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Regards sur notre monde

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Annalevine

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 866 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Citation

 

"J’ai remarqué que vous prenez l’ascendant sur vos émotions, c’est ce qui explique que vous ne versiez pas dans le lyrisme que vous voudriez parfois offrir à ces émotions. Mais je vous préfère contenue, cela me conduit à tenir mes propres émotions que souvent j’ai du mal à tenir ici (bizarre effet forum sur moi !)

Je pense que si vous déchaîniez vos émotions ça me stresserais un max !"


 

N'est-ce pas souffler le chaud et le froid ?

1) Le sentiment, le sentiment rien que le sentiment !...

2) Le sentiment ? Point trop n'en faut !

Perso, je préfère le 2... Sobriété, dignité...

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Invité Groenland
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il y a 24 minutes, Blaquière a dit :

Pff ! Toi on veut pas t'entendre : reste  dans ton petit village français !

Sois rassuré cher Blaquière ! Je m'y sens très bien où je suis... dans mon "petit village français" !

Mais je tiens tout de même à citer la toute première phrase écrite dans ce topic par son auteur même :

Citation

La philosophie désignant pour moi l’exercice de la conscience réflexive

A bon entendeur !

Modifié par Groenland
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Invité Groenland
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Je vous invite pas à un dîner chez moi mais au moins à écouter ensemble ceci :

 

 

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)

@Annalevine

Trop fatiguée hier, et je n'arrivais pas à me fixer suffisamment pour bien répondre. Je recommence alors.

Il y a 19 heures, Annalevine a dit :

Je vais répondre progressivement, en premier à ce message, là, je lirai le second plus tard. Il m’est nécessaire de vous lire plusieurs fois, non pour vous comprendre mais pour vous laissez ou laissez vos mots, vos phrases, me pénétrer. Mais même ce faisant j’ai un mal de chien à vous répondre, il me faut m’extraire de mes habitudes de penser. J’ai le sentiment de me promener au bord du rivage, perdu dans mes pensées, et soudain l’océan s’agite et s’élève en une colonne d’eau frémissante qui attend. Vous attendez que je vous vois.

Vous vous parez des atours qui pour vous sont les plus beaux,  vous me signifiez votre puissance, ou, vous êtes prudente et culturellement avisée et riche, vous me signifiez que la puissance est en vous et que vous êtes dans la puissance.

Je suis surpris en effet. Mon réflexe est de m’emparer de vous et de faire de vous un élément de ma réflexion. Mais vous n’agréez pas, non, vous me dites : regarde moi, je suis puissance. Je vous regarde : je vous vois dans l’exercice de votre puissance.

Vous me signifiez une place : sois spectateur,  vous me dites cela, à moi qui ne pense qu’à l’action ! Je proteste, je m’irrite, mais vous êtes impérative, vous m’attrapez par le collet : regarde moi.

Ce qui me séduit chez vous c’est votre opiniâtreté, votre combativité. Je suis un regard important pour vous, et je me rends compte que vous avez raison d’attendre que je vous regarde. Cette puissance qui vous anime attend de moi que je la sers, et la servir, c’est vous regarder, mon regard sur vous contribue à vous engendrer ou plutôt à vous asseoir dans l’exercice de votre puissance.

Je reste interrogatif, pour moi-même, quand je lis que votre puissance ne brise pas, elle absorbe. Briser : violence, absorption : amour. C’est pourquoi vous opposez votre amour à ma violence, vous ne dites pas : je brise, vous dites j’absorbe. Je ne dis pas que vous allez m’absorber ! Non pour vous il est nécessaire que je reste libre, hors de vous, mais suffisamment proche pour contempler la grâce de votre expression.

Vous ne vous laissez pas emporter par vos émotions, non, vous les utilisez pour ériger votre parole. Dans cette érection vous utilisez la raison, mais la raison n’étouffe pas votre émotion , elle la révèle. Vous me forcez à sortir du confort de ma pensée, j’aime cet inconfort.

Je lirai plus tard votre second message.

Pour pouvoir vous répondre ou répondre en général, je suis obligée d'utiliser beaucoup de temps pour assimiler ce qui m'a été dit, et pour tenter de répondre "sur la même longueur d'onde". Essayer de changer mon propre point de vue pour épouser celui de l'autre et être en mesure de lui montrer ce qu'il m'a demandé de lui montrer. Pour cela il est impératif que je ne fasse pas d'erreur et que je comprenne bien ce qui m'a été demandé, parce que souvent la demande n'est pas contenue dans chaque mot utilisé, mais se dessine comme une trame. Et vous avez fait une demande, je l'ai perçue et j'y réponds comme je peux.

Vous sentez ma puissance, et votre assurance me galvanise. Votre rationalité me force à plus de discipline. Je veux vous prendre tout ce que je pourrai prendre, parce que je lâche tout ce que j'ai. Votre façon de voir le monde, de me voir, m'offre un point de vue nouveau et ça n'a pas de prix. L'attention que l'on accorde aux autres offre de nouveaux points de vue qui élargit notre conscience. Mais ce n'est pas un enrichissement personnel, c'est un exercice de connection qui enrichit le monde.

