Aller au contenu

Regards sur notre monde

Noter ce sujet


Annalevine

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

il y a 15 minutes, vapo20 a dit :

qui lui sans douleur est un indolore sans douleur , unique sans douleur et non-divisible par la douleur alors que le négatif estime indolore le positif, ce qui n'est pas négatif soit la douleur .

et non-être avec douleur et éternel sans fin avec douleur , alors la matière grandeur sans fin avec douleur , l'être indolore , infini indolore estimé positif , sans fin avec douleur et mortel sans douleur.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Pour essayer d’être plus concret encore sur le dévoilement de l’Etre, je prendrai cette scène d’un film de science fiction dont je ne me rappelle plus le nom. Sur une planète mystérieuse, les cosmonautes s’aperçoivent que leur vaisseau est régulièrement visité par une « chose » ou un « être » qu’ils ne voient pas mais dont ils s’aperçoivent de l’existence grâce aux indices suivants : objets déplacés, empreintes laissées sur le sol de la planète.

Et bien pour Heidegger l’Etre se dévoile, se révèle dans ces « empreintes ». Ces empreintes ce sont les sentiments-tonalités, ces sentiments « totaux » qui ne sont plus des empreintes  laissées par les êtres de rencontre dans la vie, mais par d’autres réalités plus vastes, éperdument vastes, que sont par exemple l’Etre ou le Néant. 
Le Néant se révèle par cette empreinte : l’angoisse, L’Etre se révèle dans de multiples sentiments qui peuvent aller de l’émerveillement, à la joie, à la surprise etc.

Mais ni l’Etre ni le Néant ne peuvent être saisis par la raison car ils ne laissent d’empreintes que comme sentiments. Nul ne peut posséder l’Etre. Nous ne pouvons  qu’en attendre la venue, et même dans sa venue, il ne se laisse pas « voir », il se signale par sa présence que dans l’empreinte du sentiment qu’il provoque.

Modifié par Annalevine
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Annalevine a dit :

Cette vidéo illustre le dévoilement de l’Etre.

Luc Ferry utilise cette formule pour signifier le dévoilement de l’Etre :  « la venue en présence de l’étant ». Cette formule est plus imagée que celle que j’avais choisie dans un autre post sans pouvoir me faire comprendre.  Le dévoilement est un « mouvement » un « emeuvement »  un sentiment, devant « la venue en présence de ». C’est ce moment « de venue en présence de » qui est le dévoilement. L’Etre n’est pas dévoilé, comme pourrait être dévoilé un tableau, un objet, l’Etre est dévoilé, révélé en « présence » seulement, ( il reste donc invisible) cette présence se signalant  dans le sentiment, et non dans un « voir ». Je ne vois pas l’Etre, je ne peux pas définir l’Etre, l’Etre reste invisible mais il vient en « présence » dans la révélation de l’existence de l’étant ( l’étant étant n’importe quel objet).


L’Etre ne se révèle pas dans la pensée logique, il ne révèle pas intellectuellement parlant, il ne ressortit pas à la pensée verbale, philosophique, il se révèle dans le sentiment qu’il produit.

Est-ce que l'aléthéïa, vu que c'est le nom que ça porte, serait une prise de conscience, non pas physique, mais la prise de conscience d'une existence. J'essaye de m'approprier ce que je comprend et le faire correspondre à mon langage, pour l'intégrer. Cet exemple tourne beaucoup en ce moment, alors je vais continuer de l'utiliser: l'arbre. L'arbre est pour tout le monde du bois de chauffage, du bois d'œuvre, le constituant de al forêt, fait de racine, de feuilles et de branches, etc... Est-ce qu'alors, ce qui est nommé l'alhétéïa, serait de réaliser, de prendre conscience, de vivre que l'arbre a une existence qui n'est pas nommable, descriptible? Prendre conscience d'une "enveloppe" non visible, palpable ou nommable, mais un sentiment (c'est fou, c'est le mot qui m'est venu en premier!) que nous partageons quelque chose, comme une autre dimension?

il y a 12 minutes, Annalevine a dit :

Pour essayer d’être plus concret encore sur le dévoilement de l’Etre, je prendrai cette scène d’un film de science fiction dont je ne me rappelle plus le nom. Sur une planète mystérieuse, les cosmonautes s’aperçoivent que leur vaisseau est régulièrement visité par une « chose » ou un « être » qu’ils ne voient pas mais dont ils s’aperçoivent de l’existence grâce aux indices suivants : objets déplacés, empreintes laissées sur le sol de la planète.

