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Qu'est-ce que la rationalité ? 


Maroudiji

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Il y a 6 heures, Maroudiji a dit :

Étrange proposition que celle d'un phénomène "purement" social. 

Nous sommes d'accord pour affirmer que dans l'absolu, cela n'existe pas réellement. Ma proposition avait une portée polémique. Il me semble qu'en brandissant cette pathologie, on victimise des enfants tout en délestant les parents et l'entourage de toute responsabilité alors que dans les faits, les parents et la société en général font souvent tout pour construire des enfants hyper-rationnels et affectivement démunis.

Il y a 6 heures, Maroudiji a dit :

Par contre, on peut parler d'un être "purement" spirituel, mais non d'un être "purement" matériel. 

Pure idiotie si tu veux mon avis (pardonne ma sincérité). Ce ne sont que deux façons de voir une même chose.

Il y a 6 heures, Maroudiji a dit :

Tout comme il n'y a pas de science sans hommes, il n'y a pas de société en tant que telle. Quand la société est malade ou ne va pas bien, c'est parce que ce sont les êtres humains qui la constituent qui ne vont pas bien. 

Certes et aussi, lorsque l'on parle de la société, cela ne désigne pas tant une entité qu'une dynamique collective. "La société fabrique des être affectivement démunis" signifie "notre dynamique collective rend les êtres affectivement démunis".

Il y a 6 heures, Maroudiji a dit :

Pour ce qui est de ton petit doigt, il est certainement plus en rapport avec ton intuition qu'avec ton supposé instinct. 

Tout à fait.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 949 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 7 heures, sagaidatch a dit :

Je pense que le goût du pouvoir est universel et nous le constatons, ce goût, chez les enfants : c'est le désir de faire en sorte que la réalité dans laquelle nous vivons se plie à nos désirs, à notre imaginaire, à notre volonté. L'enfant est d'abord un dictateur. Le goût du pouvoir précède l'exercice du pouvoir, le désir surgit en tout ce qui vit et tend à s'actualiser. Bien sûr ce que nous appelons le principe de réalité vient circonscrire ce goût du pouvoir, il oblige à en rabattre et à s'adapter.

 

On constate surtout chez les enfants une difficulté à gérer leur ego dans un premier temps, bien qu'ils soient aussi conscients de leur propres limitations et dépendances, ce sera l'interaction avec les parents qui orientera en partie leur caractère tyrannique ou pas. Des expériences de pédo-psychologie ont montré que celui qui était leader dans un groupe pouvait prendre la place d'un suiveur dans un autre, ce qui laisse à penser que ce ne serait pas à proprement parler un trait de caractère, mais le fruit d'un concours de circonstances favorables, entre le groupe en question et chaque élément qui le compose, des conditions environnementales, d'opportunités et de contingences en somme.

Aucun de mes trois enfants n'a l'instinct, ni le goût de ce pouvoir que tu sembles affectionner, en revanche ils ont des besoins, des attentes et des desiderata comme tout un chacun.

 

Citation

Dans une entreprise, faire sens, donner du sens, occupe une grande partie du temps des responsables des ressources humaines et même celui des responsables tout court. Nous savons que si nous donnons sens, nous obtiendrons la mobilisation des forces de travail des salariés. Ce que l’expérience démontre c'est qu'il est possible, par des techniques psychologiques adaptées, probablement celles des chercheurs que vous citez (en définitive les chercheurs en définition du QI , de l’intelligence, du génie, etc. restent au service de notre système industriel de production) il est possible donc de convaincre les salariés du sens de ce qu'ils font. Ce que vous décrivez ce sont tous les règlements fins qu'il faut faire pour que le sens diffuse en chaque salarié.

Oui, on peut s'en servir également pour orienter les salariés, encore une fois, on peut se servir de tout pour obtenir gain de cause, comme on peut le retrouver également en publicité, mais de là à songer que la publicité est toujours manipulatrice c'est aller trop loin. C'est pour cela que le sondage sous couvert d'anonymat est intéressante et instructif, surtout dans ce pays de râleurs et bougons perpétuels, que les personnes disent spontanément et naturellement accorder de l'importance à un métier/emploi qui fasse sens pour eux, et non pas  vraiment d'avoir un job lambda qu'on - le patronat - leur vend comme étant porteur de sens, car dans ce cas on inverse la charrue et les bœufs.

Bien sûr que celui qui a le pouvoir en main, a plus à craindre que celui qui n'a rien, et donc rien à perdre, mais c'est vrai pour toute chose, qui - le phénomène - est de surcroit amplifié par l'aversion de la perte.

 

Citation

La cruauté de notre réalité sociale, de la réalité humaine, c'est qu'il est en définitive possible d'instiller dans l'esprit de subalternes le sens que l'on décide d'y mettre. Nous pouvons faire d'une société, une société de meurtriers comme une société d’ingénieurs et d'ouvriers vouée la construction exclusive de voitures (par exemple).

