https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/04/un-adolescent-de-14-ans-vise-par-un-tir-de-lbd-a-marseille-le-parquet-ouvre-une-enquete_5471210_3224.html

Publié hier à 11h14, mis à jour hier à 13h52

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Des heurts en marge de la manifestation de « gilets jaunes » à Marseille, le 8 décembre 2018. BORIS HORVAT / AFP

Le 8 décembre, à Marseille, un adolescent de 14 ans est blessé par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) derrière la tête en marge d’une manifestation de « gilets jaunes ». Selon le site d’information Mediapart, le procureur de la République de Marseille vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Elle vient s’ajouter à une autre enquête sur des violences policières commises le même jour sur une jeune femme de 19 ans, qui avait été rouée de coups par des membres des forces de l’ordre.

Ce samedi 8 décembre, en fin d’après-midi, l’acte IV des « gilets jaunes » et la mobilisation contre le logement insalubre à Marseille se terminent par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre dans le centre-ville. C’est le moment où l’adolescent de 14 ans, qui n’a pas participé pas à la manifestation, rentre chez lui, accompagné de sa grande sœur.

Il se trouve non loin de son domicile lorsqu’il est « tout à coup » encerclé par des policiers, rapporte la plainte, consultée par l’Agence France-Presse (AFP). « Voulant se défendre, il a jeté un trognon de pomme en direction des policiers », a précisé son avocat, M^e Brice Grazzini. « Il a été identifié et touché ensuite en pleine tête et de dos » par un tir de LBD, ajoute le conseil.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le lourd bilan des lanceurs de balles de défense de la police

L’adolescent perd connaissance quelques instants. Il est conduit aux urgences pédiatriques et se voit prescrire vingt et un jours d’incapacité temporaire totale (ITT). Il souffre d’un traumatisme crânien et d’une « fracture occipitale ». Selon Mediapart, le constat médical fait également état de troubles post-traumatiques, « un état anxieux persistant, avec cauchemars, une apathie et des insomnies avec une perte de 3 kg », nécessitant un suivi par un pédopsychiatre. Le garçon ne sort plus de chez lui et a dû interrompre sa scolarité durant deux mois.

Refus d’enregistrer la plainte

L’avocat regrette que le commissariat où l’adolescent s’était rendu avec sa mère ait refusé de prendre ensuite une première plainte. « Cela empêche de prendre rapidement en compte la gravité de l’infraction et de saisir les images de vidéosurveillance » en temps utile, dénonce-t-il.

Maria, 19 ans, elle aussi, a mis du temps à déposer plainte, après les violences qu’elle a subies ce 8 décembre à Marseille. Après un signalement effectué sur le site de l’IGPN, on lui a assuré dans un commissariat marseillais que cette démarche sur Internet suffisait. Ce jour-là, la jeune vendeuse venait de sortir de son travail et rentrait chez elle lorsqu’un tir de LBD l’atteint à la cuisse. Selon des témoins, la jeune femme tombe à terre, avant d’être rouée de coups par des membres des forces de l’ordre.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Gilets jaunes » : à Marseille, la police visée par une plainte pour « tentative d’homicide »

Sur une vidéo filmée par des riverains, on distingue une douzaine de CRS en tenue de maintien de l’ordre et de fonctionnaires en jean et blouson, porteurs d’un brassard de la police, abattre une pluie de coups de pied et de matraque sur la silhouette allongée au sol, près de la Canebière. Maria sera hospitalisée quinze jours. Une image publiée par Mediapart montre son crâne balafré d’une longue blessure recousue par plus d’une vingtaine d’agrafes. Dans leurs certificats médicaux, les médecins décrivent un scalp d’une partie du cuir chevelu et un hématome sous-dural.

