Pourquoi Hollywood adore Stephen King

L'auteur de « Simetierre » est désormais une grande marque rassurante pour le cinéma, l'équivalent horrifique des films Marvel-Disney.

Plus de 350 millions d'ouvrages vendus dans le monde depuis Carrie - son premier gros succès littéraire, en 1974. Plus de 80 adaptations à l'écran de ses diverses œuvres depuis 1976, année du triomphe de Carrie au cinéma, grâce à Brian De Palma. Plus de 700 millions de dollars de recettes mondiales en 2017 pour le premier volet de Ça, transposition au cinéma (après un téléfilm culte en 1990) de l'un de ses plus célèbres livres, soit le plus gros succès de tous les temps pour un long-métrage d'horreur. Prévu pour le 18 septembre, Ça, chapitre 2 va probablement former sur le globe terrestre de nouvelles chaînes de montagnes en billets verts, car la peur bleue fait vendre. Et Stephen King est son roi. Pas moins d'une douzaine de déclinaisons de ses écrits sont actuellement en gestation audiovisuelle, tous écrans confondus.

En novembre, le film Docteur Sleep, adaptation de la suite de Shining publiée par King en 2013, devrait lui aussi déchaîner la panique. Mais comment fait-il ? Pourquoi Hollywood ne peut-il cesser, encore et toujours, de revenir s'abreuver à la source King depuis plus de quarante ans ? Et quelle fibre intime cet écrivain compulsif - deux livres par an en moyenne - parvient-il à stimuler avec tant de longévité pour nous toucher tous ?

https://www.lepoint.fr/pop-culture/cinema-le-clown-tueur-d-enfants-est-revenu-pourquoi-stephen-king-remet-ca-28-08-2019-2332040_2920.php

Il y a 2 heures, January a dit :

L'auteur de « Simetierre » est désormais une grande marque rassurante pour le cinéma, l'équivalent horrifique des films Marvel-Disney.

 

Plus de 350 millions d'ouvrages vendus dans le monde depuis Carrie - son premier gros succès littéraire, en 1974. Plus de 80 adaptations à l'écran de ses diverses œuvres depuis 1976, année du triomphe de Carrie au cinéma, grâce à Brian De Palma. Plus de 700 millions de dollars de recettes mondiales en 2017 pour le premier volet de Ça, transposition au cinéma (après un téléfilm culte en 1990) de l'un de ses plus célèbres livres, soit le plus gros succès de tous les temps pour un long-métrage d'horreur. Prévu pour le 18 septembre, Ça, chapitre 2 va probablement former sur le globe terrestre de nouvelles chaînes de montagnes en billets verts, car la peur bleue fait vendre. Et Stephen King est son roi. Pas moins d'une douzaine de déclinaisons de ses écrits sont actuellement en gestation audiovisuelle, tous écrans confondus.

 

En novembre, le film Docteur Sleep, adaptation de la suite de Shining publiée par King en 2013, devrait lui aussi déchaîner la panique. Mais comment fait-il ? Pourquoi Hollywood ne peut-il cesser, encore et toujours, de revenir s'abreuver à la source King depuis plus de quarante ans ? Et quelle fibre intime cet écrivain compulsif - deux livres par an en moyenne - parvient-il à stimuler avec tant de longévité pour nous toucher tous ?

https://www.lepoint.fr/pop-culture/cinema-le-clown-tueur-d-enfants-est-revenu-pourquoi-stephen-king-remet-ca-28-08-2019-2332040_2920.php

 

 

Hollywood adore Stephen King… mais le traite souvent mal.

J'ai trouvé certaines adaptations vraiment mauvaises, du coup maintenant, je crains d'y revenir. Et puis j'avoue, ses histoires adolescentes, ça m'agace un peu. Pourtant je l'ai lu pendant très longtemps Stephen King et j'attendais avec impatience les adaptations, mais j'ai été souvent déçue.

il y a 3 minutes, January a dit :

J'ai trouvé certaines adaptations vraiment mauvaises, du coup maintenant, je crains d'y revenir. Et puis j'avoue, ses histoires adolescentes, ça m'agace un peu. Pourtant je l'ai lu pendant très longtemps Stephen King et j'attendais avec impatience les adaptations, mais j'ai été souvent déçue.

