dit :

On est d'accord : tu veux dire que si c'était pas des robots, mon propos (au second degré) serait fondé ?  

En parlant de Goshn qui n'est pas soudeur mais patron du CAC,tu foire ton propos, et les voitures sans soudures avant les robots , les gens le faisaient eux mêmes et comme tu n'as pas connu ça, je te laisse le soin de chercher la méthode pour assembler, tu verras c'est très intéressant, pour ceux qu'ils regardaient , pas pour les autres qui le pratiquaient

Il y a 4 heures, Promethee_Hades a dit :

Fabuleux mais vraiment fabuleux, non mais entre nous j’appelle ça du foutage de gueule.

" La tranche d'âge la plus exposée est celle des 45-54 ans, puis celle des 55-64 ans "

Par ce que entre 54 ans et  55 ans il y à vraiment un énorme écart de durée. Ni aurait il pas été des plus simple de dire La tranche d'âge la plus exposée est celle des 45 - 64 ans.

Mais on parles du suicide, dans certain cas je peux comprendre et surtout ne pas blâmer la personne qui y a recours, le suicide étant le cas extrême d'une autre situation celle des dépressions, des troubles psychiatriques. Hors curieusement certaines administrations sont celle qui ont le plus de cas ces troubles que les professions du secteurs privée, hors agriculture. 

Bonjour Plouj, poigne de mains

Par ce que le système n'aime vraiment pas du tout que tu sois en dehors de lui, il fait tout pour t'y remettre, même si tu le refuse. De plus le système te fait croire en une lanterne chinoise qu'il est là pour te protéger, hors c'est avant tout lui qu'il protège.

Ces âges sont ceux où les profs qui n'ont pas pris des responsabilités de dirigeants, soient parce qu'ils aiment leur métier , soit qu'ils aient des problèmes de santé, ou des problèmes familiaux comme des parents dépendants par exemple, commencent à être déconsidérés et à être mis au placard.

Il y a aussi à la ménopause pour les femmes (le métier est très féminisé) un hiatus entre l'énergie que l'on peut fournir et l'énergie des élèves, une période  de fatigue intense, qui, si elle  n'est pas prise en compte au niveau de l'attribution des classes est très pénible à surmonter.

 Il faut s'imaginer chez les instits par exemple, qu'après une carrière bien remplie selon les carrières, une instit ait pu avoir eu à enseigner à près de 3000 élèves, ait eu  à se déplacer sur une centaine d'écoles, aient eu des enfants handicapés à gérer au cours de sa carrière , ait eu sous sa responsabilité de classes à double voire à triple niveau, ait eu au cours de sa carrière à effectuer beaucoup de trajets pour se rendre sur son poste d'affectation, at eu quelques ennuis professionnels dont la résolution a grignoté un peu plus son énergie, ait cumulé quelques ennuis de santé graves, n'ait obtenu bien peu de reconnaissance de sa hiérarchie, ait eu des problèmes personnels, ait enchaîné les classes difficiles dans des milieux défavorisés, ait eu des parents dépendants...Parfois le cumul est difficile à supporter et la vie n'est plus une falaise à aborder, c'est une chaîne de montagnes himalayennes  à franchir.

Il y a 4 heures, new caravage a dit :

84  suicides de flics aussi cette année !!

Il y a 4 heures, Pierrot89 a dit :

C'est bien regrettable et témoigne d'un grave malaise.

Mais j'observe que le taux de suicide des agriculteurs est 10 fois plus élevé que celui des enseignants.

Bientôt le plein emploi pour les jeunes?

Je me demande aussi si avec la révolution informatique certains ne se sentent pas désadaptés, lâchés dans les classes sans aucune remise à niveau, ni aucune formation  aux nouvelles technologies...Avec leur solide instruction et leur expérience  de fin de siècle dernier, certes, mais quelque peu obsolètes.

il y a 1 minute, querida13 a dit :

Je me demande aussi si avec la révolution informatique certains ne se sentent pas désadaptés, lâchés dans les classes sans aucune remise à niveau, ni aucune formation  aux nouvelles technologies...Avec leur solide instruction et leur expérience  de fin de siècle dernier, certes, mais quelque peu obsolètes.

Et ce serait un motif suffisant pour ... ?

Quelle personne, aujourd'hui en activité, dans les 50 ans serait larguée et peu au courant de l'informatique ? Ça ne doit pas courir les rues.

