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Assurance chômage : l’explosion des CDD de moins d’un mois coûte un pognon de dingue


Rap2F

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Membre, 53ans Posté(e)
Rap2F Membre 213 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Au cours des négociations sur l’assurance chômage, le patronat a mené une guerre de tranchées pour écarter toute forme d’accord sur l’instauration d’un bonus-malus sur les contrats courts. Ceux-ci coûteraient pourtant au moins deux milliards d’euros chaque année à l’Unédic, dont le déficit en 2018 est estimé à 2 milliards d’euros, contre 3,6 milliards en 2017.

https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/assurance-chomage-lexplosion-des-cdd-de-moins-dun-mois-coute-un-pognon-de-dingue-03263377

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, Rap2F a dit :

Au cours des négociations sur l’assurance chômage, le patronat a mené une guerre de tranchées pour écarter toute forme d’accord sur l’instauration d’un bonus-malus sur les contrats courts. Ceux-ci coûteraient pourtant au moins deux milliards d’euros chaque année à l’Unédic, dont le déficit en 2018 est estimé à 2 milliards d’euros, contre 3,6 milliards en 2017.

https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/assurance-chomage-lexplosion-des-cdd-de-moins-dun-mois-coute-un-pognon-de-dingue-03263377

La politique ultra libérale pourrie validée par les retraités macronistes.

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Mesures contre Objectif-Phare.

Paperasses et réunions contre Objectif-Plein Emploi.

Films d'auteurs contre films d'action.

Il faut faire un choix. Macron comme les autres a fait le sien : on continue sur la mauvaise voie.

 

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, PASCOU a dit :

La politique ultra libérale pourrie validée par les retraités macronistes.

Tu devrais lire l'article ... ce ne sont pas les macronistes qui sont responsables de cette situation, en augmentation de 166% depuis 2002. Et justement, ça fait partie des réformes prévues par Macron. Pour le moment, le Médef s'oppose à une réforme qui serait pourtant favorables aux chômeurs et précaires ... mais il lui reste 3 ans de présidence.

Donc rassure toi la politique ultra libérale que tu trouves pourrie sera réformée avant 2022 ;)

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 185 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.focusrh.com/tribunes/promesse-presidentielle-quid-du-bonus-malus-sur-les-cdd-courts-par-stephanie-ruchaud-31860.html

Les entreprises qui favorisent l'emploi durable pour les gens, et donc la stabilité, auront des bonus, et celles qui font trop de contrats courts auront des malus" a déclaré Emmanuel Macron en novembre dernier.

Le chef de l'Etat a toutefois précisé que le dispositif, qui doit « favoriser l'emploi durable ", fera d'abord l'objet de discussions sur le terrain.

"On commence cette discussion branche professionnelle par branche professionnelle, et donc entreprise par entreprise, pour les inciter à changer les habitudes dans lesquelles elles s'étaient un peu inscrites" a-t-il affirmé.

Ce que le chef de l'Etat ne dit pas explicitement, c'est que ces négociations de branche (et non d'entreprises) devaient initialement aboutir d'ici à la fin de l'année. En cas d'échec, le gouvernement devait mettre lui-même en place un système de bonus-malus au niveau national, dont le mécanisme a été détaillé dans la loi avenir professionnel.

Dans ce système, la cotisation patronale à l'assurance-chômage serait calculée à la hausse ou à la baisse par rapport au taux actuel, en fonction du taux de ruptures de contrats (tous types de contrats confondus) observé dans l'entreprise sur une période donnée, et comparé aux autres entreprises du même secteur d'activité.

Pour le gouvernement, les employeurs qui abusent des contrats courts minimisent leurs coûts salariaux en faisant financer leurs "périodes creuses" par l'assurance chômage... donc in fine par les entreprises "vertueuses" qui emploient des CDI.

D'où l'idée de faire varier la cotisation patronale à l'assurance chômage, actuellement de 4,05%, selon le taux de rupture de contrats donnant lieu à une inscription à Pôle emploi.

Des branches divisées, un patronat hostile

Une promesse présidentielle résolument soutenue par les syndicats. Mais le patronat ne veut pas d'un tel "bonus-malus" et renvoie à des négociations au niveau des branches sur la "modération" du recours aux contrats courts. Décidées en février, elles n'ont, pour l'instant, débouché que dans la métallurgie et la propreté.

D'autres branches sont en phase de discussion, comme les travaux publics. Mais la plupart d'entre elles, notamment les plus concernées par l'usage des CDD comme l'hôtellerie-restauration, n'ont officiellement pas ouvert les négociations sur le sujet.

L'intervention du chef de l'Etat n'est donc pas anodine. Emmanuel Macron sait fort bien que les trois organisations patronales se sont formellement positionnées contre le bonus-malus, et qu'elles refusent d'en discuter pendant la négociation sur l'assurance-chômage.

https://www.parismatch.com/Actu/Economie/L-executif-veut-en-finir-avec-les-mini-CDD-1610945

Après l’échec des négociations entre partenaires sociaux sur l’assurance chômage, le gouvernement compte passer par décret. 

Plus de six ans que les contrats courts divisent patronat et syndicats de salariés, et que les gouvernements successifs ne parviennent pas à régler ce problème. Pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron, a promis d’instaurer un «bonus-malus de cotisations patronales qui pénalisera celles qui multiplient les contrats courts et, au contraire, récompensera celles qui créent de l’emploi stable». Deux ans plus tard, le sujet du bonus malus est l’une des raisons du récent échec des quatre mois de négociation sur l’assurance chômage. Ce n’est pas la seule, les partenaires sociaux déplorent aussi une lettre de cadrage perçue comme trop contraignante et des interférences de l’exécutif qui ont parasité les discussions provoquant même leur suspension momentanée. Mais les organisations patronales, Medef en tête, n’ont pas voulu entendre parler d’une modulation de leurs cotisations. «Elles n’ont jamais fait des propositions chiffrées», assure Marylise Léon, à la CFDT. Peut-être ont-elles fait le pari, risqué, qu’en dernier ressort, le gouvernement n’imposera rien sur ce sujet. Cet échec a été une nouvelle occasion pour le chef de l’Etat de tacler les partenaires sociaux, lors de la réception des présidents de département à l’Elysée. «Comme c’est difficile, ils ont rendu hier au gouvernement la copie. (..) Chaque jour dans le pays, on dit "corps intermédiaires, démocratie territoriale, démocratie sociale, laissez-nous faire". Et quand on donne la main, on dit "mon bon monsieur, c'est dur, reprenez-la". Et le gouvernement va devoir la reprendre, car on ne peut pas avoir un déficit cumulé sur le chômage comme on a depuis tant d'années». Des propos qui ont offusqué les partenaires sociaux, comme Philippe Martinez à la CGT qui les a qualifiés de «très populistes» et «scandaleux».

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