Vous avez entièrement raison quand vous dites ceci:

"Non pour vous il est nécessaire que je reste libre, hors de vous, mais suffisamment proche pour contempler la grâce de votre expression."

C'est exactement ça. Il est vital que vous restiez libre, et vital que tout le monde reste libre, mais il est autant vital que le lien entre chaque individu se ressert, que l'attention devienne une priorité. La liberté ne se trouve pas dans le fait que nous pouvons faire ce que nous voulons ou se battre pour avoir continuellement et en toute occasion le loisir de choisir. Le choix est une illusion. La liberté se situe dans l'amour. La liberté, c'est accepter et vivre pleinement les liens qui nous ont choisis. L'amour permet la liberté parce qu'il a le don de maintenir l'équilibre que le monde tend à maintenir, un équilibre fait de sobriété dans l'abondance.

Au fait, quand j'utilise le mot "monde", je l'utilise dans un sens très particulier. De par sa définition dans le dictionnaire, le monde est ce qui réunit ce qui existe de façon réelle et concrète. Quand j'utilise ce mot, je lui adjoint une dimension, celle de réunir aussi ce qui n'est pas concret, pas réel, pas palpable, ce qui n'est pas défini précisément, ce qui n'est pas forcément préhensible par le mental.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, sera-angel a dit :

Allez savoir ?!

Si vous n avez pas saisi ... Peut être me suis je trompée ?

Oui, ou moi! Se tromper n'est pas important, tout fait parti du chemin: l'avant et l'après, l'amont et l'aval, les chutes et chaque pas. C'est la direction où tendent nos pas qui importe, l'intention qui donne vie à chacun de nos actes.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Groenland a dit :

Et nous autres ploucs alors ?... on a pas le droit passer une bonne nuit ?? :crazy:

Mais de qui parlez-vous?

Je n'ai jamais rencontré de plouc; de gens différents, oui, des gens riches de ce qu'ils sont, des gens beaux dans leur humanité. Nos points de vue font la différence et nos jugements créent la dévalorisation et son pendant la valorisation.

La nuit s'offre à nous, notre droit est d'y répondre pleinement ou de nous rebeller pleinement, qu'importe, il n'y a pas de bons choix, il n'y a que notre implication et notre amour qui crée le bon équilibre.

Vous voulez de bons baisers tendres? Prenez ce qu'il vous plaît, et dormez sur mon cœur, il n'est là que pour vous.

:)

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 20 minutes, Ambre Agorn a dit :

Mais de qui parlez-vous?

Je n'ai jamais rencontré de plouc; de gens différents, oui, des gens riches de ce qu'ils sont, des gens beaux dans leur humanité. Nos points de vue font la différence et nos jugements créent la dévalorisation et son pendant la valorisation.

La nuit s'offre à nous, notre droit est d'y répondre pleinement ou de nous rebeller pleinement, qu'importe, il n'y a pas de bons choix, il n'y a que notre implication et notre amour qui crée le bon équilibre.

Vous voulez de bons baisers tendres? Prenez ce qu'il vous plaît, et dormez sur mon cœur, il n'est là que pour vous.

:)

Vous êtes une cheftaine, mais j'ai déjà fait mon mea-culpa.

:hi:

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Pff ! Toi on veut pas t'entendre : reste  dans ton petit village français !

Toi aussi tu es en manque?

Alors je vais te décrire ton village tel que je le vois à travers ce que tu en dis.

Les cigales scandent un rythme bien entêtant, qui donne le ton et la couleur des gens d'ici. Avec les cigales, il semble que les odeurs leurs sont inséparables, celle, lourde des résineux, celle, capiteuse des lavandes, thyms et autre marjolaine, et celle, plus douce, des amandiers, abricotier et acacias. On ne voit presque plus la route, elle s'enfonce dans un moelleux tapis de verdure exubérante, serpente à travers les forêts et paresse un court instant au bord de la rivière. Le village se dessine de loin, coincé entre les collines aux couleurs pastelles. Le clocher dresse un pied d'ancrage pour ce fier coq que le mistral tourne en dérision. La fontaine, les maisons chargées de leurs générations de villageois et de leurs souvenir gravés dans chaque pierre, le parler franc et chantant des hommes fait écho à leur environnement. Et le caractère de ces verdures et ces pierres imprime celui de ses habitants, à moins que ce ne soit l'inverse. L'un ne va pas sans l'autre, car la pierre ou l'homme qui quitte son village est dépouillé de ses racines, de son origine et de son histoire.

Un chemin quitte le confort rassurant du village pour se perdre un peu plus loin, aux portes d'un petit paradis hors du temps. Ici se côtoient les époques, figurée dans l'argile, maquillées d'émail ou non, des pots de toutes formes pour toutes utilités et tous les goûts, des formes aussi qui accrochent l'œil mais qui dépassent l'entendement rationnel. Le jardin est présent partout parce qu'ici n'est cultivé que ce qui y pousse, là où ça pousse, ici la nature est cultivée par l'homme, ou alors c'est l'inverse, la nature cultive son homme. Ici se rajoute à la mélodie de la nature le bruit répétitif du tour du potier, la guitare de ce même potier et parfois les cris des enfants.

