Décès : La société laisse-t-elle assez de temps pour le travail de deuil?

il y a 35 minutes, Fuck Them All a dit :

Quand on perd un proche, et ça va pas plaire à January car je vais parler de normalité, mais il est normal d'être triste, de pleurer, d'être en souffrance, ceci peut durer quelques jours, quelques semaines, quelques mois, voir dépasser une année selon notre affinité avec la personne décédée, c'est ce qui s'appelle la déprime, tout le monde peut être déprimé après la mort d'un proche, c'est humain. Mais là ou je pense que ce n'est pas normal, c'est quand cette déprime ne s'arrête pas, ce n'est alors plus de la déprime mais une dépression et non ce n'est pas normal de tomber dans la dépression car la dépression est une maladie et ça se soigne. J'ai pris l'exemple de ma tante, parce que pour moi elle fait une dépression, et oui c'est lourd de vivre avec des gens en dépression, on a parfois envie de les secouer pour qu'ils retrouvent confiance en eux. J'ai eu une période de dépression dans ma vie, ça été difficile pour m'en sortir, la bonne nouvelle pour ceux qui m'entouraient c'est que je ne me plaignais pas étant donné que j'ai un grand manque d'empathie (c'est mon caractère), les lectures m'ont aidées, mais aussi ma manière de penser la vie, il faut parfois faire un lourd travail sur soi même et penser différemment pour vivre mieux, j'ai du faire un travail sur moi,  c'est pour ceci que j'ai dit qu'il faut arrêter de ressasser sa vie, je dis bien qu'il faut car c'est un devoir si l'on veut s'en sortir sinon on se laisse allé, on baisse les bras et on reste dans son malheur. Quand on perd un proche, il normal de penser à la personne disparue,(déprime)  mais anormal de penser à soi même (dépression). 

Je ne comprends pas que tu puisses affirmer aussi péremptoirement que ce n'est pas normal que la dépression ne s'arrête pas, et que la dépression se soigne. Non... Pas toujours Fuck Them All, pas toujours. On aimerait bien, mais malheureusement ce n'est pas le cas.

Mais.. On pleure toujours sur soi-même lors d'un deuil tu sais. Donc c'est erroné ta dernière phrase non ?

il y a une heure, Paul hochon a dit :

Mettre le conjoint au même titre que le copain c'est un peu débile, faut avoir une drôle d'estime de son compagnon.

C'est pourtant une réalité pour certains. Et encore, on ne parle pas des animaux de compagnie !

il y a 43 minutes, Fuck Them All a dit :

Faire son deuil, c'est accepté que la personne disparue soit partie. Ca n'empêche pas de penser à elles, mais c'est de pouvoir continuer à vivre sa vie sans détresse, sans tristesse, sans dépression.

On ne peut pas toujours éviter la tristesse...

La détresse c'est plutôt au tout début!

La dépression...c'est suivant le caractère de chacun! et dépend d'un tas de situations...

il y a 4 minutes, Morfou a dit :

On ne peut pas toujours éviter la tristesse...

La détresse c'est plutôt au tout début!

La dépression...c'est suivant le caractère de chacun! et dépend d'un tas de situations...

Oui, c'est pour ça que je dis qu'il n'y a pas de réponse universelle. Je pense que c'est fonction de chacun, et du coup il me semble que la compréhension s'impose..

il y a 11 minutes, Swannie a dit :

Et de la mort en général, parce qu'on sait que chacun peut mourir à n'importe quel moment y compris jeune, et cela effraie alors tabou.

Je n'arrive toujours pas à comprendre ce raccourci "la mort des autres ferait penser à la nôtre"!

Je pense, naïvement sans doute, que la mort devrait booster la vie!

il y a une heure, Muzyk a dit :

C'est pourtant une réalité pour certains. Et encore, on ne parle pas des animaux de compagnie !

Je confirme: j'ai vu mourir des gens de ma famille sans émotion alors que je déprime à mort quand je perd un animal...

il y a une heure, January a dit :

Je ne comprends pas que tu puisses affirmer aussi péremptoirement que ce n'est pas normal que la dépression ne s'arrête pas, et que la dépression se soigne. Non... Pas toujours Fuck Them All, pas toujours. On aimerait bien, mais malheureusement ce n'est pas le cas.

Mais.. On pleure toujours sur soi-même lors d'un deuil tu sais. Donc c'est erroné ta dernière phrase non ?