En général, j'ai toujours été déçue par la transposition entre le livre et le film mais concernant Stephen King, ce ne fut pas le cas. Je suis fan depuis très longtemps. J'ai été voir la nouvelle version de Ca qui est plus gore que la première version, j'attends d'ailleurs la suite

Il a une imagination horrifique que j'apprécie. 2 livres par an, il faut les sortir, ça prouve que son imaginaire est toujours intact après 40 ans de carrière  

Il y a 4 heures, January a dit :

J'ai trouvé certaines adaptations vraiment mauvaises, du coup maintenant, je crains d'y revenir. Et puis j'avoue, ses histoires adolescentes, ça m'agace un peu. Pourtant je l'ai lu pendant très longtemps Stephen King et j'attendais avec impatience les adaptations, mais j'ai été souvent déçue.

Il y en a eu des meilleures et des trés mauvaises. Le premier simetierre n'était pas si mal, dans le genre adaptation série B tout comme la nuit déchirée, mais le nouveau absolument affreux. Dans le rayons des bonnes adaptations, Brume est une des meilleures avec christine. Chambre 1408 était pas mal.  Les adaptations télé comme la tempête du siecle, salem, pas mal : le dernier ça était mitigé coimme feel goood horror movie mais j'irais quand même voir le 2

Perso j'ai arrêté de lire stephen king aprés la fin de sa tour sombre. L'époque des fléau, shiningf, simetierre est finie....

Le 08/09/2019 à 09:07, January a dit :

Et quelle fibre intime cet écrivain compulsif - deux livres par an en moyenne - parvient-il à stimuler avec tant de longévité pour nous toucher tous ?

 

 

@January je vais répondre à ta question sur la partie littéraire, en un développement structuré étayé des propos du maître Stephen King.

ce qui fait le succès d'un écrivain de son vivant, c'est sa propension à fidéliser, à rendre accroc, on aime se retrouver en tête-à-tête avec l'auteur, on se reconnaît dans ses obsessions, dans ses questionnements, dans sa vision du monde. dans le cas de Stephen King, le succès, en plus du talent narratif, provient du fait que son thème de prédilection, c'est la peur. la peur est ancrée en nous, dans notre cerveau reptilien ; on a besoin d'une dose de peur pour se maintenir en vie, pour nous stimuler, pour nous rendre apte à la survie. La peur va de paire avec ce qu'elle cache : l'horreur. n'as-tu jamais vu, @January , les voitures ralentir aux abords d'un accident de la route, les passagers espérant entrevoir quelque membre déchiqueté. vois-tu, la fascination pour l'horreur est aussi ancrée en nous.

Voici ce qu'en écrit Stephen : "Ces horreurs miniatures suscitent aussi bien notre fascination que notre aversion. Ces deux sentiments ne cohabitent pas sans gêne, il en résulte une impression de culpabilité qu'on pourrait rapprocher de celle qui accompagne généralement l'éveil de la sexualité.

[...]Je crois simplement qu'on peut ébaucher un intéressant parallèle entre la peur et la sexualité. En même temps que nous devenons capables d'avoir des relations sexuelles s'éveille notre attrait pour ce type de rapports ; cet attrait, si l'on excepte certaines déviations, nous pousse naturellement à la copulation et à la perpétuation de l'espèce. Et, comme nous devenons conscients de cette inévitable finalité, nous découvrons ce qu'est la peur. Il me semble que, si la copulation a pour objet l'autopréservation, celui de la peur est de nous faire comprendre la fin dernière."

Voilà. Que penses-tu @January , de ce parallèle que fait l'auteur entre la peur et la sexualité ? En même temps qu'on y prend goût, on en devient un peu honteux..

il y a 22 minutes, Crève a dit :

Voici ce qu'en écrit Stephen : "Ces horreurs miniatures suscitent aussi bien notre fascination que notre aversion. Ces deux sentiments ne cohabitent pas sans gêne, il en résulte une impression de culpabilité qu'on pourrait rapprocher de celle qui accompagne généralement l'éveil de la sexualité.

C'est intéressant, je n'avais jamais lu ce parallèle qu'il fait, merci pour le partage. Je suis d'accord, quelque chose qui nous fascine et qui apporte en même temps une dose de culpabilité. On peut dire ça de la sexualité et du désir de se faire peur. 