C'est beau un petit village français, pour celui qui veut bien le voir.

  • Waouh 1
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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 866 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Ambre Agorn a dit :

Toi aussi tu es en manque?

Alors je vais te décrire ton village tel que je le vois à travers ce que tu en dis.

Les cigales scandent un rythme bien entêtant, qui donne le ton et la couleur des gens d'ici. Avec les cigales, il semble que les odeurs leurs sont inséparables, celle, lourde des résineux, celle, capiteuse des lavandes, thyms et autre marjolaine, et celle, plus douce, des amandiers, abricotier et acacias. On ne voit presque plus la route, elle s'enfonce dans un moelleux tapis de verdure exubérante, serpente à travers les forêts et paresse un court instant au bord de la rivière. Le village se dessine de loin, coincé entre les collines aux couleurs pastelles. Le clocher dresse un pied d'ancrage pour ce fier coq que le mistral tourne en dérision. La fontaine, les maisons chargées de leurs générations de villageois et de leurs souvenir gravés dans chaque pierre, le parler franc et chantant des hommes fait écho à leur environnement. Et le caractère de ces verdures et ces pierres imprime celui de ses habitants, à moins que ce ne soit l'inverse. L'un ne va pas sans l'autre, car la pierre ou l'homme qui quitte son village est dépouillé de ses racines, de son origine et de son histoire.

Un chemin quitte le confort rassurant du village pour se perdre un peu plus loin, aux portes d'un petit paradis hors du temps. Ici se côtoient les époques, figurée dans l'argile, maquillées d'émail ou non, des pots de toutes formes pour toutes utilités et tous les goûts, des formes aussi qui accrochent l'œil mais qui dépassent l'entendement rationnel. Le jardin est présent partout parce qu'ici n'est cultivé que ce qui y pousse, là où ça pousse, ici la nature est cultivée par l'homme, ou alors c'est l'inverse, la nature cultive son homme. Ici se rajoute à la mélodie de la nature le bruit répétitif du tour du potier, la guitare de ce même potier et parfois les cris des enfants.

C'est beau un petit village français, pour celui qui veut bien le voir.

Merci ! C'est magnifique tout ce que tu me racontes !

Quand je pioche, que je suis très fatigué, je ne peux plus penser qu'en provençal (la langue) mais je ne suis pas dupe : c'est aussi un peu une comédie que je me joue !...

"Tant qué sus l'ooulivier cantara la cigalo,

prouvènçaous parlarèm la lèngo prouvènçalo ! "

(Tant que sur l'olivier chantera la cigale, provençaux nous parlerons la langue provençale !)

(Frédéric Mistral)

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
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il y a 27 minutes, Ambre Agorn a dit :

Toi aussi tu es en manque?

Alors je vais te décrire ton village tel que je le vois à travers ce que tu en dis.

Les cigales scandent un rythme bien entêtant, qui donne le ton et la couleur des gens d'ici. Avec les cigales, il semble que les odeurs leurs sont inséparables, celle, lourde des résineux, celle, capiteuse des lavandes, thyms et autre marjolaine, et celle, plus douce, des amandiers, abricotier et acacias. On ne voit presque plus la route, elle s'enfonce dans un moelleux tapis de verdure exubérante, serpente à travers les forêts et paresse un court instant au bord de la rivière. Le village se dessine de loin, coincé entre les collines aux couleurs pastelles. Le clocher dresse un pied d'ancrage pour ce fier coq que le mistral tourne en dérision. La fontaine, les maisons chargées de leurs générations de villageois et de leurs souvenir gravés dans chaque pierre, le parler franc et chantant des hommes fait écho à leur environnement. Et le caractère de ces verdures et ces pierres imprime celui de ses habitants, à moins que ce ne soit l'inverse. L'un ne va pas sans l'autre, car la pierre ou l'homme qui quitte son village est dépouillé de ses racines, de son origine et de son histoire.

Un chemin quitte le confort rassurant du village pour se perdre un peu plus loin, aux portes d'un petit paradis hors du temps. Ici se côtoient les époques, figurée dans l'argile, maquillées d'émail ou non, des pots de toutes formes pour toutes utilités et tous les goûts, des formes aussi qui accrochent l'œil mais qui dépassent l'entendement rationnel. Le jardin est présent partout parce qu'ici n'est cultivé que ce qui y pousse, là où ça pousse, ici la nature est cultivée par l'homme, ou alors c'est l'inverse, la nature cultive son homme. Ici se rajoute à la mélodie de la nature le bruit répétitif du tour du potier, la guitare de ce même potier et parfois les cris des enfants.

C'est beau un petit village français, pour celui qui veut bien le voir.

Mais qui êtes vous Ambre Agorn ?! Une elfe ? 

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Membre, 39ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 39ans‚
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Il y a 1 heure, Groenland a dit :

Mais qui êtes vous Ambre Agorn ?! Une elfe ? 

