Grenelle contre les violences conjugales: l’espoir d’un «plan Marshall»

Il y a 2 heures, Léna-Postrof a dit :

Par exemple le Procureur de la République peut enjoindre un auteur de violence de quitter le logement conjugal. Très peu le font. C’est inadmissible.

En même temps s'il n'a nulle part où aller et qu'il se retrouve sdf ça peut le mettre très en colère. Il faut des places et des soins pour ceux qui ne peuvent aller ailleurs. 

Il y a 21 heures, jécoute a dit :

Sérieux, c'est ça.... le "groupe de travail" 

On ne me dit rien ...  Il y aurait donc des violences conjugales dans les EHPADs  

 

 

Eh oui. Ca existe.

Il y a 3 heures, January a dit :

En même temps s'il n'a nulle part où aller et qu'il se retrouve sdf ça peut le mettre très en colère. Il faut des places et des soins pour ceux qui ne peuvent aller ailleurs. 

Arrive un moment où il faut agir..j'ai dis tout ce que je pense qu'il faudrait faire "avant", mais  dans une situation d'urgence, c'est au conjoint violent de quitter sur le champ le domicile conjugal..

Quand j'étais en association, il nous est arrivé de faire interner dans un centre psychiatrique, dans un bâtiment fermé pour 1 ou 2 jours des maris violent.... je peux vous dire qu'à la sorti ils avaient réfléchis...

A un acte inqualifiable, il faut une mesure de choc immédiate et "mémorable"...et surtout le fait de faire quitter le domicile conjugal au conjoint violent est symbolique sur qui est en tort...c'est si important....

il y a 39 minutes, libredeparler a dit :

et surtout le fait de faire quitter le domicile conjugal au conjoint violent est symbolique

ok, magnifique, et si lui est en situation de précarité extrême, ça va lui apporter du bon, bah bien sûr !!

il y a 47 minutes, January a dit :

ok, magnifique, et si lui est en situation de précarité extrême, ça va lui apporter du bon, bah bien sûr !!

Pas le mettre à la rue, mais peut être ouvrir des centres pour les hommes violents, où ils seront placés avec une équipe de psy ou autres, plutôt que pour les femmes battues. 

Faire bouger la victime c'est un peu comme quand on fait changer d'établissement un enfant harcelé plutôt que son harceleur qui va continuer sa petite vie tranquille. 

il y a une heure, libredeparler a dit :

Arrive un moment où il faut agir..j'ai dis tout ce que je pense qu'il faudrait faire "avant", mais  dans une situation d'urgence, c'est au conjoint violent de quitter sur le champ le domicile conjugal..

Quand j'étais en association, il nous est arrivé de faire interner dans un centre psychiatrique, dans un bâtiment fermé pour 1 ou 2 jours des maris violent.... je peux vous dire qu'à la sorti ils avaient réfléchis...

A un acte inqualifiable, il faut une mesure de choc immédiate et "mémorable"...et surtout le fait de faire quitter le domicile conjugal au conjoint violent est symbolique sur qui est en tort...c'est si important....

Merci pour toutes celles qui se retrouve chassées de leur maison avec des petits terrorisés.

Oui. Merci.

Pour toutes celles qui se retrouvent à l'hosto avec des séquelles de coups de poing et de coups de pieds...

Pour celles qui partent les mains vides sans photos, sans souvenirs...

Sinon, une nuit de GAV, ça les fait réfléchir aussi, les brutes.

Cette mesure et un bracelet tout de suite.

Ou il faut que femmes et enfants soient doublement victimes de lâches.

Protection immédiate des enfants aussi.

Le temps permet de faire une pause et il y aura moins de récidive parce que pour l'image, c'est peu flatteur, et ça calme les choses.

Voilà l'affaire que tout le monde attendait en plein Grenelle des violences conjugales : 

 Une jeune femme écrouée pour avoir roué de coups son compagnon

Celle-ci s'en serait pris à son compagnon, dans leur lieu d'habitation, qui lui aurait vraisemblablement modifié l'heure de son réveil. Elle lui aurait alors jeté des objets dessus et lui aurait asséné des coups à l'aide d'un balai. 

