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Regards sur notre monde

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Annalevine

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

@Kargyraa

Bonjour,

J’ai  abandonné le fil de vos critiques assez rapidement quand j’ai compris qu’elles étaient vos intentions. 

Il y a méprise. Je ne viens pas ici développer un discours dogmatique, j’utilise le forum, je l’ai souvent dit, comme espace de travail, de recherche.

En conséquence je jette sur le « papier » les idées comme elles viennent. Elles peuvent en effet être parfois contradictoires.

L’absurdité  dont vous me taxez est pour moi un hommage.

Si je n’ai pas répondu à vos critiques c’est que déjà j’étais  loin des idées initialement jetées là. 

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 865 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Ambre Agorn a dit :

@Kargyraa

Si vous voulez des réponses, je me permets de vous dire ceci: les questions directes sont plus que non appréciées par l'auteurE. Si vous voulez des réponses, il vous faut être bien plus fin que ça: faites le travail de répondre à votre propre question, soumettez-là ici et vous verrez bien si l'auteurE est en accord avec vous...

En plus ça nous oblige à réfléchir, nous investir et parfois le fait même de poser par écrit ce qu'on pense nous fait y voir plus clair

Meuh non !

 C'est pas une auteuREU, c'est UN auteuR' !

C'est "notre" Aliocha ! Diminutif de

Alexeï Karamazov !

Aliocha, selon Dostoïevski, est à l'opposé d'un adolescent « avide de désordre ».

Il est ici pour tout remettre en ordre !

Je crois bien qu'il est né vers Kiev...

 

Documents :

Citation

Le Journal d'un écrivain (en russe : Дневни́к писа́теля) est une sorte de chronique tenue par l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski et publié de 1873 à 1881.

 

 

 

 

Modifié par Blaquière
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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Reprenons l’étude du texte de Heidegger.

Page 49 : « Cet ennui révèle l’étant dans son ensemble »

Nous sommes bien dans le registre de la révélation qui est apparemment celui de l’émotion/sentiment. Néanmoins il y a un bémol dans la formulation de Heidegger. « L’étant dans son ensemble » est une construction logique (pensée conceptuelle). Une construction logique peut-elle être révélée ? Elle est d’abord construite intentionnellement par la pensée logique puis elle serait révélée. C’est donner là l’existence à quelque chose que nous avons au préalable conçue volontairement. Nous sommes pour le coup en pleine métaphysique. Je ne peux pas suivre Heidegger sur ce chemin. Ce qui est révélé ce ne peut pas être « l’étant dans son ensemble ». Ce peut être les choses, telles que nous les avons « vues » au préalable, ainsi Sartre ou Roquentin avec leur regard jeté sur la racine. Sartre me paraît plus honnête que Heidegger sur ce coup là. Ou alors Heidegger ne s’intéresse plus à ce qu’il dit. Ce qui est probable car son but ce n’est pas d’approcher « l’étant dans son ensemble », son but c’est d’approcher le néant.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Et non...

Le centre de la Philosophie d'heidegger est l'ouverture de l'étant sur l'être, du concret de nos vies à l'abstraction de l'illumination spirituelle qui t'interroge

C'est cette ouverture qui t'interroge.

Et l'angoisse, notamment de la mort, pousse à s'interroger sur le néant pas simplement pour ce que nous ne serons plus donc par la négation mais par son état fondamental qui, en effet, ne peut qu'echapper à la logique puisque qualifier le néant dans sa globalité, c'est logiquement le doter d'attributs qui lui ôtent sa caractéristique de néant.

Heidegger ne s'intéresse au néant que pour appréhender l'être, cet oubli de l'être, cette essence de l'homme que l'étant met de côté pour se protéger de ses craintes.

L'angoisse ne permet pas logiquement de qualifier le néant, elle permet une ouverture phénoménale au neant car l'angoisse n'est pas déterminée comme la peur mais indéfinissable, comme le néant 

Elle est donc un pont qui permet de sortir de l'étant pour se rapprocher de l'absolu du néant et de son opposé, l'être spirituel perdu depuis les grecs.