Votre petite sœur sans doute

Modifié par Tamar Hanna
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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, Tamar Hanna a dit :

Votre petite sœur sans doute

T'inquiète ! je n'ai aucune intention de prendre ta place... 

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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

 C'est la direction où tendent nos pas qui importe, l'intention qui donne vie à chacun de nos actes.

Ou pas !

On peut également se faire confiance, prendre conscience de notre ombre pour arriver à la lumière. Comme un raccourci en laissant parler l inconscient, celui qui sait déjà avant nous...la concentration sans effort, la communication de l âme avec le corps ..le fameux pouvoir intérieur dont je vous parlais!

C est la spontanéité et la sincérité que confère l amour 

Il y a mieux que l intention il y a  l intuition qui fait qu une impression peut ne pas nous quitter pour une raison précise... cela devient une évidence , on sait, on sent que deux personnes ne sont en réalité qu une seule et même personne, par exemple.

Ou qu un acte n a pas à prendre vie parce qu on sent que ce serait une erreur. Parfois la meilleure direction, c est de rester immobile. Au centre du noyau ! Et observer en silence !

Qui veut voyager loin ménage sa monture.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Groenland a dit :

Mais qui êtes vous Ambre Agorn ?! Une elfe ? 

Lol! Heu...Je ne sais pas! Sauf si vous faites allusion au site sur lequel j'ai piqué le pseudo, c'est ça?

Sinon, comme le suggère @Tamar Hanna, votre petite sœur peut-être, c'est plausible? Lol

Non, mais sans rire, je ne suis personne, ou tout le monde; en plus ici sur le forum, je suis juste ce que je dis!

Par contre j'ai pas bien compris de qui vous ne vouliez pas prendre la place?

:)

Modifié par Ambre Agorn
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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, sera-angel a dit :

Ou pas !

On peut également se faire confiance, prendre conscience de notre ombre pour arriver à la lumière. Comme un raccourci en laissant parler l inconscient, celui qui sait déjà avant nous...la concentration sans effort, la communication de l âme avec le corps ..le fameux pouvoir intérieur dont je vous parlais!

C est la spontanéité et la sincérité que confère l amour 

Il y a mieux que l intention il y a  l intuition qui fait qu une impression peut ne pas nous quitter pour une raison précise... cela devient une évidence , on sait, on sent que deux personnes ne sont en réalité qu une seule et même personne, par exemple.

Ou qu un acte n a pas à prendre vie parce qu on sent que ce serait une erreur. Parfois la meilleure direction, c est de rester immobile. Au centre du noyau ! Et observer en silence !

Qui veut voyager loin ménage sa monture.

J'ai l'impression d'un langage qui me parle, qui retient mon attention quand vous écrivez, mais j'avoue que pour le moment son sens m'échappe. J'espère vous lire plus souvent et mieux pour me faire un peu à votre vision des choses. Merci pour votre temps.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 41 minutes, Ambre Agorn a dit :

Lol! Heu...Je ne sais pas! Sauf si vous faites allusion au site sur lequel j'ai piqué le pseudo, c'est ça?

Oui effectivement j'ai cherché votre pseudo sur le moteur de recherche pour comprendre mais sans succès apparemment...

il y a 43 minutes, Ambre Agorn a dit :

Sinon, comme le suggère @Tamar Hanna, votre petite sœur peut-être, c'est plausible? Lol:)

Au fond si vous n'êtes pas une elfe alors oui volontiers je vous considérerais comme ma sœur.

il y a 48 minutes, Ambre Agorn a dit :

Non, mais sans rire, je ne suis personne, ou tout le monde; en plus ici sur le forum, je suis juste ce que je dis!

"Personne" ou "tout le monde" ? vous êtes juste "ce que vous dîtes" ?! Comme dans "Un livre pour tous et pour personne" ?

.......elfe ? pas elfe ? :hum:

il y a 58 minutes, Ambre Agorn a dit :

Par contre j'ai pas bien compris de qui vous ne vouliez pas prendre la place?

Aller, soyez pas timide... vu comment que Tamar Hanna réagit lorsque je papote avec vous... lol !

........

(:coeur:)

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Ambre Agorn a dit :

@Annalevine

Trop fatiguée hier, et je n'arrivais pas à me fixer suffisamment pour bien répondre. Je recommence alors.

Pour pouvoir vous répondre ou répondre en général, je suis obligée d'utiliser beaucoup de temps pour assimiler ce qui m'a été dit, et pour tenter de répondre "sur la même longueur d'onde". Essayer de changer mon propre point de vue pour épouser celui de l'autre et être en mesure de lui montrer ce qu'il m'a demandé de lui montrer. Pour cela il est impératif que je ne fasse pas d'erreur et que je comprenne bien ce qui m'a été demandé, parce que souvent la demande n'est pas contenue dans chaque mot utilisé, mais se dessine comme une trame. Et vous avez fait une demande, je l'ai perçue et j'y réponds comme je peux.

