Je compte les jours qui me séparent du retour

Il y a 2 heures, miscookiyou a dit :

C'est vraie que faire travailler un enfant de de 11 ans c'est normal  avec un peut de chance notre génération de fragilous feignassous sera moins aigrit 

Pour nous c'est mal, pour les générations précédentes, c'était ça la formation professionnelle.
 

Il y a 1 heure, truebypass a dit :

Ouais je sais, j'ai basculé dans le camp des vieux cons.

Attends, je t'accompagne, les jeunes d'aujourd'hui qu'est ce que ça me gonfle...

il y a 12 minutes, riad** a dit :

Pour nous c'est mal, pour les générations précédentes, c'était ça la formation professionnelle.
 

Bien sure c'était une autre époque  je ne voie pas trop de  fierté  a avoir travailler a 11 ans  sa me fait la même choses que quand ma grand mère dit "que  dans la campagne de sont enfance les enfant avait  des coups de branches et de ronces dans les jambes" enfin autre temps autre mœurs. 

Je vais te dire: à ton âge pendant les "vacances", j'avais occupé tous les postes dans une colo de vacances, du plus bas jusqu'à  l'adjointe de direction. Menant des enfants en moyenne montagne en randonnée par tous les temps (même en skiant) et par tous les  chemins. lavant,(vaisselle, sols) nettoyant, repassant (le linge), aidant à la cuisine, servant, animant, soignant, surveillant, supervisant...Salariée… Alors pense à ceux qui triment et essaie de te dire que la Californie, c'est pas la mine, non plus!

Il y a 7 heures, Crabe_fantome a dit :

Et d'autres profitent de leurs 16 ans pour se trouver un job d'été... du coup ça fait une moyenne.

 

Mais je pense qu'arriver à un autre age, des enfants ont besoin de se rapprocher à nouveau de leurs parents. Lorsqu'ils sont parents eux même par exemple. Dresser la table du petit déjeuner pour 15, retrouver ses cousins qui ont fait leur vie: Clotilde qui vient de divorcer, Max qui vient présenter son ami de coeur Claude, Julien toujours marié à son amie d'enfance et leurs 5 enfants... Les mêmes vieilles blagues du patriarche qui commencent enfin à nous faire rire, comique de répétition oblige, après 30 ans de répétition, il était temps... Les mêmes attentions inconditionnelle de notre mère... La piscine à 30° où des nouveaux cris d'enfants ont remplacé les notre... Des doutes échangés sur notre couple, on est venu seul cette fois... Une envie de partir en passe devenir obsolète devant la table du dîner fièrement dressée par les gens qu'on aime le plus dans cette chienne de vie. 

On dirait un texte né du générateur de scénarios de films français :

(pour mémoire)

Amusant cette guerre systématique entre les vieux et les jeunes. Des jeunes qui ont commencé à bosser très jeune, tout seul, sans papa et maman, sans vacances, sans thunes et sans aide, y en a encore aujourd'hui. 

il y a 8 minutes, Dzag a dit :

Amusant cette guerre systématique entre les vieux et les jeunes. Des jeunes qui ont commencé à bosser très jeune, tout seul, sans papa et maman, sans vacances, sans thunes et sans aide, y en a encore aujourd'hui. 

  C ' est vrai , et je suis heureux de voir que ça existe encore .

J' en ai connu et si je peux en aider je n' hésite pas à le faire .

à l’instant, Maurice Clampin a dit :

je suis heureux de voir que ça existe encore .

Heureux, pas certain que ce soit le bon mot. Y a 30, 40 ou 50 ans, il était plus facile peut-être de bosser pour un mineur. Cela se faisait. Plus récemment c'est plus compliqué. On embauche pas des mômes, ou alors des tafs peu reluisants en lousdé. 

Alors non heureux... c'est pas vraiment le mot. 

Pendant que certains chialent sur des vacances trop longues, pas assez exotiques, pas assez funky... bah y a des mômes qui se demerdent comme ils peuvent pour se faire un peu de fraîche.

il y a 2 minutes, Dzag a dit :

Heureux, pas certain que ce soit le bon mot. Y a 30, 40 ou 50 ans, il était plus facile peut-être de bosser pour un mineur. Cela se faisait. Plus récemment c'est plus compliqué. On embauche pas des mômes, ou alors des tafs peu reluisants en lousdé. 