Le néant n'est pas central

Mes mots raisonnant dans le néant en voici d'autres pour qualifier ce rapport d'heidegger 

Il est très intéressant de se demander si dans nos propres vides de compréhension, dans ce néant de l'altérité de l'autre, nous ne construisons pas notre propre être depuis nos représentations existentielles

NéantModifier

L'« ouverture » d'un monde présuppose la possibilité de son absence à savoir la possibilité du « néant ». C'est l'angoisse qui nous fait prendre du recul à l'égard de l'étant dans son ensemble ; ce qui qualifie l'angoisse à nous présenter le néant c'est ce « glissement » ou ce « recul » qu'elle induit à l'égard de tout étant. Franz-Emmanuel Schürch[332] remarque que le « Néant » dont il est ici question, n'est pas une limite comparable à celle qui plafonnait notre puissance de connaître dans l'univers kantien, il ne s'agit pas d'un accès barré mais au contraire d'une révélation du Néant qui à son tour rend possible l'accès à l'étant dans sa totalité. Loin d'être une limite ou une borne, le « Néant » est au contraire l’expression très claire de ce qui ouvre un accès. Le « néant » n'en est pas pour autant substantivé (il n'y a pas d'un côté l'étant et de l'autre le néant), l'expulsion du monde expulse du même coup le Dasein avec l'étant glissant dans son ensemble ; le processus de « néantisation » apparaît d'un seul et même coup avec l'étant ; Heidegger en tire la conclusion que le néant appartient , à la substance de l'être, Jean-Michel Salanskis[333].

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)

@Blaquière

@Annalevine est un pseudo typiquement féminin, je ne parle pas de monsieur C...P... qui tiens peut-être une partie des rênes de ce personnage, mais bien de l'entité Annalevine, inscrite ici sur ce forum en tant qu'intervenante. Il ne reviens pas à moi de rectifier les volontés des uns et des autres, je ne suis moi-même pas Ambre, ni vous Blaquière, nous ne sommes que des reflets de ce que nous pouvons et voulons bien montrer. Cela dit, ce n'est pas bien compliqué de s'apercevoir de la volonté masculine qui se dessine derrière ce personnage. Annalevine est encore moins Aliocha (comme vous le dites souvent), ce sont deux intervenants distincts, même s'il s'avérait que le même acteur tirait les fils de ses marionnettes. Qui de la marionnette, du marionnettiste , de l'auteur de l'histoire, du spectateur est important dans le tableau? Ils ont tous leur rôle à jouer, et, en s'inscrivant ici, nous avons tous endossé un rôle.

J'ai fait une erreur de donner un conseil à @Kargyraa, parce que ce n'était pas à moi non plus de prendre parti, mon travers est de ne pas supporter la tension de certains non-dits.

Cela dit, je me suis souvent demandé pourquoi ça avait tellement d'importance pour vous et quelques autres de rappeler les similitudes qu'il y a entre ces deux pseudos?

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Le 26/04/2020 à 12:02, Annalevine a dit :

Le texte continue ainsi :

 

"J'étais là, immobile et glacé, plongé dans une extase horrible. Mais, au sein même de cette extase quelque chose de neuf venait d'apparaître; je comprenais la Nausée, je la possédais. À vrai dire je ne me formulais pas mes découvertes. Mais je crois qu'à présent, il me serait facile de les mettre en mots."

 

Le sentiment qu’éprouve Sartre en découvrant l’existence du monde c’est la Nausée. Cette nausée le caractérise, lui, elle ne caractérise pas, comme il le croit, l’esprit humain en général. Il ne voit pas qu’il parle de sa singularité. Comme beaucoup de philosophes occidentaux et continentaux il ne prend pas conscience qu’il parle de son idiosyncrasie. Il croit qu’il pense l’universel, quand il ne fait que penser sa singularité.