Vous sentez ma puissance, et votre assurance me galvanise. Votre rationalité me force à plus de discipline. Je veux vous prendre tout ce que je pourrai prendre, parce que je lâche tout ce que j'ai. Votre façon de voir le monde, de me voir, m'offre un point de vue nouveau et ça n'a pas de prix. L'attention que l'on accorde aux autres offre de nouveaux points de vue qui élargit notre conscience. Mais ce n'est pas un enrichissement personnel, c'est un exercice de connection qui enrichit le monde.

Vous avez entièrement raison quand vous dites ceci:

"Non pour vous il est nécessaire que je reste libre, hors de vous, mais suffisamment proche pour contempler la grâce de votre expression."

C'est exactement ça. Il est vital que vous restiez libre, et vital que tout le monde reste libre, mais il est autant vital que le lien entre chaque individu se ressert, que l'attention devienne une priorité. La liberté ne se trouve pas dans le fait que nous pouvons faire ce que nous voulons ou se battre pour avoir continuellement et en toute occasion le loisir de choisir. Le choix est une illusion. La liberté se situe dans l'amour. La liberté, c'est accepter et vivre pleinement les liens qui nous ont choisis. L'amour permet la liberté parce qu'il a le don de maintenir l'équilibre que le monde tend à maintenir, un équilibre fait de sobriété dans l'abondance.

Au fait, quand j'utilise le mot "monde", je l'utilise dans un sens très particulier. De par sa définition dans le dictionnaire, le monde est ce qui réunit ce qui existe de façon réelle et concrète. Quand j'utilise ce mot, je lui adjoint une dimension, celle de réunir aussi ce qui n'est pas concret, pas réel, pas palpable, ce qui n'est pas défini précisément, ce qui n'est pas forcément préhensible par le mental.

Il y a plusieurs mondes, nous pourrions les dénombrer, il y a les dix sephiroth par exemple de la kabbale lourianique. Et nous pourrions faire plus simple avec la philosophie occidentale continentale, qui n’en compte que deux. Les mondes de la matière et de l’esprit.
 

Encore que deux mondes c’est parfois trop compliqué pour nos philosophes professionnels occidentaux, ils tendent à n’en plus concevoir qu’un, le monde de la matière.
 

J’espère que concevoir un seul monde ne sera pas encore trop ardu pour eux.

Vous  mettez en avant l’Amour. Il est nécessaire de ne pas tomber dans les pièges du langage et de ne pas faire de l’Amour une réalité métaphysique. Revenons alors au concret, l’Amour c’est l’acte d’Aimer. Ce que vous mettez en avant c’est : s’aimer. 

Aimer est une action, et je suis d’accord avec vous, il n’existe pas de vision philosophique ou religieuse du monde ( le monde des mondes, le vôtre comme le mien) pour chacun(e) sans se conjuguer avec un (e) autre.

Il y a un égarement de la philosophie occidentale continentale qui tend à la maladie mentale : penser le monde sans l’autre. Se connaître...sans l’autre. Et je pourrai décliner toutes les modalités de cette maladie mentale.

S’aimer. Vous et moi nous pensons l’un à l’autre, et c’est en pensant à l’autre que nous concevons de nouvelles idées ou que nous donnons à d’anciennes idées une vitalité. 

J’aime que vous preniez votre temps pour me répondre. J’aime les textes que vous écrivez aux autres. J’aime que vous dérouliez cette  belle écriture que vous concevez ici. Vous écrivez avec plus d’assurance, d’une manière plus construite. 
 

Les lettres descendent du En Sof et organisent le chaos.

Je vous vois  vous rassembler devant moi dans ces mots que vous savez choisir et relier.
 

Là encore il y a l’amour, celui qui unit les mots pour en faire l’œuvre. Vos textes quand vous prenez le temps sont des actes d’amour que vous me donnez.

C’est en pensant à l’autre que le penseur prend vie, sinon ce ne sont que pensées vides qui n’entraînent aucune roue sous leur énergie. 
 

Passez une bonne nuit.

 

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Annalevine a dit :

Il y a plusieurs mondes, nous pourrions les dénombrer, il y a les dix sephiroth par exemple de la kabbale lourianique. Et nous pourrions faire plus simple avec la philosophie occidentale continentale, qui n’en compte que deux. Les mondes de la matière et de l’esprit.
 

Encore que deux mondes c’est parfois trop compliqué pour nos philosophes professionnels occidentaux, ils tendent à n’en plus concevoir qu’un, le monde de la matière.
 

J’espère que concevoir un seul monde ne sera pas encore trop ardu pour eux.

Vous  mettez en avant l’Amour. Il est nécessaire de ne pas tomber dans les pièges du langage et de ne pas faire de l’Amour une réalité métaphysique. Revenons alors au concret, l’Amour c’est l’acte d’Aimer. Ce que vous mettez en avant c’est : s’aimer. 

Aimer est une action, et je suis d’accord avec vous, il n’existe pas de vision philosophique ou religieuse du monde ( le monde des mondes, le vôtre comme le mien) pour chacun(e) sans se conjuguer avec un (e) autre.

Il y a un égarement de la philosophie occidentale continentale qui tend à la maladie mentale : penser le monde sans l’autre. Se connaître...sans l’autre. Et je pourrai décliner toutes les modalités de cette maladie mentale.