Je ne suis pas très étonnée qu'il raisonne de cette façon, on n'en a pas toujours l'impression mais il parle beaucoup de sexe dans ses livres, depuis l'éveil sexuel jusqu'aux horribles conduites pathologiques.  

à l’instant, January a dit :

C'est intéressant, je n'avais jamais lu ce parallèle qu'il fait, merci pour le partage. Je suis d'accord, quelque chose qui nous fascine et qui apporte en même temps une dose de culpabilité. On peut dire ça de la sexualité et du désir de se faire peur. 

Je ne suis pas très étonnée qu'il raisonne de cette façon, on n'en a pas toujours l'impression mais il parle beaucoup de sexe dans ses livres, depuis l'éveil sexuel jusqu'aux horribles conduites pathologiques.  

Je ne ressens aucune dose de culpabilité en lisant SK...faut-il vraiment toujours analyser?

Je ne regarde jamais les adaptions films de ses livres, comme celles d'aucun écrivain!

Si je lis le live en premier, je ne regarde pas le film, si au contraire je suis amenée à voir la version filmée avant que de lire l'auteur, je lis ensuite! ou pas, tout dépend de l'auteur!

à l’instant, Morfou a dit :

Je ne ressens aucune dose de culpabilité en lisant SK...

Ce n'est pas vraiment ça que disait @Crève et moi non plus 

à l’instant, January a dit :

Ce n'est pas vraiment ça que disait @Crève et moi non plus 

 

Voici ce qu'en écrit Stephen : "Ces horreurs miniatures suscitent aussi bien notre fascination que notre aversion. Ces deux sentiments ne cohabitent pas sans gêne, il en résulte une impression de culpabilité qu'on pourrait rapprocher de celle qui accompagne généralement l'éveil de la sexualité.

--------------Si, quand même...(et je n'ai aucune "aversion" ou "fascination" à ma lecture)!

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Voici ce qu'en écrit Stephen : "Ces horreurs miniatures suscitent aussi bien notre fascination que notre aversion. Ces deux sentiments ne cohabitent pas sans gêne, il en résulte une impression de culpabilité qu'on pourrait rapprocher de celle qui accompagne généralement l'éveil de la sexualité.

--------------Si, quand même...(et je n'ai aucune "aversion" ou "fascination" à ma lecture)!

Ma foi si tu ne ressens rien..

Je ne suis pas fan des films d'horreur. Le seul bouquin que j'ai adoré de Stefen King, c'est Charly

il y a 49 minutes, January a dit :

Ma foi si tu ne ressens rien..

Je ne ressens pas "rien" je ne ressens pas d'aversion ou de fascination...mais j'ai d'autres ressentis à ces lectures...

C'est quoi le problème? tous sur la même ligne?

Le casting de " La ligne verte " a été magistralement  fait. Sachant que tôt ou tard il serait adapté j'avais parié que Tom Hanks tiendrait le rôle principal parce qu'en lisant le roman dès les premières pages je l'avais identifié comme tel. 

J'ai été un grand lecteur de king, mais il faut bien reconnaitre qu'il n'y a plus le même souffle à ses œuvres depuis les années 2000. Et ça va en décroissant.

Le dernier King que j'ai lu ne date pas de si longtemps, c'était Wendy et la boîte à boutons. Comme d'habitude l'histoire, elle colle, mais je ne m'attache plus aux personnages, je trouve chaque fois que j'y reviens que c'est de la littérature adolescente 

Stephen King est un auteur complet, il a touché à tous les formats : de la nouvelle (Danse macabre), du roman, de la saga (La Tour Sombre), du diptyque (Dôme), du roman court (Brume), il est à l'aise aussi bien avec des romans mettant en scène peu de personnages, le huis-clos (Misery), que pléthore (Dôme), et sait aussi bien se mettre dans la peau de personnages féminin (Carrie) que masculins, et aussi bien des enfants (ça) que des adultes. le tout avec un égal talent. 

Bien sûr il a du talent, c'est indéniable.

"Dans les hautes herbes" est sorti, je le verrai sûrement. Je n'ai pas lu la nouvelle par contre.