Quand je lis Sartre je constate que le penseur occidental continental ne pense que par rapport à lui. Lui et rien d'autre. Moi et rien d'autre. La culture dont je suis issu, principalement orientale, part toujours de l'autre, du monde. Tout part de la relation quand chez les occidentaux continentaux tout part d'eux-mêmes. Leur modèle originel de pensée c'est d’abord : Moi. Le modèle oriental c'est d'abord : soi dans le monde, moi et l'autre, indissociables. Quoi que je retrouve cette culture aussi chez les anglo-saxons.

Pour les occidentaux et les Français en particulier le mot devient FÉTICHE. Pour eux le mot prend son sens de lui-même, quand dans la culture orientale (et anglo-saxonne ?) le sens surgit de la relation à l'autre. Pour le Français le sens est forcément étymologique, donc daté, c'est un fétiche, pour moi le mot surgit de la relation à l'autre, donc son sens est sans cesse mouvant et change à travers l'histoire, à travers même une vie, selon la relation nouée avec l'autre.

Merci pour la balle lancée à mon intention, et je voulais savoir ceci:

En quoi le fait de rechercher l'étymologie d'un mot lui enlève sa particularité de pouvoir servir dans la relation à l'autre? Vous qui prôner l'histoire pour tenter de comprendre l'autre, et non pas tenter de comprendre l'autre comme un individu extrait de son milieu, de son histoire, pourquoi pensez-vous qu'il doit en être différent d'avec les mots? Les mots ont toute une histoire, une histoire qui les a fabriqué, qui leur a donné tout le sens qu'ils ont aujourd'hui. Les mots ne surgissent que dans la relation à l'autre, il ne peut en être autrement pour vous comme pour eux. Les mots n'ont de vie que dans la relation, sans relation, plus de mots.

Les mots sont fétiches justement quand on leur accorde un pouvoir magique comme de muter sans qu'on s'en rende compte, de dire des choses qu'on ne voulait pas dire, de ne pas être fidèle à notre pensée, de nous diriger, d'avoir un sens qui nous dépasse. En chercher l'étymologie revient à leur ôter ce trait fétichiste, les remettre dans un contexte qui n'est pas déluré, fanatique, fantastique, rêveur, hasardeux. En chercher l'étymologie casse l'habitude de se référer à leur pouvoir en recourant à leur utilité et non plus en se mettant à leur service. Sinon n'importe qui pourrait dire: "Ha oui, mais là tu n'as pas compris, tu ne peux pas comprendre, parce que, moi, j'utilise le même mot de façon différente".

Les mots sont rationnels, quoi de plus rationnel que d'en chercher leur histoire,  leurs racines et toute leur raison d'être? Pour pouvoir leur "tordre le cou" et nous en servir rationnellement et intuitivement, il faut d'abord les maîtriser.

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 865 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Ambre Agorn a dit :

@Blaquière

@Annalevine est un pseudo typiquement féminin, je ne parle pas de monsieur C...P... qui tiens peut-être une partie des rênes de ce personnage, mais bien de l'entité Annalevine, inscrite ici sur ce forum en tant qu'intervenante. Il ne reviens pas à moi de rectifier les volontés des uns et des autres, je ne suis moi-même pas Ambre, ni vous Blaquière, nous ne sommes que des reflets de ce que nous pouvons et voulons bien montrer. Cela dit, ce n'est pas bien compliqué de s'apercevoir de la volonté masculine qui se dessine derrière ce personnage. Annalevine est encore moins Aliocha (comme vous le dites souvent), ce sont deux intervenants distincts, même s'il s'avérait que le même acteur tirait les fils de ses marionnettes. Qui de la marionnette, du marionnettiste , de l'auteur de l'histoire, du spectateur est important dans le tableau? Ils ont tous leur rôle à jouer, et, en s'inscrivant ici, nous avons tous endossé un rôle.

J'ai fait une erreur de donner un conseil à @Kargyraa, parce que ce n'était pas à moi non plus de prendre parti, mon travers est de ne pas supporter la tension de certains non-dits.