Je suis un peu d'accord avec le fond de cette proposition. Je pense que malgré tout, personne n'a les commandes d'une société, aussi petite soit-elle, que c'est un équilibre qui s'instaure entre autres via les protagonistes, quand bien même les forces de tirage sur cette couverture partagée ne soient pas du tout égales, selon qui tire dessus.

D'un autre côté, un chef sans subordonnés volontaires ou contraints n'en est plus un, il est donc entièrement dépendant de cette masse qui suit, de même que le riche ne l'est que parce qu'il y a des pauvres et bien plus en nombre, l'un existe justement par opposition à l'autre, mais c'est un duo interdépendant que cela plaise ou non.

 

Citation

Vous ne semblez pas douter que le destin des femmes et des hommes soit de faire bien marcher les entreprises. J’adhère à l'esprit de mon entreprise mais je garde toujours au fond de moi cette idée que j’adhère  à cet esprit par intérêt, pas par conviction. Je ne suis pas sûre que le but flamboyant de la vie ce soit de porter au succès une start-up. Cela ne m’empêcherait pas d'être une fan d'une start-up que je pourrais diriger, mais toujours, dans mon esprit je garderai l'idée que je m'adapte à mon époque, que ce succès ne peut pas être un absolu. Mais je ne peux pas faire autrement que d'adhérer aux valeurs de mon époque si je veux me réaliser. (A moins de tenter de créer une autre société humaine mais je ne dispose pas de la puissance d'esprit suffisante pour cela). Mais ma culture séculaire française m'alerte toujours : "ne crois pas qu'une idéologie quelconque puisse être un absolu, même si cette idéologie conduit à la création de richesses à foison"

Oh que si je doute, c'est même ce qui me caractérise, et c'est parce que j'erre dans cet état quasi-constamment que je ne peux pas souscrire à une vision monolithique du monde, tout est versatile dans le temps et l'espace, emprunt de subtilités.

Ceci dit, une activité mutuellement profitable rentre déjà plus dans la perspective que j'avais évoquée, que celle du mouton qui suit un mouvement qui le dépasse complètement, si certes similairement l'agent économique n'est pas le monstre de rationalité invoqué dans les anciens modèles économiques, encore grandement usités cela dit en passant, il n'en demeure pas moins qu'il n'est pas non plus complètement décérébré ! Il en va de même du travailleur, et à plus forte raison dans celle - société - où ledit travailleur a pu s'enquérir d'une éducation assez ouverte, ce n'est ni un électron libre, ni un électron de covalence engagé, il est cette chimère qui superpose ces deux tendances en même temps, et ce de manière fluctuante selon le moment, le cadre et avec qui, et son âge développemental. 

 

" Se réaliser " qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Si on se réalise au sein d'une société et les valeurs qu'elle véhicule ou les perspectives qu'elle fait miroiter, permet ou promet, alors on est esclave de cette société, non un acteur de sa propre vie. Il me semble qu'il faut vivre sa vie comme on agit en tant qu'agent économique éclairé, à savoir, de définir d'abord ses besoins puis de trouver le produit qui y répond, et non prendre ce qu'on nous propose, nous fait fantasmer ou qui nous stimule/excite, le tout pour de mauvaises raisons en l'occurrence, de soi par rapport encore aux regards des autres, telle que l'envie suscitée chez autrui ou encore des compliments, c'est à nouveau une forme d'asservissement. Pour s'aider à y voir clair, il suffit de prendre un instant et s'imaginer vivre seul, soit sur une île isolée soit après un holocauste, que ferais-je vraiment/véritablement de ma personne, de mon temps, de ce qui semble compter aujourd'hui dans ce cadre radicalement différent ? La réponse à cette expérience de pensées, si elle est sincère, permettra de retrouver ce qui compte réellement pour soi, en tant qu'être singulier ou individu.

 

 

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Invité Vilaine
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Il y a 12 heures, sagaidatch a dit :

Il y a extension trop "lointaine" du sens des mots. Être amoureuse, ou désirer être amoureuse ne sont des états (ou des actions d'ailleurs) qui existent, qui sont propres aux êtres humains (et à tout ce qui vit, qui sait ?). Si nous appelons "rationnels" le seul fait que ce qui est, est, nous faisons exploser le sens des mots. Mais si je commence à me demander pourquoi je suis amoureuse de cet homme-là, franchement là nous n'en sortons plus, à moins de chercher dans la réponse à cette question une sécurité devant notre peur d'aimer.

Justement, je ne considère pas comme « rationnel » le seul fait que ce qui est, est. D’autant que ce qui est pour l’un, ne sera pas forcément pour l’autre. Et même s’il l’est pour l’un, cela ne veut pas dire que cela restera indéfiniment. 

