Faut-il se débarrasser des philosophes ?

il y a 6 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

 

"tabula rasa" ? N'est-ce pas un peu risqué ? Ne risques-tu pas de t'isoler complètement, et conséquemment (logiquement, biologiquement parlant)... d'en mourir ? Kovanien lui (et moi) pense qu'on aurait plus de chances à "tout" (y compris nous-même) changer, sans "rien" casser...

Je n'ai pas l'impression de casser quelque chose, on ne casse pas le vent, et puis tu sais, lorsque tu agis conformément à ta parole, tu ne t'isoles pas, bien au contraire. Mais si le prix à payer pour ce choix aurait été la solitude, je n'aurais pas été chagrin.

il y a 1 minute, Guillaume_des_CS a dit :

Pourquoi vouloir "retourner" à quelque chose ? (Besoin de sécurité ?) Pourquoi ne pas au contraire "avancer" vers autre chose ? (et dépasser ce "pseudo-besoin" (?) de sécurité pour inventer l'avenir !? Comme l'ont fait tous les hommes qui ont fait avancer l'humanité ? Et ce ne sont pas les quelques-uns seulement qui sont dans les livres d'histoire...)

Je plaisantais en formulant cette dernière expression, je ne retourne pas, je fonce vers l'avant, je fonce prudemment mais je fonce, sans un regard derrière moi.

il y a 5 minutes, Don Juan a dit :

Je plaisantais en formulant cette dernière expression, je ne retourne pas, je fonce vers l'avant, je fonce prudemment mais je fonce, sans un regard derrière moi.

Ouf ! Tu me rassures... 

il y a 10 minutes, Don Juan a dit :

Mais si le prix à payer pour ce choix aurait été la solitude

Citation

Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !

Un type que j'aime beaucoup...  Il est né tout près de chez moi ! (tout près des Clairs Soleils...) Merci de m'y avoir fait pensé.

il y a une heure, Don Juan a dit :

Je plaisantais en formulant cette dernière expression, je ne retourne pas, je fonce vers l'avant, je fonce prudemment mais je fonce, sans un regard derrière moi.

   Fais tout de même gaffe de ne pas être trop ébloui par ce futur qui miroite et scintille de tous ses feux , devant toi .

Le précipice n' est pas loin .

Le sage , à mon sens , doit s' arrêter pour reprendre son souffle et regarder derrière lui pour voir le chemin parcouru et être sur de rester sur la bonne voie .

il y a 1 minute, Maurice Clampin a dit :

   Fais tout de même gaffe de ne pas être trop ébloui par ce futur qui miroite et scintille de tous ses feux , devant toi .

Le précipice n' est pas loin .

Le sage , à mon sens , doit s' arrêter pour reprendre son souffle et regarder derrière lui pour voir le chemin parcouru et être sur de rester sur la bonne voie .

Pour reprendre son souffle il faut l'avoir perdu, regarder derrière soi ne me semble pas un bon conseil, c'est le meilleur moyen de se prendre un arbre, mais c'est gentil quand-même de se faire du souci pour les autres.

il y a 3 minutes, Don Juan a dit :

Pour reprendre son souffle il faut l'avoir perdu, regarder derrière soi ne me semble pas un bon conseil, c'est le meilleur moyen de se prendre un arbre, mais c'est gentil quand-même de se faire du souci pour les autres.

   Pas totalement d' accord .... Derrière il y a du bon et du bon essentiel à la bonne vie .... Mais il y a aussi du très mauvais .

il y a 1 minute, Maurice Clampin a dit :

   Pas totalement d' accord .... Derrière il y a du bon et du bon essentiel à la bonne vie .... Mais il y a aussi du très mauvais .

Philosopher se fait en marchant, vous marchez donc en regardant derrière parce que vous vous souvenez qu'il y avait du bon ?

Il y a ceux qui se construisent en se basant sur le passé, dans certains cas, cela peut ne pas idiot. Pour ce qui me concerne, le passé n'existe pas, l'avenir non plus, alors il vous faudra peut-être faire l'effort de comprendre qu'on peut marcher dans l'instant, chaque pas crée l'instant. Mon projet personnel habite un instant qui court, et moi je cours derrière mon projet personnel, personne ne court derrière moi, cela est rassurant.

il y a 2 minutes, Don Juan a dit :

Philosopher se fait en marchant, vous marchez donc en regardant derrière parce que vous vous souvenez qu'il y avait du bon ?

Il y a ceux qui se construisent en se basant sur le passé, dans certains cas, cela peut ne pas idiot. Pour ce qui me concerne, le passé n'existe pas, l'avenir non plus, alors il vous faudra peut-être faire l'effort de comprendre qu'on peut marcher dans l'instant, chaque pas crée l'instant. Mon projet personnel habite un instant qui court, et moi je cours derrière mon projet personnel, personne ne court derrière moi, cela est rassurant.