M^e Brice Grazzini – qui est aussi l’avocat de Maria – évoque une tentative d’homicide volontaire. Il dénonce aussi des faits de non-obstacle à la commission d’une infraction et non-assistance à personne en danger : « Aucun agent des forces de l’ordre présentes ne s’est interposé pour faire cesser ces infractions, explique-t-il. Au contraire, deux policiers ont réalisé un périmètre de sécurité devant leurs collègues qui commettaient des violences afin que personne ne puisse secourir la victime. »

Dans Mediapart, l’avocat interpelle sur le fait que les violences contre Maria ont été commises dans le même temps et à proximité de celles commises contre l’adolescent. « Il est donc aisé de s’interroger sur la possibilité que les policiers qui ont tiré sur [lui] soient les mêmes que ceux qui ont attaqué Maria », souligne-t-il. C’est une question à laquelle l’enquête préliminaire devra répondre.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pourquoi l’usage du lanceur de balles (LBD) de défense divise au sein des forces de l’ordre

Encore des actes de bravoure !

https://planetes360.fr/marseille-une-jeune-femme-et-un-ado-de-14-ans-blesses-par-tir-de-lbd-et-coups-de-matraque-2-enquetes-ouvertes/

https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/gilets-jaunes-le-tribunal-de-lisieux-declare-la-nullite-de-la-procedure-pour-trois-hommes-6383612

Il s’agit d’une première dans l’histoire des Gilets jaunes. Trois prévenus qui étaient convoqués, mardi 4 juin 2019, à Lisieux, n’ont pas été jugés. La procédure a été déclarée « attentatoire aux libertés individuelles » par le tribunal.

« C’est une première depuis le début des manifestations des Gilets jaunes », explique maître Raphaël Kempf, venu mardi 4 juin 2019, avec son collègue parisien Xavier Sauvignet, défendre au tribunal de Lisieux, trois Gilets jaunes qui avaient été interceptés au péage de Cricqueville-en-Auge (Calvados), le 8 décembre 2018.

Dans le véhicule, les trois hommes avaient des scies, des casques, des gilets jaunes et des protections. Interpellés, ils avaient été placés en garde à vue. Les deux avocats avaient plaidé aussitôt la nullité des deux procédures.

Pour Maître Kempf : « Les réquisitions du procureur pour le contrôle d’identité comme pour la visite du véhicule n’étaient pas justifiées et attentatoires à la vie privée. »

Pour l’avocat, dans l’affaire qui a été jugée, mardi, il s’agit « d’un pouvoir disproportionné ! » Il s’appuie sur l’article 78-2-2 du Code de procédure pénale pour défendre que : « Le procureur doit démontrer que dans la zone et à l’heure des contrôles, les infractions qu’on recherche (liés aux armes, explosifs, vol ou recel) sont constituées. Il faut établir ce lien référence à un historique similaire ou a une infraction préalablement commise. »

Pour lui, à l’évidence, ces conditions n’avaient pas été respectées à la barrière de péage. De même, concernant la garde à vue, pour Maître Sauvignet : « Il y avait une nécessité de la justifier par rapport aux faits commis ou qu’ils auraient tenté de commettre. Il s’agissait d’une participation à un acte préparatoire à une manif non autorisée. En la matière, on est sur la base d’une infraction qui n’existe pas. Les griefs sont emportés par ce vice de procédure initial. »

Le procureur a rejeté les deux moyens de nullité, mais le tribunal a jugé que « les réquisitions du parquet étaient attentatoires aux libertés individuelles et non motivées » et prononcé la nullité de la procédure.

Il y a 22 heures, PASCOU a dit :

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/04/un-adolescent-de-14-ans-vise-par-un-tir-de-lbd-a-marseille-le-parquet-ouvre-une-enquete_5471210_3224.html

Un adolescent de 14 ans visé par un tir de LBD à Marseille : le parquet ouvre une enquête

Cette enquête préliminaire pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » vient s’ajouter à une autre enquête sur des violences policières commises le même jour sur une jeune femme de 19 ans.

Publié hier à 11h14, mis à jour hier à 13h52

Temps de Lecture 3 min.

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Des heurts en marge de la manifestation de « gilets jaunes » à Marseille, le 8 décembre 2018. BORIS HORVAT / AFP

Le 8 décembre, à Marseille, un adolescent de 14 ans est blessé par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) derrière la tête en marge d’une manifestation de « gilets jaunes ». Selon le site d’information Mediapart, le procureur de la République de Marseille vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Elle vient s’ajouter à une autre enquête sur des violences policières commises le même jour sur une jeune femme de 19 ans, qui avait été rouée de coups par des membres des forces de l’ordre.