Cela dit, je me suis souvent demandé pourquoi ça avait tellement d'importance pour vous et quelques autres de rappeler les similitudes qu'il y a entre ces deux pseudos?

Je te comprends, mais... et je ne te comprends pas !

 Moi je suis ici exactement le même que je suis dans la vie.

Et je pense qu'il en va de même pour la plupart des gens.

La vie est déjà assez compliquée en étant comme on est, si en plus on fait semblant de jouer des rôles d'être ce qu'on n'est pas, je trouve ça un peu enfantin.

On joue pour du beurre !

Après qu'on préfère ne pas s'exposer personnellement, par crainte, appréhension, peur, timidité, je comprends ça très bien. Et je le respecte.

Quoi qu'on en dise, pour moi, il y a des vrais gens derrière les pseudos. Et je les respecte en tant que tels. N'importe qui peut facilement savoir qui je suis et où je suis, s'il y en a un qui passe par là, je l'invite à boire un café ! Mon exposition est ouverte  au public (bon à part en ce moment !

Tous ces faux fantasmes, ça me gave un peu : " Et je feins d'être ceci et je feins d'être cela... "

Ce n'est que de la malhonnêteté et rien d'autre, de la ruse, de la manipulation.

"(comme vous le dites souvent" ? non, je ne crois pas en avoir parlé bien souvent.

C'est quand même un comble : bientôt je vais passer pour un original, une exception, alors que je suis ce qu'il y a de plus normal ! Juste je me cache pas. Je suis comme je suis.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 29 minutes, Ambre Agorn a dit :

 

Cela dit, je me suis souvent demandé pourquoi ça avait tellement d'importance pour vous et quelques autres de rappeler les similitudes qu'il y a entre ces deux pseudos?

J'ai comme @Blaquière ce rapport au pseudo puisque son grand intérêt est l'anonymat (certains pourraient y voir son défaut...) ainsi qu'une legère forme de déshinibation voire d'incarnation.

Mais ce ne sont pas des... totales interprétations, des desidentifications...

Nous avons...souvent...vu des pseudos d'un même individu se faire écho par le dialogue ou encore des pseudos présenter de fausses cartes de visites de pseudo experts, de faux backgrounds, de faux passés ...

On peut donc relever dans un échange un plaisir et une forme de respect pour ... l'authenticité si ce n'est celle de l'identité civile, celle de l'identité de pensée 

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

Je te comprends, mais... et je ne te comprends pas !

 Moi je suis ici exactement le même que je suis dans la vie.

Et je pense qu'il en va de même pour la plupart des gens.

La vie est déjà assez compliquée en étant comme on est, si en plus on fait semblant de jouer des rôles d'être ce qu'on n'est pas, je trouve ça un peu enfantin.

On joue pour du beurre !

Après qu'on préfère ne pas s'exposer personnellement, par crainte, appréhension, peur, timidité, je comprends ça très bien. Et je le respecte.

Quoi qu'on en dise, pour moi, il y a des vrais gens derrière les pseudos. Et je les respecte en tant que tels. N'importe qui peut facilement savoir qui je suis et où je suis, s'il y en a un qui passe par là, je l'invite à boire un café ! Mon exposition est ouverte  au public (bon à part en ce moment !

Tous ces faux fantasmes, ça me gave un peu : " Et je feins d'être ceci et je feins d'être cela... "

Ce n'est que de la malhonnêteté et rien d'autre, de la ruse, de la manipulation.

"(comme vous le dites souvent" ? non, je ne crois pas en avoir parlé bien souvent.

C'est quand même un comble : bientôt je vais passer pour un original, une exception, alors que je suis ce qu'il y a de plus normal ! Juste je me cache pas. Je suis comme je suis.

Ho, non, c'est pas vrai, tu ne peux pas être ici comme tu es "dans la vrai vie", comme tu ne peux pas te comporter en public comme tu te comportes en privé! Je sais que tu t'évertues à faire correspondre les deux tableaux, mais c'est pas pour ça que tout le monde devrait en faire autant ou tout simplement le peut.