   Ouais ! ..... Ben tout ça m' épuiserait sans me rassurer .

"Le passé n' existe pas" .... Tu te rends compte que chaque pas est donc une petite mort . 

Tu vis sur un cimetière derrière toi et une nurserie devant toi ...... Ça doit être dur à vivre ça ...

il y a 1 minute, Maurice Clampin a dit :

   Ouais ! ..... Ben tout ça m' épuiserait sans me rassurer .

"Le passé n' existe pas" .... Tu te rends compte que chaque pas est donc une petite mort . 

Tu vis sur un cimetière derrière toi et une nurserie devant toi ...... Ça doit être dur à vivre ça ...

 

Oui mais peut-être n'as-tu pas goûté à ce dont je parle, tu fais comme l'enfant qui ne veut pas sa soupe sans savoir ce qu'il y a de dedans, c'est un jugement.

La vraie vie est dans l'instant, le reste, tu l'imagines.

Tu vois par exemple, un acrobate ou un funambule, ne peut pas se permettre de regarder derrière, de penser au passé, il ne peut pas se permettre non plus de penser au lendemain, sinon il tombe, n'est-ce pas ?

Et bien imagine que je suis un funambule, que je marche en équilibre sur ma corde en me consacrant à cet instant, comme je suis en train de le faire en écrivant ces mots, cela fait quarante ans que je suis sur ma corde et je ne suis pas encore tombé, alors ne fais pas l'oiseau de mauvaise augure. Tu ne voudrais pas être responsable de ma chute, non ? lololol

il y a 36 minutes, Don Juan a dit :

Oui mais peut-être n'as-tu pas goûté à ce dont je parle, tu fais comme l'enfant qui ne veut pas sa soupe sans savoir ce qu'il y a de dedans, c'est un jugement.

La vraie vie est dans l'instant, le reste, tu l'imagines.

Tu vois par exemple, un acrobate ou un funambule, ne peut pas se permettre de regarder derrière, de penser au passé, il ne peut pas se permettre non plus de penser au lendemain, sinon il tombe, n'est-ce pas ?

Et bien imagine que je suis un funambule, que je marche en équilibre sur ma corde en me consacrant à cet instant, comme je suis en train de le faire en écrivant ces mots, cela fait quarante ans que je suis sur ma corde et je ne suis pas encore tombé, alors ne fais pas l'oiseau de mauvaise augure. Tu ne voudrais pas être responsable de ma chute, non ? lololol

    Hum ! ....

J' ai tout de même goûté à quelques trucs .....

Vois tu , je sors de la misère (la vraie , celle des années 40/50 , pas la pleurnicharde médiatisée d' aujourd'hui) , je bossais le jeudi et le dimanche pendant ma scolarité et au boulot dés 13 ans et demi . 

Et j' ai fini patron de mon entreprise (avec des hauts et des bas tout au long du parcours ) Une vie sentimentale un peu chaotique (mais pas trop) ...

J' ai eu des activités un peu extrêmes (histoire de voir comment c' est d' avoir peur)

Et maintenant je suis un pépère qui vit tranquillement avec sa compagne dans la verte campagne bordelaise en partant voyager de temps à autres .

Mais tout au long de ce parcours j' ai fait quelques pauses pour voir si il ne fallait  pas reculer un peu pour reprendre la bonne route . 

il y a 1 minute, Maurice Clampin a dit :

    Hum ! ....

J' ai tout de même goûté à quelques trucs .....

Vois tu , je sors de la misère (la vraie , celle des années 40/50 , pas la pleurnicharde médiatisée d' aujourd'hui) , je bossais le jeudi et le dimanche pendant ma scolarité et au boulot dés 13 ans et demi . 

Et j' ai fini patron de mon entreprise (avec des hauts et des bas tout au long du parcours ) Une vie sentimentale un peu chaotique (mais pas trop) ...

J' ai eu des activités un peu extrêmes (histoire de voir comment c' est d' avoir peur)

Et maintenant je suis un pépère qui vit tranquillement avec sa compagne dans la verte campagne bordelaise en partant voyager de temps à autres .

Mais tout au long de ce parcours j' ai fait quelques pauses pour voir si il ne fallait  pas reculer un peu pour reprendre la bonne route . 

Et bien vois-tu, je suis sûr qu'il y a plein de choses à toi que je n'ai pas goûtées, alors il est possible que tu n'aies pas goûté aux choses à moi, un point partout, balle au centre et tout va bien dans le meilleur des mondes.