L’amour est tout ce qu’il y a plus irrationnel. On ne peut même pas aimer rationnellement. La seule chose que l’on peut faire, c’est choisir l’être aimé de manière rationnelle.

J’ai d’ailleurs crée un algorithme amoureux, basé sur des critères objectifs et mesurables. Non, rien à voir avec cette émission débile « mariés au premier regard ». Mon algorithme est bien plus perfectionné...

 

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Invité Vilaine
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Posté(e)
Il y a 11 heures, sagaidatch a dit :

Le manager est un cadre intermédiaire. Et un  intermédiaire, en cela j’adhère à votre critique, se doit d'être souple. Mais si vous regardez le sommet de la hiérarchie qui rencontrez-vous aux USA ? Des personnes comme Reagan, Bush (le fils), Trump et tant d'autres. C'est-à-dire un grand nombre de caractériels. Ils ne sont pas aimés mais ils exercent le pouvoir. Il n' y a pas corrélation entre "être aimé" et exercer le pouvoir. Regardez les PDG de nos grosses multinationales, je ne suis pas du tout sûre qu'ils sont aimés, et je ne suis pas du tout sûre qu'ils soient très délicats dans la gestion des ressources humaines, c'est le moins qu'on puisse dire ! Ce sont surtout les classes moyennes (l'encadrement) qui se doivent d'êtres souples et humaines.

Les politiciens ne sont pas élus sur la base de leur capital sympathie (quoique...). 

En tout cas, on ne devient pas PDG parce qu’on est sympa même si on tente de nous faire croire que la plupart des CEO sont cool (comme Mark  Zuckerberg). 

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, Vilaine a dit :

L’amour est tout ce qu’il y a plus irrationnel. On ne peut même pas aimer rationnellement. La seule chose que l’on peut faire, c’est choisir l’être aimé de manière rationnelle.

Qu'est-ce que signifie d' "aimer rationnellement" ici ?

Que l'amour ait une origine rationnelle ? Mais rien dans le spectre du désir humain n'a d'origine rationnelle.

Nos désirs, nos élans, nos aspirations ont une origine affective et c'est cette affectivité qui fonde l'usage de la raison. L'affectivité nous donne l'impulsion d'agir et par la raison, nous affinons les tenants et aboutissants de cette impulsion.

Selon cette dernière acceptation, on peut aimer rationnellement. On peut affiner les tenants et aboutissants de son amour par la raison. Mieux: il faudrait dire que l'amour, qui est une chose humaine absolument inconnue des animaux (puisqu'ils n'en ont pas le concept) ne peut être que s'il y a un processus rationnel qui le sous-tend - ne serait-ce que parce que c'est ce processus qui permet d'appréhender le phénomène de l'amour.

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Membre, 52ans Posté(e)
sagaidatch Membre 224 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 59 minutes, Dompteur de mots a dit :

Qu'est-ce que signifie d' "aimer rationnellement" ici ?

Que l'amour ait une origine rationnelle ? Mais rien dans le spectre du désir humain n'a d'origine rationnelle.

Nos désirs, nos élans, nos aspirations ont une origine affective et c'est cette affectivité qui fonde l'usage de la raison. L'affectivité nous donne l'impulsion d'agir et par la raison, nous affinons les tenants et aboutissants de cette impulsion.

Selon cette dernière acceptation, on peut aimer rationnellement. On peut affiner les tenants et aboutissants de son amour par la raison. Mieux: il faudrait dire que l'amour, qui est une chose humaine absolument inconnue des animaux (puisqu'ils n'en ont pas le concept) ne peut être que s'il y a un processus rationnel qui le sous-tend - ne serait-ce que parce que c'est ce processus qui permet d'appréhender le phénomène de l'amour.

Votre façon de parler de l'amour est un peu refroidissant. Pourquoi tant d'hommes ont-ils ce souci constant, et à tout propos, de vouloir se différencier des animaux  ?

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Membre, 52ans Posté(e)
sagaidatch Membre 224 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Vilaine a dit :

Justement, je ne considère pas comme « rationnel » le seul fait que ce qui est, est. D’autant que ce qui est pour l’un, ne sera pas forcément pour l’autre. Et même s’il l’est pour l’un, cela ne veut pas dire que cela restera indéfiniment. 

L’amour est tout ce qu’il y a plus irrationnel. On ne peut même pas aimer rationnellement. La seule chose que l’on peut faire, c’est choisir l’être aimé de manière rationnelle.

J’ai d’ailleurs crée un algorithme amoureux, basé sur des critères objectifs et mesurables. Non, rien à voir avec cette émission débile « mariés au premier regard ». Mon algorithme est bien plus perfectionné...

