Vous sentez vous différents ?

la profondeur peut-être au au ceouer,a l"épicentre d'une liaison torride...

Il y a 13 heures, hell-spawn a dit :

Arf... les imbéciles sont fatigants et agaçants a la longue, en plus de n'apporter rien ils polluent.

Tu en as mis du temps pour nous lâcher ce grand moment d'introspection !

Oui je me sens différent . Finalement  je trouve ça plutôt pas mal , surtout quand je  l'écoute et que je me dis p'tain  ,  comment fait-elle pour être autant de mauvaise foi   

Le 23/10/2019 à 15:51, hell-spawn a dit :

Voir très différents des autres.

Je suis différente de mon futur, et probablement pas la même qu'hier. Pas la même que mon voisin et inconnue et étrange pour un autre. Je veux être dans la moyenne car une certaine liberté s'y trouve. Mais il faut continuellement se battre pour aller au devant de la scène et y tenir son rôle puis souffrir de passer au second plan quand on est obsolète. Ou alors se bercer doucement en  gardant l'anonimat dans la masse et se blinder quand la vie nous met sur le devant de la scène. On voit les autres, mais on ne les voit que par leurs différences et leurs similarités. On juge, on jauge/ On est jugé, jaugé...

Je suis fatiguée de cette vie de dualité. Nous n'avons que le choix d'être une proie ou un prédateur. Il faut tout le temps jongler entre les attentes des uns et des autres et les nôtres. Même en moi il y est des joutes qui se trament.

Parfois je me rencontre au détours d'un chemin et je me demande qui c'est? Cette personne est bien différente de moi, et pourtant elle était tellement plus moi à un moment différent!

Mon enfance était un château de cartes que le vent des doutes menaçait. Je l'ai consolidé avec la passion de l'équilibre. Un jour un homme différent est passé. C'était un cyclone. Mon château l'a attiré et il est reparti en emportant le sable qui servait de fondation à mon château. Mon joli rêve s'est écroulé: l'Espagne avait disparu, il ne me restait que les gémissements du vent pour surfer sur le nuage. J'ai haï la différence et maudi cet imbécile qui se targuait de sa différence. Je me suis haï car j'étais maintenant différente et cassée. Je ne serai jamais plus comme avant, marquée du sceau de cette différence. Sur cette marque j'ai posé mon pied nu et j'ai marché pour trouver ma nouvelle construction. Mon ciel s'est dessiné sous mes pas, des îlots de bruits me servaient de carte et la nuit faisait briller le soleil. Je suis devenue sdf, car la moindre tentative de construction était détruite: je cherchais en l'homme une base stable, une solution à mes problèmes. Mais les hommes partaient avec la caisse et me laissaient, trop contents de se sauver et se protéger de ma différence.

Et puis un jour j'ai compris que la différence c'était moi qui la créais: j'en parlais tous les jours à tout le monde et à moi-même, j'alimentais le débat qui lui donnait corps parce que je ne pouvais l'accepter, je la fabriquais telle une poupée vaudoue et me désignais victime de ma création. Je me désignais et n'étais désignée que par cette différence.

Un jour j'ai même rencontré un cristal de diamant qui se brisait à chaque fois qu'il rencontrait un autre humain. Elle pleurait de se briser à chaque fois, mais elle ne voyais pas qu'en réalité elle se reconstruisait à chaque fois. Sa faiblesse n'était pas de se briser, mais sa force était de pouvoir se reconstruire à chaque fois. Elle ne comprenait pas qu'elle avait déjà le pouvoir d'agir sur ses cellules. Le jour où elle comprendra que c'est elle qui s'entraîne à se reconstruire et non les autres qui la cassent, elle cessera d'être différente, elle sera juste unique.

La différence c'est nous qui lui donnons corps. Si nous trouvions notre véritable place dans l'univers, cet alignement parfait qui nous rendra notre juste place, alors nous serons juste unique

Il y a 3 heures, Ambre Agorn a dit :

Je suis différente de mon futur, et probablement pas la même qu'hier. Pas la même que mon voisin et inconnue et étrange pour un autre. Je veux être dans la moyenne car une certaine liberté s'y trouve. Mais il faut continuellement se battre pour aller au devant de la scène et y tenir son rôle puis souffrir de passer au second plan quand on est obsolète. Ou alors se bercer doucement en  gardant l'anonimat dans la masse et se blinder quand la vie nous met sur le devant de la scène. On voit les autres, mais on ne les voit que par leurs différences et leurs similarités. On juge, on jauge/ On est jugé, jaugé...