S’aimer. Vous et moi nous pensons l’un à l’autre, et c’est en pensant à l’autre que nous concevons de nouvelles idées ou que nous donnons à d’anciennes idées une vitalité. 

J’aime que vous preniez votre temps pour me répondre. J’aime les textes que vous écrivez aux autres. J’aime que vous dérouliez cette  belle écriture que vous concevez ici. Vous écrivez avec plus d’assurance, d’une manière plus construite. 
 

Les lettres descendent du En Sof et organisent le chaos.

Je vous vois  vous rassembler devant moi dans ces mots que vous savez choisir et relier.
 

Là encore il y a l’amour, celui qui unit les mots pour en faire l’œuvre. Vos textes quand vous prenez le temps sont des actes d’amour que vous me donnez.

C’est en pensant à l’autre que le penseur prend vie, sinon ce ne sont que pensées vides qui n’entraînent aucune roue sous leur énergie. 
 

Passez une bonne nuit.

Bonjour

C'est la seconde fois que vous me parlez de la kabbale. Je n'ai pas encore bien cerné de quoi il s'agissait, même si j'en ai une petite idée maintenant. Je suis donc allé faire quelques recherches sur "les dix Sephiroth", l'Arbre de Vie de la Kabbale. Je n'ai pas eu l'impression que ça parlait de différents mondes, mais plutôt différents "niveaux" de compréhension, de maîtrise et d'organisation d'un seul monde. Mais comme je vous dit, je commence tout juste à faire des recherches et ce n'est que ma première impression. J'ai eu une autre impression, plus "souterraine": je me suis sentie enfermée, oppressée, piégée. Oui j'ai ressentit, à la lecture des descriptions, utilisation et symbolique de ces dix Sephiroth comme un piège tellement élaboré qu'il allait m'empêcher d'en voir les limites. Un piège qui donne l'illusion d'un certain contrôle.

Veuillez m'excuser, mais je me méfie toujours, d'autant plus quand c'est trop tentant. C'est vrai, ça semble tellement clair et bien organisé, tellement sophistiqué et complet, logique et rangé que ça en devient hypnotisant, reposant et excitant à la fois. Là, tout mon être sonne l'alarme. Il n'y a pas de limites dans le monde. Les limites sont des leurres utiles, cependant absorbables et repoussables à l'infini.

En effet, je ne conçois ni dix ni deux mondes. Pour moi, il y a une infinité de mondes, les nommer fait fantaisiste, mais peut s'avérer utile. Cela dit, il faudrait pour cela y avoir accès physiquement ou "psychologiquement" (oups, j'ai un doute sur le terme à utiliser, je voulais un mot qui dise "accès avec l'esprit"), mais ce n'est pas suffisant, parce que nous possédons d'autres ressources que le corps et l'esprit, mais les mots et l'expérience manquent, et ces mondes sont aussi accessibles de façon et manière infini.

Une réflexion me vient à l'esprit: j'ai cherché les significations de "En Sof" et de "Sof", et je n'ai pas pu y adhérer. En effet, je ne conçois pas que nous soyons "fini" (inverse d'infini), le fait de dire ça nous empêche de remettre cette vérité en question. Prendre ça pour base empêche d'élargir notre vision des choses. Je ne dis pas que nous soyons infinis, mais réduire notre nature à l'individu qui naît et meurt est une illusion bien pratique, réconfortante et rationnelle. Si ça vient de la raison, ce n'est pas faux, mais c'est insuffisant. Un seul point de vue peut paraître totalement l'inverse d'un autre point de vue et pour autant les deux peuvent être justes. C'est comme vivre sans l'autre, sans les autres. La raison seule est puissante, mais l'intuition à sa propre puissance, le sentiment la sienne, l'esprit, la conscience, le subconscient, l'onde pure, etc., le défit étant de tenter quelque chose avec l'aide de ces puissances réunies. Le fait de se sentir fini, n'est que le fait de reconnaître être séparé du tout. Comment pourrait-on être une "émanation de l'Etre" et se concevoir fini? Nous sommes une émanation, c'est à dire que nous sommes comme chargés d'un rôle, mais que nous ne pouvons qu'évoluer, non pas revenir à l'esprit, mais évoluer et ainsi évoluer l'Etre. Si l'Etre est infini, alors nous sommes infini parce que nous sommes aussi l'Etre. Nous ne sommes qu'une facette de son évolution (je ne sais pas trop si j'utilise le bon terme qui corresponde à mon idée, ma sensation), et non pas différent de lui. Là est toute la beauté du mot "émanation", car il ne sous-entend pas une rupture d'avec l'"émanant", cela sous-entend plutôt une transformation, une extension, surtout si l'on conçoit l'infini pour l'"émanant".

Je viens de relire le dernier paragraphe, et je m'aperçois que j'ai dit ne pas penser que nous soyons infinis, alors que je dis l'inverse à la fin! Comme quoi, j'ai de quoi faire avant d'être logique et rationnelle dans mes propos. Qu'importe, se tromper ne m'inquiète pas, parce qu'il m'ébranle. Ca m'aide à toujours chercher, et ne pas trop me fixer sur un fait acquit. L'équilibre a ce prix pour le moment.