Alors non heureux... c'est pas vraiment le mot. 

Pendant que certains chialent sur des vacances trop longues, pas assez exotiques, pas assez funky... bah y a des mômes qui se demerdent comme ils peuvent pour se faire un peu de fraîche.

   En effet "heureux" n' est peut être pas le meilleurs mot à utiliser pour la circonstance . 

Mais ça en est certainement pas triste pour autant .

Le travail , même jeune n' est surement pas une mauvaise expérience de vie . De plus ces jeunes là acquièrent une trempe que les autres de leur génération mettront beaucoup plus longtemps à acquérir (et encore , si ils y arrivent) .  

Il y a 7 heures, Valona a dit :

L'horreur absolue

Travailler avec ses mains ! C'est tellement plus gratifiant, à tous les niveaux, de le faire avec la tête. Les mains c'est exclusivement fait pour les plaisirs. Faire travailler un mineur de 12 ans. C'est criminel. C'est même passible de quelques années de prison pour mauvais traitement à enfant. Il faut toujours choisir avec soin des parents dignes et honorables.

Courage

Là je pense que tu fais ressurgir les images du 19ème siècle, en France, durant lequel les enfants ne pouvaient ni se développer convenablement ni s'instruire à cause d'un travail physique et harassant tous les jours de la semaine. Cela existe actuellement dans des pays du tiers-monde ou en voie de développement. Mais cela n'a rien à voir avec la richesse du travail manuel que découvraient pendant leurs grandes vacances les enfants des années 50-60 voire 70. Ce contact avec la matière première me semble salvatrice et ce qui serait criminel ce serait plutôt de le supprimer aux enfants, de leur supprimer l'effort physique régulier.

il y a 15 minutes, Maurice Clampin a dit :

   En effet "heureux" n' est peut être pas le meilleurs mot à utiliser pour la circonstance . 

Mais ça en est certainement pas triste pour autant .

Le travail , même jeune n' est surement pas une mauvaise expérience de vie . De plus ces jeunes là acquièrent une trempe que les autres de leur génération mettront beaucoup plus longtemps à acquérir (et encore , si ils y arrivent) .  

Je sais pas. Peut-être. Mais aujourd'hui le travail des mômes c'est plus la norme. Alors ouais ça en fait peut-être des adultes débrouillards, mais il manquera à certain, et pour toujours, une part d'enfance.

Désolé pour le sujet de l'auteur initial. Elle ne voulait sans doute pas en faire un débat sur le travail des minots.

il y a 12 minutes, Dzag a dit :

Je sais pas. Peut-être. Mais aujourd'hui le travail des mômes c'est plus la norme. Alors ouais ça en fait peut-être des adultes débrouillards, mais il manquera à certain, et pour toujours, une part d'enfance.

Désolé pour le sujet de l'auteur initial. Elle ne voulait sans doute pas en faire un débat sur le travail des minots.

Je suis sceptique quant à l'idée que le "travail des mômes" puisse faire des adultes débrouillards, le lien n'étant pas constitué. Pour ceux qui ne travaillent qu'occasionnellement, aucune part d'enfance ne saurait être enlevée par ce genre de travail. Ce qui est désolant c'est de penser que les générations nées après la démocratisation d'internet aient perdu le contact avec la matière, avec l'activité physique bref aient trop protégé leur corps mais seulement à court terme.

Ok.ok.ok. 

Ben pas de souci. Je sais sans doute pas de quoi je cause. 

il y a 5 minutes, Dzag a dit :

Ok.ok.ok. 

Ben pas de souci. Je sais sans doute pas de quoi je cause. 

On discute, personne ne détient LA vérité. Alors je reprends une activité manuelle en me pinçant pour être sûr de ne pas rêver.

il y a 7 minutes, CAL26 a dit :

On discute, personne ne détient LA vérité. Alors je reprends une activité manuelle en me pinçant pour être sûr de ne pas rêver.

Ok. 

il y a 22 minutes, CAL26 a dit :

Je suis sceptique quant à l'idée que le "travail des mômes" puisse faire des adultes débrouillards,

   "Débrouillard" ce n' est pas forcément vrai et dans certains cas c' est même sans doute faux . Mais plus aguerri , plus solide , plus courageux aussi (peut être) , oui , je le crois .