La victime, un homme âgé de 30 ans, présente des hématomes, des entailles sur le torse et son corps est entièrement tuméfié. Le malheureux a déposé plainte.

https://www.ladepeche.fr/2019/09/11/perpignan-une-jeune-femme-ecrouee-pour-avoir-roue-de-coups-son-compagnon,8406831.php

Merci de lire l'article en entier (il n'est pas long). 

Je vais dire une chose impopulaire, mais je ne pense pas qu'il y ait de solutions à la violence de certains hommes dans les couples, parce que aucun centre d'aucune sorte n'empêchera jamais ces comportements, et parce que les femmes qui en sont victimes sont des victimes consententes jusqu'au point de ruptures. Si aucune femme n'acceptait les coups de son conjoint, il n'y aurait plus de probléme de violence domestiques, quand on y pense, mais le probléme inextricable est que pour des raisons psychologico sexuelles complexes, tel n'est pas le cas.

il y a 15 minutes, January a dit :

https://www.ladepeche.fr/2019/09/11/perpignan-une-jeune-femme-ecrouee-pour-avoir-roue-de-coups-son-compagnon,8406831.php

 

 

Lu.
Que signifie "mise à l'épreuve" concrètement?

Il y a 12 heures, chanou 34 a dit :

Que signifie "mise à l'épreuve" concrètement?

Elle est dispensée d'une partie de sa peine. Si dans les deux ans on entend parler d'elle, elle retourne immédiatement en prison pour le temps de sursis qui lui avait été accordé.  (sursis simple)

Ce sursis est assorti d'obligations. C'est le tribunal qui décide et là dans l'article ils ne disent pas ce qui a été prononcé. En règle générale dans ce genre de conflit, il s'agit par exemple de l'interdiction d'entrer en contact avec la victime, ça peut être suivre une cure de désintoxication,  aussi (en rapport avec ses problèmes d'addiction). (sursis avec mise à l'épreuve)

Il y a 3 heures, January a dit :

Voilà l'affaire que tout le monde attendait en plein Grenelle des violences conjugales : 

 Une jeune femme écrouée pour avoir roué de coups son compagnon

Celle-ci s'en serait pris à son compagnon, dans leur lieu d'habitation, qui lui aurait vraisemblablement modifié l'heure de son réveil. Elle lui aurait alors jeté des objets dessus et lui aurait asséné des coups à l'aide d'un balai. 

La victime, un homme âgé de 30 ans, présente des hématomes, des entailles sur le torse et son corps est entièrement tuméfié. Le malheureux a déposé plainte.

https://www.ladepeche.fr/2019/09/11/perpignan-une-jeune-femme-ecrouee-pour-avoir-roue-de-coups-son-compagnon,8406831.php

 

Merci de lire l'article en entier (il n'est pas long). 

 

Lu. Désolant. Ce n'est pas le père des enfants qui ont été placés ?

Il semble que non.

20 ans...3 enfants...violente...addictions...

Il y a 4 heures, 120lola120 a dit :

Lu. Désolant. Ce n'est pas le père des enfants qui ont été placés ?

Il semble que non.

20 ans...3 enfants...violente...addictions...

Citation

 

 elle a interdiction d'entrer en contact avec la victime// avec qui elle serait en couple depuis quatre ans.//Elle est depuis en détention. Les trois enfants de celle-ci auraient été placés. 

 

donc résumons, 

- 20 ans

- 3 enfants dont "père/pas père" (ils ont été placés)

- sont en couple depuis 4 ans 

-------------------- ----------------------------------------

Y a un cheveux dans la soupe 

Marlène Schiappa annonce un grenelle spécifique pour l'outre-mer

https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Marlene-Schiappa-annonce-un-Grenelle-des-violences-conjugales-en-Outre-mer-1646275

Le 10/09/2019 à 16:21, January a dit :

En même temps s'il n'a nulle part où aller et qu'il se retrouve sdf ça peut le mettre très en colère. Il faut des places et des soins pour ceux qui ne peuvent aller ailleurs. 