 

Ce samedi 8 décembre, en fin d’après-midi, l’acte IV des « gilets jaunes » et la mobilisation contre le logement insalubre à Marseille se terminent par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre dans le centre-ville. C’est le moment où l’adolescent de 14 ans, qui n’a pas participé pas à la manifestation, rentre chez lui, accompagné de sa grande sœur.

 

 

 

Il se trouve non loin de son domicile lorsqu’il est « tout à coup » encerclé par des policiers, rapporte la plainte, consultée par l’Agence France-Presse (AFP). « Voulant se défendre, il a jeté un trognon de pomme en direction des policiers », a précisé son avocat, M^e Brice Grazzini. « Il a été identifié et touché ensuite en pleine tête et de dos » par un tir de LBD, ajoute le conseil.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le lourd bilan des lanceurs de balles de défense de la police

L’adolescent perd connaissance quelques instants. Il est conduit aux urgences pédiatriques et se voit prescrire vingt et un jours d’incapacité temporaire totale (ITT). Il souffre d’un traumatisme crânien et d’une « fracture occipitale ». Selon Mediapart, le constat médical fait également état de troubles post-traumatiques, « un état anxieux persistant, avec cauchemars, une apathie et des insomnies avec une perte de 3 kg », nécessitant un suivi par un pédopsychiatre. Le garçon ne sort plus de chez lui et a dû interrompre sa scolarité durant deux mois.

 

Refus d’enregistrer la plainte

 

L’avocat regrette que le commissariat où l’adolescent s’était rendu avec sa mère ait refusé de prendre ensuite une première plainte. « Cela empêche de prendre rapidement en compte la gravité de l’infraction et de saisir les images de vidéosurveillance » en temps utile, dénonce-t-il.

 

Maria, 19 ans, elle aussi, a mis du temps à déposer plainte, après les violences qu’elle a subies ce 8 décembre à Marseille. Après un signalement effectué sur le site de l’IGPN, on lui a assuré dans un commissariat marseillais que cette démarche sur Internet suffisait. Ce jour-là, la jeune vendeuse venait de sortir de son travail et rentrait chez elle lorsqu’un tir de LBD l’atteint à la cuisse. Selon des témoins, la jeune femme tombe à terre, avant d’être rouée de coups par des membres des forces de l’ordre.

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Sur une vidéo filmée par des riverains, on distingue une douzaine de CRS en tenue de maintien de l’ordre et de fonctionnaires en jean et blouson, porteurs d’un brassard de la police, abattre une pluie de coups de pied et de matraque sur la silhouette allongée au sol, près de la Canebière. Maria sera hospitalisée quinze jours. Une image publiée par Mediapart montre son crâne balafré d’une longue blessure recousue par plus d’une vingtaine d’agrafes. Dans leurs certificats médicaux, les médecins décrivent un scalp d’une partie du cuir chevelu et un hématome sous-dural.

 

M^e Brice Grazzini – qui est aussi l’avocat de Maria – évoque une tentative d’homicide volontaire. Il dénonce aussi des faits de non-obstacle à la commission d’une infraction et non-assistance à personne en danger : « Aucun agent des forces de l’ordre présentes ne s’est interposé pour faire cesser ces infractions, explique-t-il. Au contraire, deux policiers ont réalisé un périmètre de sécurité devant leurs collègues qui commettaient des violences afin que personne ne puisse secourir la victime. »

 

Dans Mediapart, l’avocat interpelle sur le fait que les violences contre Maria ont été commises dans le même temps et à proximité de celles commises contre l’adolescent. « Il est donc aisé de s’interroger sur la possibilité que les policiers qui ont tiré sur [lui] soient les mêmes que ceux qui ont attaqué Maria », souligne-t-il. C’est une question à laquelle l’enquête préliminaire devra répondre.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pourquoi l’usage du lanceur de balles (LBD) de défense divise au sein des forces de l’ordre

 

Encore des actes de bravoure !