C' est vrai que nous divergeons encore du sujet . Mais le sujet , il n' y avait pas grand chose à en dire sinon que de penser que grandir dans du coton sur la côte californienne peut rendre les petites jeune filles un peu capricieuses , superficielles , et imbues de leurs charmantes personnes ...

il y a 2 minutes, Maurice Clampin a dit :

 oui , je le crois .

Moi, je ne crois plus rien.

il y a 2 minutes, Maurice Clampin a dit :

   "Débrouillard" ce n' est pas forcément vrai et dans certains cas c' est même sans doute faux . Mais plus aguerri , plus solide , plus courageux aussi (peut être) , oui , je le crois .

C' est vrai que nous divergeons encore du sujet . Mais le sujet , il n' y avait pas grand chose à en dire sinon que de penser que grandir dans du coton sur la côte californienne peut rendre les petites jeune filles un peu capricieuses , superficielles , et imbues de leurs charmantes personnes ...

Le sujet n'était en fait qu'un témoignage, ouvert à tout autres témoignages.

il y a 1 minute, Dzag a dit :

Moi, je ne crois plus rien.

Ok.

Il y a 9 heures, Valona a dit :

Les vacances

Je suis pressée de rentrer. Je suis impatiente de retrouver mon université. Je suis pressée de retrouver ma chambre, ma zone de confort et mes petites habitudes. J'ai prévenu mes parents, l'année prochaine je ne pars plus avec eux. Deux mois, c'est trop long. Et si loin en plus. Je commence à m'ennuyer sévère. J'aime bien mon tonton, j'aime bien ma tata, ma gourde de cousine me fait parfois rire, (sans vraiment le faire exprès), leur petit chien est charmant. Leur superbe propriété est un petit paradis qui donne sur l'océan. Mais...

Mais seulement voilà, mon petit monde me manque. Je veux bien partir un mois. Mais plus deux. Nous sommes toujours partis deux mois, tous les ans. Les vacances scolaires en fait. Et là, j'ai atteint un niveau de saturation qui joue sur mon moral. Même si je suis une fille optimiste, positive, animée d'une joie de vivre à toute épreuve, le ras-le-bol est devenu une constante qui rend toute chose énervante si pas pénible. J'en parle à maman qui me comprend toujours si bien. Papa trouve que je devrai sortir davantage avec les copains de ma sotte de cousine.

C'est au-dessus de mes forces. Mon dieu, que les jeunes californiens sont devenus quelconques par rapport à ceux que l'on voit dans les films des années passées. Des gens sans intérêts en fait. Animés par une seule chose, consommer. Je déteste le Coca. Je déteste le Pop-corn. Je déteste les glaces à l'eau au goût mentholé. Je déteste les pizzas. Je déteste les tapas. Je déteste le guacamole dans tous les plats des fast-food. Je déteste cette nouvelle tendance Cali-Baja. Je déteste le leur "Matcha-Mania" ce thé vert qu'ils mettent même dans la soupe.

Je veux retrouver mes soupes "maison". Je veux retrouver mes glaces à la pistache ou au nougat. Je veux retrouver l'eau de la source qui coule au fond de notre propriété. Je veux retrouver ma bicyclette et mes errances le long des chemins dans les environs du bourg voisin. Je veux retrouver la rivière. Je veux retrouver la piste cyclable au bord du canal. Je veux retrouver le petit lac encaissé dans les collines. Je veux retrouver mon complice de jeux des dimanches soirs, (entre 18 h30 et 19 h30). Je veux retrouver la rentrée universitaire lundi 16 septembre.

Je suis pressée de retrouver une connexion Internet régulière. Je veux profiter de mon nouveau MacBook Pro 13 pouces. Je veux rentrer...

Bisou

Oh pauvre petite fille,    qui part deux mois aux states avec ses parents mais qu'elle horreur  !!! on va verser une larme 

Il y a 3 heures, CAL26 a dit :

On dirait un texte né du générateur de scénarios de films français :

(pour mémoire)

 

Comme beaucoup d'histoires c'est aussi basé sur des souvenirs