Cesser de lutter....

Pour sortir des sables mouvants, il faut s'arrêter de paniquer, de s'agiter, en gros arrêter de lutter....

Et si dans la vie c'était la même chose, combien d'entre nous s'agitent contre le destin, contre la vie... et si à un moment il fallait juste ne plus rien faire, s'arrêter de s'agiter, de lutter... S'il fallait au contraire s'anesthésier pour survivre....

il y a 5 minutes, Imaginaerum a dit :

Et si dans la vie c'était la même chose, combien d'entre nous s'agitent contre le destin, contre la vie... et si à un moment il fallait juste ne plus rien faire, s'arrêter de s'agiter, de lutter... S'il fallait au contraire s'anesthésier pour survivre....

S'agiter ne sert à rien, en effet. Mais s'anesthésier non plus. Peut être suffit il de prendre les choses avec philosophie, faire contre mauvaise fortune bon coeur et se servir de ses échecs pour mieux recommencer..

il y a 27 minutes, Imaginaerum a dit :

Pour sortir des sables mouvants, il faut s'arrêter de paniquer, de s'agiter, en gros arrêter de lutter....

Et si dans la vie c'était la même chose, combien d'entre nous s'agitent contre le destin, contre la vie... et si à un moment il fallait juste ne plus rien faire, s'arrêter de s'agiter, de lutter... S'il fallait au contraire s'anesthésier pour survivre....

Dans les sables mouvants. 

Pas du tout, tu dois t' allonger, te reposer et à  un moment tu en as tellement marre que tu rampes  te lèves et marches.

il y a 33 minutes, Imaginaerum a dit :

Pour sortir des sables mouvants, il faut s'arrêter de paniquer, de s'agiter, en gros arrêter de lutter....

Et si dans la vie c'était la même chose, combien d'entre nous s'agitent contre le destin, contre la vie... et si à un moment il fallait juste ne plus rien faire, s'arrêter de s'agiter, de lutter... S'il fallait au contraire s'anesthésier pour survivre....

"Il faut vouloir pour se tenir debout ; mais pour tomber ce n'est pas nécessaire ; la pesanteur suffit." Alain

il y a 26 minutes, Talon 1 a dit :

"Il faut vouloir pour se tenir debout ; mais pour tomber ce n'est pas nécessaire ; la pesanteur suffit." Alain

 

Et Montaigne, il dit quoi ?

ça dépend de la situation, parfois il faut se battre et dans d'autres circonstances abandonner toute lutte.

Bon, sans aucune modestie, je vais me prendre pour @Talon 1 et me fendre de ma petite citation :

"Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre."

Marc-Aurèle

Arrive un moment où brasser ses valises dans tous les sens et les traîner partout comme des boulets ça ne marche plus. Alors on pose les valises, on s'assoit dessus et on se calme, on "lâche prise". Ca, ça marche pour certaines personnes, ça leur permet de voir un peu plus clair, de prendre du recul sur elle-même et d'accepter une ligne de mire différente de leur idée précédente.

Pour d'autres, ça ne marche pas. Pour "reposer" leur cerveau, il ne faut pas qu'il soit vide, mais plein, à ras bord. C'est paradoxal ? Pas tellement. Regardez tous ces gens qui s'immergent dans le travail, jusqu'à repousser leurs limites, c'est leur façon de se "soigner" : ne pas penser. C'est l'anesthésie, mais on peut en ressortir aussi avec de nouvelles cartes, de cet état, aussi. 

C'est une question de personne. 

Je compare un peu ça à la médication : chausser les lunettes roses pour certains les aident à avoir l'esprit plus clair pour réfléchir différemment à leur situation. D'autre pensent que cela va leur embrumer le cerveau et qu'ils ne verront plus les choses comme elles sont en réalité.    Question de personne là encore..

il y a 30 minutes, Auger a dit :

Et Montaigne, il dit quoi ?

Non, il ne dit pas quoi.