 

Un algorithme pour trouver l'être que vous pourriez aimer ? Quand vous philosophez (quand les autres philosophent aussi, ici) je m'aperçois que je m'ennuie. Je dois être toute aussi ennuyante quand je philosophe, ici. Je suis passée en coup de vent tout à l’heure : cet algorithme vous ne l'aviez pas alors édité ici ?

Ah ! non, j'ai confondu avec une publicité !

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Membre, 52ans Posté(e)
sagaidatch Membre 224 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, deja-utilise a dit :

 

On constate surtout chez les enfants une difficulté à gérer leur ego dans un premier temps, bien qu'ils soient aussi conscients de leur propres limitations et dépendances, ce sera l'interaction avec les parents qui orientera en partie leur caractère tyrannique ou pas. Des expériences de pédo-psychologie ont montré que celui qui était leader dans un groupe pouvait prendre la place d'un suiveur dans un autre, ce qui laisse à penser que ce ne serait pas à proprement parler un trait de caractère, mais le fruit d'un concours de circonstances favorables, entre le groupe en question et chaque élément qui le compose, des conditions environnementales, d'opportunités et de contingences en somme.

Aucun de mes trois enfants n'a l'instinct, ni le goût de ce pouvoir que tu sembles affectionner, en revanche ils ont des besoins, des attentes et des desiderata comme tout un chacun.

 

Oui, on peut s'en servir également pour orienter les salariés, encore une fois, on peut se servir de tout pour obtenir gain de cause, comme on peut le retrouver également en publicité, mais de là à songer que la publicité est toujours manipulatrice c'est aller trop loin. C'est pour cela que le sondage sous couvert d'anonymat est intéressante et instructif, surtout dans ce pays de râleurs et bougons perpétuels, que les personnes disent spontanément et naturellement accorder de l'importance à un métier/emploi qui fasse sens pour eux, et non pas  vraiment d'avoir un job lambda qu'on - le patronat - leur vend comme étant porteur de sens, car dans ce cas on inverse la charrue et les bœufs.

Bien sûr que celui qui a le pouvoir en main, a plus à craindre que celui qui n'a rien, et donc rien à perdre, mais c'est vrai pour toute chose, qui - le phénomène - est de surcroit amplifié par l'aversion de la perte.

 

Je suis un peu d'accord avec le fond de cette proposition. Je pense que malgré tout, personne n'a les commandes d'une société, aussi petite soit-elle, que c'est un équilibre qui s'instaure entre autres via les protagonistes, quand bien même les forces de tirage sur cette couverture partagée ne soient pas du tout égales, selon qui tire dessus.

D'un autre côté, un chef sans subordonnés volontaires ou contraints n'en est plus un, il est donc entièrement dépendant de cette masse qui suit, de même que le riche ne l'est que parce qu'il y a des pauvres et bien plus en nombre, l'un existe justement par opposition à l'autre, mais c'est un duo interdépendant que cela plaise ou non.

 

Oh que si je doute, c'est même ce qui me caractérise, et c'est parce que j'erre dans cet état quasi-constamment que je ne peux pas souscrire à une vision monolithique du monde, tout est versatile dans le temps et l'espace, emprunt de subtilités.

Ceci dit, une activité mutuellement profitable rentre déjà plus dans la perspective que j'avais évoquée, que celle du mouton qui suit un mouvement qui le dépasse complètement, si certes similairement l'agent économique n'est pas le monstre de rationalité invoqué dans les anciens modèles économiques, encore grandement usités cela dit en passant, il n'en demeure pas moins qu'il n'est pas non plus complètement décérébré ! Il en va de même du travailleur, et à plus forte raison dans celle - société - où ledit travailleur a pu s'enquérir d'une éducation assez ouverte, ce n'est ni un électron libre, ni un électron de covalence engagé, il est cette chimère qui superpose ces deux tendances en même temps, et ce de manière fluctuante selon le moment, le cadre et avec qui, et son âge développemental. 

 

" Se réaliser " qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Si on se réalise au sein d'une société et les valeurs qu'elle véhicule ou les perspectives qu'elle fait miroiter, permet ou promet, alors on est esclave de cette société, non un acteur de sa propre vie. Il me semble qu'il faut vivre sa vie comme on agit en tant qu'agent économique éclairé, à savoir, de définir d'abord ses besoins puis de trouver le produit qui y répond, et non prendre ce qu'on nous propose, nous fait fantasmer ou qui nous stimule/excite, le tout pour de mauvaises raisons en l'occurrence, de soi par rapport encore aux regards des autres, telle que l'envie suscitée chez autrui ou encore des compliments, c'est à nouveau une forme d'asservissement. Pour s'aider à y voir clair, il suffit de prendre un instant et s'imaginer vivre seul, soit sur une île isolée soit après un holocauste, que ferais-je vraiment/véritablement de ma personne, de mon temps, de ce qui semble compter aujourd'hui dans ce cadre radicalement différent ? La réponse à cette expérience de pensées, si elle est sincère, permettra de retrouver ce qui compte réellement pour soi, en tant qu'être singulier ou individu.