Je ne donne pas mon vrai nom, parce que je ne veux surtout pas être retrouvée par une ou deux personnes (entr'autre), et je suis sûre que chaque inscrit à une bonne raison d'avoir choisi de ne pas donner son nom. Mais c'est pas pour autant que c'est plus ou moins méritant ce choix ou un autre. Je joue ma vie, alors peut-être que c'est une façon facile (pour du beurre) de jouer ma vie, mais c'est mon choix, et le tien te correspond bien vu que tu l'as choisi.

Qui peut prétendre ne rien feindre dans sa vie, ou encore de se rendre compte de ce qu'il feint ou pas? Qui peut prétendre ne rien manipuler ou même d'être conscient de tout ce qu'il manipule?

Peut-être que pour certain tout ceci n'est qu'une feinte, une manipulation, mais ...et alors? Pourquoi ce serait forcément toi ou les autres qui sont visés par cette feinte, et pourquoi ce ne serait pas une façon de se manipuler soi-même pour éviter de trop se prendre au sérieux, de briser des conventions qu'on nous impose et qui nous heurtent? Il n'y a pas de bonne ou mauvaise façon de se présenter, juste celle qui est faite.

Et sinon, tu préfères être original ou normal?

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, zenalpha a dit :

J'ai comme @Blaquière ce rapport au pseudo puisque son grand intérêt est l'anonymat (certains pourraient y voir son défaut...) ainsi qu'une legère forme de déshinibation voire d'incarnation.

Mais ce ne sont pas des... totales interprétations, des desidentifications...

Nous avons...souvent...vu des pseudos d'un même individu se faire écho par le dialogue ou encore des pseudos présenter de fausses cartes de visites de pseudo experts, de faux backgrounds, de faux passés ...

On peut donc relever dans un échange un plaisir et une forme de respect pour ... l'authenticité si ce n'est celle de l'identité civile, celle de l'identité de pensée 

Ouais ben si votre respect est acquis par ce qui "authentique", ben je pense que vous n'avez de respect pour rien du tout. Le respect pour ce qui semble ne pas changer à votre point de vue...c'est vraiment très restrictif.

Comment pouvez-vous juger de l'honnêteté d'une personne par la continuité de son passé et de son présent? Pourquoi ce qui disent la même chose depuis un, deux, dix ou vingt ans sont plus crédibles que ceux qui disent ce qu'ils pensent dans l'instant?

Je serai honorée de ne pas avoir votre respect.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 865 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Ambre Agorn a dit :

Ho, non, c'est pas vrai, tu ne peux pas être ici comme tu es "dans la vrai vie", comme tu ne peux pas te comporter en public comme tu te comportes en privé! Je sais que tu t'évertues à faire correspondre les deux tableaux, mais c'est pas pour ça que tout le monde devrait en faire autant ou tout simplement le peut.

Je ne donne pas mon vrai nom, parce que je ne veux surtout pas être retrouvée par une ou deux personnes (entr'autre), et je suis sûre que chaque inscrit à une bonne raison d'avoir choisi de ne pas donner son nom. Mais c'est pas pour autant que c'est plus ou moins méritant ce choix ou un autre. Je joue ma vie, alors peut-être que c'est une façon facile (pour du beurre) de jouer ma vie, mais c'est mon choix, et le tien te correspond bien vu que tu l'as choisi.

Qui peut prétendre ne rien feindre dans sa vie, ou encore de se rendre compte de ce qu'il feint ou pas? Qui peut prétendre ne rien manipuler ou même d'être conscient de tout ce qu'il manipule?

Peut-être que pour certain tout ceci n'est qu'une feinte, une manipulation, mais ...et alors? Pourquoi ce serait forcément toi ou les autres qui sont visés par cette feinte, et pourquoi ce ne serait pas une façon de se manipuler soi-même pour éviter de trop se prendre au sérieux, de briser des conventions qu'on nous impose et qui nous heurtent? Il n'y a pas de bonne ou mauvaise façon de se présenter, juste celle qui est faite.