Il y a 1 heure, Imaginaerum a dit :

Pour sortir des sables mouvants, il faut s'arrêter de paniquer, de s'agiter, en gros arrêter de lutter....

Et si dans la vie c'était la même chose, combien d'entre nous s'agitent contre le destin, contre la vie... et si à un moment il fallait juste ne plus rien faire, s'arrêter de s'agiter, de lutter... S'il fallait au contraire s'anesthésier pour survivre....

Et quand tu seras anesthésié et que tu dormiras, qui va résoudre tes problèmes à ta place? Je sais bien qu'Édouard Herriot disait "Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout", mais cette formule m'a toujours laissé sceptique. On pourrait appeler ça aussi faire la politique de l'autruche - ou, comme disait Cavanna dans l'un de ses livres, la "gnangnantise".

il y a 21 minutes, Gouderien a dit :

Et quand tu seras anesthésié et que tu dormiras, qui va résoudre tes problèmes à ta place? Je sais bien qu'Édouard Herriot disait "Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout", mais cette formule m'a toujours laissé sceptique. On pourrait appeler ça aussi faire la politique de l'autruche - ou, comme disait Cavanna dans l'un de ses livres, la "gnangnantise".

J'ai l'impression que le but ultime n'est pas seulement d'être anesthésié, mais d'être - littéralement - mort ; auquel cas, il n'y aura plus de problèmes.

Vivre c'est lutter, même inconsciemment. 

Notre corps lutte pour conserver l'homeostasie, nos cellules se multiplient pour lutter contre la destruction de l'organisme, la pression atmosphérique nous oblige à exercer une force contraire sans quoi nous serions couchés immobiles sur le sol, etc.. 

Il y a 2 heures, Auger a dit :

"Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre."

Marc-Aurèle

C'est l'idéal de la sagesse humaine, c'est ce qu'on sait faire de mieux. Il y a une vertu qui permet de faire face à chaque situation problématique. 

Le besoin fait partie de la condition humaine (respirer, boire, manger, dormir, etc.) 

La caractéristique d'un besoin contrairement au désir c'est d'être universel et de requérir sa satisfaction de façon cyclique.

Donc pour satisfaire ses besoins dont on sait qu'ils se manifestent à intervalles réguliers, il faut nécessairement lutter d'une façon ou d'une autre.

Le mieux que puisse faire la philosophie, c'est de parler d'instants de grâce, ponctuels et limités. Et là encore il n'est pas sur qu'on ne se berce pas d'illusions. 

Il y a 2 heures, Talon 1 a dit :

Non, il ne dit pas quoi.

Il dit "Comment ?"

il y a 14 minutes, Quasi-Modo a dit :

Donc pour satisfaire ses besoins dont on sait qu'ils se manifestent à intervalles réguliers, il faut nécessairement lutter d'une façon ou d'une autre.

J'ai pourtant franchement pas l'impression de lutter, moi, merde alors !

il y a 6 minutes, BELUGA a dit :

J'ai pourtant franchement pas l'impression de lutter, moi, merde alors ! 

C'est bien simple, l'abandon de toute lutte à tous les niveaux implique la mort. Donc à moins qu'ils aient internet au paradis ou que tu sois le fantôme du forum, tu devrais lutter aussi intellectuellement pour comprendre 

à l’instant, Quasi-Modo a dit :

C'est bien simple, l'abandon de toute lutte à tous les niveaux implique la mort. Donc à moins qu'ils aient internet au paradis ou que tu sois le fantôme du forum, tu devrais lutter aussi intellectuellement pour comprendre 

je suis pas sûr d'avoir tout compris... Pourquoi lutterais je "intellectuellement" ? pas besoin de lutter, ça me vient naturellement ...

il y a 31 minutes, BELUGA a dit :

Il dit "Comment ?"

En ancien français, ça devrait être : que dit-il ? Mais le quoi a supplanté beaucoup de formes correctes. Montaigne il dit coi.