Peut-on vivre sans mentir ?

Nous aspirons à la sincérité, nous aimons être perçus comme des personnes fiables, pourtant notre tendance à mentir nous rattrape assez souvent ! Pourquoi nous est-il impossible de renoncer à cette pratique ? Existe-t-il des moyens d’y parvenir ?

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substituer ce mensonge par un non dit.....

Citation

Peut-on vivre sans mentir ?

Sur une vie humaine, non, il existe parfois des situations où l'on y est obligé par la force des choses, nos intentions ne sont alors pas forcément mauvaises. Cela devient beaucoup plus problématique si cela se transforme en habitude.

Je suis bien d'accord, on ne peut pas vivre sans ne jamais mentir, et ça n’empêche pas de faire confiance. Pour ma part, les gens en qui je n'ai pas du confiance sont justement ceux qui affirment ne jamais mentir, car c'est un vrai mensonge.

Nous répugnons au mensonge car nous attendons des autres qu'ils soient sincères. Mais on ne doit la vérité que lorsqu'elle est utile. (La difficulté est d'estimer l'utilité.) Une vérité utile à tous est plus importante qu'une vérité utile à un seul. Les fictions peuvent être source de vérités et de leçons (Fables de La Fontaine).

Le mensonge est une fausseté qui nous arrange. Sa gravité dépend du dessein dans lequel on le commet. Toute morale est dans l'intention.

il y a 43 minutes, soisig a dit :

 

Nous aspirons à la sincérité, nous aimons être perçus comme des personnes fiables, pourtant notre tendance à mentir nous rattrape assez souvent ! Pourquoi nous est-il impossible de renoncer à cette pratique ? Existe-t-il des moyens d’y parvenir ?

 

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Je me sens pas concerné

Il y a 2 heures, soisig a dit :

 

Nous aspirons à la sincérité, nous aimons être perçus comme des personnes fiables, pourtant notre tendance à mentir nous rattrape assez souvent ! Pourquoi nous est-il impossible de renoncer à cette pratique ? Existe-t-il des moyens d’y parvenir ?

 

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Il y a mensonge et mensonge : celui qui nuit aux autres, et celui qui est sans conséquences sur les autres (les non dits). Certains ont tendance à dire tout ce qu'ils pensent par assurance, sans craintes :

"certains mensonges consistent en un détournement conscient et volontaire de la vérité dans le but de tromper l’autre. Mais ceux-là, assure le psychanalyste, restent très minoritaires. Au quotidien, la majorité de nos mensonges sont « des actes réflexes, instinctifs, auxquels on a recours pour se protéger ». De quoi ? « D’une atteinte physique, morale, matérielle ou psychique (honte, perte d’estime de soi…). En un mot : pour protéger la relation établie avec autrui. On ment par peur d’être privé de l’amour, au sens large, de l’autre. » Selon lui, le mensonge est d’abord « un acte défensif ». De fait, ceux qui ont tendance à dire tout ce qu’ils pensent sont avant tout très sûrs d’eux, assure le psychanalyste : « Ils ont une telle confiance en eux qu’ils ne sont pas retenus par la crainte de perdre l’amour de l’autre. »"

https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-nous-avons-besoin-de-mentir

à l’instant, Swannie a dit :

Il y a mensonge et mensonge : celui qui nuit aux autres, et celui qui est sans conséquences sur les autres (les non dits).

Le non-dit est-il un mensonge ?

il y a 6 minutes, titenath a dit :

Le non-dit est-il un mensonge ?

Selon l'article cité, non (et je suis d'accord avec ça) :

"Jouer avec la vérité serait ainsi indispensable à la vie en société : « Cela fait partie des conventions sociales », explique Claudine Biland. Vous saluez votre collègue par : « Ça va ? » S’il était décidé à dire toute sa vérité, l’autre vous répondrait en détail : « Pas totalement, je m’inquiète pour tel dossier que je dois boucler, j’ai peur de ne pas finir à temps », etc. Mais il ment : « Très bien merci, et toi ? » Preuve non pas de malhonnêteté, mais au contraire de considération et de respect : « Bien communiquer, explique la psychologue, c’est savoir prendre en compte l’autre et ce qu’il est prêt à entendre. »"

En fait, le verbe mentir et le mot mensonge ne devraient s'appliquer qu'à ce qui nuit aux autres. J'ignore pourquoi nous avons le même mot pour désigner le "boniment" sans conséquences néfastes sur les autres et le "mensonge" qui en a.

il y a 6 minutes, Swannie a dit :

Selon l'article cité, non (et je suis d'accord avec ça) :

"Jouer avec la vérité serait ainsi indispensable à la vie en société : « Cela fait partie des conventions sociales », explique Claudine Biland. Vous saluez votre collègue par : « Ça va ? » S’il était décidé à dire toute sa vérité, l’autre vous répondrait en détail : « Pas totalement, je m’inquiète pour tel dossier que je dois boucler, j’ai peur de ne pas finir à temps », etc. Mais il ment : « Très bien merci, et toi ? » Preuve non pas de malhonnêteté, mais au contraire de considération et de respect : « Bien communiquer, explique la psychologue, c’est savoir prendre en compte l’autre et ce qu’il est prêt à entendre. »"

En fait, le verbe mentir et le mot mensonge ne devraient s'appliquer qu'à ce qui nuit aux autres. J'ignore pourquoi nous avons le même mot pour désigner le "boniment" sans conséquences néfastes sur les autres et le "mensonge" qui en a.