Et bien pour Heidegger l’Etre se dévoile, se révèle dans ces « empreintes ». Ces empreintes ce sont les sentiments-tonalités, ces sentiments « totaux » qui ne sont plus des empreintes  laissées par les êtres de rencontre dans la vie, mais par d’autres réalités plus vastes, éperdument vastes, que sont par exemple l’Etre ou le Néant. 
Le Néant se révèle par cette empreinte : l’angoisse, L’Etre se révèle dans de multiples sentiments qui peuvent aller de l’émerveillement, à la joie, à la surprise etc.

Mais ni l’Etre ni le Néant ne peuvent être saisis par la raison car ils ne laissent d’empreintes que comme sentiments. Nul ne peut posséder l’Etre. Nous ne pouvons  qu’en attendre la venue, et même dans sa venue, il ne se laisse pas « voir », il se signale par sa présence que dans l’empreinte du sentiment qu’il provoque.

En fait, vous répondez à mes questions...merci!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Ambre Agorn a dit :

Est-ce que l'aléthéïa, vu que c'est le nom que ça porte, serait une prise de conscience, non pas physique, mais la prise de conscience d'une existence. J'essaye de m'approprier ce que je comprend et le faire correspondre à mon langage, pour l'intégrer. Cet exemple tourne beaucoup en ce moment, alors je vais continuer de l'utiliser: l'arbre. L'arbre est pour tout le monde du bois de chauffage, du bois d'œuvre, le constituant de al forêt, fait de racine, de feuilles et de branches, etc... Est-ce qu'alors, ce qui est nommé l'alhétéïa, serait de réaliser, de prendre conscience, de vivre que l'arbre a une existence qui n'est pas nommable, descriptible? Prendre conscience d'une "enveloppe" non visible, palpable ou nommable, mais un sentiment (c'est fou, c'est le mot qui m'est venu en premier!) que nous partageons quelque chose, comme une autre dimension?

Je rebondis sur votre intervention car ce thème d'Alètheia m'intrigue beaucoup moi aussi. Contrairement à vous, je pense que le dévoilement n'est pas quelque chose qui serait dans le domaine du suprasensible ou mystique. Tout d'abord il faut se rappeler que le dévoilement c'est le dévoilement de l'Être et que l'Être est quelque chose qui est tout à fait accessible aux mortels et donc aux hommes. Seulement ce qui s'est passé, c'est que cet Être a été tombé dans l'oubli. L'oubli dans le sens où non seulement l'Être nous a échappé mais qu'en plus ce fait là (ce "échapper") est tombé dans l'occultation. En fait, "nous avons oublié que nous avons oublié".

Pour revenir à Alètheia, en fait comme l'ont dit les anciens grecs "le dévoilement est voilement". Cette phrase signifie que lorsque quelque chose nous est dévoilé pour que ce dévoilement se réalise dans sa plénitude, il a besoin d'être voilé, voilé dans le sens "mis à l'abris". En quelques mots, une chose nous est dévoilée et ce dévoilement est mis à l'abris pour qu'il puisse durer, ce mis à l'abris c'est le voilement. Par conséquent pour les Grecs anciens le dévoilement et le voilement sont le même, c'est ainsi qu'ils ont pu dire "la nature aime à se cacher" qui signifie en fait "Le dé-voilé aime à se voiler" ou encore "Le dé-voilé aime se mettre à l'abris".

Le fait tragique ici c'est que l'homme a en effet oublié l'Être des choses. Cela veut dire que nous vivons dans notre quotidien avec des choses qui nous sont "voilées" : bien qu'on a conscience de l'existence des choses, elles sont dans un état où elles sont mises à l'abris où elles sont voilées. C'est une façon de dire que nous percevons et considérons dans notre quotidien les étants (dans lesquels l'être dévoilé a été mis à l'abris) et non l'être des choses.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le prénom Anne vient de l'hébreu Hannah qui veut dire « la grâce ».

La grâce pour moi c'est à la fois l'équilibre, la souplesse, l'agilité. C'est à dire l'équilibre sans douleur, pas d'équilibre avec douleur, le déséquilibre indolore aussi sans douleur. Le souplesse indolore, le non-changement avec douleur, le changement sans douleur. L'agilité sans douleur, le non-acte avec douleur ne permettant alors que celui sans douleur.