Je suis fatiguée de cette vie de dualité. Nous n'avons que le choix d'être une proie ou un prédateur. Il faut tout le temps jongler entre les attentes des uns et des autres et les nôtres. Même en moi il y est des joutes qui se trament.

Parfois je me rencontre au détours d'un chemin et je me demande qui c'est? Cette personne est bien différente de moi, et pourtant elle était tellement plus moi à un moment différent!

Mon enfance était un château de cartes que le vent des doutes menaçait. Je l'ai consolidé avec la passion de l'équilibre. Un jour un homme différent est passé. C'était un cyclone. Mon château l'a attiré et il est reparti en emportant le sable qui servait de fondation à mon château. Mon joli rêve s'est écroulé: l'Espagne avait disparu, il ne me restait que les gémissements du vent pour surfer sur le nuage. J'ai haï la différence et maudi cet imbécile qui se targuait de sa différence. Je me suis haï car j'étais maintenant différente et cassée. Je ne serai jamais plus comme avant, marquée du sceau de cette différence. Sur cette marque j'ai posé mon pied nu et j'ai marché pour trouver ma nouvelle construction. Mon ciel s'est dessiné sous mes pas, des îlots de bruits me servaient de carte et la nuit faisait briller le soleil. Je suis devenue sdf, car la moindre tentative de construction était détruite: je cherchais en l'homme une base stable, une solution à mes problèmes. Mais les hommes partaient avec la caisse et me laissaient, trop contents de se sauver et se protéger de ma différence.

Et puis un jour j'ai compris que la différence c'était moi qui la créais: j'en parlais tous les jours à tout le monde et à moi-même, j'alimentais le débat qui lui donnait corps parce que je ne pouvais l'accepter, je la fabriquais telle une poupée vaudoue et me désignais victime de ma création. Je me désignais et n'étais désignée que par cette différence.

Un jour j'ai même rencontré un cristal de diamant qui se brisait à chaque fois qu'il rencontrait un autre humain. Elle pleurait de se briser à chaque fois, mais elle ne voyais pas qu'en réalité elle se reconstruisait à chaque fois. Sa faiblesse n'était pas de se briser, mais sa force était de pouvoir se reconstruire à chaque fois. Elle ne comprenait pas qu'elle avait déjà le pouvoir d'agir sur ses cellules. Le jour où elle comprendra que c'est elle qui s'entraîne à se reconstruire et non les autres qui la cassent, elle cessera d'être différente, elle sera juste unique.

La différence c'est nous qui lui donnons corps. Si nous trouvions notre véritable place dans l'univers, cet alignement parfait qui nous rendra notre juste place, alors nous serons juste unique

Avant de lire votre message je voulais écrire un truc du genre :

Ce que je voudrais encore savoir c'est s'il existe des femmes dont le sentiment d'être différentes n'a pas pour origine un égocentrisme ou des traumatismes liés a l'enfance, une difficulté a fonctionner en société du fait d'être incapable de "voir" les autres, d'être enfermées dans un univers trop étroit.

Si au contraire il existe des "différences" liées a une (trop) grande ouverture aux autres, au monde.

Je crois qu'avec vous j'ai ma réponse, et je peux dire que c'est probablement le discours féminin qui m'a le plus séduit a ce jour.

J'ai toujours été fasciné par le féminin, j'ai toujours voulu le comprendre, vous êtes un peu l'équivalent d'une mine d'or pour moi.

La partie que j'ai mis en gras m'intéresse évidemment particulièrement, il y aurait plein de questions que j'aurais envie de poser, de creuser, j'ai déjà beaucoup réfléchi la dessus.

Mais bon, je sais aussi qu'il faut se garder d'être trop curieux, on doit souvent essayer de deviner les choses par soi-même.

Quoi dire de plus ? Entre le trop et le pas assez mieux vaut le pas assez.

Il y a 9 heures, hell-spawn a dit :

 Un jour un homme différent est passé. C'était un cyclone. Mon château l'a attiré et il est reparti en emportant le sable qui servait de fondation à mon château. Mon joli rêve s'est écroulé: l'Espagne avait disparu,

On dirait le poème d'Antonio Machado :

La plaza tiene una torre,

la torre tiene un balcón,

el balcón tiene una dama,

la dama una blanca flor.

Ha pasado un caballero

-¡quién sabe por qué pasó!-

y se ha llevado la plaza,

con su torre y su balcón,

con su balcón y su dama,

su dama y su blanca flor”.

La traduction : La place a une tour, la tour a un balcon, le balcon a une dame et la dame une fleur blanche.Un chevalier est passé, qui sait pourquoi il passait , il a pris la place, avec sa tour et son balcon, son balcon et sa dame, sa dame et sa fleur blanche !