 

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Cette enquête préliminaire pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » vient s’ajouter à une autre enquête sur des violences policières commises le même jour sur une jeune femme de 19 ans.

 

Ce samedi 8 décembre […] un l’adolescent de 14 ans, qui n’a pas participé pas à la manifestation, rentre chez lui, accompagné de sa grande sœur. Il se trouve non loin de son domicile lorsqu’il est « tout à coup » encerclé par des policiers, rapporte la plainte, consultée par l’Agence France-Presse (AFP). « Voulant se défendre, il a jeté un trognon de pomme en direction des policiers », a précisé son avocat, Me Brice Grazzini. « Il a été identifié et touché ensuite en pleine tête et de dos » par un tir de LBD, ajoute le conseil. […]

L’adolescent perd connaissance quelques instants. Il est conduit aux urgences pédiatriques et se voit prescrire vingt et un jours d’incapacité temporaire totale (ITT). Il souffre d’un traumatisme crânien et d’une « fracture occipitale ». Le constat médical fait également état de troubles post-traumatiques, « un état anxieux persistant, avec cauchemars, une apathie et des insomnies avec une perte de 3 kg », nécessitant un suivi par un pédopsychiatre. Le garçon ne sort plus de chez lui et a dû interrompre sa scolarité durant deux mois.

[…]Filmée par des riverains, la vidéo montre des policiers frapper un corps à terre. On distingue des CRS en tenue de maintien de l’ordre et des fonctionnaires en jean et blouson, casqués ou le bas du visage couvert d’un foulard, mais porteurs d’un brassard de la police. Une pluie de coups de pied et de matraque s’abat sur la silhouette allongée au sol, éclairée par les lumières orangées de la rue Saint-Ferréol à Marseille, à deux pas de la Canebière. Puis la douzaine de policiers quittent les lieux sans précipitation, devancés par quelques passants qui détalent.

Ces images ont été transmises au parquet de Marseille qui a ouvert, mardi 30 avril, une enquête préliminaire pour « violences aggravées par personnes dépositaires de l’autorité publique ». Elle a été confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN), le jour même du dépôt de plainte de Maria, 19 ans, une jeune vendeuse marseillaise. Dans cette plainte, son avocat, Me Brice Grazzini, évoque une tentative d’homicide volontaire.

Le Monde

 

Des heurts en marge de la manifestation de « gilets jaunes » à Marseille, le 8 décembre 2018. BORIS HORVAT / AFP

Le 8 décembre, à Marseille, un adolescent de 14 ans est blessé par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) derrière la tête en marge d’une manifestation de « gilets jaunes ». Selon le site d’information Mediapart, le procureur de la République de Marseille vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Elle vient s’ajouter à une autre enquête sur des violences policières commises le même jour sur une jeune femme de 19 ans, qui avait été rouée de coups par des membres des forces de l’ordre.

 

Ce samedi 8 décembre, en fin d’après-midi, l’acte IV des « gilets jaunes » et la mobilisation contre le logement insalubre à Marseille se terminent par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre dans le centre-ville. C’est le moment où l’adolescent de 14 ans, qui n’a pas participé pas à la manifestation, rentre chez lui, accompagné de sa grande sœur.

 

 

Il se trouve non loin de son domicile lorsqu’il est « tout à coup » encerclé par des policiers, rapporte la plainte, consultée par l’Agence France-Presse (AFP). « Voulant se défendre, il a jeté un trognon de pomme en direction des policiers », a précisé son avocat, M^e Brice Grazzini. « Il a été identifié et touché ensuite en pleine tête et de dos » par un tir de LBD, ajoute le conseil.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le lourd bilan des lanceurs de balles de défense de la police

L’adolescent perd connaissance quelques instants. Il est conduit aux urgences pédiatriques et se voit prescrire vingt et un jours d’incapacité temporaire totale (ITT). Il souffre d’un traumatisme crânien et d’une « fracture occipitale ». Selon Mediapart, le constat médical fait également état de troubles post-traumatiques, « un état anxieux persistant, avec cauchemars, une apathie et des insomnies avec une perte de 3 kg », nécessitant un suivi par un pédopsychiatre. Le garçon ne sort plus de chez lui et a dû interrompre sa scolarité durant deux mois.