Modifié par Boutetractyxreqs
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Groenland a dit :

Je rebondis sur votre intervention car ce thème d'Alètheia m'intrigue beaucoup moi aussi. Contrairement à vous, je pense que le dévoilement n'est pas quelque chose qui serait dans le domaine du suprasensible ou mystique. Tout d'abord il faut se rappeler que le dévoilement c'est le dévoilement de l'Être et que l'Être est quelque chose qui est tout à fait accessible aux mortels et donc aux hommes. Seulement ce qui s'est passé, c'est que cet Être a été tombé dans l'oubli. L'oubli dans le sens où non seulement l'Être nous a échappé mais qu'en plus ce fait là (ce "échapper") est tombé dans l'occultation. En fait, "nous avons oublié que nous avons oublié".

Pour revenir à Alètheia, en fait comme l'ont dit les anciens grecs "le dévoilement est voilement". Cette phrase signifie que lorsque quelque chose nous est dévoilé pour que ce dévoilement se réalise dans sa plénitude, il a besoin d'être voilé, voilé dans le sens "mis à l'abris". En quelques mots, une chose nous est dévoilée et ce dévoilement est mis à l'abris pour qu'il puisse durer, ce mis à l'abris c'est le voilement. Par conséquent pour les Grecs anciens le dévoilement et le voilement sont le même, c'est ainsi qu'ils ont pu dire "la nature aime à se cacher" qui signifie en fait "Le dé-voilé aime à se voiler" ou encore "Le dé-voilé aime se mettre à l'abris".

Le fait tragique ici c'est que l'homme a en effet oublié l'Être des choses. Cela veut dire que nous vivons dans notre quotidien avec des choses qui nous sont "voilées" : bien qu'on a conscience de l'existence des choses, elles sont dans un état où elles sont mises à l'abris où elles sont voilées. C'est une façon de dire que nous percevons et considérons dans notre quotidien les étants (dans lesquels l'être dévoilé a été mis à l'abris) et non l'être des choses.

Désolé de vous le dire mais vous restez dans la pensée logique, vous êtes cerveau-gauche. Vous appelez mystique ce qui est sentiment parce que vous n’avez pas accès au sentiment de la langue allemande ni au sentiment de la langue grecque. Votre philosophie est exclusivement rationnelle et vous ne parvenez pas à entrer dans la pensée sentiment, intuitive. Il faudrait pour cela que vous preniez le temps d’étudier la structure du cerveau. Vous êtes le produit de la culture rationaliste française. Vous percevez les choses par un seul œil. L’autre œil est aveugle. Je peux vous comprendre car je peux voir avec votre œil, l’œil rationnel. Vous ne pouvez pas me comprendre, ni moi ni Heidegger car vous ne savez pas qu’il est possible de voir avec un autre œil. Vous voyez avec l’œil gauche, votre œil droit, celui de l’intuition, est aveugle. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 24 minutes, Annalevine a dit :

Désolé de vous le dire mais vous restez dans la pensée logique, vous êtes cerveau-gauche. Vous appelez mystique ce qui est sentiment parce que vous n’avez pas accès au sentiment de la langue allemande ni au sentiment de la langue grecque. Votre philosophie est exclusivement rationnelle et vous ne parvenez pas à entrer dans la pensée sentiment, intuitive. Il faudrait pour cela que vous preniez le temps d’étudier la structure du cerveau. Vous êtes le produit de la culture rationaliste française. Vous percevez les choses par un seul œil. L’autre œil est aveugle. Je peux vous comprendre car je peux voir avec votre œil, l’œil rationnel. Vous ne pouvez pas me comprendre, ni moi ni Heidegger car vous ne savez pas qu’il est possible de voir avec un autre œil. Vous voyez avec l’œil gauche, votre œil droit, celui de l’intuition, est aveugle. 

Je suis d'accord ! Voyez-vous comme quoi la pensée logique peut aussi avoir du bon. J'admets que je n'utilise pas encore ma pensée mémoire ou mon cerveau droit comme vous le dites. Et je me suis rendu compte que lorsque je m'apprête à l'exercice de penser en mode mémoire je deviens quelqu'un d'autre ! Jusqu'à dans mes traits les plus intimes... après tout c'est comme si je changait de cerveau dans ma boite crânienne. Je pense que ce que je viens de dire vous prouve que je vous comprends sur votre parole sur le cerveau gauche et droit.