Environ la moitié de la population française subit la fracture numérique. (VOIR  sur Wikipédia l'excellent article sur la: fracture numérique et plus particulièrement le chapître intitulé: fracture numérique en France).

il y a 18 minutes, querida13 a dit :

Je me demande aussi si avec la révolution informatique certains ne se sentent pas désadaptés, lâchés dans les classes sans aucune remise à niveau, ni aucune formation  aux nouvelles technologies...Avec leur solide instruction et leur expérience  de fin de siècle dernier, certes, mais quelque peu obsolètes.

Tous les autres doivent s'adapter.  Pourquoi les instituteurs ne le feraient pas ?

Idem pour la ménopause, elle ne touche pas, spécifiquement, que les maîtresses d'école. 

Quant au "faible taux" de suicide,  il est peut être lié au fait que cette pénibilité du métier, si souvent mise en avant,  n'est peut être pas avérée  ?

il y a 4 minutes, querida13 a dit :

Environ la moitié de la population française subit la fracture numérique. (VOIR  sur Wikipédia l'excellent article sur la: fracture numérique et plus particulièrement le chapître intitulé: fracture numérique en France).

Cette moitié de la population ne doit pas travailler dans une entreprise privée où on ne te laisse pas le choix 

Ce qui, somme toute,  est un avantage 

Je suis à peu près sûre que tu ne tiendrais pas un mois ans en classe avec trente marmots de quatre ans Tente le coup...Et reviens me voir.

Pour ma part , je pense que ç'  a été une grave erreur de supprimer, ces dernières années le mercredi de repos  et de rajouter des cours de soutien dans la journée. Cela a rajouté du stress.

il y a 12 minutes, querida13 a dit :

Environ la moitié de la population française subit la fracture numérique. (VOIR  sur Wikipédia l'excellent article sur la: fracture numérique et plus particulièrement le chapître intitulé: fracture numérique en France).

Oui, mais nous sommes dans le sujet enseignement, pas dans la population de la France entière !

à l’instant, querida13 a dit :

Pour ma part , je pense que ç'  a été une grave erreur de supprimer, ces dernières années le mercredi de repos  et de rajouter des cours de soutien dans la journée. Cela a rajouté du stress.

Et ce sont les mêmes personnes qui s'en occupent ?

il y a 2 minutes, querida13 a dit :

Je suis à peu près sûre que tu ne tiendrais pas un mois ans en classe avec trente marmots de quatre ans Tente le coup...Et reviens me voir.

Moi j'allais te proposer de faire le même travail que ma femme qui a à peu près ton âge et qui n'a pas vraiment le temps de se pencher sur sa ménopause 

Pas de fracture informatique pour elle, elle sait mettre un lien ou une vidéo. Question de curiosité ou d'intérêt, sans doute mais aussi obligation de s'adapter dans un milieu où le challenge est permanent. 

Tout ça en se dépensant toute la journée ce qui lui permet de  garder la ligne 

Tu connais les antiquités TO7  et MO 6 de Thomson? En tant qu'instit aucune formation informatique depuis les années 80 et débrouille-toi...

il y a 3 minutes, querida13 a dit :

Je suis à peu près sûre que tu ne tiendrais pas un mois ans en classe avec trente marmots de quatre ans Tente le coup...Et reviens me voir.

   Mais comment faisaient donc les instituteurs de mon enfance qui ont dû se "tartiner" les tombereaux de gosses du baby-boum , dont j' étais , dans des classes de 40/45 gamins , et même plus parfois .  

Hé bé , pourtant nous sortions de l' école à moins de 14 ans en sachant à peu près lire , écrire , et compter .

<<Va comprendre Charles>>

il y a 2 minutes, Cheragaz a dit :

Moi j'allais te proposer de faire le même travail que ma femme qui a à peu près ton âge et qui n'a pas vraiment le temps de se pencher sur sa ménopause 

Pas de fracture informatique pour elle, elle sait mettre un lien ou une vidéo. Question de curiosité ou d'intérêt, sans doute mais aussi obligation de s'adapter dans un milieu où le challenge est permanent. 

Tout ça en se dépensant toute la journée ce qui lui permet de  garder la ligne 

Profites-en bien, la crise cardiaque est proche pour elle...

il y a 7 minutes, Maurice Clampin a dit :

   Mais comment faisaient donc les instituteurs de mon enfance qui ont dû se "tartiner" les tombereaux de gosses du baby-boum , dont j' étais , dans des classes de 40/45 gamins , et même plus parfois .  

Hé bé , pourtant nous sortions de l' école à moins de 14 ans en sachant à peu près lire , écrire , et compter .

<<Va comprendre Charles>>

Ah, c'est pour ça que je vois peu d'ex instits chez les  grands vieillards de mon entourage … Surtout des mères au foyer d'ailleurs...Ou des petits fonctionnaires à la vie bien pépère...