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Les sessions piscine en cours d'EPS, ce moment de malaise


miscookiyou

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Membre, 24ans Posté(e)
miscookiyou Membre 2 416 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

http://www.slate.fr/story/156733/piscine-ecole-college-malaise

La piscine, c'est d'abord une excellente manière de mettre en avant les disparités sociales, et ce bien avant que la compétence «savoir nager» ait été intégrée au socle commun de connaissances et de compétences, qui regroupe tout ce qu’un élève doit savoir et maîtriser à la fin de sa scolarité obligatoire.

Il y a les enfants qui savent nager, et les enfants qui flottent à peine. La partie de la classe qui maîtrise la brasse (voire le crawl) parce qu’on a pu lui offrir des cours, et la partie qui hésite encore à mettre la tête sous l’eau. Et puis le clivage filles-garçons. À la piscine, tout le monde, absolument tout le monde, fait l’objet de jugements liés au physique. Pour ne pas être en reste au royaume des classements, les filles commentent le degré de remplissage du bien humiliant slip de bain obligatoire.

Dans les vestiaires aussi, de nouvelles luttes se mettent en place. Pas étonnant que les scènes les plus traumatisantes d'un certain cinéma tourné sur l'adolescence se passent dans les vestiaires (filles ou garçons y souffrent équitablement avec la même violence: du petit gros fouetté à coup de serviettes mouillées à Carrie torturée psychologiquement quand elle découvre ses règles). Des cinéastes comme Céline Sciamma (Naissance des pieuvres) ou Marco Berger (Absent) ont également pris le temps de se pencher sur la piscine et ses vestiaires, leurs casiers, leurs bancs en plastique, afin de saisir le trouble et le malaise qui peut s'emparer des jeunes nageuses et nageurs.

Parlons-en, des règles. À l'âge où chacun (et surtout chacune) est à la merci de la nature pour chaque passage d'étape, les filles qui assistent aux cours de natation depuis un banc sont à la fois ostracisées et sources d'admiration. À notre époque, il arrivait que les profs d’EPS autorisent chaque fille réglée à choisir une amie pour lui tenir compagnie. Avec le recul, cette méthode permettait aussi de brouiller les pistes et d'éviter aux autres camarades de savoir exactement qui avait ses règles ou pas.

J’adore nager, et j’aime beaucoup les piscines et leur ambiance… sauf pendant mes quatre années de collège», résume Sarah. «Mon corps a changé plus tôt que celui de mes copines. Ça n’avait rien à voir avec des questions esthétiques, mais je n’avais pas envie d’être à moitié nue devant mes camarades, dont certains étaient assez machos. Ça avait un sens pour moi parce que j’avais mes règles depuis déjà un moment, et que mon corps était déjà sexualisé. Pendant quatre ans, à chaque séance de piscine, je me suis donc défilée en prétextant que j’avais mes règles.»

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Membre, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚
Posté(e)

Quand j'allais à la piscine à l'école, je n'ai pas le souvenir qu'il y ait eut des remarques sur le physique des autres, ou alors n'y ai je pas prêté attention, d'autant que j'y allais surtout pour le plaisir de nager avec mes copains. La seule chose que je n'aimais pas, c'était l'odeur. 

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Invité Panem&Circenses
Invités, Posté(e)
Invité Panem&Circenses
Invité Panem&Circenses Invités 0 message
Posté(e)

Séparons les garçons et les filles et exigeons le port d'une tenue décente couvrant l'intégralité du corps.

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Membre, Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku, Posté(e)
Sexophone Membre 2 633 messages
Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku,
Posté(e)
Le 09/07/2019 à 18:50, miscookiyou a dit :

Parlons-en, des règles. À l'âge où chacun (et surtout chacune) est à la merci de la nature pour chaque passage d'étape, les filles qui assistent aux cours de natation depuis un banc sont à la fois ostracisées et sources d'admiration. À notre époque, il arrivait que les profs d’EPS autorisent chaque fille réglée à choisir une amie pour lui tenir compagnie. Avec le recul, cette méthode permettait aussi de brouiller les pistes et d'éviter aux autres camarades de savoir exactement qui avait ses règles ou pas.

J’adore nager, et j’aime beaucoup les piscines et leur ambiance… sauf pendant mes quatre années de collège», résume Sarah. «Mon corps a changé plus tôt que celui de mes copines. Ça n’avait rien à voir avec des questions esthétiques, mais je n’avais pas envie d’être à moitié nue devant mes camarades, dont certains étaient assez machos. Ça avait un sens pour moi parce que j’avais mes règles depuis déjà un moment, et que mon corps était déjà sexualisé. Pendant quatre ans, à chaque séance de piscine, je me suis donc défilée en prétextant que j’avais mes règles.»

Piscine en EPS, c'était en sixième et un peu en primaire pour moi. Donc, c'est vrai qu'il n'y avait pas de filles réglées ni de remarques sur le physique des autres. Perso, comme ça me saoulait d'y aller je me faisais toujours dispenser (patauger dans un bassins crade dès 9h du mat très peu pour moi), mais les rares fois où j'étais là, je n'ai pas remarqué de comportements comme ceux de "l'article".

Je me souviens surtout du père d'une camarade qui lui faisait honte parce qu'il venait surveiller chaque séance de natation lorsqu'elle était en 6ème.

 

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  • 1 mois après...
Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 20ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 418 messages
Maitre des forums‚ 20ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

J'ai toujours détester piscine au collège  

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