Concernant les Grecs je ne sais pas si ils étaient tous cerveau droit mais ils avaient en tout cas une relation particulière avec leur langue. Tout en étant familiers avec leur propre langue, cette dernière leur était étrange !  Ce qui a fait qu'ils se sont mis à philosopher... car les mots même composant le vocabulaire  de leur langue les intriguaient.

J'ai cependant une question, peut-être vous avez la réponse : peut-on réellement être cerveau gauche et droit en même temps ? Car c'est finalement avoir 2 cerveaux pour le prix d'un...?!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Groenland a dit :

Je rebondis sur votre intervention car ce thème d'Alètheia m'intrigue beaucoup moi aussi. Contrairement à vous, je pense que le dévoilement n'est pas quelque chose qui serait dans le domaine du suprasensible ou mystique. Tout d'abord il faut se rappeler que le dévoilement c'est le dévoilement de l'Être et que l'Être est quelque chose qui est tout à fait accessible aux mortels et donc aux hommes. Seulement ce qui s'est passé, c'est que cet Être a été tombé dans l'oubli. L'oubli dans le sens où non seulement l'Être nous a échappé mais qu'en plus ce fait là (ce "échapper") est tombé dans l'occultation. En fait, "nous avons oublié que nous avons oublié".

Pour revenir à Alètheia, en fait comme l'ont dit les anciens grecs "le dévoilement est voilement". Cette phrase signifie que lorsque quelque chose nous est dévoilé pour que ce dévoilement se réalise dans sa plénitude, il a besoin d'être voilé, voilé dans le sens "mis à l'abris". En quelques mots, une chose nous est dévoilée et ce dévoilement est mis à l'abris pour qu'il puisse durer, ce mis à l'abris c'est le voilement. Par conséquent pour les Grecs anciens le dévoilement et le voilement sont le même, c'est ainsi qu'ils ont pu dire "la nature aime à se cacher" qui signifie en fait "Le dé-voilé aime à se voiler" ou encore "Le dé-voilé aime se mettre à l'abris".

Le fait tragique ici c'est que l'homme a en effet oublié l'Être des choses. Cela veut dire que nous vivons dans notre quotidien avec des choses qui nous sont "voilées" : bien qu'on a conscience de l'existence des choses, elles sont dans un état où elles sont mises à l'abris où elles sont voilées. C'est une façon de dire que nous percevons et considérons dans notre quotidien les étants (dans lesquels l'être dévoilé a été mis à l'abris) et non l'être des choses.

Je suis désolée, mais je bloque toujours sur le mot "Etre". J'ai l'impression que ça veux dire quelque chose qu'on (en général) n'arrive pas bien à cerner de façon rationnelle.

Je suis un peu perdue que vous trouviez que je parle de façon mystique! Il me semble pourtant que ce dont nous parlons est quelque chose de justement sensible, voire de très sensible. En fait, je me rend compte que je capte quelque chose et que je ne lis pas vraiment d'explications qui corroborent ce que je ressens. Peut-être que je ne suis pas du tout à la page!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Le problème @Groenlandc’est que vous ne travaillez pas vos sujets. Vous m’attribuez des concepts comme supra sensibilité que je n’emploie jamais. D’ailleurs vous m’attribuez des idées sans voir que je ne fais que vous expliquer Ferry et Heidegger. Mais vous ne parvenez pas à écouter la vidéo de Ferry et vous n’avez toujours pas lu Heidegger au moins dans son petit texte sur la métaphysique où il décrit ce qu’est le sentiment. Mais cet effort vous ne le faites pas.

L’être  des choses n’est pas l’Etre  dont parle Heidegger. Rien à voir.

Cela dit ça n’a aucune importance et vous avez bien sûr le droit de créer votre propre philosophie.

Je me demande, pour ma part, pourquoi donc l’Etre de Heidegger vous est inaccessible. Bien sûr en restant dans la pensée séquentielle, logique, scientifique vous n’y arriverez pas. Mais pourquoi vous n’y arrivez pas ?