Je reviendrai plus tard, passez une bonne journée.

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Annalevine Membre 3 528 messages
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Bonjour

C'est la seconde fois que vous me parlez de la kabbale. Je n'ai pas encore bien cerné de quoi il s'agissait, même si j'en ai une petite idée maintenant. Je suis donc allé faire quelques recherches sur "les dix Sephiroth", l'Arbre de Vie de la Kabbale. Je n'ai pas eu l'impression que ça parlait de différents mondes, mais plutôt différents "niveaux" de compréhension, de maîtrise et d'organisation d'un seul monde. Mais comme je vous dit, je commence tout juste à faire des recherches et ce n'est que ma première impression. J'ai eu une autre impression, plus "souterraine": je me suis sentie enfermée, oppressée, piégée. Oui j'ai ressentit, à la lecture des descriptions, utilisation et symbolique de ces dix Sephiroth comme un piège tellement élaboré qu'il allait m'empêcher d'en voir les limites. Un piège qui donne l'illusion d'un certain contrôle.

Veuillez m'excuser, mais je me méfie toujours, d'autant plus quand c'est trop tentant. C'est vrai, ça semble tellement clair et bien organisé, tellement sophistiqué et complet, logique et rangé que ça en devient hypnotisant, reposant et excitant à la fois. Là, tout mon être sonne l'alarme. Il n'y a pas de limites dans le monde. Les limites sont des leurres utiles, cependant absorbables et repoussables à l'infini.

En effet, je ne conçois ni dix ni deux mondes. Pour moi, il y a une infinité de mondes, les nommer fait fantaisiste, mais peut s'avérer utile. Cela dit, il faudrait pour cela y avoir accès physiquement ou "psychologiquement" (oups, j'ai un doute sur le terme à utiliser, je voulais un mot qui dise "accès avec l'esprit"), mais ce n'est pas suffisant, parce que nous possédons d'autres ressources que le corps et l'esprit, mais les mots et l'expérience manquent, et ces mondes sont aussi accessibles de façon et manière infini.

Une réflexion me vient à l'esprit: j'ai cherché les significations de "En Sof" et de "Sof", et je n'ai pas pu y adhérer. En effet, je ne conçois pas que nous soyons "fini" (inverse d'infini), le fait de dire ça nous empêche de remettre cette vérité en question. Prendre ça pour base empêche d'élargir notre vision des choses. Je ne dis pas que nous soyons infinis, mais réduire notre nature à l'individu qui naît et meurt est une illusion bien pratique, réconfortante et rationnelle. Si ça vient de la raison, ce n'est pas faux, mais c'est insuffisant. Un seul point de vue peut paraître totalement l'inverse d'un autre point de vue et pour autant les deux peuvent être justes. C'est comme vivre sans l'autre, sans les autres. La raison seule est puissante, mais l'intuition à sa propre puissance, le sentiment la sienne, l'esprit, la conscience, le subconscient, l'onde pure, etc., le défit étant de tenter quelque chose avec l'aide de ces puissances réunies. Le fait de se sentir fini, n'est que le fait de reconnaître être séparé du tout. Comment pourrait-on être une "émanation de l'Etre" et se concevoir fini? Nous sommes une émanation, c'est à dire que nous sommes comme chargés d'un rôle, mais que nous ne pouvons qu'évoluer, non pas revenir à l'esprit, mais évoluer et ainsi évoluer l'Etre. Si l'Etre est infini, alors nous sommes infini parce que nous sommes aussi l'Etre. Nous ne sommes qu'une facette de son évolution (je ne sais pas trop si j'utilise le bon terme qui corresponde à mon idée, ma sensation), et non pas différent de lui. Là est toute la beauté du mot "émanation", car il ne sous-entend pas une rupture d'avec l'"émanant", cela sous-entend plutôt une transformation, une extension, surtout si l'on conçoit l'infini pour l'"émanant".

Je viens de relire le dernier paragraphe, et je m'aperçois que j'ai dit ne pas penser que nous soyons infinis, alors que je dis l'inverse à la fin! Comme quoi, j'ai de quoi faire avant d'être logique et rationnelle dans mes propos. Qu'importe, se tromper ne m'inquiète pas, parce qu'il m'ébranle. Ca m'aide à toujours chercher, et ne pas trop me fixer sur un fait acquit. L'équilibre a ce prix pour le moment.

Je reviendrai plus tard, passez une bonne journée.

Ah oui, je vois ! Je vois la différence qui existe entre ma pensée et la vôtre, celle de l'Occident en général. Je construis toujours ma pensée dans une histoire. Je veux dire par là que je pars d'un paysage global, celui que me donne l'histoire, pas seulement la mienne, ou celle de ma lignée, mais aussi celle des peuples.