Mais.. On pleure toujours sur soi-même lors d'un deuil tu sais. Donc c'est erroné ta dernière phrase non ?

-------------Je ne suis pas d'accord...

Il y a 1 heure, Fuck Them All a dit :

Quand on perd un proche, et ça va pas plaire à January car je vais parler de normalité, mais il est normal d'être triste, de pleurer, d'être en souffrance, ceci peut durer quelques jours, quelques semaines, quelques mois, voir dépasser une année selon notre affinité avec la personne décédée, c'est ce qui s'appelle la déprime, tout le monde peut être déprimé après la mort d'un proche, c'est humain. Mais là ou je pense que ce n'est pas normal, c'est quand cette déprime ne s'arrête pas, ce n'est alors plus de la déprime mais une dépression et non ce n'est pas normal de tomber dans la dépression car la dépression est une maladie et ça se soigne. J'ai pris l'exemple de ma tante, parce que pour moi elle fait une dépression, et oui c'est lourd de vivre avec des gens en dépression, on a parfois envie de les secouer pour qu'ils retrouvent confiance en eux. J'ai eu une période de dépression dans ma vie, ça été difficile pour m'en sortir, la bonne nouvelle pour ceux qui m'entouraient c'est que je ne me plaignais pas étant donné que j'ai un grand manque d'empathie (c'est mon caractère), les lectures m'ont aidées, mais aussi ma manière de penser la vie, il faut parfois faire un lourd travail sur soi même et penser différemment pour vivre mieux, j'ai du faire un travail sur moi,  c'est pour ceci que j'ai dit qu'il faut arrêter de ressasser sa vie, je dis bien qu'il faut car c'est un devoir si l'on veut s'en sortir sinon on se laisse allé, on baisse les bras et on reste dans son malheur. Quand on perd un proche, il normal de penser à la personne disparue,(déprime)  mais anormal de penser à soi même (dépression). 

Je ne sais pas quoi te répondre car tu sembles avoir un avis bien tranché sur la question. Comme il est dit depuis le début, nous sommes tous différents et des facteurs et certaines conditions de vie peuvent faire que c'est plus difficile à traverser pour certains, j'aime pas ce mot dépression dans ce genre d'épreuve je lui préfère étape car pour retrouver un équilibre de vie il y a plusieurs étapes à franchir et sensiblement les mêmes pour tous..enfin !

J'en conviens cela ne doit pas être facile pour les proches qui sont témoins de la descente aux enfers mais de l'indulgence et de la tolérance sont requises, on ne sait pas de quoi demain est fait, hélas les drames sont soudain. 

@MorfouPourtant j'ai l'impression que si. Et puis je l'ai vécu comme ça. Peut être est-ce différent par exemple lorsqu'on a accompagné quelqu'un longtemps jusque dans la mort et que cette personne a beaucoup souffert ? Mais là encore je crois que l'impuissance est dévastatrice. Alors qu'on se dit "soulagé" parfois, quand on est dans ce cas, on préfère que la personne cesse de souffrir. Donc, je le vois comme ça, on pleure parce qu'on reste tout seul, parce que l'autre n'est plus là, on pleure sur soi.

Il y a 1 heure, Morfou a dit :

Tous les conjoints restant ne vous ressemble pas!

Mais j'ai bien écrit :

----------------Je sais, je mets le conjoint dans le lot...sachant que ce n'est pas pour tout le monde la même chose!

Peut être que j'ai mal compris !

Tu voulais dire que ta douleur serait la même pour le décès de ton conjoint que celle d'un ami ?

J'adorerai qu'on fasse la fête le jour de ma mort.

Je suis bien parti pour.

On ne vs quand même pas arrêter de bosser des mois et de vivre suite à un décès...

il y a 2 minutes, BELUGA a dit :

Je confirme: j'ai vu mourir des gens de ma famille sans émotion alors que je déprime à mort quand je perd un animal...

Je pleure dans mon coin à la mort d'une de mes ptites bêtes...

Ceux qui me connaissent bien le savent!

Mais la perte d'un" familier" ne peut me laisser indifférente!

Je présume que cela dépend des relations que l'on entretient avec ces "familiers"!

il y a 1 minute, Anatole1949 a dit :

On ne vs quand même pas arrêter de bosser des mois et de vivre suite à un décès...

Chacun son truc, je trouve la mort naturelle, d'autres ... non, peut-être  !

Il y a 1 heure, Muzyk a dit :

C'est pourtant une réalité pour certains. Et encore, on ne parle pas des animaux de compagnie !

