Ni dieu ni maître : une histoire de l'anarchisme

Ben nom de dieu c'est long et ça doit ètre très chiant!

Ni Dieu, ni Maîtres, ni Anarchistes, sans concessions...

C'est ma devise, ça, je lm'y reconnais pleinement.. Pourtant j'ai pas plus envie que ça de tout faire péter...

Le 29/04/2019 à 05:39, Ce jour-là a dit :

 

Bonjour,

L'anarchisme est un système de promotion des mafias.

La nature n'aime pas le vide.

Il faut une mafia centrale, un mâle alpha, pour stabiliser les autres et mettre tout le monde d'accord. 

Souhaitons que Dieu existe, sinon c'est la voyoucratie naturelle qui nous domptera et nous sélectionnera. 

PS : l'ultra-libéralisme n'est-il pas, en-soi, un anarchisme économique et financier ?

Cordialement, Fraction.

Le 29/04/2019 à 05:43, new caravage a dit :

Ben nom de dieu c'est long et ça doit ètre très chiant!

non !!

 c 'est de la bonne vulgarisation de l'histoire de mes anciens !!!!

Pour celles et ceux qui ne connaissent l'anarchie que par le biais des grands médias ... ce doc permet de mieux comprendre cette histoire complexe !!

 Je le recommande !

à l’instant, Fraction a dit :

Bonjour,

L'anarchisme est un système de promotion des mafias.

La nature n'aime pas le vide.

Il faut une mafia centrale, un mâle alpha, pour stabiliser les autres et mettre tout le monde d'accord. 

Souhaitons que Dieu existe, sinon c'est la voyoucratie naturelle qui nous domptera et nous sélectionnera. 

PS : l'ultra-libéralisme n'est-il pas, en-soi, un anarchisme économique et financier ?

Cordialement, Fraction.

alors là j'en reste pantois !!

 as tu pris le soin de mater au moins ce doc ??

 pour rappel = la maffia est une secte  !

pour mèmoire =

extrait

Le 5 mars dans le quartier athénien d’Exarchia, on a pu voir des libertaires dotés d’armes à feu défiler contre les trafiquants. Une démonstration radicale dans la suite d’une bataille sur plusieurs années contre la stratégie de l’État grec de manipuler le réseau du deal pour combattre les forces révolutionnaires implantées dans ce bastion anarchiste.

Le matin du 27 février, trois militants anarchistes du quartier d’Exarchia à Athènes, membres du centre occupé Social Vox, sont assis dans une rue lorsqu’ils entendent trois autres individus lancer des insultes sexistes à l’égard d’une passante. Rapidement, les camarades prennent à partie le groupe et le ton monte. Les individus sortent des couteaux. Deux militants reçoivent de sévères coups à la tête. L’un victime d’une lésion cérébrale, l’autre hospitalisé avec un grave traumatisme crânien. Seule l’arrivée rapide des autres occupants du centre et la fuite des agresseurs leur évitent la mort.

source =  http://www.alternativelibertaire.org/?Grece-les-anarchistes-en-guerre

extrait

Ceci étant dit, revenons au sujet qui nous intéresse. Cette manifestation répondait aussi à un contexte tendu, en fait le même, puisqu’une semaine auparavant, le 27 février, trois compagnons d’Exárcheia qui avaient demandé à trois hommes de cesser de proférer des insultes misogynes aux passantes ont été violemment attaqués au couteau au niveau de la tête. Ils ont clairement tenté de les tuer. Un compagnon souffre d’une lésion cérébrale tandis qu’un autre sera hospitalisé avec un grave traumatisme crânien. Seule l’arrivée rapide d’occupants du Kvox et d’autres anarchistes du quartier, provoquant la fuite des trois nervis de la mafia, leur ont évité la mort.

Dans ce contexte, n’importe qui avec un peu de bon sens révolutionnaire et de conséquence, comprendra que la lutte contre les dealers est aujourd’hui une question de vie ou de mort à Exárcheia, il y a des blessés graves pour en témoigner, et cela fait des années que la tension ne cesse de monter dans le quartier.

La came et ses multinationales doivent être combattues au même titre que les Etats, et autres proto-Etats (des cartels de la came en Amérique du Sud à Daesh). Loin de toute considération morale sur l’usage et la vente de drogue, qui sont bien deux choses distinctes à critiquer de façon distinctes, il faudra bien en finir avec la came et les dangers qu’elle représente, notamment du point de vue des compagnons et compagnonnes d’Athènes.
Pour le mouvement anarchiste protéiforme d’abord, qui ne saurait continuer son extension face à la montée de la consommation d’héroïne (et de pires saloperies encore) qui ravage aujourd’hui les imaginaires, les cerveaux et les corps de grandes strates de la société dans un contexte de crise économique aiguë ; avec la complicité active des forces de l’ordre qui voient la prolifération des drogues (et donc des junkies, qui font toujours de bons indicateurs de police) dans le quartier historique des anars, comme une très bonne chose. Et pour les individus qui le composent, dont la sécurité physique est incontestablement menacée par la présence de ces mafias esclavagistes qui cherchent à concurrencer le capital conventionnel sur son propre terrain économique, et l’Etat dans la mise en œuvre d’une paix sociale à coup de substances pour garantir la tranquillité des échanges.

source = http://anarsixtrois.unblog.fr/2016/06/13/athenes-quelques-mots-sur-lexecution-anonyme-dun-dealer-a-exarcheia/

l'ultralibéralisme c 'est la guerre des classes ! c 'est l'opposé du mouvement anarchiste

il y a 27 minutes, grandfred a dit :

alors là j'en reste pantois !!

 as tu pris le soin de mater au moins ce doc ??

 pour rappel = la maffia est une secte  !

pour mèmoire =

extrait

Le 5 mars dans le quartier athénien d’Exarchia, on a pu voir des libertaires dotés d’armes à feu défiler contre les trafiquants. Une démonstration radicale dans la suite d’une bataille sur plusieurs années contre la stratégie de l’État grec de manipuler le réseau du deal pour combattre les forces révolutionnaires implantées dans ce bastion anarchiste.