 

Refus d’enregistrer la plainte

 

L’avocat regrette que le commissariat où l’adolescent s’était rendu avec sa mère ait refusé de prendre ensuite une première plainte. « Cela empêche de prendre rapidement en compte la gravité de l’infraction et de saisir les images de vidéosurveillance » en temps utile, dénonce-t-il.

 

Maria, 19 ans, elle aussi, a mis du temps à déposer plainte, après les violences qu’elle a subies ce 8 décembre à Marseille. Après un signalement effectué sur le site de l’IGPN, on lui a assuré dans un commissariat marseillais que cette démarche sur Internet suffisait. Ce jour-là, la jeune vendeuse venait de sortir de son travail et rentrait chez elle lorsqu’un tir de LBD l’atteint à la cuisse. Selon des témoins, la jeune femme tombe à terre, avant d’être rouée de coups par des membres des forces de l’ordre.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Gilets jaunes » : à Marseille, la police visée par une plainte pour « tentative d’homicide »

Sur une vidéo filmée par des riverains, on distingue une douzaine de CRS en tenue de maintien de l’ordre et de fonctionnaires en jean et blouson, porteurs d’un brassard de la police, abattre une pluie de coups de pied et de matraque sur la silhouette allongée au sol, près de la Canebière. Maria sera hospitalisée quinze jours. Une image publiée par Mediapart montre son crâne balafré d’une longue blessure recousue par plus d’une vingtaine d’agrafes. Dans leurs certificats médicaux, les médecins décrivent un scalp d’une partie du cuir chevelu et un hématome sous-dural.

 

M^e Brice Grazzini – qui est aussi l’avocat de Maria – évoque une tentative d’homicide volontaire. Il dénonce aussi des faits de non-obstacle à la commission d’une infraction et non-assistance à personne en danger : « Aucun agent des forces de l’ordre présentes ne s’est interposé pour faire cesser ces infractions, explique-t-il. Au contraire, deux policiers ont réalisé un périmètre de sécurité devant leurs collègues qui commettaient des violences afin que personne ne puisse secourir la victime. »

 

Dans Mediapart, l’avocat interpelle sur le fait que les violences contre Maria ont été commises dans le même temps et à proximité de celles commises contre l’adolescent. « Il est donc aisé de s’interroger sur la possibilité que les policiers qui ont tiré sur [lui] soient les mêmes que ceux qui ont attaqué Maria », souligne-t-il. C’est une question à laquelle l’enquête préliminaire devra répondre.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pourquoi l’usage du lanceur de balles (LBD) de défense divise au sein des forces de l’ordre

 

Encore des actes de bravoure !

 

https://planetes360.fr/marseille-une-jeune-femme-et-un-ado-de-14-ans-blesses-par-tir-de-lbd-et-coups-de-matraque-2-enquetes-ouvertes/

 

 

 

Il y a des suspicions de violence selon la chaine enchainée.

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/il-y-a-des-suspicions-de-violence-laurent-nunez-sur-la-violence-policiere-en-marge-des-manifestations-de-gilets-jaunes-1152754.html

Et sur l'état de la violence ailleurs qu'à Paris ?

Rien à dire ?

J'invite tous ces fils à ''pap's '' à s'abonner 1 année au Dauphiné Libéré ( entre autres ) ou bien mieux , à louer un studio dans ou à proximité des 1500 et quelques zones sensibles françaises  ( ex défavorisées , ex ... ex ...) .

Il y a 8 heures, kakome a dit :

Et sur l'état de la violence ailleurs qu'à Paris ?

Rien à dire ?

J'invite tous ces fils à ''pap's '' à s'abonner 1 année au Dauphiné Libéré ( entre autres ) ou bien mieux , à louer un studio dans ou à proximité des 1500 et quelques zones sensibles françaises  ( ex défavorisées , ex ... ex ...) .