 

 

Je ne me pose pas toutes ces questions. Nous devons avoir des caractères assez différents. Je ne m'entoure pas de manuels de chercheurs, fussent-ils géniaux pour agir, ou pour transmettre. Je fais confiance aux lignées ancestrales, je fais confiance à la tradition telle qu'elle m’apparait dans la vie de mes ancêtres.

Le différence entre nos caractères apparait dans ce que vous dites de vos enfants. Les vôtres ont des besoins et des attentes. Les miens ont des désirs et des projets.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Il y a 1 heure, sagaidatch a dit :

Votre façon de parler de l'amour est un peu refroidissant.

Je n'essayais pas de vous draguer non plus. Le souhaiteriez-vous ?

Il y a 1 heure, sagaidatch a dit :

Pourquoi tant d'hommes ont-ils ce souci constant, et à tout propos, de vouloir se différencier des animaux  ?

Remarquez que vous avez la constance et le "à tout propos" facile.

Ce n'est pas le souci de se différencier des animaux qui importe, mais bien le souci de se définir, de se comprendre soi-même.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
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Il y a 11 heures, sagaidatch a dit :

Un algorithme pour trouver l'être que vous pourriez aimer ? Quand vous philosophez (quand les autres philosophent aussi, ici) je m'aperçois que je m'ennuie. Je dois être toute aussi ennuyante quand je philosophe, ici. Je suis passée en coup de vent tout à l’heure : cet algorithme vous ne l'aviez pas alors édité ici ?

Ah ! non, j'ai confondu avec une publicité !

4 idées différentes exprimées dans un seul post. Tu aurais pu nous parler de ta recette préférée, histoire de rendre le tout encore plus indigeste. 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

je pense que dans le groupe des Mammifères , animaux , et dont nous faisons partie , il y à aussi de l'amour , même chez certains oiseaux .

certains restent ensemble toute leurs vie ,on à même vue certains se laisser mourir de tristesse après la mort de leurs

"conjoins" .

bonne journée 

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, sagaidatch a dit :

Je ne me pose pas toutes ces questions. Nous devons avoir des caractères assez différents. Je ne m'entoure pas de manuels de chercheurs, fussent-ils géniaux pour agir, ou pour transmettre. Je fais confiance aux lignées ancestrales, je fais confiance à la tradition telle qu'elle m’apparait dans la vie de mes ancêtres.

Le différence entre nos caractères apparait dans ce que vous dites de vos enfants. Les vôtres ont des besoins et des attentes. Les miens ont des désirs et des projets.

Cet esprit supérieur, ce puits de vertu ne peut être qu'une réincarnation d'Aliochaverkiev !

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Vilaine a dit :

J’ai d’ailleurs crée un algorithme amoureux, basé sur des critères objectifs et mesurables. Non, rien à voir avec cette émission débile « mariés au premier regard ». Mon algorithme est bien plus perfectionné...

 

Ce serait pas un alcool-rythme des fois ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 327 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 21 heures, Vilaine a dit :

 

J’ai d’ailleurs crée un algorithme amoureux, basé sur des critères objectifs et mesurables. Non, rien à voir avec cette émission débile « mariés au premier regard ». Mon algorithme est bien plus perfectionné...

Le mien aussi

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 949 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 20 heures, sagaidatch a dit :

Je ne me pose pas toutes ces questions.

J'avoue qu'il fallait pouvoir la placer celle-ci dans la section philosophie ! Et sans doute faire preuve d'un certain caractère fort à propos.

Je ne te cache pas que pour moi c'est un non-sens total ! Comment savoir que ce que je fais est bien, juste et efficient, si je ne me pose aucune question pertinente ? Suivre les recettes que d'autres ont pondu à ma place ou suivre une tradition quelle qu'elle soit, sans réflexion approfondie, est le meilleur moyen et le plus sûr d'aliénation ou d'avilissement ! 

 

Il y a 20 heures, sagaidatch a dit :

Nous devons avoir des caractères assez différents.

Le caractère n'a aucune espèce d'influence sur la vérité, car comme je l'ai déjà évoqué ailleurs:

La vérité n'a que faire de qui la professe !

 

Il y a 20 heures, sagaidatch a dit :

Le différence entre nos caractères apparait dans ce que vous dites de vos enfants. Les vôtres ont des besoins et des attentes. Les miens ont des désirs et des projets.

Quand on veut afficher une différence ou une distinction, voire une distance avec quelqu'un, on peut toujours s'accommoder pour y parvenir, pourtant je ne vois de mon point de vue rien d'opposable, attentes que l'on peut entendre comme projets si on le souhaite, et desiderata - disparu en chemin - peut correspondre à celui de désir !