Je n’avais pas perçu que ma pensée se frayait un chemin toujours en tenant compte de l'Histoire. La kabbale ne peut prendre un sens que dans l’histoire du peuple juif. Sans connaissance de cette histoire, effectivement la kabbale n'a plus de sens. Elle ressemble à un "poisson" privé de son océan. Un oiseau privé de l'air pour s'y mouvoir. Elle devient inanimée. Non que la kabbale ne s'adresse qu'aux juifs, mais son sens ne peut s’étendre à l'histoire des autres peuples que s'il est compris dans son contexte historique.

Je n'avais pas perçu que, culturellement, et c'est là un héritage familial donné depuis ma naissance,  toujours je situe une pensée dans son contexte social et historique. En ce qui me concerne ce contexte n'est pas celui d'un village mais celui de divers peuples souvent dispersés dans l'histoire.

Désolé de vous avoir intégrée dans une culture qui n'est pas la vôtre. Je vous ai embarquée dans une vision du monde qui vous est étrangère. J'en suis sincèrement désolé. Le sens que je donne aux mots n'est pas celui que vous lui donnez. J'imagine en effet votre inconfort !

Reprenons chacun, chacune notre chemin, qui fut un temps commun. Mais cette communauté fut une méprise.

 

 

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Ambre Agorn Membre 2 071 messages
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il y a 32 minutes, Annalevine a dit :

Ah oui, je vois ! Je vois la différence qui existe entre ma pensée et la vôtre, celle de l'Occident en général. Je construis toujours ma pensée dans une histoire. Je veux dire par là que je pars d'un paysage global, celui que me donne l'histoire, pas seulement la mienne, ou celle de ma lignée, mais aussi celle des peuples.

Je n’avais pas perçu que ma pensée se frayait un chemin toujours en tenant compte de l'Histoire. La kabbale ne peut prendre un sens que dans l’histoire du peuple juif. Sans connaissance de cette histoire, effectivement la kabbale n'a plus de sens. Elle ressemble à un "poisson" privé de son océan. Un oiseau privé de l'air pour s'y mouvoir. Elle devient inanimée. Non que la kabbale ne s'adresse qu'aux juifs, mais son sens ne peut s’étendre à l'histoire des autres peuples que s'il est compris dans son contexte historique.

Je n'avais pas perçu que, culturellement, et c'est là un héritage familial donné depuis ma naissance,  toujours je situe une pensée dans son contexte social et historique. En ce qui me concerne ce contexte n'est pas celui d'un village mais celui de divers peuples souvent dispersés dans l'histoire.

Désolé de vous avoir intégrée dans une culture qui n'est pas la vôtre. Je vous ai embarquée dans une vision du monde qui vous est étrangère. J'en suis sincèrement désolé. Le sens que je donne aux mots n'est pas celui que vous lui donnez. J'imagine en effet votre inconfort !

Reprenons chacun, chacune notre chemin, qui fut un temps commun. Mais cette communauté fut une méprise.

J'avais pourtant cru que les différences étaient enrichissantes. C'est justement parce que votre pensée n'est pas construite comme la mienne qu'il est nécessaire pour moi de vous écouter. Je vous ai fait confiance en vous dévoilant ma pensée qui n'est pas la vôtre, je l'ai soumise à votre critique et je suis assoiffée d'entendre ce que vous dites.

Tout le monde tient compte de l'Histoire, mais de son Histoire, celle qu'il a eu en héritage. C'est pour ne pas toujours tomber dans les mêmes pièges que je conçois l'utilité d'un pont entre vôtre pensée et la mienne. L'histoire du peuple juif est inscrit dans l'Histoire, et, grâce à vous je suis un peu plus au fait de cette partie de l'Histoire. Mais on ne corrige pas en quelques jours une construction entière de pensée. J'ai besoin de temps. Peut-être même que je ne comprendrai pas, peut-être que ce sera la génération suivante qui comprendra, mais que m'importe, ce qui compte c'est l'implication que j'y mets.

La famille c'est la partie aléatoire et accidentelle du sang. Les liens qui sont plus forts sont ceux que l'on choisit. Mais là encore ce n'est peut-être que ma construction mentale qui me fait penser ceci?

De ce qui m'a frappé dans les récits que vous faites du peuple juif, c'est que partout où ils allaient, ils s'intégraient bien. Leur religion ne font pas d'eux des êtres supérieurs, prêts à toutes les violences pour faire accepter leur religion, et c'est presque toujours les autres qui ne veulent plus d'eux, alors ils se font maltraiter. Leurs objectifs sont incompréhensibles pour bien des peuples, parce que ces mêmes peuples ne prennent pas le temps de considérer leur point de vue.

Mon inconfort était recherché, et vous même avez dit que vous aimiez l'inconfort qui vous permettait de sortir de votre propre cheminement de pensée. Je ne sais pas pourquoi vous êtes désolé de "m'avoir embarqué dans une vision du monde qui m'est étrangère", je suis là pour apprendre, par me complaire dans ce que je sais déjà.

Prenez le chemin que vous voudrez, je vous suis. Je ferai communauté que vous le vouliez ou non. Si j'ai fait des erreurs et que cela vous a blessé, c'est la seule chose que je regrette, pas mes erreurs, mais mon manque d'attention envers vous.

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