Une violence en dédouane une autre, alors ?

violences d'état! bin "merde" alors! j'aimerais comprendre pourquoi selon les manifestations, il ne se passe rien à ce niveau-là? exemple: la manifestation contre les violences faites aux femmes... manifestation encadrée, déclarée dont le parcours était reconnu, où il n'y a eu aucun débordement, pourtant, cette manifestation était et est dans son esprit infiniment plus adaptée dans ses revendications que les "Macron démission, ric et ifs"... j'aimerais vraiment comprendre. le massacre de femmes est bien plus grave que le prix du diésel et je dis bien massacre. 

Il y a 16 heures, soloandsolo a dit :

Une violence en dédouane une autre, alors ?

As - tu vu récemment un match de rugby , dont certaines séquences ( phases ) peuvent se répéter jusqu'à 25 fois ?  La défense adverse plie et encaisse l'essai ou bien elle commet la faute .

Vas donc ,  un jour de manif vérifier qui est généralement sur la défensive , non pas durant 3 à 4 ' mais 10 à 15  ' , alors que ceux d'en face sont là , non pas pour les contourner mais pour les charger et les saigner .

La différence avec ma métaphore sportive c'est que les flics défendant sont parfois amenés à charger pour récupérer un ou quelques '' guerriers armés '' qui leurs ont été signalés .

Si tu te trouves si près de l'action , c'est que tu auras bien cherché tes futurs soins infirmiers . Il m'étonnerait que moins de 90 % de la France profonde pleure à ton sujet .

Question : lorsque un ou deux  hommes en noirs parfois isolés , saccagent une vitrine et dont les gilets jaunes prétendent se désolidariser , pourquoi ces mêmes  gilets jaunes ( '' normaux '' ) ne se regroupent t-il pas pour le désarmer et le décagouler  ?

Il y a 6 heures, kakome a dit :

 

Question : lorsque un ou deux  hommes en noirs parfois isolés , saccagent une vitrine et dont les gilets jaunes prétendent se désolidariser , pourquoi ces mêmes  gilets jaunes ( '' normaux '' ) ne se regroupent t-il pas pour le désarmer et le décagouler  ?

C'est ce qui se pratique dans certains pays européens avec un accord préalable entre FOD et manifestants, mais les manifestants ne jouent pas le rôle de la police, simplement quand une exaction commise par un ou des casseurs commence les manifestants s'écartent pour isoler le ou les casseurs laissant la police intervenir.

Quant à intervenir directement manifestants contre casseur, ça resterait la pire chose à faire, les conséquences seraient encore plus violente.

On reste un des rares pays en Europe à être à l'anti-thèse de cette façon de gérer les manifestations.

Il y a 6 heures, kakome a dit :

 

Il m'étonnerait que moins de 90 % de la France profonde pleure à ton sujet .

 

Je n'ai demandé à personne de pleurer, c'est un sujet pour débattre, quant à la "France profonde" elle a bon dos.

Le 07/06/2019 à 23:02, kakome a dit :

 

J'invite tous ces fils à ''pap's '' à s'abonner 1 année au Dauphiné Libéré

Du daubé je conseille l'abonnement à la version papier, cela aura au moins l'avantage de réduire le budget papier chiottes de la maison.

Il y a 22 heures, jacky29 a dit :

violences d'état! bin "merde" alors! j'aimerais comprendre pourquoi selon les manifestations, il ne se passe rien à ce niveau-là? exemple: la manifestation contre les violences faites aux femmes... manifestation encadrée, déclarée dont le parcours était reconnu, où il n'y a eu aucun débordement, pourtant, cette manifestation était et est dans son esprit infiniment plus adaptée dans ses revendications que les "Macron démission, ric et ifs"... j'aimerais vraiment comprendre. le massacre de femmes est bien plus grave que le prix du diésel et je dis bien massacre. 

Et bien il y a peut-être des revendications qui ne dérangent pas l'état et d'autres beaucoup plus, surtout quand ces revendications remettent en cause le fonctionnement d'une démocratie jacobine représentant avant tout des intérêts financiers.