Et sinon, tu préfères être original ou normal?

(J'ai ri pour ta dernière question !)

Bien sûr, j'imagine que je préférerais être original, UNIQUE ! Ce serait trop bon ! Le seul, l'unique moi ! Personne n'y arrive à la cheville ! Je blague. Il m'arrive d'être original, et d'autres fois très normal. Non ! je suis toujours très normal ! Je suis comme tout le monde.  Particulier, comme tout le monde.

Mais je m'intéresse pas particulièrement à moi. Ce qui m'intéresse c'est ce que je fais, si c'est bien.

Quand qq chose me plaît (en général), ou que je trouve important, ou qui m'amuse, j'aime bien le montrer; et essayer de dire pourquoi. Pour que d'autres en profitent.

"Ho, non, c'est pas vrai, tu ne peux pas être ici comme tu es "dans la vrai vie"

Je pense quand même que oui.

"comme tu ne peux pas te comporter en public comme tu te comportes en privé!"

C'est vraisemblable. En public, on est toujours un peu en représentation. Le plus souvent ça se résume à faire bonne figure. Mais par mon travail et par ailleurs en spectacles, quelques fois, je suis souvent et j'ai été parfois face au public... alors, c'est un peu une habitude, je n'éprouve pas le besoin de me "rattraper". en en rajoutant. Je le redis ce qui compte c'est ce que j'ai à présenter, pas mon égo.

"Je sais que tu t'évertues à faire correspondre les deux tableaux"

Pas vraiment, je ne fais pas d'effort. C'est presque un plaisir d'être simplement comme je suis, ça m'amuse en plus ! Comme si ma réalité la réalité dépassait toute fiction envisageable. Et je tendrais à penser que chacun en étant simplement ce qu'il est sans aucun fard vaut beaucoup.

"mais c'est pas pour ça que tout le monde devrait en faire autant ou tout simplement le peut."

Certainement. Loin de moi l'idée d'obliger qui que ce soit à quoi que ce soit. Que tout le monde le puisse ou pas, je ne sais pas. Mais en général les gens se sous estiment. C'est une question de psychologie.

 

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

@Ambre Agorn

Bonjour Ambre,

Je vois que vous essayez d’entrer en relation avec des personnages qui sont « achevés » depuis longtemps. Face à une personnalité comme la vôtre, en mouvement,  en construction, en création constante ils ne pourront choisir que de vous dégrader. Passez sans les regarder. Il faut être costaude pour affronter le regard de la méduse. Ne vous soumettez pas à cette épreuve.

Je vais aussi vous rassurer: si Aliocha était un personnage vulnérable, Annalevine ne l’est pas ou ne l’est plus. 

Le rapport que nous entretenons vous et moi me surprend. La surprise ! Ce fameux sentiment grâce auquel se révèle  votre existence !
 

La dernière fois que j’ai dialogué avec vous j’ai failli me mettre dans une colère noire lorsque je me suis rendu compte que de toute façon vous n’en aviez rien à faire de ma définition du concept ! Ça m’a agacé, puis je me suis dit : pourquoi pas ? Ambre suit son chemin, regardons la tracer sa route !

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 55 minutes, Ambre Agorn a dit :

Ouais ben si votre respect est acquis par ce qui "authentique", ben je pense que vous n'avez de respect pour rien du tout. Le respect pour ce qui semble ne pas changer à votre point de vue...c'est vraiment très restrictif.

Comment pouvez-vous juger de l'honnêteté d'une personne par la continuité de son passé et de son présent? Pourquoi ce qui disent la même chose depuis un, deux, dix ou vingt ans sont plus crédibles que ceux qui disent ce qu'ils pensent dans l'instant?

Je serai honorée de ne pas avoir votre respect.

Et bien te voici déshonorée :)

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
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Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :

Qui peut prétendre ne rien feindre dans sa vie, ou encore de se rendre compte de ce qu'il feint ou pas? Qui peut prétendre ne rien manipuler ou même d'être conscient de tout ce qu'il manipule?