Beaucoup disent qu’il est impossible de comprendre la philosophie allemande sans connaître l’allemand, ou la philosophie grecque sans connaître le grec. En vous lisant je finis par croire qu’ils ont raison. Ce qui, en passant, signifie que les Allemands ne pensent pas le monde comme les Français le pensent. Mais je suis moins pessimiste, il est possible de comprendre le sentiment tel qu’en parle Heidegger si on fait un réel effort de compréhension en travaillant avec acharnement le texte de Heidegger, travail que vous ne faites pas, car vous avez déjà votre philosophie avant d’avoir lu Heidegger. Bon tout cela il est vrai on s’en fout. 
Je me suis tout de même demandé en quoi l’Etre de Heidegger confine pour vous au mysticisme. Cela dit je vous ferai remarquer que votre dévalorisation du mysticisme est propre à votre culture française. Le mysticisme russe par exemple a produit les icônes de Roublev. Bon, passons.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Le prénom Anne vient de l'hébreu Hannah qui veut dire « la grâce ».

La grâce pour moi c'est à la fois l'équilibre, la souplesse, l'agilité. C'est à dire l'équilibre sans douleur, pas d'équilibre avec douleur, le déséquilibre indolore aussi sans douleur. Le souplesse indolore, le non-changement avec douleur, le changement sans douleur. L'agilité sans douleur, le non-acte avec douleur ne permettant alors que celui sans douleur.

Pourquoi pas d'équilibre avec douleur? L'équilibre maintient entre deux statuts: douleur et indolore? Quel est cet entre-deux? Mais si l'équilibre est indolore, entre quoi et quoi il maintient?

Qu'est ce que ça donne à l'inverse? Équilibre douloureux, déséquilibre douloureux. Souplesse douloureuse, non-changement indolore et changement indolore. Agilité douloureuse, non-acte indolore permettant la douleur...vieillir n'est pas bon et douloureux!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Ambre Agorn a dit :

Pourquoi pas d'équilibre avec douleur? L'équilibre maintient entre deux statuts: douleur et indolore? Quel est cet entre-deux? Mais si l'équilibre est indolore, entre quoi et quoi il maintient?

Qu'est ce que ça donne à l'inverse? Équilibre douloureux, déséquilibre douloureux. Souplesse douloureuse, non-changement indolore et changement indolore. Agilité douloureuse, non-acte indolore permettant la douleur...vieillir n'est pas bon et douloureux!

C'est à dire l'équilibre sans douleur, pas d'équilibre avec douleur, le déséquilibre indolore aussi sans douleur.

Quand on est équilibré sans douleur on n'est pas équilibré avec douleur, donc il s'agit autant d'équilibre que de déséquilibre sans douleur quant à l'équilibre indolore ou le déséquilibre indolore.

 

Modifié par Boutetractyxreqs
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 47 minutes, Ambre Agorn a dit :

Je suis désolée, mais je bloque toujours sur le mot "Etre". J'ai l'impression que ça veux dire quelque chose qu'on (en général) n'arrive pas bien à cerner de façon rationnelle.

Je suis un peu perdue que vous trouviez que je parle de façon mystique! Il me semble pourtant que ce dont nous parlons est quelque chose de justement sensible, voire de très sensible. En fait, je me rend compte que je capte quelque chose et que je ne lis pas vraiment d'explications qui corroborent ce que je ressens. Peut-être que je ne suis pas du tout à la page!

"Le ciel est bleu", "Le bois est dur", "La nuit est froide"...

L'Être c'est ce "concept" à trois lettres "e-s-t" qu'on utilise en continue tout au long de nos conversations et dont on ne sait pas ce que cela signifie. Vous voyez c'est pas un mystère ! 

il y a 50 minutes, Annalevine a dit :

L’être  des choses n’est pas l’Etre  dont parle Heidegger. Rien à voir.

Merci quand-même pour ça, il y avait en effet une confusion dans mon esprit sur ce sujet.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

L’être  des choses n’est pas l’Etre  dont parle Heidegger. Rien à voir. 

 

 

il y a 58 minutes, Groenland a dit :

"Le ciel est bleu", "Le bois est dur", "La nuit est froide"...

L'Être c'est ce "concept" à trois lettres "e-s-t" qu'on utilise en continue tout au long de nos conversations et dont on ne sait pas ce que cela signifie. Vous voyez c'est pas un mystère ! 