Il y a 13 heures, soloandsolo a dit :

Du daubé je conseille l'abonnement à la version papier, cela aura au moins l'avantage de réduire le budget papier chiottes de la maison.

Et bien il y a peut-être des revendications qui ne dérangent pas l'état et d'autres beaucoup plus, surtout quand ces revendications remettent en cause le fonctionnement d'une démocratie jacobine représentant avant tout des intérêts financiers.

Abonnement papier évidemment , mais tu peux choisir n'importe quel autre quotidien papier hexagonal .

Cela te permettrait de savoir ce qui se passe dans la France profonde ( hors région parisienne ) dont ton 20h favori n'évoque que le quart de la moitié du tiers de ce qui s'y passe au quotidien .

Je passe sur ton allusion au papier chiotte que constituerait les page du quotidien en question .

Il y a 13 heures, soloandsolo a dit :

Quant à intervenir directement manifestants contre casseur, ça resterait la pire chose à faire, les conséquences seraient encore plus violente. 

 

 Cela mérite un argumentaire déployé . Pouvant intéresser ta gendarmerie préférée .

C'est sûr qu'il faudrait du courage ...même à 10 contre .

T'es - tu déjà trouvé derrière le rideau de fer de ton commerce , alors que ces ''chemises plus que brunes '' sont en train de le dépecer .

C'est tellement plus beau , de déléguer à d'autres ce que ''tu '' aimerais faire '' toi '' même .

il y a une heure, kakome a dit :

Abonnement papier évidemment , mais tu peux choisir n'importe quel autre quotidien papier hexagonal .

Cela te permettrait de savoir ce qui se passe dans la France profonde ( hors région parisienne ) dont ton 20h favori n'évoque que le quart de la moitié du tiers de ce qui s'y passe au quotidien .

Je passe sur ton allusion au papier chiotte que constituerait les page du quotidien en question .

Je n'ai pas la télé, je ne vis pas à Paris mais dans la France profonde comme tu dis et dans la région où le daubé est édité, mon père l'achetait tous les dimanche pour faire son tiercé, tu vois, les préjugés ont la vie tenace.

il y a une heure, kakome a dit :

 Cela mérite un argumentaire déployé . Pouvant intéresser ta gendarmerie préférée .

C'est sûr qu'il faudrait du courage ...même à 10 contre .

T'es - tu déjà trouvé derrière le rideau de fer de ton commerce , alors que ces ''chemises plus que brunes '' sont en train de le dépecer .

C'est tellement plus beau , de déléguer à d'autres ce que ''tu '' aimerais faire '' toi '' même .

Heingue ?

La France a un vrai problème avec sa police !

Le décès du coursier Cédric Chouviat et plus globalement la doctrine du maintien de l’ordre en France posent question.

On peut mesurer, par exemple, la victoire de la logique policière par ce glissement : en 2016, pour lutter contre l’arbitraire, on débattait du récépissé de contrôle. Aujourd’hui on n’en parle plus. Et l’Intérieur commande 80.000 cagoules pour masquer les forces de l’ordre. Bien sûr, certaines opérations requièrent l’anonymat… mais les règles, en la matière, ne sont pas respectées. 

De nombreuses opérations de maintien de l’ordre se font désormais masquées, déresponsabilisant les policiers. 

L’hostilité manifestants/policiers se renforce et aboutit à des situations dont la police elle-même est victime. Les documents collectés par David Dufresne et d’autres journalistes, ces derniers mois, sont massifs et édifiants. 

 

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-10-janvier-2020?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1u22OiSrwt1E5Ky5zo_nJCZCxGifvsVqaXekHoC-_4IWyVT_OLxfRL7U8#Echobox=1578667209

il y a 22 minutes, soloandsolo a dit :

La France a un vrai problème avec sa police !

Le décès du coursier Cédric Chouviat et plus globalement la doctrine du maintien de l’ordre en France posent question.