Alors oui il y a effectivement le respect et ne pas avoir envie ni d'étaler sa vie à un collègue ni de l'encombrer avec ses problèmes, et puis il y a le non-dit tout court, par exemple si je trompe mon conjoint, tant qu'il ne me demande pas si je l'ai trompé je ne lui ment pas et pourtant c'est un non-dit qui pourrait avoir de grosses conséquences.

il y a 8 minutes, titenath a dit :

Alors oui il y a effectivement le respect et ne pas avoir envie ni d'étaler sa vie à un collègue ni de l'encombrer avec ses problèmes, et puis il y a le non-dit tout court, par exemple si je trompe mon conjoint, tant qu'il ne me demande pas si je l'ai trompé je ne lui ment pas et pourtant c'est un non-dit qui pourrait avoir de grosses conséquences.

C'est limite quand même dans ce cas la 

il y a 13 minutes, titenath a dit :

Alors oui il y a effectivement le respect et ne pas avoir envie ni d'étaler sa vie à un collègue ni de l'encombrer avec ses problèmes, et puis il y a le non-dit tout court, par exemple si je trompe mon conjoint, tant qu'il ne me demande pas si je l'ai trompé je ne lui ment pas et pourtant c'est un non-dit qui pourrait avoir de grosses conséquences.

Dans les non-dits, il y a une différence entre le non dit qui cache la vérité mais qui répond à une question (comment vas tu ? très bien merci même si j'ai mal quelque part) parce qu'on a pas envie de s'étaler ni d'encombrer, et le non dit tant qu'il n'y a pas de question posée.

Si le conjoint n'a pas de doutes, il ne posera pas la question puisqu'il fait confiance. Mais s'il a un doute, il finira par la poser, l'article dont j'ai mis le lien en parle aussi :

"Prenant l’exemple du mari qui, par amour pour sa femme et pour ne pas la perdre, décide de ne pas lui avouer qu’il lui a déjà été infidèle, la psychologue assure que « tout en mentant, cet homme reste sincère par rapport à ce qu’il considère comme étant sa vérité la plus profonde, à savoir qu’il ne veut pas blesser et risquer de perdre sa femme ». Ainsi, son mensonge révèle une vérité plus essentielle pour lui et pour son couple".

Edit : après, il faut être capable de pouvoir cacher la vérité dans ce cas précis, plein en sont incapables parce que leur conscience les en empêche. Reste à assumer l'infidélité.

il y a 3 minutes, soisig a dit :

C'est limite quand même dans ce cas la 

C'est limite et en même temps ce n'est pas vraiment un mensonge. Le mensonge, pour moi en tout cas, commence à partir du moment où la vérité est travestie ou alors qu'elle est volontairement esquivée alors que la question est posée. Mais c'est très personnel je le conçois.

Je mens très très rarement.

Il y a une ou deux choses très importantes de la vie que j'emporterai de ma tombe.

il y a 3 minutes, titenath a dit :

C'est limite et en même temps ce n'est pas vraiment un mensonge. Le mensonge, pour moi en tout cas, commence à partir du moment où la vérité est travestie ou alors qu'elle est volontairement esquivée alors que la question est posée. Mais c'est très personnel je le conçois.

Vu comme ça, c'est vrai... je pense que j'associe trop mensonge et confiance, alors qu'en même temps, j'estime être une personne de confiance, et pourtant je mens de temps en temps ... 

Il y a 17 heures, titenath a dit :

Le non-dit est-il un mensonge ?

Oui, un mensonge par omission.

il y a 13 minutes, Passiflore a dit :

 

Oui, un mensonge par omission.

Par omission ? involontaire ça peut arriver et ce n'est donc pas un mensonge puisque c'est un oubli non volontaire.

En revanche, si c'est volontaire, ça devient un mensonge tout court même s'il n'est pas dit, puisqu'il est en soi (après reste à savoir si c'est parce que c'est mieux de ne pas dire ou si c'est parce qu'on veut volontairement cacher la vérité).

Les non-dits sont la plupart du temps volontaires ; ils sévissent dans maintes familles.

il y a 28 minutes, Passiflore a dit :

Oui, un mensonge par omission.

Le petit hic selon mon point de vue, c’est que nous supposons systématiquement que dire la vérité est d’ordre moral ?

Or cette vérité, celle à laquelle on croit, est-elle aussi vrai que nous le croyons ?

Avons nos tous les éléments pour en juger ?

Si ce n’est pas le cas, mieux vaut ne rien dire, l’omission ici n’est plus un mensonge.

il y a 29 minutes, Passiflore a dit :

 

Oui, un mensonge par omission.

Un mensonge est le fait de ne pas dire la vérité lorsqu'elle est demandée, mais si personne ne demande ?

Par exemple, j'ai mangé le chocolat qui restait dans le placard. Si mon conjoint me demande où est la tablette qui allait servir à faire le gâteau pour les 4 ans du petit dernier et que je lui réponds que je n'en sais rien, c'est un mensonge. Par contre si il ne me demande pas, qu'il ne s'en inquiète même pas et qu'il va acheter une nouvelle tablette sans même évoquer le problème, est ce que ne pas faire référence au fait que je l'ai mangé est un mensonge ?

Je pense que c'est un non-dit, une chose cachée, mais ce n'est pas un mensonge en soi puisque la recherche de la vérité n'a même pas été évoquée.