Il y a 3 heures, Don Juan a dit :

Je n'ai pas l'impression de casser quelque chose, on ne casse pas le vent, et puis tu sais, lorsque tu agis conformément à ta parole, tu ne t'isoles pas, bien au contraire. Mais si le prix à payer pour ce choix aurait été la solitude, je n'aurais pas été chagrin.

Je plaisantais en formulant cette dernière expression, je ne retourne pas, je fonce vers l'avant, je fonce prudemment mais je fonce, sans un regard derrière moi.

J’aime votre nouvelle façon d’être. Il y a du courage. De la combativité. C’est étonnant comme vous avez changé. Vous avez repris la route.

C’est en marchant en effet que nous vient l’inspiration. 
 

à l’instant, Annalevine a dit :

J’aime votre nouvelle façon d’être. Il y a du courage. De la combativité. C’est étonnant comme vous avez changé. Vous avez repris la route.

C’est en marchant en effet que nous vient l’inspiration.

 

Merci, mais je ne crois pas avoir tant changé, peut-être est-ce simplement un léger changement de ton.

Ou peut-être voyez-vous aujourd'hui quelque chose qui ne voulait se laisser voir clairement "hier", notez que je pourrais dire la même chose à votre sujet.

Enfin pas vraiment, j'ai toujours vu en vous un certain et rare brio, même si je ne comprenais pas toujours vos manières, je vous l'ai d'ailleurs souvent manifesté en dépit de vos coups de pieds.

Il y a 3 heures, Don Juan a dit :

Oui mais peut-être n'as-tu pas goûté à ce dont je parle, tu fais comme l'enfant qui ne veut pas sa soupe sans savoir ce qu'il y a de dedans, c'est un jugement.

La vraie vie est dans l'instant, le reste, tu l'imagines.

Tu vois par exemple, un acrobate ou un funambule, ne peut pas se permettre de regarder derrière, de penser au passé, il ne peut pas se permettre non plus de penser au lendemain, sinon il tombe, n'est-ce pas ?

Et bien imagine que je suis un funambule, que je marche en équilibre sur ma corde en me consacrant à cet instant, comme je suis en train de le faire en écrivant ces mots, cela fait quarante ans que je suis sur ma corde et je ne suis pas encore tombé, alors ne fais pas l'oiseau de mauvaise augure. Tu ne voudrais pas être responsable de ma chute, non ? lololol

Un conseil garde les yeux bien ouverts. On ne sait jamais  

il y a 2 minutes, lysiev a dit :

Un conseil garde les yeux bien ouverts. On ne sait jamais  

Tu me dragues là ou pas ? lol

il y a 15 minutes, Don Juan a dit :

Tu me dragues là ou pas ? lol

Euh non , de plus je sais pas draguer 

Impensable, ne nous resterait-il plus que l' imposteur Botul...

il y a 4 minutes, BadKarma a dit :

Impensable, ne nous resterait-il plus que l' imposteur Botul...

Pas compris. Désolé, je ne suis pas philosophe. J'ai googlelisé, on ne me parle que de philosophes ; tu pourrais me faire un résumé explicite du sens de ton message ? Évidemment, si tu es toi-même philosophe, ça complique... À moins qu'il ne s'agisse que d'une "guéguerre" de clochers ? C'est tellement courant chez les philosophes... Je ne sais plus, je ne sais pas... S'il te plaît, aide-moi !

Il y a 7 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Bon, le titre du sujet n'était qu'une amicale provocation pour vous faire cliquer. Merci de vous être prêter au jeu, je sais que vous l'aviez compris ainsi.

Le vrai sujet est : Qu'est-ce qu'un-e philosophe ? Doit-on étudier la philosophie pour être philosophe ? Est-ce un professeur ? Un scientifique ? Un coach ? Sert-il à quelque chose dans la société ? Doit-il être engagé ? L'est-il forcément ? Vit-il comme nous ? Mange-t-il comme nous ? Fait-il l'amour comme nous ? Faut-il s'en méfier ?... Etc. etc.

Vous aurez compris : je ne suis pas philosophe ! Mais je suis curieux... Je me suis souvent posé toutes ces questions à leur propos et de nombreuses autres, dont une en particulier : pourquoi les philosophes passent-ils-elles l'essentiel de leur vie à parler d'eux ? Je veux dire, bien sûr, de la pensée théorique de leurs congénères, de préférence de ceux qui sont morts depuis longtemps (et qui ne peuvent plus les contredire ?).