Être, steh, être (debout), comme être bas, ba-s, ba-steh. Ba-ston, baston pour coucher mettre bas quelqu'un, non frapper, mais gard à tomber bas, comme bagarre, ou la branche de l'arbre est tombée cela fait en bas de l'arbre, un bout de bois en bas , un bas-ton, un bâton, non pour frapper, mais pour battre.

Comme celui de Moïse.

Moïse indolore sans douleur

Provenant de sa propre inexistence donc de la douleur, l'indolore allant sans douleur en montagne et soleil indolore mais qu'alors douloureux mais non lui, plutôt la douleur douloureuse.

Et car tout sans douleur ainsi que lui indolore sans douleur qui alors discernement et confusion de tout indolore, et seule la douleur est ce qui douloureux soi la douleur douloureuse et en fut confondue discernée et puis fut opposé douleur et tout sans douleur car tout est sans douleur soit aussi l'indolore mis à part la douleur.

Alors, allant à la montagne et en revenant successivement, lui même indolore entretenant sa croyance sans douleur, autant que celle de l'indolore, et sa croyance sans douleur aussi de l'inexistence donc de la douleur comme la sienne dont il provient et s'est créé. Ainsi qu'aussi de même de leur propre inexistence donc de la douleur se sont créés la montagne et le soleil indolores car toutes existences sont indolores. Comme chaque existence mis à part la douleur malgré qu'elle aussi s'est créée opposable de sa propre inexistence donc de la douleur mais restant trahie par toutes autres agréablement .

De la montagne s'évanouit la douleur comme de lui est plus encore du soleil qui indolore, la douleur potentiellement perceptible, comme l'indolore plus que potentiellement sans douleur car autres aussi sans douleur sont à se percevoir causant l'acte à conséquence indolore à être perçue.

Et alors enfin douleur évanouit de tout alors sans douleur, indolore. Et douleur ne pouvant que s'évanouir alors dans l'inexistence. S'y réfugier comme toujours dans l'inexistence, donc aussi de la douleur qui alors plus que sans douleur fut la fin de la douleur. Et seul restant tout sans douleur soit l'indolore.

Modifié par Boutetractyxreqs
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Groenland a dit :

"Le ciel est bleu", "Le bois est dur", "La nuit est froide"...

L'Être c'est ce "concept" à trois lettres "e-s-t" qu'on utilise en continue tout au long de nos conversations et dont on ne sait pas ce que cela signifie. Vous voyez c'est pas un mystère !

Pourquoi je ne dis pas seulement : "Le ciel bleu", "Le bois dur", "La nuit froide" ?

Pourquoi lorsque je te trouve belle je dis "Tu es belle" et je ne dis pas "Tu belle" ?

Après tout on comprendra très bien ce que j'essaie de communiquer si je disais simplement "Tu belle". D'ailleurs dans certaines langues on dit littéralement "Tu belle" on ne dit pas "Tu es belle"... je sens que l'Être n'est pas ! 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, Groenland a dit :

 Je sens sans douleur, que tout sans douleur, lorsque la perception est une sans douleur, soit indolore, ainsi que sa causalité exclusivement indolore aussi alors par les perceptions et les actes sans douleur. Et alors autant que l'Être indolore sorti de son propre néant donc de la douleur, l'Existence indolore sans douleur qui ne peut être avec douleur ! 

 

 

 

Modifié par Boutetractyxreqs
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mis à part la douleur. Être indolore étant sans douleur, et ayant sans douleur, ce qu'il mange et respire sans douleur.

Par contre ;

 - Vue, touché, odorat, goût et ouïe, tous sans douleur, sont sa perception et aussi tous autant sans douleur, que fondation indolore de ses actes sans douleur, plus que lui indolore, cette perception est les autres indolores aussi.

 

Modifié par Boutetractyxreqs
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 28/06/2020 à 23:16, Groenland a dit :

"Le ciel est bleu", "Le bois est dur", "La nuit est froide"...

L'Être c'est ce "concept" à trois lettres "e-s-t" qu'on utilise en continue tout au long de nos conversations et dont on ne sait pas ce que cela signifie. Vous voyez c'est pas un mystère ! 

Sérieux! Ce n'est que ça ce que vous appelez l'être! L'existence, en fait, la réalité perçue. Le "nœud de relation" que l'on accorde ou perçoit de "choses" (êtres humains, animaux, végétaux, et autre) et qui est différent de la chose en elle-même. Comme "un ciel bleu" est totalement inactif à notre encontre, c'est de la description, et "le ciel est bleu", on lui accorde une relation qui lui prête existence.(...je me comprends, je me comprends!)