Je rajouterai qu'un chien est le reflet de son maitre, il sera hargneux si son propriétaire l'a élevé dans ce sens, et doux si tel a contrario a été son souhait. Les enfants seront donc en grande partie à l'image de leurs parents/éducateurs, ambitieux par exemple si on les éduque en bêtes de concours, ou critiques et suffisamment autonomes intellectuellement envers la société qui les abrite dans un autre cas...

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 949 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 19/03/2019 à 02:35, Dompteur de mots a dit :

Contrairement à l'image que nous en donne les dictionnaires, les mots ne sont pas des boîtes bien définies qui s'excluent l'une l'autre. Leur champ sémantique est malléable. Selon le contexte, un même mot peut prendre une foule de significations. L'intelligence peut effectivement prendre la même signification - à peu de choses près - que la raison.

C'est ce que j'ai moi-même énoncé à la suite de ce premier jet, que d'une part les mots étaient polysémiques, et que d'autre part, des terminologies proches pouvaient avoir des acceptations éloignées.

Toutefois, et bien que nous soyons d'accord sur cette nouvelle partie, je tiens à réaffirmer ce sur quoi j'ai rebondi et que tu as émis:

" La rationalité, c'est la recherche des moyens les plus adaptés à un but donné. "

J'y vois clairement et explicitement exprimé l'idée d'optimisation par le superlatif relatif " les plus " ci-dessus !

Et si l'on veut bien quand même faire l'impasse sur ce point, il reste et demeure cette fois, la notion de parvenir à une solution, de trouver un chemin entre un état initial et un état désiré/souhaité/escompté, qui selon moi est la caractéristique essentielle de celle d'intelligence.  

 

 

 

Citation

Toutefois, la signification-maîtresse de ce mot tourne autour de l'idée de choix (legere en latin). Le choix de quoi ? Le choix quant au moyen de discernement par rapport à un pressentiment donné. C'est donc la qualité du couplage entre l'affectivité et la raison que dénote principalement l'intelligence, même si le champ sémantique peut très bien basculer d'un côté comme de l'autre.

L'intelligence c'est aussi " lier ", et c'est en ce sens que je l'ai utilisé et que l'on retrouve implicitement dans ton affirmation précédente.

 

Je tiens aussi à faire remarquer, qu'il est assez illusoire de penser qu'une seule phrase aussi simple et générale, comme la tienne, puisse embrasser toute la complexité de la notion de rationalité, au mieux ce n'en est qu'une facette, une autre bien plus importance selon moi est celle de cohérence ou de consistance, qui je le sais, n'attire pas tes faveurs, raison sans doute de son omission.

 

Je comprends ton souhait d'en revenir à une dimension affective, en lien avec tes considérations éthiques antérieures, mais ce serait donner une coloration unique et terne à un phénomène multicolore et vif.

 

 

Citation

Même chose en ce qui concerne l'optimisation, qui se pose surtout dans le contexte d'une appréciation comparative d'un processus de rationalisation par rapport à un autre.

Précisément ! Et la comparaison promulguée par " les plus " est on ne peut plus claire !

 

 

Citation

Deux définitions circulaires en une seule phrase: voilà un exploit digne de mention.

Oh mais je sais très bien que tu as compris où je voulais en venir, puisque dans la même phrase j'en donne l'explication; saucissonner mon texte et le décontextualiser ne te sauvera pas du péché !

 

 

 

Citation

On peut soupçonner que l'irrationalité, qui n'est que l'absence de rationalité, n'a rien de substantiel et qu'elle ne consiste, la plupart du temps, qu'en une inaptitude de l'individu, ou en une rationalité secrètement orientée vers des buts inavoués.

Dans ce cas, l'amour n'est rien pour nous, si je comprends ton raisonnement ! Et puis, si toute activité psychique est sans substance, toute pensée est poudre aux yeux, comme la philosophie et pourquoi pas, cette conversation elle-même, il n'y a plus de limite !

Pourtant l'irrationalité est ce qui anime la plupart des gens du matin au soir, ou tout du moins en passent par elle pour agir, se comporter, penser, désirer, etc…

 

 

Citation

La raison commence au moment où la situation, le problème, le pressentiment, atterrit dans la toile du langage, se trouve dépouillée de sa réalité originelle pour entrer dans la fiction des mots, dans la géométrie éclatée des concepts, afin de la situer au sein de relations qui permettent d'agir de manière adaptée sur cette situation.

Cela dit, il n'est pas question d'affirmer qu'il existerait une faculté appelée "raison" qui serait entièrement coupée du reste de l'être, un peu comme un ordinateur auquel notre être profond aurait accès. Ce que nous appelons la raison est plutôt foncièrement enchâssé en nous.