Il y a 11 heures, hell-spawn a dit :

Avant de lire votre message je voulais écrire un truc du genre :

Ce que je voudrais encore savoir c'est s'il existe des femmes dont le sentiment d'être différentes n'a pas pour origine un égocentrisme ou des traumatismes liés a l'enfance, une difficulté a fonctionner en société du fait d'être incapable de "voir" les autres, d'être enfermées dans un univers trop étroit.

Si au contraire il existe des "différences" liées a une (trop) grande ouverture aux autres, au monde.

Tout est différence! Rien ne se répète. Il est une infinité de possibilités. L'erreur serait d'accepter une limite.

Je crois qu'avec vous j'ai ma réponse, et je peux dire que c'est probablement le discours féminin qui m'a le plus séduit a ce jour.

J'avoue que je serai curieuse du cheminement qu'ont pris vos réponses...

J'ai toujours été fasciné par le féminin, j'ai toujours voulu le comprendre, vous êtes un peu l'équivalent d'une mine d'or pour moi.

Le féminin n'est aucunement une mine d'or, c'est la terre sur laquelle il est posé.

La partie que j'ai mis en gras m'intéresse évidemment particulièrement, il y aurait plein de questions que j'aurais envie de poser, de creuser, j'ai déjà beaucoup réfléchi la dessus.

Qu'est-ce qui vous retient? Pour ma part, je n'ai jamais trouvé les questions indiscrète ou gênantes, par contre les réponses peuvent l'être. Si vous posez une question, gardez juste en tête que la réponse peut éventuellement ne pas vous plaire, ou en tout cas ne pas prendre le chemin que vous attendiez.

Mais bon, je sais aussi qu'il faut se garder d'être trop curieux, on doit souvent essayer de deviner les choses par soi-même.

Je ne suis pas du tout d'accord sur ce point! Poser le plus de questions possible permet d'éclairer le plus possible sa conscience. Cela pour éviter de faire des suppositions qui seront comme des châteaux de sable face à la marée

 

Quoi dire de plus ? Entre le trop et le pas assez mieux vaut le pas assez.

 

Je préfère le juste milieu entre le "trop" et le "pas assez"

il y a 14 minutes, Ambre Agorn a dit :

Tout est différence! Rien ne se répète. Il est une infinité de possibilités. L'erreur serait d'accepter une limite.

Le féminin n'est aucunement une mine d'or, c'est la terre sur laquelle il est posé.

Qu'est-ce qui vous retient? Pour ma part, je n'ai jamais trouvé les questions indiscrète ou gênantes, par contre les réponses peuvent l'être. Si vous posez une question, gardez juste en tête que la réponse peut éventuellement ne pas vous plaire, ou en tout cas ne pas prendre le chemin que vous attendiez.

Je ne suis pas du tout d'accord sur ce point! Poser le plus de questions possible permet d'éclairer le plus possible sa conscience. Cela pour éviter de faire des suppositions qui seront comme des châteaux de sable face à la marée

Je préfère le juste milieu entre le "trop" et le "pas assez"

Pour moi tel que je le conçois il n'y a pas une infinité de possibilités ( sinon tout serait incohérent ) il y a des généralités, de grandes tendances et des exceptions.

Une femme qui me permettrait de comprendre tout le féminin serait une mine d'or pour moi.

Il y a des questions qu'un homme ne peut pas aborder avec une femme sur un forum il y faut toute l'intimité nécessaire pour cela.

il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Je préfère le juste milieu entre le "trop" et le "pas assez"

très belle analyse! je suis "scotché"

Fait on autant cas des différences physique entre hommes et femmes, hommes , femmes et animaux, plante ou végétaux en générale. Il en est des individus qui sont grand, d'autres petit, gros, moche ou laid, beau , il y a des qui sont intelligent, d'autres pas ou peu, de intellos, des riches, des pauvres, des cons, des niais ou des tares etc.... Tant de différences que la liste peu être très longue.... Nous trouvons bien normale de constater la différence entre les parties génitales hommes, femmes, mâle ou femelle, seins ou pas seins, toutes autres formes que cela puisse être. Pourqoui se questionner sur tant de différences ?

Ce matin je pensais aux différences en ces termes:

A force de lire ce que les gens peuvent exprimer sur différents sujets, je me fais une idée de plus en ple précise de la façon dont ils peuvent aimer, si j'osais je dirais: de la qualité de leur amour.

Ce que nous pouvons comprendre ou ne pas comprendre est nécessairement lié a ce que nous pouvons aimer ou ne pas aimer.

On dit souvent que l'amour fonctionne sur des malentendus, mais heureusement on dit aussi que qui se ressemblent s'assemblent.