Ces hommes n'ont besoin d'aucune motivation, pour être violents. Qu'ils soient "à la rue" ou non. Quoi qu'il se passe, ils resteront violents, récidiveront avec leur (ex)conjointe et/ou d'autres, tant qu'ils ne seront pas éduqués, pour la plupart. Tous sont persuadés qu'ils sont dans leurs bons droits, qu'ils peuvent agir en toute impunité... d'où l'importance de condamner ces comportements d'abord, massivement, et faire en sorte par la même que ces femmes, victimes, ne soient plus des invisibles au regard de la société. 

Cette violence envers les femmes semblent tenir davantage au culturel, que relevant de troubles psychiques (ça peut, mais plus rarement). La psychiatrie n'est pas toujours la réponse adéquate. C'est l'éducation qui manque. 

Quand le Procureur de la République prend la décision de faire quitter le domicile au conjoint -et ça tient de l'exceptionnel- qui s'est montré d'une violence inouïe, une nouvelle fois, cela reste souvent temporaire : il faut ensuite reloger femme (et enfants) et espérer que la Justice veuille bien respecter les demandes de confidentialité de la nouvelle adresse. Sans parler des femmes qui ne peuvent rester dans leur logement à terme, faute de moyens financiers (les revenus sont divisés par deux). 

Il convient de protéger l'ex-conjointe, mais aussi la mère, du père. J'espère que des solutions seront apportées en la matière. 

Le bracelet électronique paraît être déjà une bonne réponse. Les espagnols ont été précurseurs. Il est temps que nous y venions, et plus que temps. Malgré quelques sorties malheureuses, Marlène Schiappa reste très impliquée pour les femmes et il nous fallait au moins cela. Grâce à l'intervention de son cabinet, suite à la libération de la voix de femmes sur des réseaux sociaux, des hommes ont été à nouveau placés en détention ou son contrôle judiciaire. Les réseaux sociaux vont parfois plus vite que l'administration... M.Schiappa convient qu'il n'est toutefois "pas possible ni souhaitable que chaque cas de violences conjugales se règles sur Twitter". 

Pardonnez-moi ensuite d'être peu compatissante -voire complètement pas maternante- envers ces hommes, et dès lors de ne pas trop m'inquiéter qu'ils puissent éventuellement passer une nuit ou deux, dehors. Renvoyer ces individus chez papa-maman (ils y viennent souvent d'eux-mêmes), me paraît être une idée pas trop mauvaise. Cela occasionne des frais supplémentaires pour ces parents, qui leur ont souvent transmis leurs moeurs. Si leurs enfants sont ce qu'ils sont, a priori, cela tient tout de même de leur responsabilité... et il serait intéressant d'envoyer tout ce "petit monde" en stage d'éducation, parce qu'eux aussi en ont besoin.  

Il leur faut des places et des soins (éducatif compris évidemment), on ne peut pas faire l'impasse là dessus.

Je sais que c'est impossible à entendre pour la plupart des gens, mais certaines personnes violentes ont un vécu terrifiant, elles sont devenues à leur tour terrifiantes, et pour celles-là, moi je n'en ai jamais vu qui se sentent tout-puissants et agissent en pleine impunité. 

Il faut le dire qu'on parle selon son vécu, c'est très important qu'il ne soit fait aucune généralité. Si nous faisons des généralités, nous  n'avancerons pas. Ce qui est important justement pour pouvoir réviser des positions trop radicales. Parce-que ça non plus, ce n'est pas porteur 

il y a 44 minutes, January a dit :

Il leur faut des places et des soins (éducatif compris évidemment), on ne peut pas faire l'impasse là dessus.

Je sais que c'est impossible à entendre pour la plupart des gens, mais certaines personnes violentes ont un vécu terrifiant, elles sont devenues à leur tour terrifiantes, et pour celles-là, moi je n'en ai jamais vu qui se sentent tout-puissants et agissent en pleine impunité. 

Il faut le dire qu'on parle selon son vécu, c'est très important qu'il ne soit fait aucune généralité. Si nous faisons des généralités, nous  n'avancerons pas. Ce qui est important justement de pouvoir réviser des positions trop radicales. Parce-que ça non plus, ce n'est pas porteur 

 

Ce n'est pas impossible à entendre, et pour le reste, ma petite dame, c'est un manque de classe. 