Tu es à toi-même un être aussi mystérieux que les autres. L'expérience t'enseigne à conduire ce char, mais tu n'es ni le char ni le cheval ; souvent, tu te surprends toi-même. 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Heidegger poursuit ainsi :

« Semblable tonalité-affective...fait que nous nous sentons au milieu de l’étant en son ensemble, dont le ton nous pénètre »

Se sentir au milieu de « l’étant en son ensemble » faire un rapprochement entre une expérience personnelle (que chacun peut faire d’ailleurs) : « sentir » et un concept « l’étant en son ensemble » qui est une construction volontaire me paraît malvenu. Mais passons. Sartre aurait écrit « se sentir au milieu ou plongé dans l’existence des choses" ce qui me paraît plus cohérent. Mais ce n’est pas important. En revanche ce qui est important c’est cette notion de tonalité. En effet Heidegger cite des sentiments différents, ennui, joie, atonie, etc. qui tous conduisent à la révélation de l’étant dans son ensemble. Comment peut-il se faire que des sentiments différents révèlent la même chose ? Heidegger avance que c’est « l’étant dans son ensemble » qui imprime le ton, le ton étant ici le caractère triste, pénible, désagréable ou au contraire heureux du sentiment. La tonalité est le degré de plaisir-déplaisir véhiculé par le sentiment. Chez Sartre par exemple ce sentiment-tonalité grâce auquel les choses révèlent leur existence c’est la nausée. Ce n’est pas particulièrement heureux pour Sartre, mais bon, c’est comme ça.

Avancer que ce sont les choses (dans leur ensemble) qui impriment cette tonalité changeante m’ apparaît forcé. Comment une même réalité peut-elle imprimer des tons différents ? Cette réalité a-t-elle des humeurs ? Non, l’humeur ne vient pas des choses dans leur ensemble. La tonalité n’est pas donnée par le monde, elle est donnée par l’état d’âme particulier de l’individu au moment où le sentiment advient . Ce qui ne signifie pas que le sentiment est un état d’âme, ce qui signifie que le sentiment, qui n’est effectivement pas un état d’âme comme l’affirme Heidegger ensuite, dans le texte, est tout de même « coloré » par l’état d’âme du moment au cours duquel le sentiment advient.

Modifié par Annalevine
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Non....ce n'est pas la nausée qui révèle l'existence des choses chez Satre mais c'est la contingence de l'existence qui provoque la nausée (p 187 chez folio)

Le titre la nausée devait d'ailleurs s'appeler factum de la contingence...

Tu ré interprètes nos philosophes pour en vider l'aspect intéressant et ma foi, pourquoi pas...

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Annalevine a dit :

@Ambre Agorn

Bonjour Ambre,

Je vois que vous essayez d’entrer en relation avec des personnages qui sont « achevés » depuis longtemps. Face à une personnalité comme la vôtre, en mouvement,  en construction, en création constante ils ne pourront choisir que de vous dégrader. Passez sans les regarder. Il faut être costaude pour affronter le regard de la méduse. Ne vous soumettez pas à cette épreuve.

Je vais aussi vous rassurer: si Aliocha était un personnage vulnérable, Annalevine ne l’est pas ou ne l’est plus. 

Le rapport que nous entretenons vous et moi me surprend. La surprise ! Ce fameux sentiment grâce auquel se révèle  votre existence !
 

La dernière fois que j’ai dialogué avec vous j’ai failli me mettre dans une colère noire lorsque je me suis rendu compte que de toute façon vous n’en aviez rien à faire de ma définition du concept ! Ça m’a agacé, puis je me suis dit : pourquoi pas ? Ambre suit son chemin, regardons la tracer sa route !

Sérieusement? Comme quoi vous interprétez bien comme vous voulez! Je n'avais pas tout compris, j'avais encore des questions, alors, vu que vous n'aimez pas les questions directes, j'ai agis autrement...pour avoir plus d'infos.