Mon propos ne tourne pas autour du concept de raison, qui est encore plus fourre-tout et divergent que le précédent de rationalité, tu ne peux pas ou je ne t'autorise pas -  sorry - à prendre l'un pour l'autre, afin d'assoir ce que tu as à en dire, encore une fois l'un n'est pas l'autre, je n'ai fait référence à l'idée de raison dans aucune de mes explications, elle peut sans doute être ce dont tu parles, mais là n'est pas ce dont je discute.

 

 

Citation

Tout est dit dans la dernière partie de ton intervention: "... et que je suis sensible à ces considérations". Cette sensibilité, non-rationnellement établie, constitue le but ou plutôt, en l'occurrence, l'un des buts visés par l'opération.

Je ne conteste pas la non-rationalité apparente de ma sensibilité, ce que je dis c'est que si elle existe et que je ne la prends pas en compte, je ne suis pas rationnel dans mon choix, pourtant évident de prime abord en en restant aux données qui se présentent contextuellement, mais je ne peux pas faire un choix – rationnel - indépendamment de critères qui dépassent les données présentes du problème. Il pourrait en aller pareillement si tu veux, pour un conducteur qui s'énerve après un autre, si effectivement à l'instant T, il a apparemment raison à cause de l'entorse au code de la route de l'autre individu, il est malgré tout irrationnel dans sa réaction si l'on sait que lui-même la plupart du temps fait strictement la même chose. Ne pas être cohérent, n'est pas une chose localisée dans le temps ou l'espace, c'est au contraire quelque chose qui engage l'individu dans tout ce qu'il est, entièrement, même si rien ne l'empêche d'être justement incohérent, il est donc considéré irrationnel si tel est le cas.  

 

 

 

Citation

Toute question qui pose un dilemme normatif est une question éthique. De manière plus pratique, si on peut reformuler sous la forme "Est-ce que je devrais...", alors c'est une question éthique. Par exemple, "est-ce que je devrais apprendre à connaître toutes les décimales de Pi ?" "Est-ce que je devrais porter 200 kg sur mon dos ?"

Si la question est de savoir si 200 kg de charge peuvent endommager ma colonne vertébrale de manière durable, alors cette formulation ne se pose pas et ce n'est pas une question éthique.

Et... non, parce que tu oublies d'accepter de savoir si c'est possible, tout simplement ! Le possible ou l'impossible de par les lois de la nature n'est pas une question d'éthique.

 

 

 

 

Citation

Un signe du temps: l'apparition de la pathologie psychologique dite de la douance: des enfants et des adultes sur-performants dans les tâches de rationalisation mais affectivement démunis. Cela passe souvent pour une condition psychiatrique mais mon petit doigt me dit que c'est un phénomène purement social.

Pour ce qui concerne le surdouement, on sait très bien que tous les enfants précoces ne sont pas en difficulté, cela ne veut pas dire que la souffrance effective des autres est un fait social, même si de telles personnes peuvent avoir également des comorbidités qui expliqueraient leur malêtre.

Je crois que tu fais la même confusion, qu'une autre personne avec qui j'ai discuté de la chose. Si on limite l'intelligence au QI, déjà on part bancal c'est un premier point, mais même dans ces conditions bâtardes selon moi - je ne suis pas le seul - il ne faut pas se laisser tromper par un pic d'intelligence ou une intelligence dans une bande étroite, et une intelligence plus générale ou complète si je puis dire, nombre de grands génies ont été excellents dans leur domaine respectif, mais aussi souvent mauvais dans leur vie privée, autant si ce n'est plus que monsieur ou madame toute le monde. Une compétence particulière quelque part ne garantit pas une réussite juste à côté, elle est en général très sélective, car en partie basée sur l'expérience, des connaissances, des habitudes, un attrait singulier et beaucoup de travail ou de temps consacré.

Là où je veux en venir, c'est qu'une personne ( très ) intelligente avec ou sans habilité exceptionnelle singulière, mais qui est aussi intègre/honnête intellectuellement et lucide - une autre forme d'intelligence -  ne peut pas faire comme si elle ne savait pas ou ne comprenait pas, et que donc si elle a cerné un certain nombre d'absurdités dans le monde et qu'elle ne peut rien n'y changer, alors si elle n'est pas psychopathe, elle sera dans l'embarras, chagrinée, perturbée ou rendue malade par cette vision cauchemardesque, il n'y a bien qu'une personne avec pic d'intelligence – ou pas - et des lacunes dans d'autres domaines intellectuels qui ne peut pas voir l'hérésie de la vie, surtout celle des humains et de leurs comportements et choix complètement insensés…  On ne peut pas rester insensible quand on est conscient de ce que l'intellect a mis en lumière, et ce de manière saillante !