Combien de ces hommes ont eu la vie rude et reproduisent une violence dont eux-mêmes ont pâti et combien ont été élevés comme des petits pachas/dans la vénération du mâle ? Est-ce au contribuable de prendre en charge l'hébergement des seconds ?

Au sujet de l'absence d'éducation qu'il faut vraiment verbaliser comme telle, et bien distinguer des soins : les parents ont failli et ont également besoin d'être éduqués.  

Il y a 13 heures, Léna-Postrof a dit :

Ce n'est pas impossible à entendre, et pour le reste, ma petite dame, c'est un manque de classe. 

Ma petite dame ? Sérieux ? A côté de "manque de classe" ? 

********

Les enfants victimes des violences conjugales

Des violences qui touchent plus de 220 000 femmes par an. Le nombre de féminicides ne cesse aussi d’augmenter. Mais les femmes ne sont pas les seules à en être victimes. En 2018, 21 enfants ont trouvé la mort dans ce contexte, 82 sont restés orphelins et des milliers d’autres qui ont été témoins des scènes de violences en sont restés marqués à vie.

http://www.rfi.fr/france/20190902-enfants-victimes-violences-conjugales

On ne parle pas des violences financières.

Milieu richissime:

Le mari , décidant de tout, a vendu une maison meublée de meubles appartenant à sa femme.

Il s'agissait de meubles de sa famille ou acquis par elle. Il les a vendu. Elle a beaucoup pleuré mais n'a rien osé faire. Violence financière.

Autre cas. Milieu de notables.

Avant de partir chez sa maitresse, cet homme a trainé sa femme à la banque pour résillier le compte commun et d'autres qu'il s'est accaparés. Il a fait fondre un bien commun et minimisé tout ce qu'il a pu. Le domicile conjugal étant attribué à cette femme qui n'avait plus les ressources pour l'entretenir, elle a dormi trois ans sur un divan dans la cuisine, faute de pouvoir chauffer plus. Un très bon avocat l'a sortie de là.

Mais trois ans de pénurie et d'humiliation ont fait des dégâts sur sa santé.

Elle a pu se racheter un petit appart dans une autre ville.

Violences financières et psychologiques.

Autre exemples:

Milieu d'intellectuels:

Un type calme d'apparence. Peu présent dans son foyer. Une distance s'installe et la jeune femme souhaite divorcer de la façon la plus calme possible. Lui ne veut pas.

Il la giffle. Elle part avec son enfant dans un bien qui lui appartient à elle.

Il débarque un soir et lui fait passer une nuit d'horreur, en ayant une carabine chargée à portée de main. L'enfant est dans la pièce voisine.

Le matin, elle arrive à s'échapper avec l'enfant et fonce au commissariat.

Ce qui semble le calmer. Mais il fait trainer la procédure. La traine dans la boue auprès de leurs relations communes. Tente de lui faire perdre son travail. Lui dit à chaque rencontre "suicide toi, l'enfant sera mieux avec moi".

Puis il menace de se suicider avec l'enfant pendant les week ends de visite.

Ça dure. Elle tombe malade et il tente de la faire passer pour folle.

Elle doit changer de région.

L'enfant est resté très fragile psychologiquement.

Pension de merde qu'elle n'a jamais voulu faire augmenter par peur des contacts.

Noté dans les conclusions: "Mr X s'est pris maladroitement pour retenir son épouse"...

Ce type "inconsolable" s'est remarié dès le prononcé du divorce.

Milieu intellectuel:

Cet homme a pris une maitresse et veut divorcer en vitesse.

Il se présente chez moi, très calme, pour prévenir que sa femme, mon amie, "est partie se reposer et qu'elle ne veut voir personne. Il lâche une bribe sur le lieu de "repos". Je téléphone, on me dit qu'elle n'est pas là.

J'arrive à joindre quelqu'un que je connais.  "Il y a une femme qui a été envoyée là en sortant de l'hôpital. On aurait dit qu'elle était passée sous un train..."

Lui, plus jamais vu. Elle, mon amie pendant de longues années.

Marquée à vie.