 Mais apparemment l'être et l’Être sont différents. Ma question serait alors qu'est-ce que les philosophes appellent l'Etre? (Oui, je sais: Google est mon ami...mais je m'y perds...)

Est-ce que l’Être contient ce que je perçois de l'existence d'un autre (individu ou tout être vivant?), ce que je perçois de sa propre sensibilité? (ben, non, c'est ce que je viens de dire dans le paragraphe précédent) Ou est-ce que c'est la perception d'une existence non réelle, dans le sens où elle n'est pas limité à un individu, comme si elle était, existait sans matière descriptible comme chaque personne et objet de notre réalité tangible, ou comme si elle était une entité, ou plutôt une existence qui nous engloberait en quelque sorte et serait plus aussi? Oui, c'est pas très clair... Mais si c'est une question de sensibilité, de perception, cet "Être" est forcément différent suivant qui en parle ou qui y fait référence.

J'ai l'impression que je nage dans ces questions depuis un moment et que plus je pose de question moins c'est clair, et surtout je sens bien que tout ceux qui en parlent ne sont pas en accord sur ce simple mot (ou concept?), ne ressentent pas les mêmes choses à la lecture des mêmes œuvres, comme si c'était encore trop flou pour être préhensible par la rationalité (?). Comment on peut aborder un sujet qui relève de la sensibilité ou de la perception avec des mots qui sont vides seuls, emplis par chacun d'une certaine quantité de sensibilité, d'expérience, de savoir, d'attention et de perception, comment? On ne peut pas montrer à quelqu'un ce qu'il faut percevoir ou comment il faut percevoir, ce n'est qu'une question de "pouvoir" personnel, le degré de magie de chacun.

Oui, enfin, je viens de me relire, et je m'aperçois que c'est de la purée de poids... Je vais la boucler un peu et laisser les gens travailler, on gagnera du temps!

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Ambre Agorn a dit :

Sérieux! Ce n'est que ça ce que vous appelez l'être! L'existence, en fait, la réalité perçue. Le "nœud de relation" que l'on accorde ou perçoit de "choses" (êtres humains, animaux, végétaux, et autre) et qui est différent de la chose en elle-même. Comme "un ciel bleu" est totalement inactif à notre encontre, c'est de la description, et "le ciel est bleu", on lui accorde une relation qui lui prête existence.(...je me comprends, je me comprends!)

 Mais apparemment l'être et l’Être sont différents. Ma question serait alors qu'est-ce que les philosophes appellent l'Etre? (Oui, je sais: Google est mon ami...mais je m'y perds...)

Est-ce que l’Être contient ce que je perçois de l'existence d'un autre (individu ou tout être vivant?), ce que je perçois de sa propre sensibilité? (ben, non, c'est ce que je viens de dire dans le paragraphe précédent) Ou est-ce que c'est la perception d'une existence non réelle, dans le sens où elle n'est pas limité à un individu, comme si elle était, existait sans matière descriptible comme chaque personne et objet de notre réalité tangible, ou comme si elle était une entité, ou plutôt une existence qui nous engloberait en quelque sorte et serait plus aussi? Oui, c'est pas très clair... Mais si c'est une question de sensibilité, de perception, cet "Être" est forcément différent suivant qui en parle ou qui y fait référence.

J'ai l'impression que je nage dans ces questions depuis un moment et que plus je pose de question moins c'est clair, et surtout je sens bien que tout ceux qui en parlent ne sont pas en accord sur ce simple mot (ou concept?), ne ressentent pas les mêmes choses à la lecture des mêmes œuvres, comme si c'était encore trop flou pour être préhensible par la rationalité (?). Comment on peut aborder un sujet qui relève de la sensibilité ou de la perception avec des mots qui sont vides seuls, emplis par chacun d'une certaine quantité de sensibilité, d'expérience, de savoir, d'attention et de perception, comment? On ne peut pas montrer à quelqu'un ce qu'il faut percevoir ou comment il faut percevoir, ce n'est qu'une question de "pouvoir" personnel, le degré de magie de chacun.

Oui, enfin, je viens de me relire, et je m'aperçois que c'est de la purée de poids... Je vais la boucler un peu et laisser les gens travailler, on gagnera du temps!