L'intelligence ne peut pas se renier elle-même en somme, sauf si elle est tronquée !

Autrement dit, c'est donc par manque d'extensivité de cette intelligence et non d'intensité qu'elle peut ne pas faire souffrir l'être – intelligent -, puisqu'il est ignorant ou pire, comme les autres finalement, dans les domaines en dehors de son habileté spéciale.  

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

 

 
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  Il y a 21 heures, sagaidatch a dit :

Je ne me pose pas toutes ces questions. 

 

Il y a 1 heure, deja-utilise a dit :

J'avoue qu'il fallait pouvoir la placer celle-ci dans la section philosophie !

:smile2:

 

 

 

 
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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)
Le 26/02/2019 à 03:51, Maroudiji a dit :


"Qu'on prenne garde, cependant,  souligne Jean-Claude Guillebaud,* à une confusion possible. Il ne découle pas de ce qui précède** que la rationalité doit être combattue au nom de l'irrationnel comme on le voit faire trop souvent aujourd'hui."

* La force de la conviction. 
** "Connaître ou penser ne consiste pas à construire des systèmes sur des bases incertaines, c'est dialoguer avec l'incertitude." Edgard Morin

C'est d'après moi, un raisonnement étroit qui conduit à une logique rigide.  Un art de penser propre à chacun  "faire ce qu'on doit et advienne que pourra". 

Il y a dans le fait de rationaliser une maximisation de ses intérêts propres face aux contraintes, un conséquentialisme. Ca relève du pragmatisme et de l'utilitarisme. Il y a de la méthode, de la rigueur et de la discipline . 

Les cartésiens sont rationnels , intransigeants.. le kantisme est rationnel. Ils vont au plus court.. et ne croient que ce qui se voit ou que ce qui a déjà été prouvé par d'autres.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

« Qu’est-ce que la rationalité ? »

C’est, selon moi, l’expression de l’intelligence au travers du raisonnement logique. Normalement, plus l’individu est intelligent et plus sa pensée  est rationnelle. Elle devrait donc, en toutes circonstances, augmenter ses chances de faire les meilleurs choix…

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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, nolibar a dit :

« Qu’est-ce que la rationalité ? »

 

C’est, selon moi, l’expression de l’intelligence au travers du raisonnement logique. Normalement, plus l’individu est intelligent et plus sa pensée  est rationnelle. Elle devrait donc, en toutes circonstances, augmenter ses chances de faire les meilleurs choix…

:gurp:  Le QI serait une mesure de la rationalité? Sacrément médiocre alors !

Aucune étude n'a encore pu prouver cela !

Intelligent voudrait dire "bon penseur et bon décideur" selon vous ? et quid de l'intelligence émotionnelle !

l’intelligence émotionnelle (IE) est la capacité à connaître et à réguler ses propres émotions mais aussi celles des autres, puis à utiliser cette capacité afin de contrôler la réflexion et l’action. Daniel Goleman le décrit comme étant : « un art d’utiliser ses émotions ». Tout comme le QI caractérise l’intelligence intellectuelle, l’intelligence émotionnelle, elle, a son QE (quotient émotionnel). Certes, c’est un peu difficile de croire que cette autre forme d’intelligence puisse détrôner la fameuse intelligence intellectuelle, mais c’est la vérité.

L’être humain est caractérisé par deux formes d’intelligence : l’intelligence rationnelle mesurée par le très populaire quotient intellectuel (QI) et l’intelligence émotionnelle mesurée par le quotient émotionnel (QE). Certains chercheurs ont même avancé des chiffres comme quoi l’intelligence émotionnelle prend les 75% de notre intelligence contre seulement 25% pour l’autre type.

Cette proportion très significative démontre que cette capacité à contrôler nos émotions et celles des autres afin de mieux réorienter nos pensées et nos gestes est loin d’être négligeable par rapport à l’intelligence intellectuelle. Elle est même plus importante. De plus, il est donc clair qu’un individu qui a un QI élevé ne veut pas forcément dire qu’il est intelligent émotionnellement ou qu’il est « intelligent » tout court. Des études ont même montrés que la plupart du temps, c’est tout le contraire. En effet, s’il y a deux individus, l’un avec un QI supérieur à la normale et l’autre avec un QI moyen, il y a de grande chance que c’est ce dernier qui est le plus intelligent émotionnellement."

L'intelligence émotionnelle est beaucoup plus flexible que l'intelligence rationnelle. «Les gens qui n’ont pas de contrôle sur leur vie émotive sont constamment engagés dans des batailles internes qui sabotent leur aptitude à se concentrer sur leur travail et à avoir une pensée claire ».

 

Je suis rationnelle aussi .. si je décrète qu'il n'y a que 2 solutions : soit j'ai raison, soit vous avez tort.

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