Bon, j'en conviens, je suis un peu provocateur ; non, voyez-moi plutôt comme "joueur", j'adore jouer ! Étant un tout petit peu entraîné à la démarche scientifique (minusculement), je sais bien qu'elle fonctionne ainsi. Mais la philosophie, mère de toutes les sciences, n'a-t-elle pas le devoir de transgresser ? N'est-il pas temps, face aux défis d'aujourd'hui, de la... libérer ? Peut-elle encore, pouvons-nous encore, nous contenter de l'innovation scientifique (en philosophie) ? L'urgence absolue ne commande-t-elle pas de se risquer à... inventer le futur !? Et à le faire avec une nouvelle philosophie ? Donc à réinventer le philosophe ?

Car enfin, ne sont-ce pas les philosophes qui nous ont mené là où nous sommes ?...
 
 

La philosophie est étymologiquement à peu prés l'amour de la sagesse. Elle est apparue dans une antiquité qui ne connaissait pas la démarche scientifique et qui  essayait d'asseoir des vérités sur des récits et des mythes.

La philosophie s'est depuis toujours efforcée d'interroger ce genre de certitudes qui rassemblent, très utiles au fonctionnement d'une société humaine, mais qui doivent aussi être interrogées, bousculées. Socrate est le philosophe de référence qui s'employait à pousser les certitudes détenues par les citoyens dans leurs retranchements.

Alors le philosophe ou celui qui philosophe fait cette démarche d'interroger les certitudes, les automatismes de pensées, les conventions, la vox populi... qu'il se réfère aux philosophes du passé pour interroger le présent ou qu'il en appelle à sa propre expérience il propose toujours, de toutes façons, un regard personnel qui aborde les choses avec un certain recul, sans excès, sans certitudes établies à l'avance.

Il a donc une approche transverse, générale, c'est pourquoi il passe son temps à commenter. 

Il n'y a pas une philosophie nouvelle à inventer mais il est nécessaire de continuer à philosopher. On pourrait par exemple se demander si, quant à foncer dans le mur, vaut-il mieux le faire à 80  km/h ou 90 km/h? Non parce que à 80 on pourrait peut-être limiter les dégâts mais à 90 peut-être souffririons nous moins longtemps. Je propose donc cette synthèse de philosophe : 85 km/h ou à 90 km/h mais uniquement pour les plaques d'immatriculation avec un chiffre pair.

il y a 49 minutes, CAL26 a dit :

La philosophie est étymologiquement à peu prés l'amour de la sagesse. Elle est apparue dans une antiquité qui ne connaissait pas la démarche scientifique et qui  essayait d'asseoir des vérités sur des récits et des mythes.

La philosophie s'est depuis toujours efforcée d'interroger ce genre de certitudes qui rassemblent, très utiles au fonctionnement d'une société humaine, mais qui doivent aussi être interrogées, bousculées. Socrate est le philosophe de référence qui s'employait à pousser les certitudes détenues par les citoyens dans leurs retranchements.

Alors le philosophe ou celui qui philosophe fait cette démarche d'interroger les certitudes, les automatismes de pensées, les conventions, la vox populi... qu'il se réfère aux philosophes du passé pour interroger le présent ou qu'il en appelle à sa propre expérience il propose toujours, de toutes façons, un regard personnel qui aborde les choses avec un certain recul, sans excès, sans certitudes établies à l'avance.

Il a donc une approche transverse, générale, c'est pourquoi il passe son temps à commenter. 

Il n'y a pas une philosophie nouvelle à inventer mais il est nécessaire de continuer à philosopher. On pourrait par exemple se demander si, quant à foncer dans le mur, vaut-il mieux le faire à 80  km/h ou 90 km/h? Non parce que à 80 on pourrait peut-être limiter les dégâts mais à 90 peut-être souffririons nous moins longtemps. Je propose donc cette synthèse de philosophe : 85 km/h ou à 90 km/h mais uniquement pour les plaques d'immatriculation avec un chiffre pair.

 

Est-il "raisonnable" de continuer à philosopher à 80 ou 85 km/h quand des dictateurs populistes qui ne philosophent pas du tout avancent à 300 km/h partout sur la planète Terre ? Hé, philosophe, sur quelle planète vis-tu, toi ? 

il y a 9 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

La philosophie est étymologiquement à peu prés l'amour de la sagesse

En effet, c'est très "à peu près"... Ça l'en est tellement, que sans préciser ce qu'était "la sagesse" dans le même contexte historique (étymologique), on peut aller jusqu'à comprendre l'inverse de ce que cela "disait", non ?

il y a 9 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Il n'y a pas une philosophie nouvelle à inventer

Certitude donc, non ? Et pourtant, tu écris avant :

il y a 9 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Alors le philosophe ou celui qui philosophe fait cette démarche d'interroger les certitudes

...hum...