Il y a en effet une différence entre l'Être et l'être des choses. Par exemple Heidegger définit l'être de l'homme comme étant le "souci" dans le sens avoir des projets mais aussi prendre soin des choses. Un autre exemple c'est l'être des choses bâties (les constructions) qui d'après Heidegger serait le "lieu". Vous avez aussi complétement raison lorsque vous dites que l'Être peut être défini de manière différente en fonction de qui ou plutôt quoi y faisant y référence. Cependant, pour rester dans le concret pour nous humains, cela n'est et ne peut être accessible que par notre point de vue c'est-à-dire par la vision que l'homme ou le "Dasein" peut en avoir. Enfin, il est évident que le concept de l'Être reste flou et cela pour tout le monde, pour vous dire même le maître en la matière c'est-à-dire Heidegger a échoué dans sa quête pour définir l'Être (d'après son propre aveu dans son œuvre majeure "Être et Temps").

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Il me semble que j’en sais désormais assez pour me lancer dans d’ultimes engagements.
 

C’est surtout, grâce aux travaux anglo saxons, la réhabilitation, dans mon esprit, de l’inconscient, comme pensée, autre que la pensée logique, qui m’est utile. Je cerne désormais assez bien cette pensée « spatiale ».

Bien sûr il y a d’énormes zones d’ombre, mais ces obscurités ne m’empêchent pas d’agir.
 

Il reste toutefois cette question de la « présence ». Est-ce que « quelque chose » est présent ? Cette présence Heidegger l’appelle Être, et cette présence ne se révèle que dans certaines circonstances selon lui, que dans certains sentiments (la pensée spatiale donc). 
 

Là où je diffère de Heidegger c’est que pour moi, s’il y a présence, alors ce qui est présent ne peut pas être nommé.  Heidegger nomme : l’Etre. Puis il délire dans ses cahiers noirs ou carnets noirs pour affirmer que l’Etre est inaccessible aux Juifs ce qui justifie leur extermination. Les Juifs ne peuvent pas accéder à l’Etre, selon lui, car ils sont déracinés ( sans terre). Bref Heidegger sombre en emportant l’Etre dans son abime.

Si j’en reviens à moi même, et non plus à Heidegger, cette question : y a t il une présence au monde ? m’a toujours interrogé, et m’interroge encore. Si je me pose cette question c’est que, parfois, j’ai le sentiment vif de cette présence. Quelque chose, parfois, me signifie sa présence. J’éprouve alors un sentiment vif et intense d’une présence. Et cela ressemble aux descriptions de Heidegger, sauf, qu’au contraire de lui, je ne nomme pas. Il me semble que nommer, c’est vouloir posséder ce que l’on nomme. Or « ce » qui est présent ne doit pas être possédé. Posséder ce qui est présent en le nommant c’est faire disparaître la réalité de cette présence et c’est croire s’emparer, par le truchement du mot qui nomme, de la puissance de ce qui est présent.

Cependant parfois toute présence disparaît et se révèle alors l’absence. Il y a absence et cette absence est douloureuse, très. 
 

Je ne pourrais sans doute jamais être sûr qu’il y a présence, et peut être même que le sentiment de présence est tout simplement le sentiment de la présence des êtres aimés.
 

Pourtant non, parfois au delà de la présence des êtres aimés, surgit le sentiment d’une autre présence. C’est même parfois intense.
 

 

Modifié par Annalevine
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 51 minutes, Annalevine a dit :

Si je me pose cette question c’est que, parfois, j’ai le sentiment vif de cette présence. Quelque chose, parfois, me signifie sa présence. J’éprouve alors un sentiment vif et intense d’une présence.

Cette présence n'est-elle pas ce que certaines personnes appellent Dieu ? Si jamais c'étais le cas, alors c'est que l'Être a toujours était aux côtés des hommes.

Mais je crois vous comprendre sur votre propos, pour moi cette présence dont vous parlez survient lorsque je suis dans un certain état émotionnel tout en sobriété. C'est comme devenir conscient de quelque chose qui contraste avec ce monde "anesthésié". Finalement il n'y a pas que l'angoisse qui permet d'arriver à l'authentique, pour moi un certain état d'exaltation le permet également, peut-être que Heidegger le savait aussi mais pourquoi il n'a parlé que de l'angoisse comme voie possible d'accès à l'Être? Vue la psychologie du personnage cela ne m'étonne pas au fond…

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×