Le matin du 27 février, trois militants anarchistes du quartier d’Exarchia à Athènes, membres du centre occupé Social Vox, sont assis dans une rue lorsqu’ils entendent trois autres individus lancer des insultes sexistes à l’égard d’une passante. Rapidement, les camarades prennent à partie le groupe et le ton monte. Les individus sortent des couteaux. Deux militants reçoivent de sévères coups à la tête. L’un victime d’une lésion cérébrale, l’autre hospitalisé avec un grave traumatisme crânien. Seule l’arrivée rapide des autres occupants du centre et la fuite des agresseurs leur évitent la mort.

source =  http://www.alternativelibertaire.org/?Grece-les-anarchistes-en-guerre

extrait

Ceci étant dit, revenons au sujet qui nous intéresse. Cette manifestation répondait aussi à un contexte tendu, en fait le même, puisqu’une semaine auparavant, le 27 février, trois compagnons d’Exárcheia qui avaient demandé à trois hommes de cesser de proférer des insultes misogynes aux passantes ont été violemment attaqués au couteau au niveau de la tête. Ils ont clairement tenté de les tuer. Un compagnon souffre d’une lésion cérébrale tandis qu’un autre sera hospitalisé avec un grave traumatisme crânien. Seule l’arrivée rapide d’occupants du Kvox et d’autres anarchistes du quartier, provoquant la fuite des trois nervis de la mafia, leur ont évité la mort.

Dans ce contexte, n’importe qui avec un peu de bon sens révolutionnaire et de conséquence, comprendra que la lutte contre les dealers est aujourd’hui une question de vie ou de mort à Exárcheia, il y a des blessés graves pour en témoigner, et cela fait des années que la tension ne cesse de monter dans le quartier.

La came et ses multinationales doivent être combattues au même titre que les Etats, et autres proto-Etats (des cartels de la came en Amérique du Sud à Daesh). Loin de toute considération morale sur l’usage et la vente de drogue, qui sont bien deux choses distinctes à critiquer de façon distinctes, il faudra bien en finir avec la came et les dangers qu’elle représente, notamment du point de vue des compagnons et compagnonnes d’Athènes.
Pour le mouvement anarchiste protéiforme d’abord, qui ne saurait continuer son extension face à la montée de la consommation d’héroïne (et de pires saloperies encore) qui ravage aujourd’hui les imaginaires, les cerveaux et les corps de grandes strates de la société dans un contexte de crise économique aiguë ; avec la complicité active des forces de l’ordre qui voient la prolifération des drogues (et donc des junkies, qui font toujours de bons indicateurs de police) dans le quartier historique des anars, comme une très bonne chose. Et pour les individus qui le composent, dont la sécurité physique est incontestablement menacée par la présence de ces mafias esclavagistes qui cherchent à concurrencer le capital conventionnel sur son propre terrain économique, et l’Etat dans la mise en œuvre d’une paix sociale à coup de substances pour garantir la tranquillité des échanges.

source = http://anarsixtrois.unblog.fr/2016/06/13/athenes-quelques-mots-sur-lexecution-anonyme-dun-dealer-a-exarcheia/

 

l'ultralibéralisme c 'est la guerre des classes ! c 'est l'opposé du mouvement anarchiste

Bonjour,

Oui, individuellement, il existe des anarchistes qui ont un sens moral prononcé.

Mais je ne parle pas des individus, je parle de leur système qui n’est pas viable.

La violence que vous évoquez là ressemble à un mouvement de masse spontané.

Est-ce là la seule autorité que l’anarchisme reconnaisse : l’association milicienne ?

Comment comptez-vous faire régner l’ordre, vaincre les mafias et le terrorisme, si vous condamnez l’autorité ?

Comment comptez-vous déjouer le dessein des multinationales, du système bancaire, et des paradis fiscaux par exemple, sans un arbitre puissant ?

Les libertés individuelles ont connu leur apogée en quarante ans, et il semble qu’elles aient mangé leur pain blanc.

L’opinion populaire a soif d’institutions et d’ordre, l’est gagne en popularité là où l’ouest en perd.

Parce que l’individu ne peut pas se protéger tout seul, y compris contre lui-même, son environnement est bien trop puissant et violent.

Or, invoquer une institution, c’est aussi, en contrepartie, accepter des devoirs proportionnés.

Cordialement, Fraction.

Le 30/04/2019 à 09:59, grandfred a dit :

l'ultralibéralisme c 'est la guerre des classes ! c 'est l'opposé du mouvement anarchiste

"l'ultralibéralisme" n'existe nulle part sauf dans les fantasmes des extrémistes. Je ne connais pas de pays libéral s'appuyant sur le marché qui soit dépourvu dans le même temps du maillage étatique des lois, règlementations, systèmes de solidarité, retraite etc... Par contre le mouvement anarchiste est bien un mouvement d'ultra-miliciens qui ne souffre d'aucune contestation possible, ni de contre-pouvoir, ni d'opposition puisque abolitionniste en tout pour bonheur obligatoire.