J'ai du mal a croire qu'on puisse plus pleurer son chien que son mari ou sa femme sauf si ce dernier était vraiment une ordure.

il y a 4 minutes, Anatole1949 a dit :

On ne vs quand même pas arrêter de bosser des mois et de vivre suite à un décès...

Si..

il y a 4 minutes, Plouj a dit :

Chacun son truc, je trouve la mort naturelle, d'autres ... non, peut-être  !

C'est idiot comme réflexion !

à l’instant, Paul hochon a dit :

Peut être que j'ai mal compris !

Tu voulais dire que ta douleur serait la même pour le décès de ton conjoint que celle d'un ami ?

Je ne peux parler pour moi...si je vous disais ce que je pense, cela vous choquerait!

Je veux juste dire que certains conjoints, comme vous, d'après ce que vous écrivez, ne sont pas une "généralité"!

Même que certains/certaines peuvent attendre avec une certaine impatience le dc de l'autre!

Et que j'ai connu certains/certaines se remettre en couple moins de 6 mois après leur veuvage!

Quelques fois, la nature humaine, je préfèrerais la zappée!

il y a 1 minute, January a dit :

@MorfouPourtant j'ai l'impression que si. Et puis je l'ai vécu comme ça. Peut être est-ce différent par exemple lorsqu'on a accompagné quelqu'un longtemps jusque dans la mort et que cette personne a beaucoup souffert ? Mais là encore je crois que l'impuissance est dévastatrice. Alors qu'on se dit "soulagé" parfois, quand on est dans ce cas, on préfère que la personne cesse de souffrir. Donc, je le vois comme ça, on pleure parce qu'on reste tout seul, parce que l'autre n'est plus là, on pleure sur soi.

Plusieurs (tellement) de critères entre en jeu January!

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Je ne peux parler pour moi...si je vous disais ce que je pense, cela vous choquerait!

Je veux juste dire que certains conjoints, comme vous, d'après ce que vous écrivez, ne sont pas une "généralité"!

Même que certains/certaines peuvent attendre avec une certaine impatience le dc de l'autre!

Et que j'ai connu certains/certaines se remettre en couple moins de 6 mois après leur veuvage!

Quelques fois, la nature humaine, je préfèrerais la zappée!

Ah mais quand même ils doivent être peu nombreux ceux qui s'impatientent !

Ceux qui se remettent en couple rapidement c'est lié a un manque et c'est vite voué à l'échec, enfin j'imagine.

Je confirme pour la nature humaine.

il y a 7 minutes, Morfou a dit :

 

Plusieurs (tellement) de critères entre en jeu January!

Bien sûr.

à l’instant, Paul hochon a dit :

Ah mais quand même ils doivent être peu nombreux ceux qui s'impatientent !

Ceux qui se remettent en couple rapidement c'est lié a un manque et c'est vite voué à l'échec, enfin j'imagine.

Je confirme pour la nature humaine.

Pourquoi voué à l'échec?

Pour ce que j'en connais, non, pas d'échec, plutôt, quelques fois une façon différente de vivre le couple, mais cela tient au vécu de chacun et...à la famille! dont souvent les enfants! même si ceux-ci ont leur propre vie!

Il y a 3 heures, Fuck Them All a dit :

Faire son deuil, c'est accepté que la personne disparue soit partie. Ca n'empêche pas de penser à elle mais c'est pouvoir continuer à vivre sa vie sans détresse, sans tristesse (...)

January a dit : 

"j'estime que j'ai fait mon deuil lorsque je peux penser à de bons souvenirs avec un disparu, que je peux sourire, rire, même s'il reste de la tristesse parfois. Si je peux faire ça, c'est que j'ai "fait mon deuil". 

Voilà c'est ça, c'est lorsqu'on est enfin dans l'acceptation de cet état de fait inéluctable : la personne est partie, elle ne reviendra plus, sa route existentielle s'est arrêtée mais la mienne continue, DOIT continuer et vaille que vaille je poursuivrai ma route, le dos un peu plus courbé, le coeur plus lourd, amputé-e d'une part de moi-même... la joie a déserté un temps mon coeur, y reviendra-t-elle un jour ?

Lorsqu'on peut sourire, rire à l'évocation de certains moments de joie vécus ensemble, on reprend peu à peu goût à la vie... Je me souviens de la première fois où ma mère a émis un petit rire quelques mois après le décès de mon frère aîné lorsque je lui ai rappelé un certain souvenir...