On peut mesurer, par exemple, la victoire de la logique policière par ce glissement : en 2016, pour lutter contre l’arbitraire, on débattait du récépissé de contrôle. Aujourd’hui on n’en parle plus. Et l’Intérieur commande 80.000 cagoules pour masquer les forces de l’ordre. Bien sûr, certaines opérations requièrent l’anonymat… mais les règles, en la matière, ne sont pas respectées. 

De nombreuses opérations de maintien de l’ordre se font désormais masquées, déresponsabilisant les policiers. 

L’hostilité manifestants/policiers se renforce et aboutit à des situations dont la police elle-même est victime. Les documents collectés par David Dufresne et d’autres journalistes, ces derniers mois, sont massifs et édifiants. 

 

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-10-janvier-2020?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1u22OiSrwt1E5Ky5zo_nJCZCxGifvsVqaXekHoC-_4IWyVT_OLxfRL7U8#Echobox=1578667209

Ça fait flipper des flics cagoulés !

il y a une heure, Flower00 a dit :

Ça fait flipper des flics cagoulés !

Certaines cagoules sont ignifugées (anti feu) pour protection du visage, toutes ? Je ne le sais pas @Wowpourrait nous dire.

2017

Maintien de l'ordre : la grosse commande de grenades du gouvernement

Lyon : ils filment la manifestation du 4e étage, un projectile explose à leur fenêtre

http://www.leparisien.fr/faits-divers/lyon-ils-filment-la-manifestation-du-4e-etage-un-projectile-explose-a-leur-fenetre-11-01-2020-8234058.php

Le 11/01/2020 à 18:23, soloandsolo a dit :

Certaines cagoules sont ignifugées (anti feu) pour protection du visage, toutes ? Je ne le sais pas @Wowpourrait nous dire.

Bonsoir Solo,

Depuis le 1er mai 2017, jour où mon pote Manu s'est fait défigurer par un molotov, la cagoule "non-feu" a été  rapidement mise en dotation généralisée , et il suffit d'en commander une sur le compte à points de la masse d'habillement annuelle.  

Le port de cette cagoule administrative est non seulement autorisé,  il est très vivement conseillé suivant les circonstances ou les missions.

Voilà pourquoi on met ces cagoules...

 

Une belle photo de mon copain qui crame. Lui qui était tout content d'être applaudi quelques années auparavant....

 

 

Bonne année 2020 ! 

Le 05/05/2019 à 12:26, Gouderien a dit :

La violence d'État répond à la violence des manifestants. L'État a le droit et le devoir de se défendre. Et les GJ ont très vite dérapé (le saccage de l'Arc de Triomphe, c'était au tout début des manifestations des GJ). D'autre part on est face à un mouvement qui a échoué à se structurer, et qui a très vite été gangrené par les extrémistes, de droite et de gauche. Je voudrais bien savoir, parmi les Gilets jaunes qui continuent à manifester, combien ont d'authentiques revendications, et combien sont là juste pour foutre le bazar. 

 

Excellente analyse !

Ce qui se cache derrière le mouvement GJ et celui sur les retraites, c'est la violence d'extrême-gauche qui rêve juste d'abolir la République et l'état de droit !

Le 12/01/2020 à 21:37, Wow a dit :

Bonsoir Solo,

Depuis le 1er mai 2017, jour où mon pote Manu s'est fait défigurer par un molotov, la cagoule "non-feu" a été  rapidement mise en dotation généralisée , et il suffit d'en commander une sur le compte à points de la masse d'habillement annuelle.  

Le port de cette cagoule administrative est non seulement autorisé,  il est très vivement conseillé suivant les circonstances ou les missions.

Voilà pourquoi on met ces cagoules...

 

Une belle photo de mon copain qui crame. Lui qui était tout content d'être applaudi quelques années auparavant....

 

 

Bonne année 2020 ! 

Bonne année idem, désolé pour ton pote (va falloir penser à équiper les manifestants en casques de l'autre côté..)

Sous De Gaulle, en mai 68, ce fut à peu près pareil. Mais De Gaulle, lui, a dissout l'Assemblée au bout de trois semaines ! Pas l'autre crétin parce que c'est un facho déguisé en démocrate.