Le 24/10/2019 à 13:55, hell-spawn a dit :

 

La vraie différence est trés dure a vivre mais ça s'apprivoise petit a petit.

Ah ! il y a donc une vraie différence, suis curieux de vous lire à ce sujet, pour l’instant je n'en suis qu'à la quatrième page, si vous avez défini cette différence plus loin ne me répondez pas.

Il y a 21 heures, hell-spawn a dit :

Pour moi tel que je le conçois il n'y a pas une infinité de possibilités ( sinon tout serait incohérent ) il y a des généralités, de grandes tendances et des exceptions.

J'aime bien le fait que rien ne soit cohérent! Ca veut juste dire que nous sommes en pleine illusion.

Mais je sais aussi que tout est ordre et précision. Ce que vous appelez exception n'est en fait qu'une inconnue rajoutée à l'équation, juste une inconnue à intégrer qu'on n'avait pas encore comptabilisé auparavant.

Citation

Une femme qui me permettrait de comprendre tout le féminin serait une mine d'or pour moi.

J'espère bien qu'une telle femme n'existe pas, ce serait désespérant

Citation

Il y a des questions qu'un homme ne peut pas aborder avec une femme sur un forum il y faut toute l'intimité nécessaire pour cela.

 

Je n'ai pas d'histoire privé intimite à défendre. Les questions ne seront jamais pour moi indiscrète, tout est dan sla réponse...

il y a 55 minutes, Ambre Agorn a dit :

J'aime bien le fait que rien ne soit cohérent! Ca veut juste dire que nous sommes en pleine illusion.

L'incohérence c'est peut être séduisant pour certains, on peut imaginer pourquoi, mais malheureusement ou heureusement il y a une cohérence liée a l'attirance des sexes, a la tendance de la vie a proliférer, tout est optimisé dans ce sens.

il y a 58 minutes, Ambre Agorn a dit :

J'espère bien qu'une telle femme n'existe pas, ce serait désespérant

Pourquoi désespérant, cela ne vous plairait pas d'être Eve avec Adam  ?

il y a 41 minutes, hell-spawn a dit :

L'incohérence c'est peut être séduisant pour certains, on peut imaginer pourquoi, mais malheureusement ou heureusement il y a une cohérence liée a l'attirance des sexes, a la tendance de la vie a proliférer, tout est optimisé dans ce sens.

Je me suis mal exprimée: ce n'est pas l'incohérence que je trouve attirante (bien au contraire!), par contre je trouve bien ordonné c'est qu'il y ait une infinité de possibilités. S'il n'y avait pas cette infinité, notre évolution s'en trouverait assez compromise.

il y a 41 minutes, hell-spawn a dit :

Pourquoi désespérant, cela ne vous plairait pas d'être Eve avec Adam  ?

Non cela ne me plairait pas d'être Eve avec Adam! Qui voudrait jouer le rôle de quelqu'un d'autre? Je suppose que vous cherchiez à dire: est-ce que je n'aimerai pas trouver une personne avec qui partager mon existence, non?

Oui je trouve désordonné et incohérent qu'il puisse exister une femme qui incarnerait toutes les femmes, ou la "Féminité", une femme qui serait capable de "faire comprendre tout le féminin" (je reprends ici vos mots écrits un peu plus haut). Cela sous-entendrait une inutilité complète de l'existence de toutes les autres femmes.

Salut ! À part le fait que tout le monde est unique à sa façon, je me sens différente des autres par rapport à ma perception des choses et à mes aptitudes. Parfois, on me considère comme celle qui sort du lot ou comme la fille qui ne suit pas la norme. En tout cas, je suis mieux épanouie que la plupart des gens.

Une fille qui ne suit pas la norme. Qu'est ce la norme au juste ? Qui décide de ce que doit être la norme ? La raison pour la quelle je suis contre ses histoires de mode où l'on impose à tous, l'obligation à ce que nous ressemblions à tout le monde. Mode vestimentaire, mode musicale etc.... Nos sociétés ne semblant pas accepter la différence entre les individus. N'y a t il pas là, une certaine forme de dictature à l'apparence ? 

Le 25/10/2019 à 21:20, hell-spawn a dit :

On dit surtout tromper sa solitude.

C'est a dire que l'on veut l'oublier par tous les moyens et qu'on y parvient, y compris en faisant n'importe quoi.

Mais les personnes qui vivent avec en permanence et en pleine conscience sont rares.

Je ne crois pas qu'elles soient rares, au contraire, je crois qu'elles forment la norme. Mais ni l'un ni l'autre n'avons quoique ce soit d'autres que nos impressions pour appuyer nos dires.