Je vous ai dit que je vous volerai ce que vous savez...mais pas ce que j'en ferai

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Heidegger continue ainsi :

« Si les tonalités affectives nous mettent ainsi en présence de l’étant en son ensemble, elles nous dérobent le néant que nous cherchons » (dans sa conférence Heidegger ne cherche pas l'être, il cherche le néant)

Heidegger emploie le mot « présence », présence des choses. Or si je fais l’expérience moi-même de l’événement sentiment (qui révèle les choses) ce que je ressens ce n’est pas la présence des choses mais leur existence. Je remarque que Sartre emploie lui aussi le mot : existence.

Heidegger perçoit une présence là où d’autres perçoivent une existence. La présence indique un sentiment : la chose est présente pour moi. Heidegger humanise les choses.

Heidegger en revient donc à sa recherche du néant.

Il enchaîne : « Est-ce que dans le Dasein de l’homme une tonalité-affective s’historialise telle que l’homme y soit mis en présence du néant lui-même » Traduction : « est-ce qu’il existe un sentiment tel qu’en advenant il révèle le néant ?" (à l’homme bien sûr).

Il répond oui, ce sentiment c’est l’angoisse.

Et il écrit, page 50 : « l’angoisse révèle le néant »

Modifié par Annalevine
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a une heure, Annalevine a dit :

Heidegger continue ainsi :

« Si les tonalités affectives nous mettent ainsi en présence de l’étant en son ensemble, elles nous dérobent le néant que nous cherchons » (dans sa conférence Heidegger ne cherche pas l'être, il cherche le néant)

Heidegger emploie le mot « présence », présence des choses. Or si je fais l’expérience moi-même de l’événement sentiment (qui révèle les choses) ce que je ressens ce n’est pas la présence des choses mais leur existence. Je remarque que Sartre emploie lui aussi le mot : existence.

Heidegger perçoit une présence là où d’autres perçoivent une existence. La présence indique un sentiment : la chose est présente pour moi. Heidegger humanise les choses.

Heidegger en revient donc à sa recherche du néant.

Il enchaîne : « Est-ce que dans le Dasein de l’homme une tonalité-affective s’historialise telle que l’homme y soit mis en présence du néant lui-même » Traduction : « est-ce qu’il existe un sentiment tel qu’en advenant il révèle le néant ?" (à l’homme bien sûr).

Il répond oui, ce sentiment c’est l’angoisse.

Et il écrit, page 50 : « l’angoisse révèle le néant »

Autant l'ecouter pour ce qu'il nomme "le fondement de sa pensée"

Tiens ? Ce n'est pas le néant ?

Évidemment non...

L'existentialisme n'est pas la néantophilie

 

Modifié par zenalpha
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Membre, Posté(e)
Kargyraa Membre 19 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 28/04/2020 à 08:27, Annalevine a dit :

@Kargyraa

Bonjour,

J’ai  abandonné le fil de vos critiques assez rapidement quand j’ai compris qu’elles étaient vos intentions. 

Il y a méprise. Je ne viens pas ici développer un discours dogmatique, j’utilise le forum, je l’ai souvent dit, comme espace de travail, de recherche.

En conséquence je jette sur le « papier » les idées comme elles viennent. Elles peuvent en effet être parfois contradictoires.

L’absurdité  dont vous me taxez est pour moi un hommage.

Si je n’ai pas répondu à vos critiques c’est que déjà j’étais  loin des idées initialement jetées là. 

 

Je posais des questions pour avoir un éclairage sur votre première réponse qui était vague et vous appelez cela une critique? D'accord je vois qu'on vit dans deux réalités différentes où la gravité n'a pas le même effet.

 

Aucune méprise, je ne cherchais pas à obtenir de vous un quelconque dogme, je cherchais une explication plus claire de votre premier message, c'est la première chose qu'on fait lorsqu'on est face à un discours qui se veut intellectuel: le questionner pour le comprendre.

 

Je reconnais qu'au vu des 50 pages (et plus) du sujet il était malvenu de ma part de revenir sur le premier message.

 

Prenez comme vous voulez.

 

 

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